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  • [Récit] GPO du dimanche - Orisha

    Orissa
    Ou l'ennemi Indien






    Région réputé pour ses temples, et ses sites jaïns, aujourd'hui encore, il en est tout autrement de la situation en Novembre 1444.
    Cela fait déjà 10 ans, que notre grand Raja Kapilendra était au pouvoir, et qu'il préparait un plan pour tenter d'assoir son pouvoir dans sa région natale : le nord est de l'Inde.


    I. Une conquête tendancieuse du Bishnupur


    C'est en la grande année 1445, que le Raja, décida de l'invasion de son faible voisin nordiste, qu'était le Bishnupur. Ainsi dit, les ordres furent alors transmis via notre très lent réseau coursier. La grande armée orissienne, haute de 15 000 hommes, arriva donc sur le territoire de Bishnupur et engagea le combat avec leurs armées. Celle-ci, estimée a à peine quelques milliers d'hommes, fut facilement défaite, et notre armée commença alors à attaquer les alliés de la chefferie de Bishnupur, qui avait rejoint sa défense, de peur des idées belliqueuses orissiennes.

    La capitale du Kendhujar fut alors siégé, et lorsque la ville se rendit, la population fut mise à feu et à sang, pillant absolument tout ce que cette petite principauté posséder. Le regard du Raja se tourna alors vers l'Andhra, lui aussi allié dans cette guerre, et dirigeant ses armées, il fit le siège de sa capitale.

    Après de longs mois de siège, elle tomba, et Kapilendra décida alors d'humilier son homologue, le Raja d'Andhra, Veerabhadra, en le faisant se promener nu au milieu des porcs, dont il mangea les excréments devant la population. Quelques mois après, il rendit la ville au grand Mysore, qui avait décidé de faire de l'Andhra son vassal, et qui réhabilita le raja.
    Cependant, pendant que son regard c'était tourné au sud, le vil sultan du Bengale, en avait profité pour faire le siège de la capitale du Bishnupur, dont il revendiquait la province nord. Mais, du fait des pauvres réseaux d'information orissiens, l'information de la chute de la capitale : Bishnupura, nous arriva bien trop tard, et la situation était grave. Ainsi, ni le vil Bengalais, ni notre fier Orissa ne cédait.

    La population de Bishnupur, alors maltraité par l'armée Bengalie en occupation de son territoire, entra en contact avec notre Raja, lui offrant un casus belli justifié dans une guerre contre le sultan Bengalais, dans la défense, de ce qui allait devenir son futur vassal.
    Au même moment, une nouvelle étrange nous parvint, qui nous apprenait la chute du puissant royaume de Vijayanagara, et sa vassalisation par le royaume inconnu du Mewar.


    II. Une guerre de longue haleine (oui je sais, c'est cette partie que tout le monde attend )


    Entrée en guerre contre le Bengale, notre Raja mena ses armées contre celles ennemies, qu'il vainquit dans la région Bishnupura, les repoussant en Sunargaon. A partir de là, ce fut une chasse des survivants, et des déserteurs, jusqu'à ce qu'en manque de ravitaillement, l'armée orissienne se replia sur son territoire. Un an plus tard, ayant engagé de nombreux mercenaires intéressés par l'appât du gain, l'armée bengalie revint à l'assaut, forte du moral de ses troupes, et de leur envie vengeresse ! L'armée Orissienne les accula cependant, et vainquit une nouvelle fois l'armée ennemi, et en profita pour mener le siège de Saptagrama, qui tomba en quelques mois, et nos forces s'imposèrent. C'est alors que le vil Kochbihar, sans aucun casus bellis valable, lança son invasion du Bengale, dont, il occupa très rapidement la partie est, exterminant les survivants de l'armée bengalie, et maltraitant la population. Ce statut quo se maintena pendant 2 ans.



    C'est alors, que le Bahmani, voyant une certaines faiblesses, décida d'envahir notre belle nation, pour une raison commerciale quelconque, du fait que nous lui imposerions, soit disant, un embargo. Mais dans leur volonté de vaincre, le Sultan du Bahmani avait soutenu financièrement une part de la population bengalie, qui se révolta et anéantissa totalement l'armée Orissienne, et seul les généraux parvinrent à s'enfuir, avec notre grand Raja.

    Notre majestueux royaume était alors au plus mal, le peuple commençait à gronder, et les forts pris en Bengale tombaient les uns après les autres aux mains de la populace locale, et du Kochbihar. Des impôts de guerres étaient nécessaires, ainsi qu'une nouvelle armée d'hommes, principalement composée de mercenaires, mais aussi de la population de notre vassal, et même de la notre, fut levée en vitesse. Avec cette armée hétéroclite, notre magnifique Raja mena plusieurs batailles contre le Bahmani, le repoussant loin de notre capitale, à chaque fois. Démontrant de notre supériorité militaire, le Bahmani nous envoya un émissaire, mais ce dernier arriva trop tard ! Une bataille s'était déjà engagé entre notre armée dirigeait par notre Raja et la leur, et c'est dans cette bataille, qu'un immense malheur s'abattit contre nous : le Raja fut tué par l'ennemi, bien que ce dernier fut repoussé. La mère régente, Parvati Devi Dash, accompagnée des anciens ministres de son mari, pris les rênes du pays, et accepta l'offre de paix de l'ennemi rétablissant un statut quo.
    Cependant, bien que la paix avec l'ouest fut conclut, aucune paix n'avait toujours été conclu à l'est. En effet, le sultan Bengalie, qui avait réussi à se réfugier à l'étranger, refusait toute offre de paix de notre part, comme de celle du Kochbihar.

    Sur proposition de ce dernier, fut alors lancée une campagne de harcèlement de la population bengalie, procédant à des pillages réguliers de toutes les provinces occupées, et traitant en esclave les populations, tout en destituant les nobles, dans le but de faire céder le Sultan. Pourtant après 10 ans de conflits armées, sanglants et difficiles, celui-ci se refusa à accepter les différentes offres de paix. La reine régente, en cette année de prise de pouvoir, se rendit compte du danger de rester en guerre avec ce sultanat, nous attirant à la fois les foudres de nos voisins plus dangereux, nous considérant comme trop belliqueux, et en même temps, maintenant l'économie du pays centré sur la guerre.
    Pourtant, du fait de ses pauvres talents administratif et de diplomate, notre Parvati ne réussit point à négocier une paix, et la guerre dura encore 10 ans, jusqu'en 65, où une paix fut enfin signer. Cette longue guerre avait duré 20 ans, et avait asséché les envies guerrières du peuple. Une paix fut donc signer entre le Bengale et le Kochbihar, qui lui demanda de nombreuses provinces. Notre Parvati, sous les conseils de nos fins diplomates, requerra la mise à disposition des 3 provinces côtières de Saptagrama, Sundarbans, et du Delta du Bengale, ainsi qu'une quantité importante de pièces d'or, et des réparations pour les dégâts causés par la guerre.



    Bien sûr, les demandes de cette paix était bien trop lourde, et causèrent la ruine du Bengale, ce qui fut perçu de manière très négative par nos grands voisins népalais et d'Ava.


    III. Les dangers de nos frontières


    Ce qui va se dire ici, sera sûrement la cause de ma mort, mais il est nécessaire que quelqu'un retrace l'histoire comme elle l'a été, pour les générations futures.
    Alors que notre Parvati, dans l'intérêt de son futur fils, descendant du grand Raja, aurait du prêter garde aux dangers se trouvant à nos frontières, elle préféra asseoir la puissance de sa propre famille. Ainsi, notre Rajkumar décéda dans des circonstances inexpliquées, dans le salon même de sa propre mère, sans qu'aucun médecin ne fussent acceptés. Elle installa alors un neveu issu de sa famille, afin de pouvoir prendre le contrôle du royaume.

    Dans la même périodes de trouble au sein de la cour, nos deux Généraux Majestueux, organisèrent, sans l'accord de la cour, une guerre contre le Kochbihar, qui était en difficulté contre les hordes népalaises, barbares descendant de leurs montagnes. Alors que nous aurions dû nous préparer à des représailles de ces hordes, exterminant notre puissant voisin avec facilité, et de ces fils de paysans d'Ava continuant une expansion effréné, notre Reine préféra ses intérêts personnels, et nos généraux prirent le pouvoir qu'ils considéraient comme leurs dû.

    C'est dans cette situation, en la mauvaise année 1466, que notre beau pays d'Orissa se trouve, situation critique, qui a lieu de m'inquiéter au plus haut point, bien que je pense que je ne serai déjà plus là pour en voir le dénouement.


    Bon ce premier AAR est un peu vide, et il y a sûrement quelques fautes, j'étais fatigué à force de relire ! Je vous prie de me pardonner par avance. Je n'ai pas pensé à prendre des images, la prochaine fois j'essayerai.
    Dernière modification par CodeRuby, 31-01-2019, 22h43.

  • #2
    Agréable à lire, mais avec des screens ce serait encore mieux!

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