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  • [Récit] FrAARes de l'Épée - Ordre de Livonie/Courlande/Prusse, GPO "Le Bon, la Brute et le Blobeur"

    Bonjour à tous, pour mon retour en GPO après absence de presque 1 an, je me dois de gratter mes points respecter les traditions en rédigeant un AAR. Surtout que cette fois-ci, je ne joue pas un majeur comme les parties précédentes, mais bien un mineur à risque: la Livonie. Une Livonie légèrement boostée (j'y reviendrais) dans le setup des GPO du Dimanche, avec pas mal de changements dans la map (hello Byzance, au-revoir Russie).
    Sans plus attendre, voici le:
    Chapitre I (1444-1465) - GroßBaltikum


    L'honneur des Chevaliers

    La Pologne essaye de nous faire une tonsure.

    La Livonie étant en réalité l'état des moines-soldats allemands des Chevaliers Porte-Glaive (ou Frères de l'Épée) venus convertir les païens Baltes à la vraie foi, il me semblait parfaitement normal dans un premier temps de réunir en un unique Etat les terres de nos voisins de l'Ordre Teutonique qui avaient fortement déclinés et qui pour une raison inconnue, nous avaient déjà cédé Mémel et Königsberg. Mais la Pologne, qui avait une longue inimitié avec les Ordres guerriers, peu importe leurs couleurs, ne l'entendait pas de cette oreille. Aucune négociation n'étant possible, puisque je souhaite récupérer l'ensemble des provinces Teutoniques, et que le Polonais ne le souhaite pas, il y aura donc un rush dès le début de partie pour attaquer les Teutons. Afin d'essayer de mettre toutes les chances de mon côté, je recrute un conseiller diplomatique pour accélérer la vitesse de création du réseau d'espionnage, je mets évidemment les Teutons en rivaux d'entrée de jeu, et j'envoie mon diplomate pour tenter de créer une revendication le plus rapidement possible.

    Malheureusement, le Polonais en fera de même, et nous déclarons une guerre aux Teutons à seulement 1 mois d'intervalle, trop peu pour que j'arrive sur les forts Teutoniques avant le Polonais. Néanmoins, Königsberg et Danzig sont reliées directement, et je peux occuper la province stratégique pour le contrôle du commerce de la Baltique. Le Polonais lui lance les sièges des forts de Tuchel et Osterode pendant que j'occupe également Warmia et Ortelsbug, soit toutes les provinces directement à ma frontière. Une fois le siège polonais d'Osterode terminé, l'accès à la capitale de Marienburg fut possible pour nous deux, et je gagnais la course d'un seul jour grâce aux Grand maître de l'ordre mis en général et ses 5 en manœuvre. Mais cela n'empêcha pas le Polonais de signer la paix et de prendre tout ce qu'il occupait, ainsi que la capitale Marienburg, avant que j'ai pu la prendre via un siège.

    L'ordre Teutonique sera donc partagé globalement de cette manière: 3 provinces pour moi (Danzig, Ermland, Ortelsburg) et 4 pour le Polonais (Tuchel, Marienburg, Osterode et Chelmno). Finalement pas une si mauvaise affaire même si évidemment j'aurais préféré plus vu que je ne dispose pas des mêmes possibilités d'expansion que le Polonais, qui d'ailleurs me met en rival pendant la session, ce qui sera suivi d'une juste réciprocité. Pendant cette guerre, j'ai également eu le soutien du Brandebourg, qui a pris en charge les alliés du Teuton notamment le Magdebourg. Pour récompense, le Brandebourg a obtenu le Neumark, la province de Magdebourg même, ainsi qu'une humiliation et des ducats. Je trouve ça honnête pour avoir vaincu la terrible armée Magdebourgeoise, m'étant chargé seul des Teutoniques (avec des Polonais qui se sont bien touchés). Je complète cette séquence en augmentant mes relations avec l'Autriche, Empereur du HRE, pour faire rentrer dans un premier temps Danzig dans l'Empire, puis le reste de la Prusse, et enfin la Livonie proprement dite dont ma capitale, ce qui fait de moi (à nouveau) un membre de l'Empire. Gloire à Ner!

    Revanche à Peïpous

    La vengeance est un plat qui se mange glacé.

    Si Alexandre Nevski est principalement connu pour sa victoire contre les Suédois lors de la bataille de la Néva, il a également remporté une victoire décisive contre les chevaliers des ordres teutoniques et livoniens lors de la Bataille du lac Peïpous, également connue sous le nom de Bataille sur la glace (oui, les chevaliers ont bien chargé l'armée Novgorodienne sur un lac gelé). Il me revenait donc de venger cette affront, et j'attaquais rapidement la principauté de Pskov (agrandie de plusieurs provinces dont celle de Novgorod). Mon attaque coïncidait avec une celle du Suédois, qui était mal embarqué, ayant perdu son fort de Vyborg et sur le point de subir une seconde défaite de la Néva face aux armées de Pskov et leur allié Smolensk. Mais le Suédois sera sauvé par l'intervention de Kiev, qui vainquit les armées de Pskov sur le point de reprendre Novgorod, et fit sortir Smolensk de la guerre. De mon côté, je me charge du siège de Pskov proprement dit, et j'essaye autant que possible d'occuper toutes les provinces possibles avant que l'IA de Tver ne vienne prendre une part de mon gâteau. Avant la session, un accord avait été trouvé avec le Suédois, dans lequel il prenait les deux centres de commerces de Neva et de Novgorod, tandis que je pouvais prendre le reste des provinces de Pskov. Je signe une paix dès que possible, obtenant même une humiliation (et achève un objectif de l'ère), avant de relâcher Pskov en vassal afin de préserver mes points ADM. L'accord avec le Suédois plutôt en sa faveur était rendu nécessaire par les tensions avec la Pologne au niveau de l'Ordre Teutonique. Il aurait été particulièrement mal avisé de se metre à dos la Pologne ET la Suède en tant que Livonie.

    L'Or du Nord

    Les Baltes préfèrent les Blondes? Les Brunes? Non, les Ambrées!.

    Faisant une pause dans de mes conquêtes, je me suis également fixé un petit objectif supplémentaire lors de cette session: obtenir l'event du Facetage. En effet, je suis éligible à cet event (qui signifie la découverte de nouvelles techniques de découpage des pierres précieuses), puisque la province de Königsberg produit des gemmes (représentant la production d'ambre historique de la région, remontant à l'Antiquité). Mais ce ne sont pas les seules conditions, qui sont:
    • Avoir embrassé la Renaissance au niveau du Pays
    • Disposer d'une province ayant embrassé la Renaissance et ayant 15 de dev au moins et produisant des gemmes ou du verre
    • Avoir 50 de prestige.
    Königsberg étant à 16 de dev au lancement de la partie, elle remplissait donc déjà plusieurs des conditions. Je décide donc de développer la Renaissance sur la province, en y bougeant ma capitale (pour réduire le coût de dev) et en activant l'édit correspondant. Je monte le dev de +14 points dans un premier temps, pour passer à 30 de dev et en activant alors l'édit de propagation des institutions, pour accélérer l'avancement de la Renaissance. Puis je rajoute +3 de dev quelques années plus tard, afin de finir le travail. J'aurais pu patienter un peu plus et ne pas dépenser ces trois points, mais j'avais peur de me faire dépasser sur le fil par un autre joueur pouvant potentiellement viser cet évent (principalement Byzance, avec Constantinople produisant du verre). La Renaissance est finalement adoptée à Königsberg, et je peux immédiatement la prendre pour 250 ducats économisés lors de mes guerres précédentes. J'ai également maximisé mon prestige autant que possible lors des guerres, et dans tous les événements reçus (notamment ceux des théocraties pour le choix de l'héritier), ce qui me permet d'atteindre presque miraculeusement 53 de prestige. Un mois plus tard, l’événement se produit, et je peux savourer. Ner, qui avait déjà appliqué cette stratégie dans sa partie teutonne, sera payé en royalties avant la session prochaine. En plus d'augmenter le prix des gemmes de 25%, l'event a le bon gout de rajouter un modificateur permanent de puissance commerciale et de production sur Königsberg, j'en profiterais donc toute la partie. Le développement de Königsberg montera même jusqu'à 36, suite à l'adoption de la mission d’expansion livonienne, même si ce n'était peut-être pas nécessaire de l'adopter immédiatement.
    Un joyau sur la Baltique:
    Spoiler:
    [

    La Dernière Croisade

    C'est pas fini la Samogitie!

    Les ordres germaniques étant venu en Baltique pour les croisades nordiques, il me fallait tourner cette page de l'histoire Livonienne en terminant cette épisode à l'avantage des Germano-Baltes. Cela signifiait la fin de la Lituanie, dernier pays païen d'Europe. Officiellement chrétiens depuis un demi-siècle, mais nous les valeureux soldats de la foi savons qu'officieusement, les Lituaniens continuaient leurs pratiques impies. Je revendique donc les deux régions de culture lituanienne: la Samogitie-Sudovie (Kaunas), région contestée entre le Grand-Duché de Lituanie et les Ordres germaniques depuis plusieurs siècles, et la Haute-Lituanie (ou dans la langue barbare locale: l'Aukštaitija) avec sa capitale Vilnius. Mon attaque coïncide à une attaque de Kiev, qui souhaite unifier la Ruthénie, rapidement rejointe par la Pologne qui a également des vues importantes sur la Lituanie. La guerre sera sans réelle difficulté, et le partage se résoudra sans accroc:
    • Haute-Lituanie et Samogitie pour moi (provinces de cultures lituanienne)
    • Podlasie, Podolie, Volhynie et Prypiat (Tchernobyl) pour la Pologne
    • Le reste pour Kiev (dont Minsk et la Ruthénie Blanche)
    A noter également que je profite de cette guerre pour prendre la province de Stolp à la Pomméranie (qui était l'unique allié de la Lituanie). La province sera ensuite vendue au Brandebourg, créant ainsi une frontière commune entre nos deux Nations.

    Au final, une bonne première session avec le lancement du développement économique et les objectifs de blob qui ont été globalement atteints comme on peut le voir sur la carte plus haut, avec les dates approximatives de conquête. J'aurais pu simplement poster la map et ça aurait été pratiquement aussi descriptif que la totalité de l'AAR, mais il aurait été dommage de ne pas vous faire profiter de mon verbiage interminable.
    Dernière modification par MiniaAr, 06-11-2019, 14h04.

  • #2
    Chapitre II (1465-1487) - Le Gambit du Fou


    Géant aux Pieds d'Argiles

    Les Hussards battent de l'aile.

    Parfois, une session qui s'annonçait tranquille va être complètement chamboulée à cause d’événements extérieurs qui forcent revoir tous ses plans, c'est d'ailleurs tout l'intérêt du multi. Souvent, c'est qu'on a été pris de court en diplomatie, avec des conséquences funestes. Mais il arrive également que ces circonstances imprévues soient une bénédiction, ce qui m'est arrivé pendant cette session. Ainsi, je vaque tranquillement à mes occupations: vente aux IAs de mes navires de transport inutiles, ponction des points des estates, gestion des rebelles en Lituanie,... quand à ma grande surprise, je vois 4 provinces de Galicie-Volhynie passer sous le contrôle de Polotsk. Le vassal polonais n'a pas réussi à contrôler ses rebelles! Dans un premier temps, les conséquences sont limitées mais le Polonais prend peur et attaque immédiatement Polotsk pour remettre les provinces sous le contrôle de son vassal. Problème: Polotsk est d'une taille convenable, et surtout allié ou garanti par Beloozeroo et Tver, qui sont 2 des IAs russes n'ayant pas encore été attaquées par des joueurs. Je prends alors une décision spontanée: j'accorde l'accès à l'une des IAs, les troupes russes et polonaises commencent à se balader sur mes terres avant que finalement la Pologne ne les rattrapent à Königsberg ma capitale, et là....

    Je déclare la guerre à la Pologne, qui vient de remporter sa bataille contre les IAs à Königsberg, mais n'a pas récupéré toutes ses forces. Comme cela a fait automatiquement mettre le siège sur ma capitale, je lance également une sortie. Si mes troupes sont inférieures en nombre (25k de livoniens contre un peu plus de 32k de Polonais), la qualité est de mon côté et je remporte cette première bataille. Je rate malheureusement le stack-wipe de la moitié de l'armée polonaise qui réussit à se réfugier sur son territoire, et je mets le siège devant le fort de Plock. Le Polonais tentera une première contre-attaque, qui sera laborieusement repoussée. Les batailles se déroulent en forêt, mais je dispose d'un atout dans ma manche:
    L'avantage du terrain:
    Spoiler:
    La Pologne rassemblera alors ses dernières forces, tandis que de mon côté, j'arrive à faire venir ma marche Pskov sur le siège et ses 5k salvateurs. Pendant ce temps, les IAs russes sont revenus à l'Est de la Pologne, mais elle ne participeront à aucune bataille. L'instant de vérité approche, les Polonais sont toujours en supériorité numérique (25K de Livoniens & marche contre 32k de Polonais:
    Un Cliffhanger classique:
    Spoiler:
    Et finalement, c'est le triomphe. Nos généraux sont équivalents en shock (3 chacun), la tech 6 a été prise des deux côtés, de même que les 2 doctrines de Défensive. Mais je gagne cette bataille vitale car je dispose de deux fois plus de cavalerie, et je réalise d'excellents jets de choc. Après avoir perdu trois batailles sur 3 malgré sa supériorité numérique, des IAs russes qui font le siège de sa capitale, et le fort de Plock qui finit par tomber me laissant libre accès au cœur de ses territoires, le Polonais jette l'éponge et me cède deux provinces ex-territoires teutoniques: Marienburg et Osterode.
    Déjà la seconde bataille de Tannenberg?
    Spoiler:
    Ci-dessous, le détail des batailles de la guerre. Que 3 batailles finalement, mais toutes clairement à mon avantage (2 Polonais tués pour chaque Livonien), et ce malgré l'infériorité numérique permanente:

    Neu-Ostsiedlung

    Il n'y a jamais assez d'espace vital.

    Après cette victoire convaincante, je suis rapidement contacté par le Suédois pour une intervention en Russie. En effet, comme la Pologne est toujours en guerre contre 3 IAs russes et qu'elle a désormais les mains libres pour la gagner, il nous est possible d'attaquer l'IA de Tver sur laquelle nous avions tout deux des vues. Dans le même moment, l'IA de Kiev, qui n'était pas jouée en début de session, attaque le Ryazan également allié à Tver. Pour éviter que l'IA kiévite ne fasse n'importe quoi, nous déclarons donc également notre guerre sur Tver. Le conflit se déroule sans trop de problème. Je dois m'absenter pour me défaire de rebelles teutoniques qui ont proc sur les provinces prises à la Pologne, mais cela se règle sans souci. L'IA du Ryazan est rapidement sortie de la guerre une fois que le pays fut occupé entièrement par Kiev, ce qui lève le dernier obstacle (les 11k du Ryazan qui se baladaient en Suède) pour signer une paix favorable. Je récupère 3 provinces au sud de Novgorod, la Suède en récupère deux mais s'ouvre la route de nouvelles IAs (Rostov, ...). La Suède continuera sa poussée en Russie, en partenariat cette fois-ci avec le Kazan. Je décide pour ma part de stopper la colonisation germanique en Russie (Ostsiedlung), mes objectifs de ce côté étant atteints avec également l'annexion diplomatique de Pskov. Et je suis récompensé d'une agréable surprise, même si Ner m'avait affirmé que cela ne se reproduirait plus après la première session:
    My name is MiniaAr, and I approve this message:
    Spoiler:
    Le Grain de l'Ingrie

    Greniers sur la Narva.

    Un petit paragraphe sur mon développement économique, qui avance bien, même si pas au rythme de notre cher €mp€r€ur autrichien. Je rattrape progressivement le retard en technologie ADM dû au coring assez soutenu pratiqué jusqu'alors, et je débloque les manufactures de grain et les ateliers. Je commence donc leur construction d'abord dans les provinces les plus rentables (notamment un atelier à Königsberg), ainsi que les premières manufactures construites à Réval et autour de la Narva. Les esprits observateurs remarqueront que je me suis gardé d'en construire une à Danzig, jugeant la province pour l'instant trop exposée. J'ai également travaillé sur mon commerce, en upgradant le centre de commerce au niveau 2 à Riga, et en y remplaçant les nobles par les bourgeois. Enfin, pendant le reste de mes guerres de la session, je profiterai du second bonus d'ère pris, soit les taxes de guerre gratuites, ce qui rendra les guerres contre l'IA plus rentables. Les sessions prochaines devraient idéalement me permettre de construire les trois bâtiments économiques (église, atelier, manufacture) dans une majorité de mes provinces.
    Un peu de Travail supplémentaire, et on sera libre riche :
    Spoiler:
    [
    Enfin, je termine la session par une conquête totale de la Lituanie, à qui je n'avais laissé qu'une province encerclée dans le but de la garder en marche dans le futur. Mais j'ai changé d'avis et vais garder pour l'instant la province sous contrôle direct. Je déclare également une guerre à Polotsk, que je vassalise et mets en marche, et à qui je donne également les provinces de Rjev et Toropecas, car ayant atteint ma limite d'états. L'idée aurait même été que Polotsk bouge sa capitale là où il dispose de deux provinces, afin que je m'empare de la province de Polotsk et sa mine de fer en direct, mais j'aurais du tester cela avant pour confirmer que la capitale ne bougerait pas.

    A l'attention des Gentils Organisateurs: Je souhaiterais 50 ADM pour mes bonnes œuvres, merci.
    Dernière modification par MiniaAr, 07-10-2019, 14h18.

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    • #3
      C'est trop court !

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      • #4
        Envoyé par Soga Voir le message
        C'est trop court !
        Trop court?
        Damn, je pensais pas que je serais critiqué sur ce plan.

        Je rallongerai la longueur de mes phrases pour le prochain chapitre. C'est vrai qu'ils ne peut jamais y avoir trop de propositions subordonnées.

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        • #5
          Chapitre III (1487-1507) - Trahison, Disgrâce

          L'esprit du mal est marqué sur sa face.
          Application Denied

          C'est ce qui s'appelle un plan qui tombe à l'eau.

          Probablement enivré par ma précédente victoire contre la Pologne, qui me permis de récupérer d'importants territoires teutoniques (dont Marienburg, l'ex-capitale), je prends mon bâton de pèlerin pendant l'intersession afin de voir si je pourrais m'embarquer dans une nouvelle aventure. Il s'agirait encore d'une guerre contre la Pologne, avec le seule mais terrible ordre de Livonie c'est-à-dire sans l'aide d'IAs cette fois-ci. Je réussis à m'assurer de la neutralité des principaux voisins de la Pologne, et me prépare pour une attaque rapide. Néanmoins, et cela aurait dû me mettre la puce à l'oreille, Kiev se sera montré le plus dur à convaincre pendant l'intersession, et ne donnera sa parole de neutralité qu'en échange de la cession de la province de Rjev (12 de dev), qu'il estime lui revenir mais qu'il n'a pas pu prendre la session précédente lors de son absence. Nous convenons qu'il me fera une menace de guerre pour la province, avant que je déclare.

          Sauf que avant même que la première bataille soit lancée, Kiev et la Pologne signent une alliance, et Kiev rejoint la guerre. C'est donc une trahison complète que le joueur Kievain s'est permis, et ce même après avoir reçu son paiement. Il arrive parfois qu'un joueur change d'avis et annule l'accord au dernier moment, mais là c'est vraiment un backstab dans la plus pure tradition. Je suis déjà en train de siéger la capitale polonaise de Varsovie, et j'arrive même à intercepter 30k de l'armée polonaise à Lublin avec une victoire probante. Mais lorsque les 50K de Kiev se montrent finalement en Pologne, je dois me rendre à l'évidence, mes chances de victoires sont nulles à 2 contre 1 et j'accepte la paix blanche qui m'est proposée. Toute ma préparation d'intersession est réduite à néant en très peu de temps, j'ai dépensé pas mal de ducats pour me préparer à cette guerre, et je perds une province à 12 de dev gratuitement: on ne peut pas vraiment dire que la session part sur les chapeaux de roue.
          Une vaine démonstration de supériorité:
          Spoiler:
          Réforme sur la Baltique

          On garde nos âmes au chaud, à défaut du reste.

          Mis à mal sur le plan militaire, je reste attentif sur le développement de mon pays, avec un objectif majeur cette session: la bonne gestion de la réforme protestante. En effet, il était quasi-certain qu'elle allait survenir rapidement, et je guettais attentivement le passage à 100% de désir de réforme. Elle surviendra finalement à Avignon, les citoyens en avaient vraisemblablement eu marre de la corruption papiste (et nous Livoniens ne les plaindrons pas). Je me convertis aussitôt, et je dispose donc d'un centre de Réforme (qui poppera à Danzig), tandis que le Brandebourg obtiendra le troisième centre. Je prends immédiatement le titre de défenseur de la foi, malgré son coût (500 ducats), ce qui me permet de faire les conversions deux par deux, en commençant évidemment par les provinces impactant le plus mon unité religieuse. En effet, pendant les 10 premières années après la conversion, celle-ci est facilitée et il est bien plus rentable de prioriser les provinces les plus développées.

          Là, si la conversion des provinces se passe sans trop d'encombre, la Pologne qui s'était également convertie mais sans CoR me piquera le titre de Défenseur de la foi, car elle disposait de légèrement plus de prestige. Je n'avais pas non plus les moyens de m'embraquer dans une course au DotF, qui aurait été bien trop coûteuse et je dois me contenter d'un seul missionnaire. Malheureusement aussi, le centre de réforme à Danzig ne donnera pas vraiment la priorité à mes provinces, et ira plutôt s'amuser à convaincre les provinces du Brandebourg, voir même celles de la Pologne. Ce qui fait que mon unité religieuse n'est que de 83% en fin de session, contre les quasi-100% espéré. Mais je n'ai pas grand chose à me reprocher sur ce sujet, j'ai fait du mieux possible.
          Une conversion à la Réforme convenable, sans plus:
          Spoiler:
          Picture currently not available
          Rififi en Lituanie

          A l'Est, il y a pas mal de nouveau.

          Je m'achemine vers une fin de session plutôt tranquille, quand je vois soudainement que Kiev active son âge d'or. Il n'est pas en guerre, et est allié à la Pologne pour cette session. Mais il dispose de nombreux voisins: Kazan, Suède et Arménie. Je ne sais donc pas trop ce que cela implique, mais je reste prudent. Des rebelles sont sur le point de popper à ma frontière Lituanienne et j'y rassemble mon armée pour les affronter. Fort heureusement, j'arriverais à les vaincre avant que Kiev ne déclare sa guerre, car j'étais bien sa cible. Voyant arriver plus de 50k dans ma Lituanie, j'active donc également mon âge d'or et je passe la tech 9 en militaire avec un peu d'avance, pensant qu'il en ferait de même.
          La réponse du berger à la bergère:
          Spoiler:
          Kiev rassemble ses troupes et met le siège devant mon fort de Vilnius (sur lequel j'ai mis l'édit de défense). Je recrute 10k de mercenaires et j'arrive sans trop de mal à avoir mes marches (Pskov et Polotsk) qui s'attachent à mon armée, pour un total d'environ 45k. Mais stupeur, Kiev dévoile alors un stack supplémentaire d'environ 20K, je suis donc en large infériorité numérique. Je m'aperçois également que la grosse différence entre nos armées sont les 20k de cavalerie kiévienne supplémentaire. Je tente un premier sauvetage de Vilinus, qui se solde par un demi-échec (défaite mais légèrement moins de pertes).
          Kiev a trouvé un puits de cavaliers en Crimée:
          Spoiler:
          La Charge du Grand Electeur

          Verdun Berlin, l'Union Sacrée.

          Peu après cette défaite, je reçois une offre de condotierre du joueur du Brandebourg, Sayasanel. Il s'agit là d'un vrai stack de condos, et pas du traditionnel envoi de 1k pour "voir les batailles" (et continuer à se tourner les pouces). Nous avions discuté de cette éventualité pendant l'intersession, mais j'avoue que sur le moment, je ne pensais pas à activer une demande de condos. C'est donc bien Saya qui vient à la rescousse, et j'accepte son offre même si elle me met dans le rouge financièrement. Il ne sera pas dit que je me laisserais rouler dessus ainsi, après mettre fait trahir aussi salement une première fois. Et les condos Brandebourgeois font immédiatement la différence, puisque les forces en présence sont désormais quasi-équivalentes (62k de Kievains pour 60K de Brandebourgo-Livoniens). Nous arrivons donc à briser le siège de Vilnius, dans une victoire convaincante (25K de pertes pour Kiev contre 10K pour nous).
          Kiev ne passera pas!
          Spoiler:
          Kiev fera alors appel à ses propres condotierre, et engagera 20K de Polonais. Je n'ai pas les moyens d'engager quelqu'un d'autre, et de toute façon il n'est pas souhaitable de partir dans l'escalade. Il faudra continuer cette guerre en infériorité numérique. Mais profitant de la défaite Kiévaine à Vilnius, nous sommes en mesure de mettre le siège devant deux forts en Biélorussie, Ula et Bobrujk. Ces deux forts sont en forêt mais nous avons tout deux le bonus d'ère annulant le malus sur le terrain de notre capitale, qui est une forêt pour tous les deux. Ula tombera tout d'abord, avant que les Slaves ne tentent de briser le siège de Bobrujk. Mais c'était sans compter les terminators Brandebourgeois, qui feront preuve, leur général en tête, de leurs prouesses martiales:
          Von Hohenlohe fait tomber Kiev bien bas!
          Spoiler:
          Après cette lourde défaite (15k de pertes contre 25k pour les Slaves), le fort tombe et nous pouvons mettre le siège sur la capitale ennemie, Kiev. Mon armée fait le siège à proprement parler, tandis que le Brandeboug garde ouvertes nos lignes de ravitaillement en se positionnant sur la province (de forêt) précédente. Les Slaves tenteront alors une double bataille, avec les condotierre Polonais qui affronteront mon armée à Kiev, tandis que Kiev tentera de déloger les Brandebourgeois grâce à un fort avantage numérique (40k de Slaves contre 20k d'Allemands). La manœuvre sera un grand échec, avec les Brandebourgeois qui tiennent le choc Kievain et ne flanchent pas, tandis que les Polonais sont eux assez rapidement repoussés. J'envoie alors mon armée à la rescousse de mon allié. Ce n'était peut-être pas nécessaire car il semblait en mesure de gagner la bataille seul, mais autant ne pas prendre de risque, et Kiev doit également battre en retraite.
          Un sandwiche qui a du mal à passer
          Spoiler:
          Kiev et la Pologne tenteront alors un dernier baroud d'honneur pour sauver la capitale Slave. Mais la poussée germanique est trop forte en Ruthénie, et l'espoir abandonne les agresseurs, qui acceptent ma demande de paix.
          Les carottes sont définitivement cuites
          Spoiler:
          La paix proposée est alors acceptée. Cela sera 1000 ducats et des réparations de guerre. Cher, c'est évident, mais pas de demande de provinces. Pas une paix gentille, mais pas une paix cruelle non plus. C'est là qu'on voit que je me suis ramolli avec l'âge. Il y a 4-5 ans pour mes premières GPOs, je n'aurais pas manqué la carotide mais aujourd'hui, je me dis que ça ne vaut pas le coût de se prendre la tête. Kiev a payé le prix de l'or et du sang pour sa trahison, je peux en rester là. J'envoie 325 ducats au Brandebourg, soit le tiers des gains, comme nous en avions convenu avant l'offre de paix. Avec le coût de l'engagement des mercenaires (11 ducats par mois), cela doit faire pratiquement 800 ducats de récupérés pour le Brandebourg, au prix certes de son MP, mais je pense qu'il n'est pas perdant dans l'histoire. De mon côté, j'utilise cette coquette somme pour rembourser mes propres emprunts, et également pour ériger une manufacture à la gloire du souverain Kievain:
          Ceux qui s'enrichissent te saluent!
          Spoiler:

          Bilan: Une session qui ne se sera pas déroulée comme prévue, mais sans perte de territoires ni de véritable arrêt de mon développement économique, ce qui est toujours ça de pris.

          Bonus: Discours de Sayasanel avant de briser les hordes Kievaines massées devant le siège de Vilnius

          A l'attention des Gentils Organisateurs: Je souhaiterais de nouveau 50 ADM pour mes bonnes œuvres, merci.
          Dernière modification par MiniaAr, 14-10-2019, 13h10.

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          • #6

            Commentaire


            • #7
              Dernière modification par Sasayanel, 14-10-2019, 14h36.

              Commentaire


              • #8
                Du sang et du drama pour le spectacle ! Te ramollis pas MiniAAR réclame ces carotides !

                Commentaire


                • #9
                  Envoyé par Soga Voir le message
                  Du sang et du drama pour le spectacle ! Te ramollis pas MiniAAR réclame ces carotides !
                  Oh! Vieillesse!!!!!

                  Commentaire


                  • #10
                    pour la vidéo, j'aurais choisi les Winged Hussards! oh wait!

                    Commentaire


                    • #11
                      Chapitre IV (1507-1529) - Rêves Brisés


                      Groundhog Day

                      Je n'ai vraisemblablement pas investi dans assez de papier alu.

                      La session commence comme la précédente c'était terminée, par une guerre prévue contre la Pologne et Kiev, avec le soutien de mon allié Brandebourgeois. Dans mon esprit, c'était une guerre équilibrée qui valait le coup d'être menée entre deux petits pays (Livonie et Brandebourg) contre deux gros (Pologne et Kiev), mais avec l'un des deux affaibli par la guerre qui venait de se terminer. Évidemment, rien ne se passe comme prévu et la Pologne bénéficie d'entrée de jeu de condotierres hongrois, ne laissant aucune chance de victoire à moins de partir dans une escalade régionale. Le remplaçant polonais est raisonnable et ne demande "que" les revenus du Brandebourg et de moi-même, ce que nous acceptons. Effet pervers supplémentaire, je perds les revenus versés par Kiev obtenus dans la paix de la guerre précédente. Dommage.
                      Une bataille et la déroute est déjà complète:
                      Spoiler:

                      Ides d'Octobre

                      Toi aussi mon fils Sasa?.

                      Mes plans ont été contrariés, mais rien de bien grave à ce stade. Je continue à progressivement développer mon pays, et je m'apprête à former la Prusse une fois la tech ADM 10 adoptée. Mais, sans le savoir à l'époque, je réalise coup sur coup deux erreurs stratégiques que je vais immédiatement payer: bien que j'ai les points pour passer cette tech en avance, je ne le fais pas préférant les conserver pour le développement. L'autre erreur, est d'avoir fait confiance à mes deux alliés, la Suède et le Brandebourg, et de ne pas avoir vu leurs poignards s'aiguiser dans mon dos (et l'Archiduc me l'avait pourtant bien dit). Car en effet, le Brandebourg et la Suède me déclare la guerre. Leur objectif: ma capitale Königsberg (37 de dev) afin que le Brandebourg forme la Prusse. Rien que ça!

                      Le Suédois et le Brandebourgeois essaient de se rejoindre à Königsberg, car mon réseau de fort n'était pas optimal au Nord, mais ce n'est pas sans avoir un avantage pour moi, car j'arrive à écraser les troupes suédoises avant qu'elle ne fasse la jonction avec les Brandebourgeois. Si la guerre peut se poursuivre ainsi, j'ai peut-être ma chance de battre leurs armées séparément les unes après les autres (car ils ont au total deux fois plus de troupes).
                      Une première mais trop rare victoire:
                      Spoiler:
                      e
                      Après ce conflit, je mets mon armée en route en direction du Brandebourg, afin d'essayer de forcer une paix séparée ou une paix blanche générale. Le Brandebourg s'étant replié sur Berlin. Le Brandebourgeois se repliera plus encore dans ses terres et me laissera faire le siège de Berlin. J'y suis allé fort sur les mercenaires et je dépasse allégrement ma limite dans ce conflit pour ma survie. Ma capitale est demandée pour rappel. Mes adversaires diront qu'ils comptaient me la rendre après la formation de la Prusse, mais après leur coup de poignard, c'était assez osé de me demander de leur faire confiance sur ce point. Le Brandebourgeois tente de stopper le siège de sa capitale, mais je remporte ma seconde victoire.
                      Combien de temps la fortune peut-elle continuer à me sourire ainsi?
                      Spoiler:

                      Mais cela ne durera pas, et malgré le siège à 71% de progrès pendant plusieurs mois, Berlin ne tombera pas (le premier miracle du Brandebourg selon les historiens). La Pologne et Kiev ont pendant ce temps laissé les accès à mes ennemis, et la Suède et le Brandebourg sont en mesure de se rejoindre en Pologne. Ils ont maintenant les avantages de leur supériorité numérique, et m'infligent une défaite sur Berlin.
                      Un bel effort, mais tout va empirer à partir de ce moment
                      Spoiler:

                      S’ensuivront une succession de défaite, toutes plus couteuses les unes que les autres:
                      Première Königsberg:
                      Spoiler:
                      Seconde Königsberg:
                      Spoiler:
                      Osterode:(malgré le recrutement d'un général 3 étoile de mon côté)
                      Spoiler:
                      Ortelsburg:(cette fois-ci ce sont eux qui investissent dans un général 4 étoiles)
                      Spoiler:
                      Schamtaien:(où le renversement de vapeur sera vraiment passé près)
                      Spoiler:
                      Tous les screens ont été pris du côté suédois, j'avais autre chose à faire qu'y penser pendant le conflit. Mais si les images affichent des victoires, ce ne sont bien que des défaites pour moi.

                      Après cette dernière défaite, ils sont en mesure de me stabhit. Il leur fallait 78% de warscore car leur demande de Königsberg représentait déjà 38%. Je suis donc obligé de me soumettre et de céder ma capitale. Ruiné, je déclare alors la première banqueroute de ma "carrière" de GPO, ce qui est en soit une performance dont je me serais passé. Aussi, je forme par dépit la Courlande, à défaut de la Prusse, j'aurais au moins formé un pays dans cette GPO. Je décide difficilement de ne pas adopter les idées courlandaises, qui donnent des bonus de colonisation, et de garder les idées militaires finlandaises. Mais à ce stade, ça ne change pas grand chose.

                      Le retour du Chevalier Blanc

                      Ivo met la cape.

                      Le Danois (Ivo), voit d'un mauvais oeil la formation de la Prusse par le Brandebourg à sa frontière. Il ne voit pas d'un œil d'amour une formation de la Prusse par moi-même non plus. Et donc il arrive à reprendre Königsberg au Brandebourg mais ne me cède pas la province immédiatement. Il m'aide certes contre les rebelles en pleine banqueroute et désastre de conflit intérieur. Après négociations, je propose au Danois de lui céder la province d'Ermland (en relâchant un Teuton indépendant sur cette province), en échange du retour de Königsberg. En effet, cette province m'est nécessaire pour former la Prusse, de même que Königsberg et Danzig. Sous contrôle danois, je ne pourrais former la Prusse. Mais du coup je ne perds "qu'une" province de 8 de dev, et pas l'estuaire centre de commerce à 36. Il va y avoir pas mal de diplomatie à faire.

                      A l'attention des Gentils Organisateurs: Je souhaiterais de nouveau 50 ADM pour mes bonnes œuvres, merci.

                      Dernière modification par MiniaAr, 06-11-2019, 14h12.

                      Commentaire


                      • #12
                        et l'Archiduc me l'avait pourtant bien dit
                        Je savoure, je savoure!

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                        • #13
                          C'est la zone la plus intéressante de la GPO, merci de l'AAR !

                          Commentaire


                          • #14
                            Envoyé par Nerros Voir le message
                            C'est la zone la plus intéressante de la GPO, merci de l'AAR !
                            Merci. Pour les fans, j'ai préparé cette fois-ci un double chapitre! (bon, c'est parce que j'étais absent l'une de ces sessions mais chut)

                            Chapitre V (1529-1554) - Interlude Vulpin*


                            *Pour l'érudition de mes lecteurs, vulpin veut dire "qui se réfère au renard", tout comme "lupin" veut dire "qui se réfère au loup". Ce n'et pas pas vraiment un adjectif que l'on a l'occasion d'utiliser régulièrement, il faut bien l'avouer. Le titre fait évidemment référence à mon remplaçant pour cette session.

                            Piège à Goupil

                            Il faudra être rusé pour se sortir de ce traquenard.

                            Je vais la faire courte pour cette session où j'ai été absent et remplacé par Tails (a.k.a. Super-Sub). La diplomatie d'inter-session est orientée dans une unique direction: éviter la catastrophe de la session précédente où j'ai été en guerre avec (plutôt contre en vérité) tous mes voisins. Du coup, je contacte tous mes voisins et arrive à plus ou moins m'entendre sur les points suivants:
                            Pologne: Il ne souhaite pas ma mort et ne prévoit pas de m'attaquer, à moins que j'agisse d'une manière contraire à ses intérêts. Ça ne devrait pas poser de problème, car j'ai donné comme instruction à Tails de faire de l'AFK dev, il n'y a donc pas de raison que la Pologne s'en offusque.
                            Kiev: Il ne souhaite pas ma mort non plus, et m'a même aidé contre mes rebelles. Il reconnaît mon droit à me défendre en cas d'attaque, sous réserve que je ne prenne pas de provinces. Pas le choix, je signe.
                            Suède: La raison principale de son attaque était de m'empêcher de former la Prusse. Comme cela m'est impossible suite à la prise de contrôle d'Ermland par le Danois, son objectif est atteint. Le deal pour l'achat de Novgorod est également abandonné, il ne devrait pas y avoir de problème.
                            Brandebourg: Lui aussi a touché de prêt son rêve de former la Prusse, avant que le Danemark ne lui retire de ses doigts à la dernière minute. Je peux donc compatir (dans une certaine mesure...). Pas le choix non plus, je ravale ma fierté et je tente de me rabibocher avec lui. Un accord sera obtenu pour une intervention défensive en cas d'attaque, contre 200 ducats.

                            Et donc, la session se passa sans anicroche, mon remplaçant ne voyant que peu d'action car tous les voisins respectèrent leurs accords et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, joie et félicité, la paix sur le monde et les joyeux enfants......
                            ......
                            ......
                            ......
                            Je vous ai bien eu. Evidemment, il n'en fut rien et la session se termine avec un manpower dans les chaussettes et - 3000 ducats d'emprunts en banque, le pays ravagé par les années de guerre. Bref, une session normale! Je vous ai bien eu aussi en vous disant que j'allais la faire courte!

                            Comment en sommes-nous arrivé là? Encore une fois, cela peut se résumer par: "C'est la faute à Ivo!" (une proposition qui se vérifie de GPO en GPO). En effet, Ivo attaqua la Suède qui ne maintenait pas ses trois forts à la frontière, qui tombèrent donc en moins d'un mois, et Stockholm qui sera prise après seulement quelques mois de guerre. Après quelques batailles en Finlande, la flotte Suédoise coulée, le Danemark prit 3 provinces à la Suède (dans le nœud de Lübeck). En quoi cela me concerne? Et bien vous vous rappelez que je ne devais pas agir contre les intérêts de la Pologne? Le fait que la Suède sorte considérablement affaiblie, et donc soit potentiellement vulnérable à une attaque de ma part, suffit à remplir cette condition... La Pologne attaqua donc et le Brandebourg conformément aux accords lui me rejoint (ouf!).

                            Derniers retranchements

                            On met les barbelés!.

                            La Pologne commence l'invasion sur mon fort de Kauen (Kaunas) en ex-Lituanie. Un fort hérité de l'IA qui n'est pas terriblement utile car placé en plaine. Mon remplaçant tente de briser le siège, mais en infériorité numérique cela sera un échec. Les pertes sont largement en ma défaveur et augurent d'une guerre plus que difficile.
                            Les Hussards ailés sont de sortie:
                            Spoiler:
                            Le Brandebourg rejoint mon territoire après cette première bataille pour rendre le conflit équilibré (environ 100k de troupes de chaque côté). Le fort tombera rapidement malgré une tentative du Brandebourg et de mon remplaçant pour la reprendre et la Pologne pourra foncer sur ma capitale, Mittau, qui n'est malheureusement pas fortifiée (la capitale a été fixée là suite à la formation de la Courlande). Une première tentative pour briser le siège sera un échec, avec de lourdes pertes de notre côté.
                            La capitale va tomber et c'est bien un Mittau:
                            Spoiler:
                            La capitale tombera rapidement, mais avant qu'un nouveau fort puisse être pris, une contre-attaque pourra être lancée après une longue phase de manoeuvre en Lituanie pour tenter d'affronter les Polonais dans des marais ou des forêts. Mais la bataille aura bien lieu dans la plaine de Mittau et les Polonais seront repoussés de ma capitale.
                            Boutons les Anglais Polonais hors de France Lettonie:
                            Spoiler:
                            [
                            Le siège sera alors mis sur Kauen pour tenter de reprendre le fort, qui sera repris après une tentative de la Pologne repoussée. Puis le siège sera mis en Pologne directement, sur la province de Grodno, tandis que les provinces non fortifiées en Prusse orientale seront reprises avec des mini-stacks. Fort heureusement, le fort de Grodno tombera avant la contre-attaque polonaise et l'alliance Courlando-Brandebourgeoise profitera donc du bonus de terrain et le Polonais se retirera judicieusement de la bataille avant de subir trop de pertes. L'accès à la capitale polonaise est désormais ouvert, mais le pays étant déjà fortement endetté, mon remplaçant offre une paix blanche à la Pologne qui est acceptée (ce que j'approuve).

                            Evidemment, ce n'est pas toute l'histoire car pendant que la guerre était en cours, la Suède m'avait attaquée pour prendre mon vassal Pskov. Décidément cette Suède a une dent contre moi. Mais Ivo mit sa cape à nouveau, et intervint pour forcer une paix blanche, de même que la Ruthénie qui intervint de l'autre côté pour empêcher le Danemark de reprendre des terres à la Suède.

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                            • #15
                              Chapitre VI (1554-1576) - Rise of the Phoenix


                              Episode musical
                              Spoiler:
                              Vous aviez vraiment cru que j'allais vous mettre du Conchita Wurst??!!

                              Nouvelle Capitale

                              A la recherche de la profondeur stratégique perdue.

                              En reprenant le pays après la session passée, le second problème majeur que j'identifie est que mon système de défense est clairement inadapté. Par le Nord, la Suède peut venir comme elle le sens en ligne droite directement sur ma capitale. Par le Sud, la Pologne n'a qu'à prendre un fort de plaine pour l'atteindre également, et peut s'emparer de mes riches terres en Prusse (Danzig et Königsberg) par derrière. Le premier problème majeur est évidemment la dette de 3000 ducats qu'il faudra payer (sans banqueroute cette fois, la protection de l'Archiduc a ses limites). La priorité est donnée au problème n°1 (remboursement des prêts), mais ce n'est pas une priorité totale et je retarde légèrement afin de construire deux forts, l'un à Ortelsburg (forêts) et l'autre à Upita (marais) en remplacement du fort de Kauen (plaine) qui sera supprimé. Je bouge également ma capitale à Riga, qui est en forêt et non en plaine contrairement à Mittau. Cela est fait en prévision d'un fort qu'il faudra construire une fois le dev de la province monté à 20. Je peux par contre dès à présent activer l'édit de commerce qui sera largement rentable compte-tenu de la réduction sur l'aire de la capitale. Un autre fort est également prévu à Pskov afin de couvrir la route par le Nord. Il faudra donc passer par un fort en terrain favorable avant d'atteindre ma capitale, puis une forêt sur ma capitale. La Prusse sera également mieux protégée via le fort d'Ortelsburg. Un setup bien plus favorable que la situation héritée du blob.

                              Je m'attends à une session de reconstruction et remboursements d'emprunt, un véritable AFK dev, quand Ivo vient mi-session me sortir de ma torpeur en me demandant de l'attaquer pour prendre la province nécessaire pour former la Prusse. C'est alors que le chaos peut repartir de plus belle. Accrochez-vous bien, car la suite n'est pas aisée à suivre.

                              Save Danzig

                              Danzig vaut bien une deux trois guerres.

                              Donc le Danois me laisse attaquer son vassal Teutonique détenant la province manquante, mais me signifie bien qu'il se lave les mains des conséquences. Qui ne tardent pas à arriver, car sitôt que le province tombe et que je signe la paix, annexant le Teuton, la Pologne m'envoie une menace de guerre pour... Danzig. Malgré ma tentative de diplomatie, la Pologne ne veut rien entendre et la perte de Danzig de façon durable qui s'annonce serait un coup dur, bien plus que l'Ermland. Je refuse la menace et la guerre est déclarée. Mais là, un retournement inattendu se produit. La Hongrie accepte de me soutenir et de me laisser former la Prusse, et rejoint la guerre dans le but de forcer la Pologne à une paix blanche (j'ai besoin d'être en paix pour passer la décision). Le Hongrois m'ordonne de rester dans les terres et de ne pas tenter une invasion de la Pologne, et que c'est lui qui forcera la Pologne à la paix blanche. Un premier fort Polonais tombe aux Hongrois, mais la Pologne refuse mes offres répétées de paix blanche.

                              La situation se complique alors, et la Ruthénie et Byzance profite de l'intervention pour attaquer la Hongrie. Je rejoins donc l'appel aux armes (je ne vais pas m'isoler de mon seul allié pour former la Prusse), et la Pologne accepte alors la paix blanche. Mais toujours en guerre, pas de formation. J'envoie donc mes troupes pour un stage de perfectionnement en langue magyare, mon armée quitte pour la première fois les rives de la Baltique.
                              Oui, on a vraiment l'air perdu dans les Carpathes:
                              Spoiler:
                              Avec la sortie de la Pologne, l'objectif semble clair: aider la Hongrie a finir cette guerre au plus vite afin d'être enfin en paix et former la Prusse. Mais ça serait évidemment trop simple, et c'est à ce moment-là que la Suède me déclare la guerre également... Il n'a vraiment, mais alors vraiment pas envie que je forme la Prusse. Il demande également Danzig, évidemment (il pourrait demander Königsberg vous me direz....). J'obtiens la permission du Hongrois d'aller défendre mes terres. Le Brandebourg, facétieux comme à son habitude, vient me dire qu'il a hésité à attaquer aussi, mais qu'il ne le fera pas. Mon rire a la jaunisse à ce stade. Je fais donc demi-tour toute, lance le recrutement de 10k de mercenaires afin d'affronter les suédois. Les emprunts évidemment remontent de 1200 environ à presque 2000, je suis pas prêt de retourner à 0. Le Suédois a mis le siège sur ma marche de Pksov, mais j'arrive in extremis à engager la bataille avant que le fort ne tombe.
                              Get. The. Hell. Out. Of. My. Land!
                              Spoiler:
                              Le Suédois subira une défaite sévère. Je ne regrette pas du coup d'avoir conserver les idées finlandaises et de ne pas avoir troll et pris les idées courlandaises et leur colonial range. Je mets le siège sur Novgorod avec mes canons, avec le reste de mon armée sur Neva/Nöteborg, pendant que l'armée Suédoise est en déroute.
                              La revanche est à portée de main:
                              Spoiler:
                              Là, alors que je réfléchissais à mes justes demandes face à une Suède qui vient de m'attaquer dans le dos pour la troisième fois consécutive (....), avec une option sur Novgorod ou Neva, ou encore même les deux étant d'humeur sanguinaire, le Kazan intervient et je vous le donne Emile, s'allie à la Suède... Un petit tour sur la map diplomatique me permet de voir qu'effectivement, il y a un gros morceau de la carte qui n'est pas encore rouge, ce qui est bien dommage (not).
                              Plus on est de fous, moins il y a de Livonie:
                              Spoiler:
                              N'étant pas en mesure d'affronter seul Suède et Kazan, avec par ailleurs la menace que Byzance et Kiev ne se retournent contre moi et ne fassent un A-click sur mon pays déjà en souffrance, je suis obligé de revoir mes prétentions considérablement à la baisse. Le Kazan acceptera de ne pas rejoindre la guerre en échange d'une paix blanche. Le Tatar vient de sauver le Suédois d'une fessée qu'il aurait bien méritée.
                              Ce n'est pas fini néanmoins et je renvoie mes troupes en Hongrie. Byzance et Kiev me contactent et me proposent une paix blanche séparée. Dans l'absolu, cela serait une très bonne idée (on est jamais à l'abri d'un Brandebourg qui change d'avis!), mais cela voudrait dire abandonner le Hongrois qui est le seul finalement à s'être mouillé pour m'aider à former la Prusse. Mon e-reputation en prendrait un coup en cas de lâchage, et je parviens finalement à convaincre les belligérants de signer une paix blanche générale.

                              Je suis finalement en paix et je clique immédiatement sur la décision de former la Prusse. ALLE-FUCKING-LUIA! Evidemment, je n'ai pas pris de screen, la bonne blague (mais le niveau d'adrénaline était trop haut pour y penser).

                              Affaires Rhénanes

                              Austérité à la Prusse: on envoit les condos.

                              L'une des raisons pour lesquelles le Brandebourg cette fois-ci est resté de mon côté, est que nous avions négocié pendant l'inter-session une aide de ma part pour sa revanche contre Cologne, sous la forme de condotierre. En effet, il avait perdu 2 provinces de ce côté. Il déclara sa guerre peu de temps après ma formation de la Prusse (et heureusement pendant que j'était en trêve avec littéralement tous mes voisins). Mes condotierre étaient plutôt une assurance, car il se défaisait des troupes de Cologne sans mon aide. Mais Cologne recruta ses propres mercenaires, via les condos de Milan, ce qui remettait les pendules à égalité. Malheureusement, Cologne fit appel à Milan trop tardivement, et il ne pu renverser le cours de la guerre. Cologne céda les deux provinces prises précédemment (Cassel et Brunswick) au Brandebourg. Je remboursai alors au Brandebourg ma dette de 200 ducats de la session précédente, tout en ayant au final fait aucune bataille dans cette guerre. Une affaire rentable, il faut l'avouer. Mes troupes "protègent"Berlin pendant que le Brandebourg se bat à Mayence. Je suis également toujours endetté et suis obligé de refuser l'event. D'autant plus que je compte déshériter mon roi (2/1/3) pour le remplacer par un bien meilleur souverain (5/3/5)
                              Voir Berlin et faire du rien:
                              Spoiler:

                              La session se termine et j'ai quasiment finit de rembourser mes emprunts (plus que 2), ma corruption ayant également diminué de moitié. J'aurais pu rembourser les emprunts totalement, mais j'ai également construit 3 forts niveau 4, voir le chapitre sur la réorganisation de mes défenses. L'institution de l'imprimerie est également adoptée pour la modique somme de... 37 ducats. Oui, les avantages d'avoir 100% de son pays protestant. La session aurait pu en rester là, mais la Pologne attaqua non pas moi cette fois-ci, mais le Brandebourg. Dans un premier temps, il semble que l'Autrichien intervienne en laissant ses marches rejoindre le Brandebourg. En effet, l'Archiduc redevenu Empereur s'était légèrement offusqué que la Pologne déclare la guerre à un membre de l'Empire sans le prévenir, et ce pour la deuxième fois de la session. Et qui dit Ner vexé, dit Ner qui veut taper. Mais malheureusement pour le Brandebourg, les marches autrichiennes ne seront pas fiables et il acceptera la paix, cédant Stolp, sans faire appel à moi. Le lien avec mon allié le plus fiable depuis le début de la GPO (nonobstant sa transgression) et désormais coupé. Tout va évidemment bien se finir....

                              Au final, encore une session mouvementée, mais relativement positive pour une fois. Je forme la Prusse, au prix du non-remboursement de mes emprunts et de la perte du lien terrestre avec mon allié.

                              A l'attention des Gentils Organisateurs: Je souhaiterais de nouveau 50 DIP pour mes bonnes œuvres, merci.

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