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  • A.E.I.O.U.A.A.R

    AAR Autrichien
    GPO du vendredi





    I-Présentation:

    L'Autriche, c'est un majeur sur EU4. Un majeur qui commence en 1444 avec 17000 hommes (autant que Venise), 165 de dev (moitié moins que la France et à peine plus que le Maroc) et 15 de revenus. Pour certains majeurs, on se dit que ça ira mieux demain, grâce aux idées ou aux events. Pas pour l'Autriche: les idées sont abominables, se résumant à 10% de moral et 3 de discipline+30% de recouvrement. Les events sont à peine moyens, le bonus d'ère, non content d'être à la dernière ère, est particulièrement utile militairement ( +5 de réputation diplomatique quand même!), le roi de départ ne casse pas des briques. Bref, ça a l'air compliqué. Et pourtant, avec ça, en quelques générations, les Habsbourg ont été capable de dominer l'Europe, grâce à l'oeuvre de celui qui dirige le pays en 1444, Frédéric V de Habsbourg (ou Frédéric III de son nom d'empereur). Un gars qui est parvenu à perdre les royaumes de Bohème et de Hongrie, Habsbourg depuis un siècle, à perdre une n-ième guerre contre la Suisse, à se faire backstab par des bavarois, avant de réussir à paumer Vienne et la moitié de l'Autriche au profit de Mathias Corvin. Bref, Alexandre le Grand réincarné... Heureusement, il avait un talent, celui de faire de bons mariages, puisqu'il parviendra à marier son fils, Maximilien, à Marie de Bourgogne (qui lui apporte tous les Pays-Bas de l'Artois à la Gueldre, ainsi que la France-Comté), puis son petit fils avec Jeanne la folle, héritière de la Castille, de l'Aragon et de leur dépendances, soit la moitié de l'Italie et les deux tiers de l'Amérique du Sud. Deux des meilleures mariages de l'histoire en deux générations, voila comment on crée l'Empire de Charles Quint...

    Seulement voila, dans le jeu, ça n'arrive pas. Il faut donc s'y prendre autrement. Heureusement le pays a quand même quelques atouts. D'abord, on est Empereur du Saint-Empire Romain Germanique. et ça, ça claque, et surtout, ça apporte non seulement une très grosse FL et un bon MP, mais aussi quelques possibilités diplomatiques qu'il va falloir utiliser. Ensuite, on possède une belle zone d'extension, puisqu'en l'absence de Suisse, l'Allemagne du Sud nous est plus ou moins promise, pour peu qu'on se presse un peu. Enfin, les missions, nouveautés du dernier patch, ont un peu réduit l'aléatoire du start, puisque la PU est désormais un reward.

    II-Diplomatie et plan pré-session:

    Un conseil, si vous n'aimez pas parler ou faire de la diplomatie, ne demandez jamais ce pays. Non seulement il faut bien sûr parler aux impériaux, soit 5 joueurs, et aux impériaux putatifs, mais il faut aussi parler aux voisins, aux ennemis, aux voisins des voisins et aux voisins des ennemis. A la fin, vous vous rendez compte qu'en dehors du Kazan , vous avez causé avec tout le monde. Pour résumer l'essentiel:
    -Impériaux: Avec les impériaux, je me borne à définir quelques règles ( pas de vassalisation d'un électeur, pas d'appel d'un étranger à l'Empire dans une guerre dans 'Empire) et leur fais savoir que je compte aussi peu que possible m'investir dans leurs partages respectifs. De fait, si je définis bien sûr mes zones d'influence avec mes trois voisins, je n'ai quasiment pas à intervenir entre les impériaux.
    -Hongrie-Venise: J'essaye d'établir de bonnes relations avec ces deux pays, qui constituent le rempart de l'Europe face à la menace turque. Pour les encourager à s'investir dans cette sainte lutte, je leur assure de mon soutien en cas d'attaque dans le dos de princes chrétiens durant la croisade. Des accords de bon voisinage sont trouvés, le vénitien souhaite intégrer l'Empire, le hongrois accepte de m'aider contre la Bohème si besoin.
    -France: Miniaar est un voisin redoutable, et son pays est la principale menace pour l'Autriche en début de partie. C'est bien simple, il lui suffit de s'allier avec la première cible du blob autrichien après le dow pour anéantir simplement le start du pays. La mission sur la Bohème durant 25 ans, il peut là encore en s'alliant à elle, empêcher la PU. Fort heureusement, le start français a aussi ses faiblesses, que l'Autriche pourrait exploiter en retour pour le bloquer, et se montrer très agressif est rarement payant. Nous parvenons assez facilement à un accord de non-intervention: chacun pourra blobber de son côté sans que l'autre vienne lui mettre des bâtons dans les roues. J'accepte qu'il s'empare de terres impériales possédées par des princes français ( Bourgogne-Provence), puisque je ne pourrais pas les défendre. Je lui fais également savoir que je ferais la guerre à la Savoie en fin de session, et que s'il souhaite prendre la province du même nom, il pourra attaquer pendant ma guerre pour ne pas m'appeler en guerre. C'est à la fois un sacrifice nécessaire, et un petit calcul de ma part: en s'emparant d'une très grosse province impériale, il va prendre une assez forte AE, ralentissant son blob par ailleurs.
    -Naples: le napolitain est prêt à intégrer l'Empire, comme Venise. J'ignore si les deux disent ça pour me faire plaisir ou parce qu'ils y songeaient réellement. De mon côté, je me fiche de garder ou pas l'Italie dans l'Empire, si elle y est tant mieux, si non, tant pis. Néanmoins, pour favoriser leurs desseins, je leur annonce que je mettrais en rival l'Aragon, de façon à les faire bénéficier d'un +25 aux relations assez facilement. Je soutiens aussi l'indépendance de Naples.
    -Pologne: le polonais me contacte rapidement pour parler de la Silésie. Dans un monde idéal, personne n'aime lâcher deux belles provinces silésiennes. Pourtant, je décide assez vite d'y renoncer: d'abord, je souhaite autant que possible limiter les conflits frontaliers dans cette zone, et ensuite, je souhaite en échange l'aide de la Pologne, comme celle du brandebourg et de la Hongrie, contre la Bohème. Ce n'est pas que je redoute l'armée bohémienne, même si elle peut s'avérer pénible, mais cela constitue surtout ma réponse potentielle à une alliance de la France avec la Bohème. Deux précautions valent mieux qu'une.

    En ce qui concerne mon plan, il est très simple: il faut grossir par tous les moyens aussi vite que possible, c'est-à-dire avant que la puissance illusoire donnée par les bonus impériaux ne s'estompe. Le problème, c'est que blobber dans l'Empire, ça coûte très cher en AE, et que l'AE, ça ralentit. Il faut donc faire ça finement. Je pars avec un plan de blob qui tient la route.

    III-Session:

    La partie se lance. très vite, je bazarde la flotte aux IA italiennes, mets le focus en militaire ( vous avez 3 points militaires par mois de moins qu'un français et les premières techs, on ne peut pas les prendre en retard), prends l'argent des bourgeois, 150 points aux clercs et aux bourgeois, 200 points aux nobles ( même raison qu'auparavant), lance un réseau d'espionnage sur l'Alsace, 5 alliances aux électeurs, une forteresse sur Sundgau, balance 4 points de prod sur Tyrol, histoire de tenir et porte l'armée autrichienne à 32000 hommes. Jusque-là, tout va bien. Je sacrifie 5 points impériaux pour monter mes relations avec les 5 électeurs.

    Bien sûr, comme toujours, entre le plan initial et l'application en live, il y a toujours des grains de sable. Ici, le grain de sable s'appelle l'électeur de Saxe. Il est à 150 de relations avec moi, il est le seul à voter pour lui, mais il continue quand même à voter pour lui, je ne sais trop pourquoi. Ne sachant trop quoi faire, je lance un mariage royal en plus. Il vote pour moi... Mais l'électeur palatin décide à son tour de voter pour lui-même... Je lui envoie un mariage à lui-aussi. Et enfin je peux valider la première mission autrichienne qui me donne la casus belli de PU de la Bohème. Ouf. Je le paye de deux relations de trop qui vont bien sûr traîner quasi toute la session (les deux électeurs refusant de mourir) puisque mon plan de blob nécessite que j'utilise à plein mes 5 relations. 20*12*2, quasi 500 points diplo gaspillés. C'est cher mais tant pis.

    Dans l'intervalle, le claim sur Alsace est fini et j'attaque celle-ci pendant que mes espions partent en Bavière. Pourquoi l'Alsace? Simplement, je ne veux pas attaquer mes trois principales cibles tant que le français n'est pas lui même en guerre. D'ici là, il faut temporiser, et l'Alsace, c'est bien. La guerre est rapide. On rompt les alliances avec les électeurs, et on en lance à Salzbourg et à Ausbourg. Un claim est posé sur Straubing en Bavière. La France est en guerre,j'attaque donc, avec mes deux petits alliés. L'idée est simple: je prends Straubing, je leur donne deux provinces chacun, du coup, plus de Bavière. Je la relibère en vassale sur Straubing, et je demande à mes deux alliés de la veille de bien vouloir rendre à mon vassal ses terres légitimes. Ils acceptent pour une, et j'ai une Bavière à 3 provinces quasi sans AE.

    Trois nouvelles alliances sont nouées, avec la Hesse, la Savoie et le Bade. Un claim est posé sur Grisons, et on refait la même opération pour la Suisse, prenant la province, et donnant à mes deux alliés deux provinces chacun. Eux par contre refusent de rendre les cores (la Savoie refuse toujours, le Base accepte une fois sur deux), mais peu importe, on pourra récupérer ça quasi sans AE en reconquête, et d'ici là, les rebelles feront le travail (ils rendront à mon vassal les deux provinces du Bade). Mon troisième allié, la Hesse est feedée sur une autre IA, le Wurtzbourg, et accepte d'en relâcher une moitié sur Bamberg. Du coup, une troisième génération d'alliance voit le jour, avec Ansbach, Wurtemberg et Wurtzbourg.

    Il est temps de s'occuper de la principale opération de la session, la guerre de PU avec la Bohème. Le Hongrois sort d'une croisade épuisé et ne peut pas venir aider, je pars donc avec le polonais et le margrave du Brandebourg, et c'est largement trop, puisque personne ne s'y oppose. Chacun de mes deux alliés prend ses deux provinces et je récupère la PU et le rang de grande puissance. Dans la foulée, je diplo-vassalise mes trois alliés. 0 AE, c'est cool.

    Entre temps, il faut bien sûr surveiller ce qu'il se passe autour. La Bourgogne, alliée à la Savoie, forme un bloc lotharingien menaçant. Elle m'a mis en rival, ainsi que le français. Elle attaque l'Empire pour s'emparer de l'évéché de Liège. 10 points d'Empire ou une guerre horrible contre la Bourgogne, le choix est vite fait, l'archevêque se défendra bien tout seul. Du coup, le Téméraire cherche de nouvelles querelles et part en guerre avec la France. Ouf, c'était du 50/50 et c'est tombé du bon côté. Le français gagnera bien sûr sa guerre, mais avec pas mal d'efforts, ce qui me laissera finir mon blob tranquille.

    La dernière phase est consacrée à des guerres de reconquête pour rendre leurs terres à mes vassaux. La Bavière revient rapidement à 5 provinces et je lance immédiatement son annexion, effective 4 ans plus tard. La Suisse revient elle-aussi à sa pleine extension en récupérant ses quatre cores occupées par la Savoie. En 1472, date de la fin de la première session, l'essentiel est fait: le pays est à son maximum d'états (8), même si je n'ai pas eu le temps de compléter les derniers, possède 5 vassaux, le tout quasiment sans AE sur le Saint-Empire, me laissant la possibilité de finir le blob d'IA en début de session prochaine. Dans l'ensemble, c'est satisfaisant, me^me si ça aurait pu être fait plus rapidement et proprement. Si on prend en compte qu'en tant que GM (et en l'absence a priori de mes deux collègues portés disparus!), ceci a été réalisé avec des pops de Stellaria et de Buffalo sauvages sur le TS tous les quarts d'heure, pour me dire à quel point les règles sont merdiques ou la vie injuste, le résultat est même bon.


    Le blob autrichien en 1472:


    Quasi sans AE.









    Economiquement, le pays est péniblement à l'équilibre toute la session, l'armée de 32k coûte affreusement cher. Heureusement, en sortant un par un tous les cobelligérants des 8 guerres de la session pour leur argent, 10% de leur revenu et leur commerce, l'Autriche parvient à remplir ses caisses et à bien construire: l'intégralité des églises, la plupart des ateliers et même une manufacture voient le jour. Le revenu double dans la session. La mine du Tyrol apporte sa contribution à la cause, d'autant que l'event vient la booster. Néanmoins, elle s'effondre une première fois en fin de session ( et après on me demande pourquoi je hais les mines d'or...), annulant les point de dev mis. Seul bémol, entre le pillage et Tyrol, l'inflation devient vite problématique, d'autant que le français prenant défensive, je choisis de le suivre, renonçant pour un temps aux doctrines économiques.

    Tyrol avec l'event de la mine d'argent, mais effondré en fin de session, foutant en l'air une session de dev.







    Diplomatiquement, la session se passe dans l'ensemble bien:
    -dans l'Empire, tous les impériaux réussissent à s'étendre assez rapidement sans coa ni drame. La Hanse a même réussi à récupérer l'essentiel des terres danoises au Nord
    -la France réussit un bon start, mais la guerre avec la Bourgogne l'a un peu affaibli.
    -A l'Est, Venise et la Hongrie partent dans un affrontement violent avec l'ottoman, évitant la chute de Constantinople durant la session. En soi, c'est une très bonne chose, l'ottoman s'éloigne d'autant de Vienne. Cependant, les niveaux d'emprunts deviennent vite inquiétants, pour ne pas dire plus, et je tiens à la vie de ma république marchande, puisqu'elle constitue plus ou moins mon seul espoir de bien figurer économiquement. Je tente, un peu en vain, de rétablir la paix en fin de session.
    -Venise et Naples renoncent finalement à intégrer l'Empire, ce qui entraînera à terme la sortie de l'ensemble de l'Italie. C'est dommage, mais tant pis, l'Italie aux italiens.
    Dernière modification par Neroonian, 20-04-2018, 10h59.

  • #2
    Session 2: Echecs italiens.

    I-Inter-session:

    Il s'agit durant la semaine d'essayer de régler les problèmes nés de la session 1:
    -La guerre à mort en cours en Orient risque de se terminer en massacre généralisé. Du coup, je tente d'obtenir un règlement du conflit. Des heures et des heures et des heures de négociations pour finalement en arriver à un deal qui aurait pu être fait en 20mn le vendredi même. Mais au moins, la paix s'installe dans les Balkans et les pays en ruine vont avoir une session pour se remettre en état.
    -La non-entrée des deux italiens dans l'Empire condamne à court terme l'Italie impériale. Il s'agit donc de s'assurer qu'il ne restera pas grand chose de disponible pour le français à cette date, sachant qu'il pourra attaquer la Savoie, Gênes, vassaliser les mineurs toscans, etc etc. Dans cette optique, j'encourage le duc de Milan à s'emparer au plus vite des terres disponibles en l'assurant de mon soutien en cas de coalition. Doigt, engrenage, tout ça tout ça.
    -Le français vient me demander un PNA pour la session. Après quelques discussions, nous nous accordons sur le PNA contre la session de Luxembourg, qui lui était dévolu à l'origine, à Cologne. C'est un peu un double jeu de dupes: il cède quelque chose qu'il n'a pas, qui plus est à un allemand qu'il courtise, et certainement en présentant ça comme un acte de bonté à son égard, tandis que de mon côté, je ne comptais de toute façon pas spécialement l'attaquer tant qu'il s'en tenait au partage convenu.

    II-Blob phase 2;

    J'avais fini la session 1 avec une belle marge d'AE qui me permettait d'envisager un achèvement rapide du blob. L'idée était de compléter rapidement les 8 états disponibles en s'emparant des terres manquantes. Très rapidement en début de session, j'attaque la Bourgogne en guerre d'humiliation pour valider l'objectif de l'ère, passer les 50 de projection, récupérer 500 ducats et donner un petit coup de main à Cologne et à la Gueldre. Mais surtout, je fonce donc sur le Bade pour les deux provinces de Haute-Rhénanie, puis Salzbourg, et enfin, je m'empare du Haut-Palatinat. Avec ces 4 provinces, les 8 états autrichiens sont quasi complets. Au passage, je pille au maximum les IAs, validant rapidement la mission "économiser" nécessitant 2000 ducats en caisse. le trésor de guerre autrichien culminera à 4000. Nous allons arriver durant la session à la tech 8, celle des centres de recrutement, et si je veux ne pas trop subir la baisse de la FL apportée par l'Empire, je vais devoir en construire un maximum.

    La tech 8, c'est aussi trois nouveaux états. Mon plan initial consistait à conquérir l'état de Haute-Souabe, et à garder deux états disponibles pour l'annexion de la Bohème. Le problème, c'est que l'IA suisse n'arrive pas à rembourser ses dettes: non seulement elle n'a aucune troupe, mais elle n'entretient pas ses deux forts, les laissant vulnérables à une attaque, et malgré ça, elle continue à s'enfoncer dans les emprunts. Merci la maj. Du coup, à regret, je prends la décision de l'annexer et d'en faire deux états. De la même façon, j'avais prévu de laisser les deux provinces du Palatinat à ma marche d'Ansbach. Mais à peine l'importante forteresse de Palatinat terminée, mon IA décide de ... la détruire, purement et simplement. Là encore, je décide de ressaisir les deux provinces à ma marche, et de les passer en état. Ces deux choix ne sont pas très efficients en terme économique: les provinces sont pauvres. mais je privilégie la défense, et je me remonte le moral en me disant que ça laisse du temps aux IAs pour développer.

    Avec tout ça, l'archiduché prend forme, même s'il reste quelques provinces indépendantes à l'intérieur de mes terres:







    Par ailleurs, dans l'Empire, après une session d'économie de points impériaux, et grâce au sacre de Joseph I (6-4-3 de son état), nous parvenons à adopter la première réforme. Les électorats libres sont données à la Hanse et à la Gueldre, et la deuxième réforme étant parfaitement utopique, je laisse libre le blob, y compris des cités libres.

    En fin de session, le protestantisme apparaît dans la ville d'Ulm, en plein dans les terres autrichiennes. Problèmes en vue.









    III-Aventures italiennes:

    J'avais donc assuré Milan de mon soutien en cas de coalition, afin qu'il blobbe au plus vite les zones menacées par le français. Il se lance dès le début de la session, prenant... le reste de la Toscane, pas vraiment les terres les plus menacées par la France, ce qui lui vaut une première petite coa. Je suis en plein dans ma conquête des mineurs allemands qui appartiennent à la coa, du coup, je détruis leurs armées et les occupe un petit moment. Suffisant pour que la coalition se défasse. Je dis à Milan d'y aller avec prudence et de se concentrer sur Coni et Nice. Du coup, il prend Gênes et Albenga. Re-coalition, nettement plus grosse cette fois-ci. Et Naples, joué par Sabro un gars pourtant si gentil au demeurant, rejoint bien entendu. Un mineur allemand la déclenche et Milan se retrouve encerclée entre 40k des mineurs allemands qui déferlent par la Suisse et Naples qui remonte en Toscane avec 30k. J'hésite... D'un côté, j'ai promis à Milan de le couvrir contre une coa. De l'autre, je n'ai pas spécialement envie de me farcir 40k d'allemands et d'entrer en guerre contre un joueur qui ne m'était pas spécialement hostile.

    Je demande au milanais la paix proposée par l'IA, et bien sûr, celle-ci est monstrueuse, avec la libération de tout son blob de deux sessions, y compris tous les mono-provinces toscans. Bon, j'ai fait tout ça pour empêcher le français d'être free en Italie, je vais pas tout laisser en plan. Du coup, j'y vais, avec 3 armées de 16k. Les allemands sont vite dispersés, les sièges sont posés par Milan sur l'IA warlead, et je me mets à côté de l'armée napolitaine sur Gênes, l'encourageant à rentrer chez lui, ce qu'il fait pacifiquement. La paix est vite conclue avec les IAs. Et la Savoie est toujours libre. Et 1490 approche. Le français n'a pas encore de claim dessus, mais dans le doute, je demande à la Suisse d'en fabriquer un. 1490, j'ai mon claim, le français toujours pas, et le milanais va pouvoir attaquer. Et paf, le napolitain l'attaque. 2-3 batailles sur Florence, une victoire milanaise, le napolitain recule. J'essaye de convaincre le milanais de faire la paix. Sans succès. Un claim français apparaît sur Nice. Tant pis, j'y vais. Je demande au napolitain de retirer sa garantie et j'attaque la Savoie, fonçant sur le Siège de Coni avant que le français ne déclare. Il attaquera dans la foulée, occupant Nice.

    Je pense avoir sauvé l'essentiel, le fort de Coni. La guerre milano-napolitaine se retourne grâce à une série d'events en faveur du napolitain, et finalement Milan perd 2 grosses provinces toscanes, les deux belligérants étant très endettés. Je propose au milanais de placer 1000 hommes par province, ce que le français n'a pas fait, je fais la paix avec la Savoie pour des ducats , laissant le milanais faire le siège des trois provinces du Piémont qui tombent rapidement. Mission accomplie pensais-je. Et là, Milan fait une paix avec la Savoie sans prendre de province, faisant confiance à Miniaar pour ne prendre que Nice. Confiance à Miniaar. Confiance-Miniaar. Oxymore.

    Bon, du coup, Joseph I part chasser une semaine au fin fond de la Bohème et ne veut plus entendre le mot Italie.

    IV-D'une économie de pillage à une vraie économie?

    Avec 4k ducats à la tech 8, le -10% de coût de construction de la doctrine économique (adoptée en seconde doctrine), le -10% de la mission, le -5% de la réforme impériale, et le -10% de Joseph, un gigantesque plan de construction est lancé. Une vingtaine de centre de recrutement, trois forts, quelques manufactures viennent remplir les slots de batiments libres qui commencent déjà à se faire rares. Pour autant, l'économie reste une économie de rapine: j'ai été en guerre quasi permanente durant toute la session, l'autonomie n'a pas donc pas baissée, le commerce reste faible, Tyrol n'a pas été remontée après son effondrement de la session 1. L'économie reste donc encore fragile, même si on enregistre quelques bonnes nouvelles sur ce front, entre autre l'acquisition du bonus du premier producteur de fer.








    Après quelques hésitations, liées à la perte d'une province de verre, j'avais décidé durant la semaine précédente de faire proc l'event des pierres précieuses sur Landshut. Les moins, c'est que je renonce à toute ambition sur le premier producteur de verre, et qu'à long terme, c'est moins rentable. Le plus, c'est que les autres l'auront pas.







    Au bilan, la session est positive au plan intérieur: le pays arrive encore à tenir la comparaison avec son grand voisin bleu, avec 71 de FL terrestre, le tout avec un développement deux fois inférieur, même si les courbes se sont croisées et que ça ne va sans doute pas aller en s'arrangeant. Par contre au plan extérieur, ma tentative de défense de l'Italie est un échec cinglant.
    Dernière modification par Neroonian, 28-04-2018, 23h44.

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    • #3
      L'Autriche avec la Suisse, quelle honte. Tuer des joueurs.

      Par contre le Milanais abuse clairement de ta générosité. Metternich trouvait ça simpa Milan.
      Dernière modification par Liquidstuff, 27-04-2018, 16h56.

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      • #4
        Metternich, tu sais...

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        • #5
          Session 3: Premières banderilles.

          I-Inter-session:

          J'ai deux objectifs principaux durant la semaine:
          -Trancher sur mon choix religieux. Le protestantisme a proc en fin de session précédente sur Ulm. Pologne-Hongrie-Suède se sont immédiatement converties, mais pas les mineurs allemands, ce qui éloigne d'autant les autres centres. Concrètement, j'ai deux possibilités, me convertir immédiatement au protestantisme, ce qui m'assure une conversion rapide et sûre, mais me fait perdre l'Empire, ou tenter de rester catholique, jusqu'à la guerre des Ligues, ce qui m'offre bien plus d'options à ce moment-là, mais risque de me coûter bien des ennuis. Je contacte donc les allemands. Le Brandebourg m'indique qu'il se convertira dès que possible, et la Hanse qu'elle attend la réforme, mais Cologne est prête à me suivre dans le maintien du catholicisme. Ulm est allié au Brunswick, je demande à la Hanse si elle accepterait d'attaquer ce dernier pour convertir Ulm dans une paix séparée, détruisant ainsi le centre, et elle accepte. Plus de centre, et au moins un autre allemand catholique, c'est largement assez pour rester catho.
          -Essayer de rétablir la situation en Italie. Comme toutes les sessions depuis le début de la GPO, les 3 italiens représentent 60% de ma diplomatie pour des résultats pour l'instant pas franchement à la hauteur. Toujours le même objectif, limiter les possibilités que l'un d'entre eux devienne un vassal français.

          Je suis également contacté par pas mal de gens concernant mes interventions ou non dans des guerres possibles. je maintiens ma doctrine, je défends l'Empire contre les puissances extérieures, je n'interviens pas dans les conflits entre membres.

          II-Pourquoi je n'aime pas les mines d'or...

          Je commence la session comme j'ai terminé la précédente: avec un Buffalo et un Stellaria sauvages sur mon dos pendant que j'essaye de construire un réseau de forts potable. Et ce n'est pas facile! Et après un an de jeu, bim, la mine de Tyrol déjà effondrée en première session, s'effondre de nouveau. Je suis partagé entre l'énervement et un sentiment de chance: j'attendais d'avoir terminé la doctrine économique et débloqué le bonus de coût de dev pour remonter la mine effondrée, je n'ai donc perdu que deux points de prod, la mine passant de 5 à 3. Ouf me dis-je... Naif que je suis.

          L'excellent event du Reichshofrat ( +1 de diplomatie et -5% de coût de doctrine) proc, je termine la doctrine économique. J'ai toujours l'excellent Joseph sur le trône, et l'Autriche gagne une cinquantaine de points de dev dans la session, l'essentiel des provinces autrichiennes et bavaroises atteignant les 20 de dev pour créer les slots nécessaires aux batiments. Le Tyrol n'échappe pas à la règle et remonte à 20 de dev.

          Je renonce à rejoindre les cités libres attaquées, et la paix permet à l'autonomie de mes provinces de baisser rapidement. Un accord commercial est signé avec la Hongrie et Venise, qui assure que le noeud de Vienne sera un peu moins vidé. La prospérité commence à apparaître, et l'économie autrichienne atteint rapidement les 65 de revenus. Elle culminera vers les 70 avant de diminuer un peu en fin de session sous l'effet des progrès du prtestantisme sur mes terres et d'un event. Bien sûr c'est loin du niveau de revenus des richards, France, Angleterre, Espagne ou Hanse et Pays-Bas, mais ça reste très raisonnable. Tout semble aller pour le mieux quand:












          Troisième effondrement en 90 ans, 17 de dev mis sur une province qui finit à 15 de dev... Voila. Donc c'est terminé, je mettrais plus un point de dev dans cette foutue mine et le prochain qui me dit que les mines d'or, c'est bien je le BL. Amicalement!

          III-Une Europe à feu et à sang.

          Pendant que je développe tranquillement l'archiduché, l'Europe s'enflamme. D'abord par l'achèvement du blob des IAs. Cologne et Gueldre rivalisent à qui aura la plus grosse (coa) et si la Gueldre mérite une mention spéciale avec ses 200 d'AE sur tout l'Empire, c'est Cologne qui récolte une petite coa de 5 IA. Il y serait sans doute arrivé seul, mais deux des IAs étant dans ma zone, j'interviens et l'aide à en venir très vite à bout.

          La session verra deux grosses guerres en Allemagne du Nord, signées par la formation de la Westphalie, un monstrueuse guerre à l'Est, s'achevant par une banqueroute de la Russie, et bien sûr, dès qu'il s'agit de faire des guerres à mort, mes trois italiens préférés sont partants. On commence par un troisième tour entre Naples et Milan. Ca commence par des allures d'exécution facile d'un milanais à l'agonie par un napolitain sûr de lui et ça finit par une stabhit milanais qui reprend Pise, après 10 victoires d'affilée. 6k d'emprunts à deux. Rien d'anormal quoi. Dans le même temps, le vénitien se fait attaquer par l'ottoman. Le doge, connu pour son calme olympien tempête, hurle, n'entend pas que Hongrie et Egypte sont prêtes à l'aider et se rend dans des imprécations pour une ou deux provinces. Milan lui annonce alors qu'il est mourant et l'appelle à l'achever. Le vénitien trop confiant part la fleur au fusil... et se fait dégommer par 50k milanais énervés. Bon là, on est plus dans les imprécations . Heureusement, j'ai ma playlist spécial vendredi (en plus c'est bohémien, ça tombe bien).

          Bon, le miracle milanais finit quand même par s'arrêter, par une banqueroute. Venise sévèrement endettée aussi prend Milan et une autre province. Je me suis pas contenté de regarder, le partage d'un gars à ma frontière, ça peut tout de même m'intéresser un brin. Je pose pour le principe une revendication sur Milan, histoire de tater le terrain: le vénitien court voir le français. Du coup, je présente rapidement mes vrais revendications, les ports d'Istrie et l'évéché d'Aquilée. Le vénitien accepte de céder Istrie mais refuse la cession d'Aquilée. Je me rabats donc sur la Dalmatie, offerte à la Hongrie. Pour se refaire le vénitien décide de vendre l'ensemble des terres grecques, pour lesquelles il avait frôlé la banqueroute à l'ottoman. Les voies du Buffalo sont impénétrables.

          Du coup, le turc se sent pousser des ailes et attaque la Hongrie. Et bien entendu, vu leurs excellentes relations, on peut difficilement compter sur un soutien vénitien. Je n'ai pas des milliers d'alliés, donc autant pas perdre ceux que j'ai, je décide d'aller donner un petit coup de main. L'armée autrichienne est à ce moment-là à 90000 hommes en trois armées de 30k. J'en envoie un seul, avec mes marches et PU en rab. Ce corps expéditionnaire rejoint l'armée hongroise en Serbie et repousse assez aisément les turcs qui assiègent Szeredoc. La paix blanche est rapidement signée.

          Dans le même temps, devant l'agonie du milanais le français se dit que tout de même Coni, c'est sympa. La Savoie est toujours alliée à Naples, du coup, celui-ci est appelé. De mon côté, j'avais anticipé, et remonté mes relations avec la Savoie pour pouvoir la défendre, j'envoie donc une alliance, elle m'appelle. Le français assiège Coni qui est proche de tomber. Du coup, le napolitain et moi lançons nos troupes un peu en désordre: mes stacks arrivent mi-moral et très échelonnés. Plus ou moins tout ce qu'il ne faut pas faire, mais on est nettement plus, mes armées sont partiellement entrainées, j'ai le meilleur professionnalisme d'Europe et un event moral. Le français est dépassé par le nombre et perd la bataille. Là-encore, on négocie rapidement une paix blanche générale. L'armée autrichienne va finir par être surnommée "5mn douche comprise" comme un certain président français.

          Le français se reprend vite, rejoignant Milan dans la 4e manche avec Naples pour contraindre celui-ci à la paix blanche, puis réussissant à se faire appeler par un avertissement sur la Savoie, celle-ci attaquant un milanais de nouveau en banqueroute. La France finit donc par prendre Coni et le duc de Milan obtient le reste de la Savoie. Techniquement, c'est une défaite diplomatique pour l'Autriche, mais finalement, je me satisfais de la situation, j'ai obtenu des compensations aux terres italiennes et ces premières petites guerres me rassurent un peu sur la qualité de mon armée.

          A part ça, je passe la moitié de la session avec des events cachés. Du coup, je ne peux pas déshériter mon mauvais héritier 1-2-1 qui finit par hériter du trône impérial en 1522. Il a un hériter encore plus mauvais que lui, un 0-1-2 que je déshérite au rehost. Karl I n'a pas d'héritier, j'anticipe en demandant aux électeurs de voter pour l'Espagne ( coop Ner-Tithub, tout ça tout ça. Bon en vrai, j'avais le choix entre lui et la France, du coup, pas trop à hésiter, d'autant qu'ila un roi assez agé). Karl devient le commandant en chef de la cavalerie, toujours en première ligne et il finit par mourir: je perds les Habsbourg et l'Empire. Philipp I Gabelkofen (6-3-3) devient archiduc, l'Espagne m'offre un électorat et à la mort de son roi deux ans après, je récupère le trône. Bonne opération au final, d'autant que j'aurai la possibilité d'utiliser l'event de retour des Habsbourg à un moment.

          Un point sur le blob pour finir; je me contente tranquillou d'attendre les nouveaux états en espérant que les IAs dev, et ma patience est partiellement récompensée, avec Prague à 40 de dev, et des cités libres un peu développées.
          Dernière modification par Neroonian, 03-05-2018, 00h02.

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          • #6
            Envoyé par Neroonian Voir le message
            Du coup, je ne peux pas déshériter mon mauvais héritier 1-2-1 qui finit par hésiter du trône impérial en 1522.
            Il est pas si mauvais... s'il y hésite.

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            • #7
              Ca me laisse même pas le temps de corriger les boulettes!

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              • #8
                tu avais édité

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