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  • GhazwAAR !!! - AAR Musha'Sha'Iyya (GPO Kebab finally gets removed)

    Bonjour à tous.

    Je vous présente mon premier AAR avec le Musha'Sha'Iyya. Je me suis dit qu'il serait dommage de jouer un pays aussi rare en GPO (merci Meteowiz) et de ne pas faire un récit dessus.

    Etant à ma deuxième GPO je n'ai pas de vrais conseils de jeux ou de diplomatie à donner aux nouveaux c'est pourquoi ce récit sera plus centré sur la narration et le rolepay.



    AAR Musha'Sha'Îya - GhazwAAR





    Chapitres

    Chapitre I : El Mahdi Mountadhar / Le Guide attendu
    Chapitre II : Khalij-e-Fãrs / Le Golfe Persan
    Dernière modification par Sasayanel, 22-04-2018, 15h50.

  • #2
    AAR Musha'sha'iyyah - Première Session :

    El Mahdi Mountadhar / Le Guide attendu





    La situation de la Confrérie en 1444





    El Mahdi Mountabar, le guide attendu, sa venue avait été prophétisée par Mohammed fils d'Abdallah. Le dernier Imam choisi par Allah guidera les vertueux vers le jugement dernier et affrontera le mal qui aura corrompu la Terre du Créateur. Cet homme est désormais parmi nous, Jibra'il lui est apparu pour annoncer le crépuscule de notre ère et lui confier l'ultime mission de sauver les fils de Dieu qui lui sont restés fidèles.
    Muhammad ibn Falah Musha’sha’Iyya





    Nous sommes en 1444, cela fait maintenant trois années que Muhammad ibn Falah Musha’sha’Iyya, loué soit son nom, guide notre peuple. Entouré de ses disciples, il a pris possession de la cité d’Hoveyzeh et à partir de ce bastion a pu commencer à propager la parole d'Allah sur les contrées du Khouzestan et de Bassora.


    Les terres sur lesquels prospèrent notre peuple produisent certaines des ressources les plus riches d’Iraq. La ville de Basra située à l’embouchure de l’Euphrate, permet de contrôler le commerce en provenance de Mésopotamie. Au Nord s’étendent les plaines fertiles du sultanat Iraqien et la prestigieuse cité de Bagdad, ainsi que la ville sainte de Kerbala qu’il serait impensable de laisser aux mains des émirs sunnites. Au sud, l’Emirat Al-ahsâ retient sous son joug une des plus grandes communautés chiites du Moyen-Orient qu’il est de notre devoir de ramener sous notre protection. A la frontière est de notre territoire, le Cheikha des Safavid contrôle les riches régions du Fars et le carrefour commercial de Shiraz. S’assurer leur servitude nous permettrait de contrôler une partie du commerce venu d’Inde.


    En ce début d’année 1445, décision fut prise par le Khalifat Allah de déclarer la guerre à l’Emirat d’Al-ahsâ ainsi que ses alliés la Syrie et le sultanat Annizah. Le Madhi avait préalablement entreprit des pourparlers avec le roi de Jérusalem afin de s’entendre pour un partage des terres des belligérants. Le roi Jean II de Lusignan annexa le sultanat Anizzah et prit le contrôle des villes d’Alep et d’Hamah tandis que les peuples libérés de Brane jusqu’au Qatar purent fêter leur rattachement à la confrérie Mush’sha’Iyya. Le dernier Emir de la dynastie des Jabrid n’eut d’autre choix que de se réfugier sur l’île d’Awal.


    Fort de ce succès, el Madhi, notre sauveur, entreprit la conquête sainte de Kerbala contre le sultan ‘Âli I Saadun d’Iraq. Les siège de Bagdad et Mossoul mené respectivement par les armées de la Confrérie et de Jérusalem prirent fin la même année. Le sultan n’eut alors d’autre choix que de céder aux exigences du prophètes et de céder toutes les provinces frontalières. La libération de la ville sainte et le rattachement de Bagdad fût célébrée trois jours de suite dans tout le pays et Muhammad déclara que ces célébrations auront lieu chaque année sous le nom d’Aïd el-Karbala.



    Danseurs soufis lors de la célébration annuelle de l’Aïd el-Karbala





    Dans les années qui suivirent, divers groupuscules sunnites refusant de reconnaître le Musha’sha’Iyya comme véritables prophètes commencèrent à agiter la région mais le nouvel ordre des Imans Falah-an-Râsoul apaisèrent rapidement les tensions dans ces provinces conquises.
    En 1457 El Madhi est prévenu d’une guerre fratricide entre le Khorassan et les vestiges de l’empire Timouride. Ce premier cherchant de l’aide pour lutter contre les alliés du Timour ; Kerman et Ormuz. L’occasion est sans pareille car la défaite de ces adversaires permettrait à la confrérie de s’étendre le long du golfe Persique et de revendiquer la stratégique île d’Ormuz qui protège le détroit. Peu de temps après notre entrée en guerre l’Imam du Yémen nous fait savoir que l’expansion de notre confrérie dans cette direction viole le traité de partage de l’Arabie précédemment établi.


    Une réunion se met alors en place. Les diplomates de la Confrérie expliquent que le grand prophète se sent lésé sur l’ancien partage qui a eu lieu il y a déjà plus de dix années et souhaite le rattachement d’Ormuz ainsi qu’un accès à l’île. L’accord est conclu promptement et les frontières entre les deux nations s’établissent l’année suivante. Le Musha’sha’Iyya acquiert donc les provinces de Zufra, Bani Yâs et Qawasim. Quant à l’île d’Ormuz, elle sera intégrée à la fin de la trêve.


    La fin de la décennie est marquée par une politique de développement du territoire autour de la ville portuaire d’Ahvaz. La construction de marchés et de mosquées à la gloire du prophète attira de nombreux artistes, théologiens et érudits venu participés à l’épanouissement de la ville. Un système de mécénat attira même des peintres et ingénieurs venus de l’est. Les peintures à huiles et les représentations du Madhi se propagèrent bientôt dans toute la région et ce mouvement fut baptisé : Warda-al-Nabi, la Renaissance autour du Prophète.


    Abdul Al-Wasir théologien de la Warda-al-Nabi





    Vingts années se sont écoulés depuis le début de ce récit. La confrérie a su imposer ses exigences autour du Golfe Persique. Les troupes commandées par El Madhi se massent maintenant aux frontières montagneuses du Fars, prêt à en découdre avec les Ajams qui menacent ses frontières.



    Carte de l'Orient en 1464

    Dernière modification par Sasayanel, 22-04-2018, 16h11.

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    • #3

      AAR Musha'sha'iyyah - Deuxième Session :


      Khalij-e-Fãrs / Le Golfe Persan




      Janvier 1464, Muhammad ibn Fallah Mushashayya déclara la guerre à l’Emirat du Dawassir et son allié le Cheickat du Fars. Les troupes du Mahdi écrasèrent les troupes sunnites dans les montagnes du Fars et dans le désert d’Al-Yamâma. Vaincu et humilié, l’Emir Nazir Al-Zaid du vider ses coffres qui servirent à l’embellissement de la florissante ville d’Ahvaz. Pour le Cheikh Karim la paix fut rude, il dût concéder la totalité des terres côtières du sud qui furent accueillies avec joie par la population de la confrérie.
      Les tributaires du Dawassir venus apporté le trésor de guerre au vainqueur


      Mais les ambitions du prophète ne s’arrêtaient pas là. La nouvelle frontière avec le Kerman devait être repoussée jusqu’au frontières du Baloutchistan pour assurer la sécurité du royaume naissant. Les armées à peines reposées franchirent les montagnes et assiégèrent la forteresse de Bam pendant qu’un contingent d’élite anéanti les troupes de l’émir Mani Saud de Najd venues prêter main forte à son allié du Kerman. Une année suffit pour faire plier les défenseurs. Muhhamad Mushashayya déclara la contrée du Mogostan propriété absolue de la confrérie et la forteresse de Bam fut offerte en gage de paix au Cheickh Babur bin Baysunkur Timurid du Khorassan. Pour parfaire les frontières sud, le dirigeant entreprit de purger le rocher d’Ormuz des dernières troupes du Sultan qui s’y étaient retranchées.

      Juin 1480, le golfe Persique est définitivement sécurisé, les nouvelles idées de la Warda-al-Nabi se sont propagées dans tout le territoire ouvrant la voie à une époque prospère pour le royaume naissant. Les troubles séparatistes s’étaient apaisés après l’adoption par les locaux des pratiques chiites et le Mahdi autorisa ce nouveau peuple à accéder aux fonctions plus hautes de la société faisant même d’un Persan son conseiller militaire. Muhammad dirigeait la confrérie depuis 23 années déjà et la succession semblait assurée. L’ainé de ses fils Nasir était un adolescent tumultueux, bien que combattant aguerri il n’avait pas la patience et la vision stratégique de son plus jeune frère Sadjdjad. Le grand prophète ne se faisait pas de soucis, Allah saura lui montrer quel enfant est le plus digne de gouverner le pays.




      Les bateaux de la confrérie naviguant librement dans le Khalij-e-fãrs.



      Pour solidifier les relations avec le royaume voisin, le Grand Prophète décida de marier sa fille avec l’héritier du trône. Cette décision permettrait de former un front contre le royaume d’Ajams qui contrôlait le nord des montagnes Persanes. Les diplomates et généraux des deux nations se concertèrent afin de planifier une double attaque ayant pour but d’imposer la suprématie du Mushashayya sur le sultanat Irakien et de prendre le contrôle des villes de Qazvin et de Téhéran pour le Korassan.

      L’invasion fut lancée en janvier 1481. Les armées du prophète remontèrent le Tibre jusqu’à la forteresse de Mossoul, pillant et dévastant toute la région sur son passage. Pendant ce temps le roi Babur I envoyait ses hommes sur la capitale Qom et la forteresse stratégique de Qazvin, qui bloquait l’accès au nord du pays. Une fois les défenses tombées les deux armées se rejoignirent pour attaquer les dernières forces ennemis retranchées dans les montagnes de Tabriz. La victoire fut éclatante mais l’assaut glorieux couta la vie du jeune général Nasir, héritier de la dynastie Mushashayya. Les derniers jours du conflit furent endeuillés et la paix fut signée en janvier 1485.




      Carte du Moyen-Orient avec l’Iraq nouvellement vassalisé par la confrérie.


      A l’âge de 63 ans maintenant, le Madhi Mounthadar savait qu’il n’était pas éternel, pour préparer sa succession il fallait que son futur héritier comprenne bien la situation en Orient.

      Au Sud, la péninsule arabique est sous l’influence du grand Iman Abd al Aziz I du Yémen, le pays est d’une puissance équivalente à la nôtre et a le soutien de l’empire Ethiopien. Cependant les armées Yéménites ont pour réputation d’être les meilleurs d’Arabie et elles ne doivent pas être sous-estimées. Pour l’instant les relations sont neutres mais les ambitions de l’Imam pourraient pousser ce royaume à déclarer la guerre à la confrérie afin de dominer la région.

      A l’Ouest les relations sont cordiales avec le royaume de Jérusalem qui s’étend de la cité d’Alep jusqu’à Gazzh et entreprend une série de conquête contre le sultanat Mamelouk.

      Au Nord, l’Anatolie est sous l’influence du Sultan Mehmed I Candaroglu. Le pays sort d’une longue période de chaos après une guerre destructrice contre son rival l’empire Byzantin. Pour l’heure il mène une politique d’expansion vers l’Ouest pour faire barrage aux conquêtes du royaume du Shîrvan.
      Le Shirvan après avoir conquis la région du Caucase s’aventure maintenant jusqu’au Kurdistan, cette expansion doit être surveillée et interrompue si elle menace les intérêts de la confrérie dans la région.

      Enfin à l’Est, les relations sont bonnes avec le Khorassan qui doit faire face à des menaces des hordes Tchaghataï et du Shîrvan, de prochaines batailles communes contre l’Ajams et le Fars sont prévues et ainsi fixer des frontières définitives dans la région.

      Récemment un diplomate indien est arrivé au palais afin de représenter les intérêts du Mahârâna Raimal I Sisidiya fraichement implanté dans région du Baloutchistan. Ce nouveau voisin permettrait de suivre les jeux de pouvoirs qui s’effectuent actuellement en Extrême-Orient.
      Dernière modification par Sasayanel, 22-04-2018, 16h21.

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      • #4
        J'adore ton r
        Dernière modification par Matjeu, 22-04-2018, 17h36.

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