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  • [Récit](AAR) Tout, tout, tout... vous saurez tout sur la Suède!

    Chapitre 1
    Les larmes du Tokipant







    Puisque les duchés du Danemark et de l’ordre de Livonie ont retranscrit leurs exploits par écrit, la grande nation Suédoise ne pouvait évidemment pas rester les bras croisés et ne laisser qu’une page vierge pour Histoire…





    Le royaume de Suède vivait des heures sombres en 1444. Alors que les différentes grandes nations de ce monde se voyaient doter de nouveaux leaders au charisme fou (surtout le Mali) par une sainte trinité de GM, et accessoirement leur secrétaire, voilà que la Suède se voyait gratifier d’un dirigeant peu commun, affublé de bien des noms mais dont le plus inquiétant était sans nul doute : « El bankruptor » ou « doctor es Banqueroute ». Ce qui, évidemment, ne laissaient rien présager de bon pour l’avenir…

    Cette annonce fut suivie d’une réunion entre la noblesse et le clergé Suédois. Ils ne pouvaient se permettre de laisser ce parvenu ruiner le pays, d’autant que le royaume venait d’obtenir miraculeusement son indépendance. Ils cherchèrent ainsi à s’emparer du plus grand nombre de provinces possibles afin de contester le nouvel ordre établit et permettre au pays de peser dans le concert des grandes puissances. Les fous… Ils croyaient agir pour le bien de la nation. En réalité, ils ne faisaient que la condamner à la nuit. Les nobles et le clergé parvinrent ainsi à occuper plus de 60% du territoire et même à s’emparer du joyeux de la couronne, la magnifique et précieuse province de Galas… de Dalasdon… de la province de Cuivre ! et des autres provinces contenant du fer aux alentours.

    Ils espéraient ainsi faire flancher d’entrée l’illustre Tokipant, mais c’était sans compter sa détermination, sa grâce, sa prestance, son élégance ! (ou pas). Comme pourra le dire plus tard un grand homme : « Qu’importe les caprices et les aléas de la fortune, le prince se maintient dans le bien s’il le peut mais entre dans le mal s’il le doit ». Tokipant les massacra donc tous, jusqu’au dernier, et commença par leur retirer le contrôle des mines de cuivre pour financer ses guerres futures. Il avait ravagé son pays et pilla les ordres sans relâche pendant près de 20 ans. Tous maudissaient son nom et lui maudissait les leur en retour. Et bien qu’il ne redoutait en rien ces vulgaires paysans, il fit tout de même preuve de prudence et ne rencontra aucune résistance armée. Car, après tout, s’il est parfois bon de faire la guerre à son peuple, c’est toujours mieux de faire la guerre à celui des autres.

    Convention des croquants de l'an 1444:
    1570024250-suede.png



    Toki derrière son pc:


    Tokipant ne prêta donc guère oreille aux élucubrations de ces énergumènes et tourna plutôt ses yeux envieux sur les terres de ses voisins. Il dépêcha des messagers pour acter du partage de la Norvège avec le Danemark, du partage de Pskov avec la Livonie et du reste avec Kiev et le Kazan. Les discussions furent âpres et tendues, puisque tous cherchaient à se montrer gourmands. Kiev voulait s’emparer de nombreuses provinces au nord et le Kazan voulait s’emparer du centre de commerce de Novgorod.



    Un tel partage ne l’enchantait guère. C’est pourquoi, d’un air dramatique, Tokipant leva une main courroucée et s’écria d’une voix à faire trembler les fondements de la terre : « JAMAIS ! » (En vérité, il se ratatina sur lui-même et enchaîna, tout penaud : « mais qu’est-ce qu’il va me rester à moi ? » Avant de fermer les yeux, résigné). Il entreprit donc toute une série de négociations, plus ou moins musclées, et parvint à arracher son expansion jusqu’à la moitié de la Moscovie. Les frontières de l’Est étant sécurisées, il put ensuite se tourner vers ses frontières sud et entama des pourparlers avec un dirigeant qui jouissait d’une réputation sulfureuse : le terrible Miniaar.




    ​Le dirigeant de la Suède avait cependant un allié pour le moins inattendu dans ces tractations. En effet, de multiples rumeurs secouaient la région. Ce n’était que des murmures certes, des gazouillements, mais ces bourdonnements se mirent à gronder pire que le tonnerre. Le royaume de Pologne vouait une haine incommensurable aux ordres des chevaliers et ne vivait que pour les détruire - il ne lui fallut d’ailleurs qu’une demi-douzaine d’années pour reléguer l’Ordre Teutonique au rang des anecdotes historiques –. Dès lors, la Livonie, déjà mise sous pression par son puissant voisin, cherchait à avoir de bonnes relations avec le royaume du nord. Cette entente passera par la concession des terres Neva et de Novgorod.

    Les guerres qui furent menées ensuite furent longues et difficiles, parfois même impossibles et il fallut le concours de puissances étrangères pour éviter que la ruine ne s’abatte aussitôt sur le pays. Pskov et son allié alignaient près de 22 000 hommes, la Suède n’en avait que 16 000 et ses hommes, peu enclins à suivre leur nouveau monarque, manquaient déjà singulièrement de discipline (95% - Event de merde - ). En difficulté, la Suède se tourna vers ses voisins. Les larmes du Toki parvinrent à émouvoir le dirigeant de Kiev qui se porta à son secours, et avec son concours, la guerre fut remportée. Même si, malheureusement, la nation n'avait déjà plus de MP...

    ​​



    Qu’importe ! Les hommes qui restaient étaient les meilleurs soldats de la couronne et le partage de la Norvège, plaisant sur le papier, put être acté et réalisé. Le Danemark et la Suède, oubliant les querelles passées et main dans la main, pouvaient donc jouir d’une félicitée retrouvée alors qu’ils ravageaient ces terres, massacraient les bébés Norvégiens et violaient leurs mères. Tout se passait donc pour le mieux, si ce n’était sans l’intervention de l’Anglais. Ce dernier exigeait des terres au nom imprononçable et le conflit s’enlisait car il ne voulait rien savoir. Tokipant dut alors se montrer magnanime et céda aux exigences des britanniques en échange de pièces sonnantes et trébuchantes, des pièces qu’il attend toujours d’ailleurs !

    Mais voilà que sonnaient déjà les trompettes de l’apocalypse. Un cri strident déchira les airs à mesure qu’une nuée de condos fondaient sur le Kazan. A un contre dix, puis à un contre cent et bientôt à un contre mille, la fière nation Kazanaise croula sous le coup des nations voisines, comme coalisées contre lui. Le grand Kissing vaincu, mais sport, invita son voisin du nord dans ses guerres contre le Novgorod. Le Kazan, ce peuple frère, permit ainsi à la Suède de s’étendre toujours plus, malgré la régence qui paralysait jusque-là ses actions diplomatiques.





    Au final, Bellikipant le Gourmand n’a pas usurpé de sa réputation. Ce fut près de 20 provinces qui furent annexés lors de cette première session. Cependant, toute conquête à un coût : celui du sang ! Le pays n’est plus peuplé que de veuves éplorées. Et à ne financer que ses guerres, le dirigeant à laisser de côté les plus basiques innovations technologiques, commerciales et économiques. La Suède n’est plus qu’une vaste terre peuplée de cadavres et synonyme de pauvreté.

    Borf, vous dira Tokipant en haussant les épaules, au moins le pays ne ressemble plus à un gros zizi.
    Dernière modification par tokipant, 02-10-2019, 15h54.

  • #2
    "Réputation sulfureuse"... C'est bien la faute de la propagande de Ner ça!

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    • #3
      La prochaine fois, le grand seigneur de suède pensera a calculer le nombre de nations contre qui il entre en guerre dans les terres du milieu .

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      • #4
        Envoyé par MiniaAr Voir le message
        "Réputation sulfureuse"...
        Non je confirme, tu as une voix mielleuse capable d'endormir les esprits les plus endurcis, au moindre faut pas c'est le désastre qui s'annonce avec à toi

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