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  • Le Tsar de toutes les Russies (AAR Russe - Le Cauchemar d'Innsblob )

    Chapitre I : Ivan l'ourson s'en va chercher ses amis
    ( Un chapitre court composé de blob et de créations de relations diplomatiques )
    Armoire de la grande principauté de Moscovie, libératrice des Russes
    Il est dit que les populations ougriennes de Moscovie virent dans l'Ours une représentation de la politique russe,une créature débonnaire amassant des forces pour les temps à venir.


    Le prince moscovite , contrairement à un prince germanique d'une galaxie lointaine, très lointaine, n'eu aucun soucis contre ces voisins en ce XV siècle. En effet ceux ci sont, grâce à la fois à la politique du grand khnyazh Vassili II dit l'Habile mais également de ses prédécesseurs et de l'histoire de la région russe, la première puissance et de loin, puisque la seconde principauté par la puissance étant la république de Novgorod et celle-ci ne fut pas de taille lorsque le grand prince moscovite annonça son ambition de conquérir la république du grand Alexandre Nevski qui en son temps avait préservé l'indépendance des principautés face aux mercenaires du Patriarche de Rome. Il était temps pour les Russes de s'unifier face aux nouvelles menaces, et après s'être libéré de la tutelle Tartare, la Moscovie était la plus à même de mener le mouvement unificateur.
    La situation de la Grande Russie en 1444, sous le règne du bon Vassili II

    Si l'objectif annoncé de la Moscovie était l'unification et la proclamation d'une nouvelle puissance hégémonique héritière de Kiev, elle devait également prend en compte les ambitions de rois voisins. En Occident, l'Union de Kalmar c'est rapidement et pacifiquement rompue, si le roi du Danemark s'est tourné vers l'Empire Romain Germanique et a du pour faire accepter ses ambitions hanséatiques accepter la vassalité à l'Empereur, le roi de Suède lui a du faire face à de nombreux troubles intérieurs, les nobles ainsi que bourgmestres remettant en question l'autorité du roi nouvellement choisit après le départ du souverain danois, la Moscovie magnanime décida cependant de s'assurer que celui-ci pourrait devenir seigneur de Carélie, cette concession pourrait paraître surprenante puisqu'après tout ce sont des territoires colonisés par des Russes mais le prince moscovite considéra que de bonnes relations avec le roi varègue pouvait mériter la perte de quelques forêts et lacs finnois.
    Toujours à l'Ouest mais plus au sud, le Haut-Maître de l'Ordre Teutonique vient rapidement venir quérir l'avis du prince russe au sujet de l'avenir de l'Ordre de Livonie et des populations germaniques s'étant installés dans la région, à ce sujet comme à celui de la Carélie, le grand prince éprouva ce que certains pourraient appelés du dédain mais qui dans le grand schéma diplomatique nécessaire pour un puissant souverain faisait sens. En effet, que cela soit en Carélie ou en Livonie, afficher une volonté d'expansion face à des puissances certes moindres mais bien plus proche et ayant potentiellement le soutien diplomatique de princes européens entacherai grandement la réputation de la Moscovie, ce que Vassili II se refusa, préférant à la fois créer des relations positives avec ses voisins tout en s'assurant que ceux-ci pourraient écouler leur ambition dans des régions que la Moscovie n’ambitionne pas.
    En effet l'ambition à moyen terme se concentrer plus sur le grand duché de Lituanie, contrôlant des terres considérés légitimement russes et ruthènes, donc devant revenir dans le giron des princes Rukivorich telle que ce fut le cas sous le prince de Vladimir. Des ambassades sont donc envoyés au roi de Pologne également grand duc de Lituanie pour s'assurer de relations basés sur le respect mutuel et sur l'administration effective des territoires lituaniens. Si la réponse fut positive, il tarde à la Moscovie de pouvoir s'assurer que le roi de Pologne tiendra sa parole et laissera sous les sujets russes et orthodoxes rejoindrent la puissance la plus à même de les protéger.
    Une ambassade fut également envoyé vers le Khan du Kazan, vestige de la Horde d'Or ayant mis à genoux les principautés russes désunies, la situation maintenant renversé, le prince moscovite annonça sa bonne volonté en mettant fin au tribut que le faible devait donner au fort, considérant qu'il était temps que les deux entités puissent coexister sans créer d'animosités, le Khan étant fraîchement arrivé des steppes et clairement subjugué par le prince moscovite accepta, après avoir accepté que les terres tartares les plus au sud de la Moscovie lui soit donné après une âpre mais confuse négociation.

    Situation en l'an 1470, après l'abdication de Vassili II, c'est Ivan III dit le grand qui pris le pouvoir et continua l'ambition unificatrice de son prédécesseur comme le montre à la fois la conquête des reliquats de Novgorod et l'annexion de la république de Pskov.

    Si la situation diplomatique et martiale étant largement sous contrôle, la gouvernance ainsi que l'intégration des nouveaux territoires furent également sans grands troubles, l'apparition en Occident d'un intérêt pour les connaissances antiques, en particulier après la chute de la sainte Constantinople de la part des Mahométans ainsi que la volonté d'une évolution de la conception du pouvoir ont rapidement atteint la capitale de Moscou puisque le Kremlin fut agrandit tout comme la cité pour démontrer au monde que si les princes de Moscou souhaitent redonner aux Russes leur souveraineté, ce n'est pas en tant que région arriérée aux portes de l'Europe, le développement de l'idéologie de la Troisième Rome se développa d'ailleurs en parallèle avec les développements artistiques. Sur un plan plus terrestre, les pillages menés lors des conquêtes des principautés rivales ont également aidés à la construction de nouveaux centres d'impositions et de commerce dans les territoires les plus riches, mais la conquête de nouveaux territoires est cependant resté la priorité, le prince déclarant qu'il est plus simple de développer les terres si l'on en possède.

    Il est a noté que les chroniques des rois moscovites bien qu’annonçant une volonté de transposer à la fois leurs ambitions mais aussi la grande histoire de leur temps connu un hiatus après leur premier chapitre, expliqué par la régence lors de quelques années du trône, mais non sans les conseilles du prince moscovite avant son départ.
    Dernière modification par ludor, 13-02-2019, 12h04.

  • #2
    Voilà donc le début de mon AAR sur la Moscovie/Russie sur la gpo du samedi, je vous invite à regarder également les vidéos récapitulatives pour voir à l'échelle plus grande l'évolution des événements dans le monde ! Le chapitre 2 sera probablement court puisque je ne pourrais pas jouer samedi prochain. En espérant ne pas avoir une plume trop lourde, je tente comme je l'avais fait il y a déjà un moment quand j'avais joué la Hesse de créer un récit entre la chronique pseudo historique et le récit de partie pur, et oui, il y aura surement beaucoup d'images d'ours.....

    D'ici là je vous indique des lendemains qui chantent, peut-être des événements qui déchantent....
    Dernière modification par ludor, 01-02-2019, 00h06.

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    • #3

      Chapitre 2 : Un rideau de fer sur l'Europe
      ( Un chapitre sur la propension de la future Russie a se faire des amis, ou pas )
      Représentation du grand prince de Moscou entouré des alliés du pacte de Varsovie suite à la guerre de Crimée
      La grande principauté de Moscovie à la suite de la régence dite du bien membré

      Nous reprenons les chroniques de la grande principauté de Moscovie après un manque de sources dût à une période sombre connue seulement sous le nom de régence du bien membré, très probablement un mystique ayant influencé la famille royale de l'année 1470 à 1494. Son oeuvre bien que peu transmise semble avoir permis la stabilité de la principauté avec la consolidation en Russie avec la prise de Polotsk et d'une autre cité frontalière avec le grand duc de Lituanie et de Pologne par une simple démonstration de force militaire à la frontière, preuve de la faiblesse polono-lituanienne de l'époque. Au nord, un accord fut trouvé avec le roi de Suède au sujet de la Carélie, permettant à la principauté russe de démontré son autorité sur toutes les autres cités russes, alors qu'au sud la puissance tartare qui s'était pourtant affirmé sur les descendants de l’infâme Genghis Khan céda la région de Tambov et la fin de tout tribut pour assurer la paix face à la puissance grandissante slave, les cours suédoise et kazanaise semble avoir reçu également des cadeaux royaux, preuve de l'influence diplomatique moscovite.

      Avec la fin de la régence de Svetlana Tyverstky et l'arrivé sur le trône de la jeune mais décidé Yuliya première du nom et première khnyaginya de la dynastie des Rurikovich, la monarchie moscovite va alors reprendre sa politique d'affirmation, tout comme les monarchies occidentales le font face aux grands nobles et autres puissants. La situation en Pologne était à l'époque très chaotique et influencé toute l'Europe de l'Est, c'est pourquoi les diplomates moscovites tentèrent avec le nouveau roi de Pologne de trouver une solution pour la paix régionale, en effet l'administration lituanienne était trop complexe a intégré à la monarchie déjà fragile de Pologne, c'est pourquoi la Moscovie proposa son aide pour à la fois protéger les slaves orthodoxes de la région de Smolesk et de la région de Kursk. Si les résultats furent mitigés à l'Ouest, à l'Est les relations furent si bonnes que la Pologne et la Moscovie tentèrent de défendre les possessions criméennes du khagan de Kazan face aux ambitions pontiques de la Grande Porte Turque, malheureusement sans succès militaires mais la symbolique était là, la Moscovie serait le défenseur des faibles face aux forts et de la paix comme cela fut démontré plus tard avec la mise en action du plan de démantèlement de la Lituanie, jugé comme une menace à la paix puisqu'elle provoqua un conflit entre Polonais et germaniques.


      Représentation de la politique dynastique Rurikovich


      Plus que l'Europe de l'Est et les bords la Caspienne, l'influence moscovite commencé à s'étendre sur toute l'Europe, des membres de la familles royales furent envoyés dans plusieurs cours européennes, si les mariages furent parfois refusés comme en Angleterre, en France ou en Hongrie, ils furent acceptés en Hollande dominant la région des Flandres, dans le royaume de Naples faisant tremblé la Méditerranée et dans le combatif duché de Hesse où suite à un crise dynastique, le prince Hermann III de la dynastie des Rurikovich prit le pouvoir, aidé par ses capacités intellectuelles dominant celles de ses rivaux. Bien que la Moscovie ne peut venir en aide directement à la branche cadette de Hesse, des artistes et des scientifiques furent envoyés pour que non plus la Russie s'occidentalise, mais que l'Occident se russifie, car tel était la prospérité de la Moscovie depuis le développement dans la cité portuaire de Neva de nouvelles constituions grâce à un âge d'or culturelle. Une tentative de prise de pouvoir similaire eu presque lieu en Hollande, mais le candidat anglais des Lancaster s'affirma grâce à la proximité géographique et l'influence anglaise sur le duché. La principauté de Moscovie ne tenta d'influencer les princes de l'Empire car celui-ci était dans une situation très délicate suite à la perte de toute légitimé du rôle de l'Empereur, celui-ci passant en effet dans les mains de nombres de duchés différents avant de revenir au roi de Pologne, ami de la Moscovie qui tout naturellement fit pression pour que le cousin hessois devienne électeur. Il fut alors décidé que les plus puissants ducs de l'empire deviendraient électeurs dans le but d'élire un nouvel empereur, cette décision fut prise à la fois dans le but d'éviter que la France ne réalise ses ambitions impériales et également dans le but que cette nouvelle bulle d'or impériale stabilise l'Europe centrale.


      La première guerre du nord

      La paix si chèrement voulu par la Moscovie ne put tenir malheureusement face aux ambitions étrangères. En effet le développement de la cité de Neva mena à la cristallisation des ambitions suédoises sur la Baltique et aidé par l'ordre des barbares teutons, les deux puissances baltiques déclenchèrent en Décembre 1513 la guerre face à la Moscovie, vite aidé par le Khagan Kazan dit des pieds fumants pourtant en pleine tentative d'acceptation par ses sujets de la foi orthodoxe. Si en Janvier 1516 le sort de la guerre est encore incertain, de glorieuses batailles eurent lieux semblables à celles du Lac Peïpous où la souveraineté russe et la foi orthodoxe furent similairement défendus face aux ambitions germaniques, et si les ambitions des chrétiens latins pourtant toujours plus schismatiques semblent se diriger sur les côtes baltiques, la puissance des cosaques et le fer russe défendent la mère patrie.
      Peinture à l'huile du pillage par les Suedois de la cité de Neva
      Dernière modification par ludor, 13-02-2019, 13h59.

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