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  • #16

    Chapitre III - Gambit à la Russe


    Le Temps de l'apaisement

    Le calme avant la tempête.

    Après mes conquêtes impressionnantes - il faut bien le reconnaître - de la session précédente, je m'attends à subir un contre-coup avec une alliance probable de la Pologne-Lituanie avec l'un de ses voisins, afin de contrecarrer mes plans ou même partir à la reconquête des territoires perdus. La Horde me le confirme d'ailleurs rapidement, et qu'il ira aider la Pologne en cas d'attaque de ma part. Contrairement à la session précédente, je ne vais pas non plus voir le Hongrois pour essayer de garantir sa neutralité. La possibilité qu'il aide la Pologne reste entière, mais seulement dans une optique défensive. Je ne crois pas à une action offensive au cœur de la Russie. Quant aux Teuton et au Suédois, s'ils ne sont pas alignés sur la Pologne, ne sont pas non plus ravis de mon expansion rapide et pourraient facilement se laisser tenter par une stratégie d'endiguement à mon égard.

    Compte-tenu de tout ces facteurs, je me prépare donc à une session calme de consolidation. Après tout, mon pays ne peut à ce stade qu'en profiter. J'augmente donc les relations avec mon vassal Perm, dans le but de lancer l'annexion aussi vite que possible (utilisant au passage l'option d'influence des grandes puissances). J'ai encore le malus de -3 de l'annexion des précédents vassaux (Iaroslav et Rostov), mais cela est compensé par le +3 de la mission Russe réussie auparavant. Le rythme d'annexion est donc de nouveau normal. J'augmente ensuite les relations avec Beloozeroo, et lance l'annexion du vassal quand les deux coïncideront, soit en 1503. Il faut noter que Perm est un vassal à 70 de dev, donc une annexion à plus de 500 points diplo en perspective. Une bonne grosse dizaine d'année pour y parvenir ne sera pas de trop d'autant plus que Perm n'est pas dans le même groupe culturel (Uralic n'est pas dans le groupe russe).

    Saucissonnage d'états

    Les mains dans le cambouis.

    Un autre élément de consolidation en dehors de l'annexion des vassaux est la rationalisation des estates. Avec pour but de diminuer leur influence globale dans mon pays, afin de réduire leur impact sur mon autonomie moyenne. En effet, avec les changements de la dernière expansion, ils ne demandent plus un pourcentage minimal de développement. Pendant la phase initiale d'expansion, il était logique de donner les estates au maximum de provinces afin d'obtenir le maximum de rendement possible: clercs sur les provinces de taxe, marchands sur les provinces de bonne production, nobles sur le grain et bétail. Mais après avoir baissé significativement mon autonomie lors de la session précédente, il était désormais temps d'essayer de réduire au maximum leur présence dans mon pays, tout en rationalisant les endroits où ils seraient encore utiles. Voici le résultat.


    Les principes appliqués sont les suivants:
    • Marchands: Ils reçoivent les provinces à bonus commerciaux, à l'exception de Nizhny Novgorod où je les enlève car je compte y développer l'institution. La province va se retrouver à 35 de dev environ, avoir 25% d'autonomie dessus n'est pas viable.
    • Clercs: Je les enlève autant que possible, en priorité sur les provinces de bonne production: tissu, fer, fourrure. Il reste encore quelques provinces, mais c'est parce que j'ai choisi une "méthode douce", de les garder autant que possible loyaux. En effet, le +20% de bonus de taxes me semble plus important à préserver à ce stade.
    • Nobles: Je les retire également de l'essentiel des provinces, à quelques exceptions près: Je réserve deux états qui serviront de "réserve à MP". Soit les états de Souzdal et Tver. Un choix parfaitement logique car ces états produisent entièrement du grain et ne sont donc pas vitaux pour la production. Ce sera donc dans ces états que je ferais le maximum de développement militaire, que j'activerai l'édit de MP et que j'ai construit les bâtiments de MP. Il reste encore 1 ou deux provinces nobles en dehors de ces états, dont une sur une province avec un fort, ce qui n'est pas non plus un problème.
    • Cosaques: Les cosaques servent avant tout à recruter la cavalerie spéciale, mais j'en ai déjà beaucoup. Il n'est pas indispensable de leur donner toutes les steppes et je les ai notamment retiré des provinces produisant du fer, et de Kazan ( donné aux marchands pour le bonus de trade power). J'envisage également de les retirer de Kasimov qui est une grosse province (16 de dev), mais je le ferais lorsque leur loyauté le permettra (je ne veux pas me retrouver avec -20% de puissance de combat de la cavalerie...).
    • Perm: Perm est un vassal récemment annexé, et a donc été couvert d'estates: marchands dans les provinces de sel et cuivre, clercs partout ailleurs. L'autonomie étant à 70% à l'annexion, les estates sont plus rentables à ce stade. Ils seront également progressivement retirés.
    Défaillance généralisée

    Ma patiente a des limites.

    Après cette parenthèse mécanique, revenons à ce pourquoi vous en êtes encore à lire mon verbiage interminable: le sang et les larmes polonaises. Car en effet, si je m'attendais à une session calme, il restait tout de même une possibilité de conflit. En effet, la Horde Blanche m'avait avertie qu'elle ne souhaitait plus me voir pousser plus loin en Lituanie, et s'engagerait fortement dans la défense de la Pologne. Je n'ai rien à redire à cela, c'est justifié à ce stade. Mais dans ma tête germe également l'idée qu'une guerre Pologne-Lituanie + Horde contre moi pourrait éventuellement être possible. Et relativement équilibrée compte-tenu des 50k de Tatars qui s'ajouteraient aux 40k de Polonais et 20k de Lituaniens. De mon côté, j'aligne 65k de Moscovites et autour de 20k de vassaux (Novgorod, Pskov et Smolensk). En sous-nombre donc, mais avec une ouverture: la Lituanie. Avec un peu d'effort, je peux attaquer avec la tech 9 alors qu'elle ne sera que tech 8. C'est donc le maillon faible qui peut faire pencher la balance de mon côté.

    Premier hic, le joueur Hordeux sera absent et ne trouve pas de remplaçant pendant la semaine. Je descend donc ma liste d'amis Mundus, et j'en trouve finalement un: Sephirt se dévoue. Je lui signale que le joueur Horde m'a communiqué que la partie centrale de ses consignes est la protection défensive de la Pologne en cas d'attaque de ma part. Il obtient également les consignes du joueur de la part de Ner qui les a reçu, et qui disent bien la même chose. Sauf que la machine déraille au départ de la session: Horde et Pologne sont mutuellement rivales. Elles doivent donc se retirer des rivaux pour pouvoir s'allier lorsque viendra mon attaque. Sauf que ni l'un ni l'autre ne veulent faire le premier pas. J'attends donc. 5 ans plus tard, toujours pas de mouvement. J'attends toujours. 10 ans plus tard, rien n'a changé. Ok, je m'impatiente un peu. 15 ans? Et non, vous l'avez deviné, Horde et Pologne sont toujours rivales.

    Ma patience est alors épuisée. Je me suis décarcassé à trouvé un remplaçant. J'ai bien insisté pour une transmission claire des consignes. J'ai laissé 15 putain d'années pour que les pays se redressent voir grossissent dans le cas de la Horde qui a pris 5 provinces à la Transoxiane pendant ce temps. La seule chose que je pouvais encore faire, c'est venir dans leur chan et dire "Les gars, faut vous retirer de vos rivaux, je vais attaquer".... Autant je suis ok pour prendre des risques (2v1 en sous-nombre), autant je ne vais pas non plus organiser ma propre défaite.

    J'attaque donc la Pologne, et là, c'est le carnage: Mes trois armées avancent en Lituanie et sur trois lignes avec pour but d'intercepter l'armée lituanienne. Cela arrivera au centre de la Lituanie qui sera wipée en quelques mois de guerre. Je mets mon stack de siège avec les vassaux dessus sur Vilnus et casse les fortifications. Le fort tombera en quelques mois. Mes 3 armées foncent aussi sur la Pologne, avec pour objectif de faire la même chose à l'armée Polonaise. Malheureusement, je n'arriverai pas à trouver cette armée, et je décide alors de poser la tente à Varsovie. Des mercenaires sont recrutés en Russie pour siéger les provinces non défendues de la Lituanie. L'effet de choc est impressionnant, le Teuton voyant 60k de russes à Varsovie et à sa frontière refusera de rejoindre. La Horde décidera de ne pas attaquer de son côté pour créer un second front, car la Pologne était sur le point de se rendre. Je donne mes conditions: 3 provinces, ce qui sera acceptée. C'est donc la Russie qui vient de réussir une Blitzkrieg sur la Pologne. Il ne me reste plus qu'à me laisser pousser la moustache....

    Après cela, place à 1 heure de "discussion" avec l'ami Stella. Qui me révélera que je suis adulé par tout Mundus. C'est donc le moment opportun pour un petit interlude musical:

    J'me présente, je m'appelle MiniaAr
    .....être beau gagner de l'argent
    .....Puis surtout être intelligent
    .... Que les filles soient nues, qu'elles se jettent sur moi
    .....nananana nananan nananana

    Oups pardon désolé je me suis laissé emporté par cet air entraînant. De la discussion, j'ai également appris que le Hongrois avait proposé son aide, mais que le prix n'avait pas été accepté. Donc pour récapituler:
    • La Horde n'a pas aidé la Pologne car les deux n'ont pas réussi à se retirer des rivaux en 15 ans, alors qu'ils savaient qu'il fallait le faire. A base de "toi d'abord", "non, toi d'abord!"
    • Le Teuton n'a pas aidé la Pologne car la Lituanie est un gruyère et l'Autoroute de Varsovie était grande ouverte. Il avait pourtant conseillé de construire au moins un fort protégeant la capitale polonaise.
    • La Hongrie n'a pas aidé la Pologne car le prix de cette aide n'a pas été donné en 15 ans/n'a pas voulu être payé.
    Mais bon, c'est moi qui suit le cancer des GPOs, tout en étant adulé des joueurs de Mundus. Mundus est donc un fan club de cancerophile! Belle performance comme on dit. La session se termine néanmoins par un léger accroc: mon héritier pourri (3/0/1) monte sur le trône avant que j'ai eu l'occasion de le déshériter. Les conséquences de cette malchance pourraient être funestes...

    La suite la semaine prochaine.



    Dernière modification par MiniaAr, 23-10-2018, 10h06.

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    • #17
      " mon héritier pourri (3/0/1) monte sur le trône avant que j'ai eu l'occasion de le déshériter. Les conséquences de cette malchance pourraient être funestes... "

      karma

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      • #18

        Chapitre IV - La Guerre des Hordes

        Après une longue absence, voici le retour de mon AAR avec 3 sessions à couvrir (dont 2 assez mouvementées). Accrocher vos ceintures, c'est parti.

        La Grande Paix de l'Est

        Les Braves Russes et Polonais arrivent à un accord.

        Après une victoire la session précédente dans une véritable blitzkrieg contre la Pologne qui a vu les armées russes arriver à Varsovie, les tensions russo-polonaises étaient au plus haut. La Moscovie était victorieuse, mais l'avantage avait été poussé aussi loin que possible et d'aucuns diraient même que la Moscovie souffrait de sur-extension. Il y avait de la vérité là-dedans, et le monarque ridicule en militaire rendait possible une guerre défavorable en retard technologique contre la Pologne. D'autant plus que c'est à ce moment que le Prussien décida de se mêler des affaires russes, en indiquant implicitement qu'il rejoindrait la Pologne-Lituanie si une guerre devait se déclarer. Face à ces tensions qui menaçaient de faire perdre les gains stratégiques des sessions précédentes, je suis forcé de m'incliner et j'accepte de signer un PNA en échange du retour de Chernigov à la Pologne-Lituanie.

        La Prusse évidemment en est le principal bénéficiaire, car la Pologne lui cède la province de Samogitie, sur laquelle il relâche immédiatement une Lituanie en marche qui dispose encore de tous ses cores sur la Ruthénie. Une bonne affaire pour la Prusse donc, et une perte relative pour moi compte-tenu du fait qu'une guerre PLC+Prusse vs Russie n'est pas gagnable à ce stade. Je profite donc de ce PNA pour former la Russie, développer mon pays et construire des manufactures. La formation de la Russie débloque la colonisation de l'Oural (mais pas du reste de la Sibérie), ce qui me donne 3 provinces supplémentaires. Cela me permet également de conquérir une province sur l'Ouzbek qui se situait également en Oural. Bref, ce début de XVIème siècle est plutôt calme, et l'action sera pour la session suivante. A noter également que je relâche le Qasim sur son unique core de Kasimov. Je peux alors le convertir à l'orthodoxie via l'interaction de vassal, ce qui valide l'objectif d'ère. J'abandonne alors la vassalisation compte-tenu du désir de liberté très élevé. Mais je me rends compte qu'il est facilement diplo-vassalisable à nouveau, ce que je fais. Cela permet d'éviter d'utiliser des points ADM dont j'ai besoin pour continuer à rattraper le retard ADM suite à la prise des doctrines Economique.
        Qasim, un pays à l'existence éphémère:
        Spoiler:

        Un Nouvel Essor

        One Steppe Beyond.

        Je serais incapable de jouer la session suivante, mais remplacé par Tails qui fait partie des "remplaçants de luxe" de Mundus, et en qui j'ai confiance pour lui confier des missions "compliquées". Et j'en ai justement une pour lui. En effet, conformément à mon deal avec la Horde, notre amitié séculaire touche à sa fin. Car séculaire veut bien dire "un siècle", ce qui a effectivement été le cas. La paix avec la PLC de la session précédente me convient, même s'il est fort probable qu'il rejoigne la Horde pour l'aider. Avec les règles d'expansion de la partie, 1550 marque l'ouverture pour moi de la Sibérie, et pour la Horde de la Mongolie. Ma réflexion est la suivante: je peux me permettre de prendre des provinces sur la Horde, qui pourra se refaire en Mongolie, et le différentiel entre nos deux pays restera plus ou moins égal, c'est-à-dire à mon avantage. Je suis encouragé dans cette approche par les ouvertures du Caucase en ce sens, qui se propose de rejoindre mon camp en cas de guerre contre PLC et Horde. J'envoie donc les consignes à mon remplaçant d'attaquer la Horde et de lui prendre les provinces afin d'obtenir une position stratégique avantageuse avec la possibilité de faire la liaison avec le nouvel allié du Caucase, et de rendre par la même occasion difficile la liaison Horde-PLC.

        Mais en GPO, la plupart des plans ne résistent pas à la réalité plus de quelques minutes, ce qui arriva ici. En effet, la PLC se fait attaquer par l'Autriche d'entrée de jeu. Pour une fois, je rien à voir avec cela et je suis même surpris de cette attaque Autrichienne que je n'avais pas vu venir. Cela sert plutôt mes intérêts donc je ne vais pas me plaindre. Sauf que le Caucase traîne des pieds et m'annonce un délai de 3 ans avant son attaque sur la Horde. C'est trop, et je donne mon feu vert au remplaçant pour attaquer en premier, le Caucase se débrouillera bien tout seul. La guerre est plutôt facile, il faut le reconnaître, et les conditions de paix sont données les provinces de l'aire de Sloboda Ukraine (ex-territoires du Ryazan) et 2 provinces du Don Inférieur. Là encore, anicroche avec le Caucase avec un malentendu. Dans nos discussions, nous avions parlé de rejoindre nos pays. Mais c'était apparemment une blague pour le Caucase, tandis que pour moi il s'agissait d'un objectif stratégique parfaitement logique. Par "rejoindre", je n'entendais pas couper la Horde en 2, mais plutôt faire en sorte qu'il n'y ait qu'un seul fort entre nous sur lequel nos armées puissent se rejoindre.

        Le Caucase décide alors de changer ses plan, il n'apprécie pas du tout la paix signée alors que la Horde n'avait pas vraiment de quoi se défendre. C'est vrai, car effectivement la PLC était occupée contre l'Autriche. Mais PLC et Horde était loin d'être officiellement alliées. S'il faut attendre que tous les alliés potentiels du pays cible soient libres avant de bouger, on ne va plus s'en sortir. L'autre grief de la paix trop dure est également avancé. Mais si j'avais su que le Caucase ne souhaitait pas réellement voir nos pays "se rejoindre", j'aurais proposé une paix beaucoup plus périphérique, en prenant des provinces en Sibérie ou en Oural, ce qui aurait donné beaucoup moins d'effet "cb bordergore" que la poussée vers le Sud effectuée. Bref, je sens bien que je vais avoir une semaine diplomatique chargée, quand mon remplaçant m'apprend que la Horde et le Caucase ont déclaré une guerre de reconquête. Mais ils ont probablement sous-estimé mes forces, ou surestimé les leurs, et ils se font repousser en Ukraine, puis battre sur la capitale de la Horde qui tombe ainsi qu'Astrakhan, et enfin une troisième bataille est en cours qui semble à mon avantage à la frontière Caucase-Horde.

        Un cliffhanger de fin de session comme on en fait peu:
        Spoiler:

        Le Commonwealth Contre-attaque

        A Steppe too far?.

        Comme prévu, cette inter-session diplomatique va être chargée et difficile. La PLC qui avait proposé dans un premier temps un PNA en échange d'une province change d'avis après avoir vu la save, et annonce finalement qu'il va rejoindre la guerre du côté Horde+Caucase. L'occasion est trop belle (c'est à dire que mon MP est quasiment out et que j'ai déjà quelques emprunts) et "je ne bats pas à plein potentiel", selon lui, puisque je n'ai pas pris le général 6/6/5 que la mission de conquête de la Sibérie me permet de prendre. Déjà l'argument en soit est assez hypocrite, avec un tel général, Horde+Caucase auraient encore eu moins de chance de gagner, alors que là ils ont perdu deux batailles mais alignent quasiment autant de troupes que moi comme on peut le voir sur le screen précédent. Et surtout, cela laisse un goût amer en travers de la bouche puisque j'ai laissé la PLC tranquille après sa guerre difficile contre l'Autriche, alors que "l'occasion aurait été trop belle" d'y aller. Mais bon, certains arguments ne marchent bien que dans un sens.

        Comme il s'agit d'une guerre offensive de la part de la Horde, et qu'il est évident à ce stade qu'ils ont sur-estimé leurs forces, je propose une paix blanche au titulaire. Qui refuse, car il sait que la Pologne entrera de son côté. Il demande même retour de toutes ses provinces comme condition de paix. Je trouve ça particulièrement gonflé car la guerre est en train d'être perdue et leur seul espoir est l'intervention d'un pays au départ extérieur au conflit. Sachant qu'il s'agit d'une guerre que Horde et Caucase avaient eux-même déclaré, ce que personne ne les forçait à faire. La PLC ayant une limite terrestre de 110, et le nombre de troupes ainsi que la qualité étant largement comparables comme le montre le screen précédent, je m'enquiers de la possibilité de trouver un nouvel allié. Une réponse positive proviendra de la Transoxiane. En effet, si la Horde lui avait rétrocédé quelques cores avant la guerre, la Transoxiane m'informe qu'aucun deal définitif n'est signé entre eux et il accepte de me rejoindre en échange du retour de ses autres cores. L'entrée de la PLC du côté Horde va leur donner un avantage numérique conséquent, la Transoxiane de mon côté compensera légèrement mais leur laissera l'avantage, je considère donc que la guerre va évoluer vers un 3v2. La fin de l'intersession se termine par une nouvelle mauvaise surprise. La Horde abandonne la partie mais sera remplacée par Tails qui était mon remplaçant dans la guerre toujours en cours. Il connaît donc ma diplomatie, ma stratégie globale, et même mes plans de bataille. Il pourra faire comme s'il ne les connaissait pas, mais cela a pour effet de m'énerver passablement avant le début de cette session.

        Lorsque la session démarre, je recrute immédiatement mon général pété obtenu via la mission, et je gagne la bataille en cours au sud. Je divise mes stacks en 3, avec deux stacks de siège et un stack de renfort, qui seront envoyés sur les 2 forts de la Horde en Crimée. Ceux-ci tombent rapidement, et j'obtiens une position stratégique avantageuse. En effet, malgré l'entrée en guerre de la PLC, Horde+Caucase et PLC n'ont pas de liaison entre leurs armées, et je peux essayer d'affronter les deux entités séparément. Jusqu'à ce que l'Ottoman donne accès via sa Crimée alors que j'avais entamé des tractations pour justement éviter ce cas de figure. Si je devais affronter 3 pays tout seul et en infériorité numérique, il ne me semblait pas déraisonnable d'attendre à ce qu'il n'y ait pas en plus de l'aide extérieure, comme cet accès militaire. Mais il fut donné, et les troupes polonaises commençaient à affluer via le détroit de Kertch (Mer d'Azov). Je repousse un premier stack polonais à Mentrega mais je fais alors l'erreur de poursuivre les alliés sur Adyghe en Circassie où je me retrouve en -1. Les alliés rassemblent toutes leurs troupes et je suis contraint à la retraite, le surnombre était trop important. Mon MP est déjà dans les chaussettes je réussis tant bien que mal à le combler en faisant appel aux nobles et en liquidant le peu de professionnalisme que j'avais.

        Je décide alors de faire appel à la Transoxiane, car je ne vois pas comment je peux avoir une chance compte-tenu de l'infériorité numérique (Horde+Caucase ont environ 10k de moins que moi quand la PLC peut amener sur le papier 110k). Je ne savais pas à ce stade que la PLC n'avait pas engagé toutes ses troupes dans la guerre. La Transoxiane pour me rejoindre néanmoins doit siéger deux forts. Afin de lui laisser le temps d'y parvenir, je dois maintenir la pression sur les alliés et je décide de tenter une nouvelle offensive en Crimée Je réorganise mes armées afin d'avoir une ligne complète de cannons dès le départ, et j'engage les alliés du côté de Kouban. Je suis alors interloqué: Ils ont fait une grave et inespéré erreur, ils ont divisé leurs troupes! En effet, une part significative de l'armée caucasienne est toujours en train de faire le siège d'Astraskhan quand j'engage un nombre à peu près égal de Polonais et Hordeux. Mon général fait la différence et inflige des dommages considérables. Les Caucasiens arrivent finalement en cours de route, et ré-équilibrent le conflit, mais cela se joue à un poil de derrière et je remporte finalement la bataille.

        Le score de guerre est alors au-delà de 50% et je peux envoyer des paix de stabhit. J'en envoie alors une, avec 2 provinces en ma faveur et 1 pour la Transoxiane. Cela sera accepté.

        Le Retour du Prussien

        La retraite de Stalingrad, Volgograd, Tsaritsyne .

        Et là, c'est (littéralement) le drame. Les accusations de "joueur cancer" fusent de la part de mes adversaires. Je perds un peu mon sang-froid et répond que s'ils ne sont pas capables de gagner à 3, c'est qu'ils sont nuls et ne peuvent s'en prendre qu'à eux pour leur défaite puisqu'ils ont divisé leurs troupes. L'autre accusation est que "je refuse la défaite", en ayant fait rentrer la Transoxiane. Déjà, quelle défaite? Je n'ai rien eu à refuser puisque je n'ai justement pas été défait, la Transoxiane n'ayant participé à aucune bataille. Si la Transoxiane avait finalement rejoint, la victoire aurait pu être bien plus lourde mais en envoyant le stabhit, je permettais justement de limiter les dégâts. Ensuite, l'entrée de la Transoxiane ne pouvait en rien compenser celle de la PLC de l'autre côté, puisque l'on parle d'une limite terrestre du simple au double entre les deux et aucune comparaison niveau qualité. On me rétorque que la PLC ne s'est pas engagé à 100% dans le conflit. C'est vrai après coup, mais l'argument de son entrée était justement que je ne me donnais pas à 100%. Comme vous le voyiez, il y a bien 2 poids 2 mesures, et toute cela aurait pu être évité si la paix blanche généreuse que j'avais proposé avait été acceptée.

        Mais ce n'est pas cette vision des choses qui sera retenue par mes voisins. Et le moment fatidique d'une alliance impie PLC-Prusse contre moi est finalement arrivé. Je sais que cela n'a aucune espèce d'intérêt, et je déclare la guerre à la Prusse en proposant immédiatement de rendre les provinces à la horde, sans combat. La Prusse refuse, et me retoque que le retour des provinces doit se faire via une guerre ou via de la diplomatie avec Horde/PLC. Là c'est moi qui refuse, les insultes et autre mute sur TS + retrait des amis steam m'ont fait passé toute envie d'explorer cette option diplomatique. Cette guerre contre la Prusse se terminera par une paix blanche, et je me prépare à l'inévitable déclaration de guerre en remboursant mes emprunts et en essayant tant bien que mal de reconstruire mon MP.

        C'est finalement la PLC qui déclarera la guerre, la Horde étant en conseil de régence sans reine-consort. Il s'agit bien d'une guerre à 3 Prusse/PLC/Horde contre moi. Je ne fais pas appel à la Transoxiane, ni à la Suède qui propose ses services, car il n'y a qu'une option dans cette guerre, la défaite inconditionnelle, cela a été décidé par avance par mes adversaires. Si je faisais rentrer quelqu'un, cela sera à nouveau "refus de la défaite", alors qu'encore une fois cela sera une guerre défensive. Je suis tout de même bon camarade, et accepte deux-trois batailles pour la forme, donc celle-ci:
        Spoiler:

        Comme vous le voyiez, avec une supériorité à la fois en quantité et en qualité, les chances de victoires approchent du 100% pour les coalisés. Après une autre bataille à Moscou, j'envoie la reddition inconditionnelle ce qui donne tout de même une jolie image:
        Spoiler:

        La paix finalement envoyée sera conforme aux attentes, soit le retour des 8 provinces prises à la Horde lors des deux guerres précédentes. La PLC récupère aussi 10% de mes revenus pendant 10 ans pour ses "services".
        Spoiler:

        Reconstruction et Développement

        Ouverture de nouveaux horizons.

        La défaite digérée, il est temps de se remettre au travail. Pendant la seconde partie de la guerre des Hordes, le voisin suédois a été attaqué par le Hanovre qui lui a pris la Scanie, puis par l'Angleterre qui lui a pris la Norvège (et une guerre contre l'Autriche au milieu, pour des raisons qui m'ont échappé). La mort du joueur est donc actée, avec des discussions de partage qui sont en cours. Je n'hésite pas bien longtemps, et sitôt la paix signée, je déclare la guerre à la Suède et lui demande la Finlande. Le joueur déjà sur le départ ne peut qu'accepter, et je relâche donc la Finlande en marche, la convertit à l'orthodoxie et lui prends Viborg directement ce qui me permet de beaucoup mieux sécuriser ma capitale, Saint-Petersbourg.

        Dans le même temps, la colonisation de la Sibérie s'est poursuivie à un rythme soutenu, grâce à la mécanique spéciale Russe. J'obtiens finalement une frontière avec la Buryatie et je suis agréablement surpris, celle-ci n'est pas tributaire du Ming. Encore mieux, elle est alliée aux Oirats qui eux le sont. Je suis donc en mesure d'attaquer l'Oirats sans avoir à combattre le Ming, ce qui aurait été suicidaire. J'envoie donc deux corps expéditionnaire en Sibérie, et commence à occuper à la fois Oirats et Buryates. La Horde, qui est désormais autorisée à conquérir en Mongolie mais est bloquée par le Ming me contacte alors pour me demander de l'inviter dans cette guerre pour qu'il puisse atteindre l'Oirats. Assez logiquement, je ne peux m'empêcher de rire face à cette demande dans ce contexte, mais je précise que tout est négociable. Ne recevant aucune proposition en échange de ce cadeau qu'il me demande de lui faire, je signe la paix et obtient l'aire de Buryatie, qui se situe en Sibérie Orientale (ce que les règles m'autorisent à prendre). Enfin, pour compléter la colonisation de la Sibérie, j'ai pris les doctrines d'exploration avec pour but d'utiliser l'option ajoutée dans un patch récent de développer les provinces via les colons. Il s'agit d'un test dont je vais juger de l'efficacité, mais sur le papier, l'option est viable pour un pays disposant de nombreuses provinces au développement inférieur à 10 dans des zones défavorables au développement manuel (provinces arctiques, désertiques....). La définition même de la Sibérie.

        Pour finir, ces années de reconstruction sont mises à profit pour lutter contre l'une de mes faiblesses identifiées lors de cette séquence: mon MP trop faible pour supporter une armée limitée en mercenaires. Je profite donc de mon excellent roi (5 en militaire), et du recrutement d'un conseiller cosaque avancé pour booster significativement le développement militaire dans mon pays. Je construis également de nombreux bâtiments de manpower dès que le gain sera de 500 ou supérieur. Enfin, j'active les édits de MP dans une partie significative de la Russie Européenne. Les résultats sont rapidement visibles, et je peux me targuer d'un gain de pratiquement 100k de manpower pendant cette session. La Russie n'a pas dit son dernier mot...

        La construction d'une armée digne de Mordor est en marche:
        Spoiler:

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        • #19
          Il est temps de laver l'outrageuse paix faites pa la Prusse + PLC + Horde

          Commentaire


          • #20
            Du sang. Du sang ! DU SANG !

            Commentaire


            • #21
              Merci miniar, c’est super cool que tu prenne du temps pour faire ça . C’est bien écrit et très intéressant

              Commentaire


              • #22
                C'est un russe ?
                C'est un ours ?
                C'EST POUTIN ??
                Non, mieux, c'est miniar

                Commentaire


                • #23
                  Je ne peux que m'identifier à la situation à laquelle tu fais face Miniaar. Aussi, je peux te dire que, selon mon expérience, des coalisés survivent mal à une revanche. Mais ça tu dois le savoir déjà.

                  Commentaire


                  • #24
                    finalement as tu pu tester les colons pour dev ta sibérie? Est ce que ça fonctionne?

                    Commentaire


                    • #25
                      Envoyé par Vilcoyote Voir le message
                      finalement as tu pu tester les colons pour dev ta sibérie? Est ce que ça fonctionne?
                      Je prévois un chapitre pour justement en parler, et qui couvrira les 2 dernières sessions, avec notamment la colonisation russe du Pacifique!

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                      • #26

                        Chapitre V - Hibernation prolongée

                        Deux sessions seulement à couvrir pour ce chapitre, je progresse!

                        Développement Arctique

                        Une nouvelle Riviera sur les bords de la Mer d'Okhotsk.

                        Comme j'en avais parlé précédemment, j'ai décidé de prendre les doctrines d'Exploration afin de tester la possibilité de "promouvoir la croissance de peuplement" en Sibérie en utilisant les colons fournis par ce groupe de doctrines (et pour une autre raison qui sera discutée plus loin). Sans vous donner la formule de calcul, que je ne connais pas par coeur et que j'ai la flemme d'aller chercher... Non je rigole, vous me connaissez, la formule est max(5%;(2.5*(1-(loc_dev_mod))/province_dev.) ) où "local_dev_mod" est le modificateur de développement local (donc édit, doctrines éco, technologie, marchands, etc...) et "province-dev" est transparent. En gros, la chance de développement annuelle est au minimum de 5%, mais est bien supérieure si le dev de la province est de base faible (Hello la Sibérie), et que l'on accumule les bonus (Je vous aime les marchands, vive l'édit de développement, et qui a dit que les doctrines Eco était pas assez cheatées?)
                        Je ne m'amuse pas non plus à calculer province par province la chance de dev, mais je choisis celle ayant une marchandise de bon prix (cuivre et fourrure essentiellement), et avec une chance de développement de 20%/an ou supérieure.
                        La province de Tro(i)tsky ci-dessous est un exemple typique: 20,8% de chance de développement annuel sur du cuivre, miam. Est comme vous le voyez, elle est déjà à 6 de dev dont 2 gagnés en prod (qui a dit MiniaAr-le Couillu) par rapport à une base de 3, donc les chances initiales étaient plutôt autour de 25%.


                        Les résultats sont au final au rendez-vous, et en 1640, après 50 ans de promotion du peuplement, 26 points de dev ont été gagnés. Ce qui est logique, je n'ai pas pu utiliser les 2 colons du groupe dès le départ (et je les utilise pour autre chose au final), avec des chances de 20-25%. Sur le long terme, les chances affichées semblent conformes au résultats obtenus. Voici le détail des provinces développées de cette manière:
                        L'attrait de la Sibérie ne se dément pas:
                        Spoiler:

                        Troitsky - fer: 2 prod / 1 mil
                        Mangazeia - fourrure: 2 adm / 2 prod
                        Narym - fourure: 2 adm / 2 prod
                        Sourgout - fer: 2 adm / 2 mil
                        Zhigansk - fer: 2 adm / 2 prod
                        Krasnoyarks - gemmes: 2 prod
                        Uchaminsky - fer: 3 prod / 2 mil

                        Alerte Russe sur le Pacifique

                        L'ours blanc a bien dérivé de sa banquise.

                        Comme indiqué, je n'ai pas utilisé mes colons que pour développer la Russie. En effet, une fois terminer la colonisation de la province d'Ohkotsk, je suis en mesure de valider la mission russe de conquête de la Sibérie Orientale, ce qui me donne l'explorateur Vitus Béring. Historiquement, c'est l'explorateur Danois au service du Tsar de Russie qui partit d'Ohkotsk pour découvrir les côtes du Kamtchatka, des îles Aléoutiennes et de l'Alaska (si l'Alaska aurait pu être Russe, c'est grâce à lui). Or avec un tel Explorateur à mon service, il me fallait l'employer à bon usage. Malheureusement, les cotes de l'Alaska et de la Californie était depuis longtemps colonisées par les Ibériques, et ces derniers ne sont pas disposés à m'y laisser une petite place, ce qui n'était pas faute d'avoir essayé.

                        Qu'à cela ne tienne, ils ont apparemment oublié les Philippines, que je découvre vierges de toute colonisation à ce stade de la partie. C'est l'opportunité que je n’espérais plus, et je me lance alors dans un projet fou: la construction d'une flotte de guerre russe dans le Pacifique. Une flotte impressionnante s'il en est, puisque l'on parle tout de même de 3 navires lourds de nouvelle génération! Tremblez Espagnols, Anglais, Portugais, Marocains, Japonais, Chinois, Philippins.... J'envoie alors l'un de mes deux colons fonder une colonie sur une province vierge des Philippines, et commence à développer des réseaux d'espionnage sur les mineurs de l'Archipel. Presque deux ans plus tard, le colon est arrivé, je lâche les revendications, et je lance l'invasion avec mes 20k de marines russes recrutés pour l'occasion. Les troupes russes sortiront des guerres Philippines victorieuses à la fois sur terre et sur mer.
                        Vitus montre sa supériorité face aux pagodes des indigènes:
                        Spoiler:
                        Les objectifs (et les seules conquêtes autorisées), sont les centre de commerce du noeud des Philippines. Au bout de deux guerres contre les mineurs de la région, la quasi-totalité des CoTs est obtenue (5 sur 6 au total), Le Marocain que j'ai aperçu avec 7k de mercenaires dans les environs, vient me voir et me propose un achat temporaire de l'un deux, ce que j'accepte. La flotte russe du Pacifique a remplit sa mission, et Vitus est un amiral à qui on ne la fait pas, mais je ne suis pas (encore?) en mesure de m'opposer à un véritable pays naval. Il me dira plus tard qu'il n'avait pas de flotte dans la région, donc mes 3 lourds auraient peut-être fait la différence, qui sait? Après ces guerres, les résultats sont là: j'obtiens à la fois le marchand de la mission de conquête d'une province d'une compagnie commerciale asiatique, et le marchand des 50% de contrôle de la puissance commerciale d'une compagnie. Ce qui s'ajoute au marchand de l'institution du commerce mondial, ce qui porte mon total à 5 contre seulement 2 au début de la session. Immédiatement (pour être plus précis: dès que j'ai du cash), je promeut Novgorod en centre de niveau 3. D'autres centres terrestres du coeur de la Russie seront prochainement promu également, ce qui est le véritable objectif de cette aventure coloniale.
                        Quant à Vitus?
                        Spoiler:
                        Je l'ai envoyé faire le tour du monde!

                        Un Marché Astucieux

                        Si MiniaAr ne vient pas aux steppes, les steppes viendront à MiniaAr .

                        Après mon échec final dans la guerre des Hordes, je n'ai toute de même pas abandonné toute idée d'une extension au Sud. Mais ce que je n'ai pas réussi à obtenir par la guerre, je me propose de l'obtenir par la diplomatie. Le joueur de la Horde a de nouveau changé....., après 4 remplaçants en 7 sessions,....., mais je fais à la même offre au nouveau joueur: en échange d'une aide pour blobber sur les Oirats, qui sont toujours tributaires d'un Ming qui se targue d'être à jour en technologie et d'avoir une armée de 250k d'hommes, je récupérerai des provinces frontalières avec la Horde. Cette fois-ci, le joueur est réceptif et acceptera mon offre (avec la taille de la "récompense" à discuter ultérieurement). Il a été particulièrement alléché par les provinces à 30 de dev au mileu de la Mongolie sur du sel et du tissu que cela lui débloquerait. Je prépare donc un stack d'élite de l'armée russe: ligne complète de cannons, mercenaires d'infanterie et 10k de cosaques, et je me mets à la frontière mongole. La Transoxiane se déclarera intéressée pour récupérer quelques territoires du Sariq Yogir, allié également des Oirats et tributaire du Ming, ce qui sera accepté. C'est donc une alliance à 3, qui a également le mérite de limiter les volontés de backstabs de nos voisins respectifs, qui se mettra en marche.

                        La Horde déclare la guerre, et mets les Orientaux en co-belligérants. La stratégie est claire: mes voisins du Sud avanceront lentement mais surement l'un face aux Oirats (Horde), l'autre face au Sariq (Transoxiane), tandis que j'ai pour charge de sniper la capitale du Ming avec mes troupes de choc. C'est un plan qui au final se déroulera sans accroc. Une bonne partie de l'armée Ming ira faire des sièges sans impact en Sibérie, tandis que mes alliés avanceront progressivement sur leurs objectifs. Après la chute de Beijing, mon corps de 100K wipe 70k de Chinois, puis siège rapidement un second fort: Ming accepte de sortir de la guerre! Cela sera alors facile de terminer les deux ennemis restants et la Horde pu prendre au final une douzaine de provinces pour une bonne centaine de dev environ. En échange, il me cédera 4 provinces pour une trentaine, un rapport d'1 pour 3 à 1 pour 4, ce qui me semble honnête. Surtout, l'aura du Ming est fortement diminuée et la Horde sera désormais en mesure de sortir rapidement le Chinois pour blobber le reste de la Mongolie, puisqu'elle a créer une tentacule qui peut lui permettre d'arriver rapidement à Beijing.

                        C'est donc après ces deux sessions de développement interne, de blob extérieur, et de normalisation de mes relations diplomatiques que se termine la session, avec mon regard, et ma motivation, qui se tourne à nouveau vers les affaires Européennes...

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                        • #27
                          Miniaar :

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                          • #28

                            Chapitre VI - Back in the U.S.S.R.

                            Roll Credits!


                            Été Australien

                            Le Sud, c'est tellement bien.

                            J'avais laissé mes ambitions coloniales à la prise des centres de commerce des Philippines. Qui d'ailleurs ont été renommée en abandonnant le nom donné par les décrouvreurs ibériques. Désormais, l'archipel s’appellera Marussiya, c'est-à-dire "Russie océanique". Mais Vitus Bering avait une autre mission complétera sa circumnavigation du monde sans encombre (un siècle et demi avant son alter-ego historique, Adam Johann von Krusenstern). La Russie est donc le second pays du monde à réussir cet exploit, après le Portugal, ce qui donne de petits bonus mais on ne va pas cracher dans la soupe (+10 prestige/+10 de tradition navale).

                            Mais le second objectif de ma colonisation fut également atteint cette session, j'ai nommé la fondation d'une nation coloniale russe dans le continent austral. Elle prendra le doux nom de Primorye, soit "Province Maritime" (oui je sais, maritime et océanique, il y a de la redondance...). Un partage avec le Royaume-Uni, seule autre nation intéressée par la région, a été défini à l'avance, avec la cote Nord et Est qui m'est réservée, et la cote Ouest, la Tasmanie et la Nouvelle-Zélande réservée pour le Britannique. J'envoie rapidement des subsides à ma colonie, afin qu'elle puisse m'aider à coloniser rapidement, mais elle utilise à la place son colon pour promouvoir le développement. Il s'agit d'un bug connu de la version actuelle (lien). Quoi qu'il en soit, je suis en route vers l'obtention d'un nouveau marchand lorsque ma colonie atteindra 10 provinces, ce qui ne devrait tarder car 3 autres provinces sont déjà en cours de colonisation.

                            Je vais au final gagner 3 marchands en prenant exploration: 1 pour la compagnie commerciale de Marussiya (Philippines pour ceux qui ont du mal à suivre), 1 pour la décision de compagnie de commerce des Indes Orientales, et 1 pour la Nation coloniale de Primorye (Australie pour ceux qui ne me lisent toujours pas. Mais que faites-vous donc ici?). Pas mal du tout donc, à comparer aux 3 marchands de la doctrine Commerciale. Ce sont donc 3 centres de commerce de niveau trois sur des provinces terrestres au cœur de la Russie que j'obtiens ainsi.
                            Le début d'une grande aventure:
                            Spoiler:
                            l
                            Péril en la Demeure

                            La Patrie en danger fait appel à tous ses enfants.

                            Alors que je vaquais tranquillement à mes occupations quotidiennes, assurant la grandeur d'une Russie en paix avec ses voisins, je subis alors une vicieuse agression surprise du tandem Prusse/Pologne "qui n'est pas allié mais qui par une raison miraculeuse se retrouve toujours en guerre contre moi ensemble, ou à menacer de faire une guerre ensemble".... Ce n'est pas la première, ni la seconde, mais la troisième fois que la Pologne participe à une guerre offensive contre moi, contre 0 pour ma part sur la même période. Les critiques de début de partie sur mon agressivité, "MiniaAr à Varsovie", etc... ont à ce stade le goût doux-amer de l'hypocrisie non-assumée.

                            Mais je n'ai pas l'intention de me laisser faire, et mon pays est plus solide que lors de la précédente agression (et la Horde n'est pas dans cette guerre cette fois-ci, mais elle n'avait rien fait à la précédente donc cela ressemble tout de même fortement à un remake). Surtout, le précédent tarif de 8 provinces perdues est encore dans ma mémoire, si les Prusso-Polonais veulent leur livre de chair, il va falloir qu'ils s'emploient pour y arriver. J'active donc mes policies militaires (+5% discipline avec Eco/Qualité, +10% combat de l'artillerie avec Eco/Offensive, et +10% regen MP, -25% attrition avec Explo/Qualité qui était déjà activée). Je change également mon pouvoir d'orthodoxie pour passer au 5% discipline et 10% regen MP, et enfin je prends immédiatement un emprunt pour le titre de Défenseur de la foi (je n'avais pas le cash disponible). Je recrute alors mes strelsy, ainsi qu'une 40aine de mercos, afin d'arriver à ma limite (autour de 320k). Les choses sérieuses peuvent désormais commencer....

                            Et elles commencent mal: Premier affrontement, première défaite. A Smolensk assiégée, 326k de Prusso-Polonais défont 327k de Russes (et Finlandais), avec des pertes plus que significatives de notre côté: 102k de Russes contre 92k chez les alliés. Smolensk tombera avant que je puisse tenter un second sauvetage, et mes ennemis se dirigeront alors vers le nord et la province de Louki. Avant la bataille, je recrute 20k de mercos supplémentaires. Je fais également appel à mes nobles pour obtenir 77k de manpower, et ainsi combler pratiquement entièrement l'effet de la première bataille.
                            Luki: seconde bataille, seconde défaite. 319k de prusso-polonais contre mes 355k de finlando-russes. Mais cette fois-ci la défaite fait très mal à mes ennemis, avec 182k de pertes de leur côté, contre "seulement" 156k pour moi. La bataille était cette fois-ci en -2 pour mes ennemis (forêt et la Prusse faisant une légère erreur en activant le malus de passage de rivière), ce qui se voit dans le résultat final. Je claque 5% de professionnalisme, ce qui me donne à nouveau 77k de manpower, mais désormais, les pertes futures devront être comblées par la baisse de mon MP.

                            Je commets alors une erreur, et essaye de dé-siéger Smolensk. Les Polonais attaqueront mes armées, mais les Prussiens, au lieu de rejoindre la bataille, ont la meilleure idée d'intercepter mes renforts ce que la prise de Louki leur permettait désormais. Et je n'ai pas d'artillerie dans mes renforts, ce qui rends ces batailles secondaires très meurtrières. Je serais alors défait dans ces deux affrontements. Bilan: 82k de pertes pour moi (dont 19k dans la bataille secondaire) contre 59 pour mes adversaires. Nouvelle tentative à Smolensk 6 mois plus tard, déjà la troisième bataille sur la province, et nouvel échec à 190k contre 190k. Je n'arrive pas à faire rejoindre mes renforts qui sont bloqués par la PLC (même si je ne me fais pas intercepter cette fois-ci). Pertes: 52k de Prusso-Polonais contre 63k de russes.

                            Tout cela est fort mal engagé, et les alliés se dirigent alors vers l'une de mes provinces les plus stratégiques: Novgorod. Centre de commerce niveau 3, c'est l'un des poumons économiques de mon pays, avec Moscou, et le Nyzhny Novgorod (oui la Russie a trois poumons, non, le dopage n'existe pas). Je rassemble mes armées, et je pars pour sauver Novgorod. La bataille s'engage avec un léger avantage numérique pour moi: 320k d'alliés contre 335k de Russes. Hélas, c'est une nouvelle défaite, et je perds même plus de troupes malgré le -1 de mes ennemis (130k pour eux, 140k pour moi).

                            Novgorod tiendra 7 mois de plus, grâce à l'édit de défense que j'ai réussit à activer. Il me reste encore une chance de repousser mes ennemis. J'obtiens également un bonus inespéré, le +15% de moral de l'entraînement incessant (avec 1% de professionnalisme, le lol s'impose....) tandis que la Prusse perd son bonus et son age d'or (mais je ne l'apprends qu'après la guerre). La seconde bataille de Novgorod se déclenche, 270k contre 302k (les troupes commencent à avoir du mal à se reconstituer des deux côtés). Je suis passé très prêt de l'interception de plusieurs stacks de renforts (à quelques jours même). Les pertes sont enfin à mon avantage: 145k pour mes ennemis, 138k pour moi, mais... c'est une nouvelle défaite. Novgorod tombera peu de temps après (j'avais fait sortir la garnison pour tenter le tout pour le tout).
                            Ne serait-ce pas temps de jeter l'éponge?
                            Spoiler:

                            Miracle à Smolensk

                            La Sainte Lumière châtie les Hérétiques.

                            Je décide de ne pas me rendre à ce stade. Il me reste encore pas mal de MP (170k) même si une grande partie sera nécessaire pour combler mes pertes. J'ai encore deux grosses batailles dans le ventre, en raclant les derniers des derniers fonds de tiroir. Et je décide de tenter mon baroud d'honneur là où tout a commencé, à Smolensk. Avec mon meilleur général, recruté pendant la guerre et qui peut se targuer d'un joli 6/4, ainsi que d'un 3 en siège, je suis en mesure de faire le siège et de reprendre la porte d'entrée russe de Smolensk. Les Prussiens m'engagent rapidement, et les Polonais tentent de répéter la manœuvre de début de guerre en isolant mes renforts. Mais je suis all-in, et après une phase de dance où j'évite le stack polonais, la quasi-totalité de mes renforts arriveront à rejoindre la bataille, à l'exception d'un stack de sacrifice qui perdra 19k (contre 13k de Polonais), et qui sera rapidement retiré en bon ordre. Les Polonais se jettent alors sur la bataille de Smolensk.

                            Car cela va très mal pour les Prussiens, qui sont en infériorité numérique nette (137k contre 215k de Russes), et sont sur le point de se prendre une rouste. Les renforts Polonais arrivent et n'arriveront pas à changer le cours de la bataille. C'est une victoire russe retentissante (154k de pertes pour les alliés, 93k pour les Russes). Les révoltes s'aggravent alors en Pologne, et Novgorod peut être reprise sans même que les alliés puissent tenter de défendre leurs gains. Louki est la suivante, et les tractations de paix peuvent alors commencer. Aucun camp ne semble plus en mesure de forcer la décision. Comme les alliés détiennent encore l'un de mes forts, de surcroît en forêt, je ne suis pas très chaud pour tenter de repousser une éventuelle contre-attaque, et je propose une paix où j'accepte la défaite et c'est tout (-10 de prestige). Cela sera accepté par mes ennemis. Mais c'est pour la Russie une grande victoire, et ses deux principaux rivaux ont tenté leur maximum, sans résultats tangibles (à part un trou net dans les finances russes, mais c'est un autre problème). La mère Patrie est sauvée!

                            Un Pouvoir Absolu

                            Fait-il gagner des guerres absolument?

                            Après cette guerre intense et victorieuse, place à une petite phase de détente avec l'exploration d'un mécanisme dont je n'avais pas encore parlé: l'absolutisme. En effet, nous sommes en plein dans ce siècle, et à ce stade de la partie (1683), peu de pays peuvent se targuer d'avoir atteint le niveau d'absolutisme qui sévit en Russie. En fait, un seul pays nous dépasse, j'ai nommé la France avec ses 97% d'absolutisme contre nos 82%. Il faut bien l'avouer, et cela me coûte en temps que précédent titulaire du pays de Molière, mais le joueur français a créé un monstre que rien ne semble en mesure d'arrêter. Mais bref, pour l'absolutisme, l'écart est net par rapport aux voisins: 52% en Prusse et seulement 34% en PLC et 32% en Horde, c'est donc que j'ai réussi à l'augmenter plus rapidement. Et si vous pensez que c'est grâce à l'événement russe donnant +0,1 d'absolutisme annuel, réfléchissez à nouveau car l'event ne se déclenche qu'en 1680 et nous sommes en 1683 (tandis que le Français a le sien dès qu'il a un monarque avec 5 en ADM, il l'a donc eu bien plus tôt ce qui je pense explique son avance). C'est donc que je l'ai monté sans bonus particuliers, et je vais donc vous révéler le secret de ma méthode...
                            Spoiler:
                            En fait, je ne vais rien faire de cela, mais vous dirigez directement vers la vidéo de Reman sur le sujet, qui explique exactement comment booster son absolutisme:


                            En tant que Russie, je remplis évidemment la condition principale de la technique: avoir le rang d'Empire et contrôler un large nombre de provinces de mon union culturelle ou de cultures acceptées. Ainsi, les slaves de l'Est (Moscovite, Ryazanais, Novgorodien, Karéliens, Biélorusses) sont dans mon groupe culturel, y compris l'essentiel de la Sibérie qui est Moscovite. Les Ouraliens, les Mishars et les Kazanais sont également acceptés. Dès que l'absolutisme pop (et que je suis en paix, attention à cette condition), je rends donc les marchands déloyaux. Je leur retire alors une province de leur contrôle, ce qui fait proc les rebelles particularistes. J'accepte alors immédiatement leurs demandes, et je réduis ensuite l'autonomie dans une bonne centaine de provinces touchées (qui étaient passées de 0% à 30% d'autonomie). Je termine en utilisant l'action russe de réduction de l'autonomie, pour passer de 5% à 0% dans ces mêmes provinces. Et voilà, l'absolutisme est déjà à 40+ dès 1615 environ. Je n'utiliserai pas ensuite la possibilité d'utiliser également les nobles, ni celle de déclencher le désastre de court & country. Tomber en désastre est une proposition risquée en GPO, même si ce désastre spécifique est globalement gérable.

                            Le fait d'être ainsi en avance en absolutisme me donne +1,5% de discipline par rapport à la Prusse, et +2,5% par rapport à la PLC. Cela peut sembler peu, mais tous les petits bonus aident et expliquent pourquoi mes armées ne se sont pas fait écraser en qualité face à deux des nations ayant les plus fortes doctrines militaires du jeu.
                            Le Tsar sait montrer qui est le patron:
                            Spoiler:


                            Dernière modification par MiniaAr, 04-12-2018, 09h51.

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                            • #29
                              Au top ! J'ai arrêté de jouer et de suivre le jeu, mais c'est toujours si plaisant de lire tes AAR !

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                              • #30
                                Stellaria je suis désolé pour toi mais malgré ces grandes batailles à l'est, les combats les plus imposant sont dans les midlands, ensuite dans l'est de la france et enfin dans tes confins de l'europe (d'après les indicateurs du site clausewitz)
                                sinon la france un monstre?, il est pas hyper actif depuis un certain temps, plutôt le géant endormit;

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