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  • AAR Venise - GPO anti-oxydant - Un AAR au soleil

    Un AAR au soleil








    Il y a maintenant deux années, Restif avait organisé la GPO anti-oxydant. A cette occasion, j'avais écrit mon premier AAR avec Venise, qui sombra dans les néants de la matrice. Alors que je vais bientôt jouer la France dans la GPO Little Europa : Le grand Blob, je trouve que c'est une bonne idée pour faire réapparaître mon AAR (que j'avais heureusement conservé sur mon pc, rip Miniaar).

    Cet AAR a forcément perdu en saveurs, car tous les commentaires sur le topic de la GPO et de mon AAR ont disparu. Mais j'espère qu'il restera agréable à lire.

    Sommaire
    Dernière modification par Halzum, 28-08-2017, 14h22.

  • #2
    Acte I : Le nouveau rempart de bois





    La situation de Venise est plutôt remarquable en début de partie. Une bonne flotte, une armée correcte (avec un MP à peine inférieur à celui de la Castille par exemple) et un bon income, qui me permettra de recruter des conseillers, des mercenaires ainsi qu'une grosse flotte de guerre. Les idées nationales sont aussi intéressantes car le commerce et la flotte seront les fondations sur lesquelles ma nation se développera. Toutefois, je suis encerclé par 4 joueurs (Autriche, Hongrie, Milan et Etats Papaux) et menacé par 2 autres (Mamelouk mais surtout l'Ottoman). La diplomatie sera donc la clef pour assurer la survie de Venise tout d'abord, puis son expansion dans un second temps.


    Cela étant dit, passons de suite à la diplomatie que j'ai pu effectué (sans respecter l'ordre des pays) en pré-session :
    • Je contacte le pape pour établir de bonnes relations avec lui. IG, cela se traduit par un gain d'influences papales qui sont très importantes pour Venise (point de stab gratuite et point de mercantilisme). Outre cet intérêt, je dois me prémunir face d'éventuelles hostilités de la seule puissance terrestre présente en Italie, Milan, d'autant plus qu'elle possède un core sur Brescia. Même si je n'ai pas encore eu l'occasion de parler avec Milan, il vaut mieux prévenir que guérir. Nous en profitons par ailleurs pour parler d'un partage de l'Italie entre les 4 pays joués et tombons rapidement d'accord.
    • Vient ensuite le tour du Hongrois. Avant d'entrevoir toutes actions contre le Turc, il est primordial de s'assurer les faveurs de la Hongrie. Une alliance entre nous étant une évidence même, nul besoin de détailler les raisons, et un partage des territoires est brièvement esquissé. Toutefois, il est inutile d'en parler trop en avance, il faut d'abord gagner. Pour terminer, le Hongrois accepte de me céder ses galères.
    • L'Autriche me contacte pour me proposer de vendre ses galères. J'accepte volontiers, car cela m'épargne un temps précieux qui pourrait me manquer en cas de conflit prématuré avec l'ottoman, qui possède au début plus de côtes que moi et plus de navires, même si l'écart n'est pas flagrant. J'en profite pour lui parler de Ferrara, que je convoite ainsi que de ma crainte de me faire attaquer par lui lorsque je serai occupé ailleurs (ou même si je suis en paix, car l'Autriche est la puissance du jeu en début de partie et les terres de Venise particulièrement intéressantes pour lui). Il satisfait ma demande liée à Ferrara et m'assure qu'il n'entamera aucunes actions hostiles à mon égard tant que je m'occupe du cas ottoman.
    • J'ai de brefs rapports avec Milan car nous n'avons pas réellement d'intérêts communs. Il est lui aussi en accord avec le partage de l'Italie proposé par le pape. Tout va bien, donc.
    • Pour finir avec l'Italie, Naples me contacte pour me demander mon soutien en vue de son indépendance. Je n'accepte pas tout de suite, car je n'ai pas les capacités de m'impliquer à la fois contre le turc et l'Aragon.
    • Je ne sais plus si c'est l'Espagne ou moi-même qui a entamé les tractations diplomatiques. Toujours est-il que l'Espagne accepte de construire des galères en échange de ducats. D'autres décisions découleront de nos échanges, mais c'est secret. ()
    • Enfin, l'Ottoman vient me parler. Je résumerai l'échange qu'on a eu par : "Kebab Kebab". Personne n'ignore que le Turc fait partie de l'entité des Mangeurs de Chatons, et les Vénitiens le craignent pour ce qu'il est.
    • Il ne me manque plus qu'un joueur avec qui je vais avoir des interactions lors de cette première session, le Mamelouk. Il a apparemment conscience du danger que peut être l'Ottoman et nous organisons un plan défensif. En effet, la Syrie est toujours une terre très convoitée et je ne vois pas d'un bon œil la disparition d'un allié potentiel alors que l'Ottoman assoit sa domination à l'Est.
    • Un dernier mot pour le Polonais, qui ne souhaite pas s'impliquer dans le conflit avec le Turc. Il promet de ne pas backstab le Hongrois en cas de conflit ouvert avec le Kebab.
    Pour conclure, tout va bien dans le meilleur des mondes. Je sais que j'aurai une supériorité navale, et ce, très rapidement. Sur le plan terrestre, nous devrions aussi réussir à avoir l'avantage. Mes relations avec mes voisins d'Italie sont au pire neutres, et j'ai la bénédiction de l'Empereur pour taper du kebab. Toutefois, la Pologne changera de joueur au dernier moment puisque que Hargane n'arrivera pas à avoir une co suffisamment stable pour rester avec nous. Cela bouleverse un peu nos plans, mais le nouveau joueur décidé d'avoir la même ligne diplomatique que son prédécesseur. Ouf, donc.
    En revanche, je n'oublie pas qu'en face de moi se trouve Sabro et que nombreux sont les chatons ayant été dévoré par l'ogre kebab en faisant preuve de manque de prudence ou d'excès de confiance.

    Venice will be victorious !



    Mon premier move consiste à protéger Byzance, en sachant que la Hongrie fait de même. Je prends la mission avec le pape, qui nécessite d'avoir au minimum 125 de relation avec lui. La récompense, +1 d'IP pendant quelques années, est toujours bon à prendre. Et de toute manière, les autres missions sont inutiles pour le moment.
    Je déplace ensuite mon marchant de Ragusa vers Venise. Je lance immédiatement la construction de galères, et je donne au pape mes 6 navires légers (j'utiliserai l'abréviation LS pour les désigner). En échange, il me donnera l'équivalent en galères.

    Tout se passe bien, je me prépare à faire un début détonnant. Et c'est précisémment à ce moment-là que le poisse, combiné a]u fail et à la gentillesse, commencent à gâter la partie.
    Gênes décide d'attaquer Ferrara et m'empêche donc de conquérir la province que je convoitais, du moins momemtanément. Qu'à cela ne tienne, j'attaque Ragusa sans encombres. Je remarque que le Turc commence a blobbé les IA en Anatolie car le Hongrois et moi-même garantissons Byzance. Je décide de contacter le Mamelouk afin de prendre l'initiative sur lui. Rien, aucune réponse. Je lance un claim en vitesse sur une province ottomane située en Grèce.
    A l'ouest, rien de nouveau, Gênes continue de faire sa guerre tranquillement. Voilà l'une des coquilles de du plan que j'ai réalisé avec le Hongrois. Nous n'avons pas vraiment (si je me souviens bien) convenu de l'attitude à suivre face à un Turc qui délaisse la Grèce pour blobber les IA anatoliennes. Mes souvenirs sont assez flous dans cette intervalle de quelques années, donc je ne pourrai en dire plus.

    A mort Gênes !



    Un peu plus tard, Gênes se fait attaquer par la toute puissance vénitienne. Je gagne facilement le combat et occupe Ferrara. Le Kebab en profite pour s'allier avec Gênes, dans l'espoir sans doute de couler ma flotte et de s'offrir le contrôle de la Méditerranée. Il rejoint le call to arms et engage avec la flotte génoise un combat naval. Je n'avais certes pas de leader, mais j'avais jugé cela inutile en raison de ma supériorité numérique en terme de galères. Sabro retire sa flotte et mes pertes étant négligeables, je réalise une très bonne opération. Pendant ce temps là, il a eu le temps d’assiéger la côte dalmate mais ne peut progresser plus en avant car il n'a aucun accès terrestre. Par ailleurs, il ne peut pas non plus envoyer ses troupes en Italie car je contrôle la Méditerranée. Sabro me propose paix blanche, et comme je suis gentil (et aussi très con), j'accepte pour 25 ducats symboliques la paix. Durant cette guerre, Byzance (que je protégeais !) me déclare la guerre pour l'île de Naxos. Si cette attaque était foireuse, elle me permettait de blobber Byzance sans difficulté. Je pensais avoir le temps, car comme je garantissais Byzance avec le Hongroie et comme je venais de battre à plate couture la flotte du Turc, il n'oserait pas attaquer. Gros fail, car non seulement le Turc attaque Byzance, mais comme il déclare la guerre à Athènes, le vassal de Byzance, ni le hongrois ni moi-même n'est appelé dans la guerre. Pour nous deux, cela nous paraissait évident qu'en garantissant le suzerain d'Athènes, celle-ci serait automatiquement garantie elle aussi. Si je me dépêche d'assiéger les terres byzantines, le vil Kebab a pu rusher Byzance et Athènes, et parviendra donc à conquérir Constantinople. Échec donc de notre plan visant à empêcher Sabro de prendre cette ville. Il en profitera pour attaquer la Wallachie dans la foulée, sans que nous ne puissions rien faire, car j'ai la trêve avec lui, et je ne peux m'allier avec la Wallachie. Le Hongrois quant à lui n'est pas de taille à affronter l'Ottoman tout seul.

    Sans commentaires....



    Durant la trêve liée à ma guerre contre Gênes, Sabro pourra donc reconstruire une flotte très conséquente qui dépassera la mienne, même si l'écart est faible. Le rapport de force s'inverse complètement sous nos yeux impuissants. Pour essayer de palier à cela, j'attaque la Serbie (qui a blobbé toute la Bosnie) en appelant la Hongrie (qui est en régence). Le Turc fait de même et assiège plusieurs provinces. Personne ne souhaite faire la paix, car la mine d'or du Kosovo intéresse les deux camps. Au final, Sabro fait la paix avant nous sans prendre de provinces et la Hongrie blob toute la Serbie pour la relâcher plus tard.

    Le nouvel El Dorado



    Peu après, après plusieurs relances, le Mamelouk me répond enfin. Certes trop tard, mais je ne perds pas espoir. Il me dit qu'il a décidé de s'allier avec le Turc et de balayer d'un geste nos accords passés. Je lui demande tout de même de retirer sa garantie contre Chypres, ce qu'il fera. Abattu par cette annonce, je regarde tristement la Syrie, car je sais pertinemment qu'elle va finir aux mains du kebab. C'est alors que j'aperçois que la nation de Syrie existe déjà, et qu'elle possède 3 provinces, dont Alep. Intrigué, je clique dessus. Et là, c'est le drame. La Syrie est le vassal de l'Ottoman, ce qui signifie que le Mamelouk a préféré sacrifier le commerce d'Alep pour s'allier avec l'Ottoman, ce qui l'affaiblit beaucoup et surtout renforce l'Ottoman alors que tout allait bien pour lui à ce moment-là, au lieu de se battre avec bravoure et honneur. Je suis dépité, et ne comprends toujours pas pourquoi il a fait ça. Mais chapeau bas à Sabro, qui a su trouver les bons mots.

    Me sachant maintenant vulnérable, je décide de passer à la seconde phase de blob que j'avais prévu, à savoir Rhodes, Chypre et Chios. Je les blob sans soucis et cela me réconforte quelque peu. Ma flotte me coûte très cher, et chaque point de FL navale supplémentaire est le bienvenu.

    Pendant ce temps, l'Espagne qui a eu des différents avec le Mamelouk décide (nous en avons discuté au préalable) de nous donner un coup de pouce en lançant une croisade contre le Kebab. Par ailleurs, nous avons contracté une alliance avec le Polonais en vue d'une offensive imminente. En effet, le Turc était en guerre contre le Qara Qonlyu, et il aurait été dommage de ne pas en profiter. Toutefois, l'écart en tech militaire est trop important, en sachant que le MP du hongrois et du polonais sont presque épuisés, du fait d'autres guerres contre des IA/rebelles. Dommage, nous étions enflammés en fin de session.



    Pour conclure, une session qui a été riche d'enseignements notamment en terme de planification et d'anticipation. Même si jamais je n'aurai pu prévoir l'action du Mamelouk, nous aurions du mieux préparer notre coup et avoir un plan B, voire C. En dehors de cela, je suis mitigé quant à la conclusion de cette première session. Certes, j'ai pu conquérir les îles de la Méditerranée orientale, Ferrara (seule province que je peux avoir selon le partage) ou encore avoir vassalisé Byzance et donc avoir des cores sur de nombreuses provinces en plus de posséder une petite partie de la Grèce. Mais je n'ai pu empêcher Sabro de conquérir Constantinople, de prendre la Wallachie ni freiner sa progression en Anatolie et vers l'est. Je me retrouve donc dans une situation précaire, et dangereuse.

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    • #3
      Acte II : Remove Kebab







      La fin de la première session s'était terminé en 1464 et m'avait laissé dans une situation périlleuse. L'Ottoman avait commencé à investir dans la doctrine quantité et Mehmet II était toujours en vie. Nous (le Hongrois et moi-même) allions devoir agir très rapidement sous peine de voir l'Ottoman nous dépasser complètement. Cette deuxième session s'annonçait encore plus déterminante pour l'avenir de Venise que la première.

      La diplomatie de pré-session a été moins riche que la dernière fois. J'ai pris soin de m'assurer à nouveau de la neutralité des puissances européennes voisines dans le conflit contre le Turc. Le Hongrois avait préparé un plan, et bien qu'au départ je n'étais pas très optimiste, il avait le mérite d'être audacieux et surtout, de neutraliser la progression du Turc dès le tout début de la session. J'ai aussi parler au mamelouk, mais je n'en tirerai rien de concret, comme vous le constaterez plus bas.

      Le plan était somme toute assez simple. Profiter des bonus de la croisade octroyant de nombreux bonus (dont un +30% de manpower, +10% de moral pour ne citer que ces deux), le général hongrois à 5 de shock, de la supériorité en tech mil du hongrois (la tech 6 donne des nouvelles unités de cav notamment) et sur mes mercenaires qui se chargeront d'assiéger les forts. Le portugais devra nous vendre ses HS et nous assurer la domination sur mer, du moins en théorie. Et à nouveau, le fail s'abat sur nous, telle une malédiction. Pour pouvoir vendre des navires, il faut qu'ils soient à proximité d'une province côtière du joueur et que l'acheteur soit en paix. Or, comme le Hongrois était très pressé, il n'a pas attendu suffisamment et a déclaré la guerre sans m'appeler de suite. Son impatience a des conséquences plutôt fâcheuses pour nous. Ce n'était pas à moi que le Portugais devait vendre ses HS, mais au Hongrois car j'ai déjà explosé ma FL navale et 5 HS en plus plomberait définitivement mon économie.

      J'ai donc deux solutions : Prendre les HS et espérer que cela suffira ou bien me concentrer uniquement sur l'affrontement terrestre. Un choix difficile, car je dois choisir entre une guerre brève (car si le Kebab ne peut traverser le détroit, il se rendra rapidement) mais avec beaucoup de données inconnues (Vais-je gagner la bataille ? Et si l'Ottoman replie sa flotte intacte à Constantinople, pourrais-je maintenir ma flotte assez longtemps sans pour autant ruiner mon pays? Cela vaut-il le coup de faire une guerre sans affaiblir durablement l'Ottoman?) ou une guerre longue mais dont nous maîtrisons beaucoup plus de variables.
      J'opte pour la guerre longue et accepte l'appel aux armes avant que le Portugais ne me vende les HS.

      La disposition des forts turques est à notre avantage. (L'image ne provient pas de la gpo, mais la disposition des forts était identique)


      Les troupes hongroises foncent sur les troupes ottomanes pour les faire battre en retraite de l'autre côté du Bosphore. Dès que c'est fait, nous occupons les 3 forts avec nos vraies armées, tandis que mes mercenaires assiègent les autres provinces. Sabro essayera de nombreuses fois à forcer le passage, mais le malus de -2 de traversée nous permet de gagner quasiment toutes les batailles (la qualité hongroise aidant, bien entendu). Toutefois, les sièges sont extrêmement longs, notamment parce que nous devons souvent abandonner un siège pour apporter des renforts afin de gagner les batailles.
      J'en profite pour parler d'un mécanisme assez étrange lié à CS. S'il n'y a qu'un seul passage pour atteindre un fort (c'était notamment le cas de Constantinople, car le siège d'Edirne était encore en cours), vous ne pouvez pas envoyer de renforts si une armée alliée assiège déjà le fort. Concrètement, le Hongrois ne pouvait pas rejoindre mes troupes lorsque l'Ottoman traversait le détroit. Cependant, il y a une petite astuce, certes gênante, mais qui au moins a le mérite de fonctionner. Il suffit de commencer le déplacement de l'armée assiégeante (et donc de lever le siège du fort) pour que les renforts puissent se mettre en marche vers le fort. Une fois que c'est fait, vous n'avez plus qu'à annuler le mouvement. J'ai été contraint de le faire de nombreuses fois, et cela nous a grandement retardé. Cette mécanique est absurde (même Sabro ne comprenait pas pourquoi je faisais ces drôles de move), mais que voulez-vous.

      Par ailleurs, des particularistes pop en Bulgarie et sont au nombre de 30k environ. Je dois donc laisser le Hongrois tout seul face à l'Ottoman. Fort heureusement, Sabro n'en profite pas (peut-être qu'il ne pouvait pas) et je détruis les rebelles. Quelques mois après, des paysans se rebellent chez mon vassal byzantin et en Hongrie. A nouveau, je vais m'en charger.

      Petit aperçu de la guerre.




      Sabro décide de changer de stratégie et profite de sa flotte (la mienne, inutile, est au port pour économiser des ducats) pour débarquer en Grèce. Nous abandonnons le siège de Macédoine en vitesse pour le contrer. Nous y parvenons difficilement, mais toutes les provinces sous le contrôle du fort se libèrent. Et c'est reparti pour un tour..
      Toutefois, Sabro ne pourra au final jamais nous repousser, et nous possédons 89% de war score (dont 35% de batailles ...!). Nous n'avions pas décidé clairement les conditions de paix, car cela allait dépendre du déroulement de la guerre. Au final, nous demanderons la Macédoine, Edirne et 3 provinces pour la Hongrois, pour 60% de WS. A noter que le Kebab n'aurait pas accepté cette offre de paix si celle-ci n'était pas un stab hit en cas de refus. La guerre s'achève donc en 1470.

      Bilan de la guerre.


      Dans la foulée, j'encourage très fortement le Mamelouk d'attaquer le Turc pour récupérer les provinces syriennes, mais il refuse car selon lui, Sabro est encore trop fort. Le futur nous dira s'il a eu raison.

      Après notre guerre, il ne se passe rien de notable durant toute la trêve. J'ai la chance d'avoir un doge très jeune (36 ans de mémoire), et comme j'ai aux alentours de 100 de tradition républicaine, je le réélis plusieurs fois. Actuellement, il est 3/6/3 et encore en pleine forme. Grâce à cela, je peux rattraper mon retard en tech et investir enfin dans ma première doctrine. J'ai choisis la doctrine maritime, car le bonus de FL navale (+50%) est très important pour soulager mon économie et se combine très bien avec ma première idée nationale (+25% de FL navale et -20% de galley cost). Les autres idées sont sympathiques aussi, comme la réduction de coûts de navires. Un événement propre à Venise pop à ce moment. En tant que pays très chrétien, je me fais un devoir de mettre en avant la religion plutôt que ma nation. Cela me donne un bonus très intéressant : +1 de force de missionnaire et +2 d'IP. En revanche, j'ai un -2 de tolérance des hérétiques. Vous l'aurez compris, je compte bien rester catholique. Avec Venise, le mercantilisme est extrêmement important. De plus, la possibilité de gagner de la stabilité est aussi à prendre en compte, car le prix peut très vite devenir exorbitant avec les républiques.

      Voilà l'event en question.


      Les années passent, et la fin de la trêve avec l'Ottoman arrive à son terme, tout comme la croisade qui va bientôt se terminer. Nous décidons de profiter des bonus de croisade une dernière fois. Cette fois, le Turc est allié au Mamelouk, en plus de l'IA perse qui rejoindra la guerre. Cela peut faire beaucoup, car même si l'Ottoman a perdu des provinces, il reste le plus puissant de la partie. Je contacte donc le Mamelouk pour lui demander de ne pas intervenir, ce qu'il refuse. Peu importe, je remarque qu'il a mis sa flotte dans un port qui n'est pas protégé par un fort. Je dispose ma flotte près de sa côte et déclare la guerre. Dès qu'il rejoint, j'assiège en vitesse sa province, et comme il n'a pas de troupes à proximité il ne peut rien faire. Je coule sa flotte (dans sa totalité ou presque, je ne m'en souviens plus), ce qui donne de facto la supériorité navale (le hongrois a eu le temps de remplir sa FL avec 13 galères, un apport non négligeable).

      C'est alors que Restif vient dans notre channel pour nous annoncer que le Kebab se rend. Quelques secondes après, Sabro lui-même vient pour se rendre, et demander les conditions de paix. A nouveau, nous pensions d'abord faire la guerre et selon le déroulement de celle-ci, adapter nos demandes. Bref, le temps qu'on se mette d'accord, Sabro profite de l'isolement de la flotte hongroise qui s'était sans doute égarer () pour la wipe et faire le blocus de la côte où se trouve ma flotte. Le move était bizarre, car lorsqu'un camp se rend, il ne doit plus y avoir de batailles et seuls les sièges nécessaires à la paix doivent être fait. Bref, croyant avoir mal entendu, je décide de faire la guerre. Sûr de moi, j'attaque la flotte ottomane, et je me fais battre assez honteusement. Avant de perdre tous mes navires, je me replie. Au final, Sabro sera obligé de se rendre sous la pression des GM. Toutes les provinces grecques me reviennent, sauf Constantinople, et la Wallachie est libérée du joug tyrannique de l'Ottoman. Une guerre surprenante, autant dans la capitulation de Sabro que dans la défaite maritime qu'il m'a infligé.

      La situation dans les Balkans et la Grèce après la guerre.


      Chose assez comique, les troupes perses ont eu le temps d'atteindre les territoires de Venise, mais depuis que la paix a été signée, l'IA n'arrive pas à retrouver un bon pathing depuis plusieurs mois..

      Rigolo.


      Cette session fut intense au début et à la fin, lors des deux guerres contre le Kebab. Bonne session donc, où le rapport de force semble en notre faveur. Toutefois, l'Ottoman reste très puissant et a encore le vassal d'Iraq à annexer. Il est aussi allié à la Perse et au Mamelouk, qui lui peut encore s'étendre sur toute la péninsule arabique. Un seul faux pas, et tous les acquis de la deuxième session risque d'être perdus.

      Affaire à suivre...
      Dernière modification par Halzum, 28-08-2017, 13h33.

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      • #4
        Acte III : Ne jamais croire un Kebab




        Avant d'entrer dans le vif du sujet, faisons un petit tour d'horizon sur la diplomatie que j'ai eu au cours de la semaine.
        Mes conseillers m'ont soufflé à l'oreille que certains voisins commençaient à être agacés, pour ne pas dire inquiets du succès de l'alliance hongro-vénitienne contre l'Empire Ottoman. Sur le papier, la Hongrie affichait des stats impressionnantes et il fallait donc agir avant qu'une guerre punitive ne se déclenche. Je parle directement à Ptua pour lui dire qu'il devrait éviter de grossir territorialement au cours de cette session à minima. Bien qu'il fut étonné de rumeurs que je lui rapportais, il obtempéra de bonne grâce. Suite à la dernière session, un peu de calme ne pouvait nous faire de mal après tout.
        Rien de bien particulier à signaler, si ce n'est que j'essaye comme toujours de m'informer sur les autres pays avec qui je pourrai être amener à interagir. Je me prépare donc à avoir une session axée sur le développement de mon pays. Ou presque.

        Les deux tiers de la session ont été en effet très calme. Dès le départ, j'ai pris les mesures nécessaires afin d'avoir la plus puissante flotte méditerranéenne. Je continue de convertir les provinces au catholicisme et investit dans mes idées. Je décide de prendre en seconde doctrine quality. Bien que je sois une puissance maritime, tous mes voisins sont des puissances terrestres et ne pas améliorer mon armée serait très dommageable plus tard. Par ailleurs, je ne vois plus qui pourrait rivaliser avec moi en mer dans ma zone d'action. Les Ibériques qui semblent unis n'ont pas vraiment d'intérêt à s'investir en méditerranée orientale, étant suffisamment occupés ailleurs, et nos relations ont jusque là toujours été cordiales.

        Pour une raison que j'ignore, la Hollande qui était devenu entre temps le contrôleur de la curie a lancé une croisade contre l'Ottoman. Décidément, les papes de notre GPO n'aiment vraiment pas les Kebabs. Toujours est-il que cela me donne l'ambition de déclarer la guerre à Sabro tout seul, pour l'Albanie et la province bulgare (dont je n'arrive jamais à me souvenir du nom) à côté de Constantinople. Toutefois, je sais que Sabro a énormément de troupes et que je vais devoir franchement dépasser ma FL terrestre pour réussir à bouter les troupes ottomanes hors d'Europe. Une fois fait, je n'aurai plus aucun soucis car je suis assuré d'avoir le contrôle du détroit, même si le Mameluk rejoignait l'Ottoman. Je commence les préparatifs de guerre, et dispose mes troupes sur les territoires hongrois. J'ai souvent espionner les côtes de Sabro pour connaître le nombre de soldats que je vais devoir affronter. Le nombre se situe à un peu plus de 40k si j'ai bonne mémoire. C'est risqué, mais à vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Néanmois, le fail s'abat sur moi encore et toujours...

        Le peuple réclame du sang !


        Sabro déclare la guerre à la Wallachie et c'est désormais 60k qui se trouvent en Europe, beaucoup trop pour moi. Qu'à cela ne tienne, je prends contact avec Ptua pour décider de la démarche à suivre. En effet, aucun de nous deux ne souhaitons voir le Turc reprendre les terres qu'il a perdu dans notre précédente guerre. Je peux m'allier à l'IA, mais Ptua me dit que non, et que ses relations sont trop mauvaises pour qu'il puisse s'allier suffisamment rapidement. Qu'à cela ne tienne, je décide de voir Sabro pour négocier un arrangement. Nous lui laissons prendre la Wallachie, mais il devra me céder l'Albanie. C'est un accord plus que favorable pour lui, et je le sais pertinemment. Il accepte mes conditions et je pars en informer le Hongrois. Ptua m'annonce qu'il vient de s'allier avec la Wallachie pour rejoindre le combat. Je lui explique que j'ai déjà conclu un marché avec Sabro, car comme le Hongrois lui-même l'avait dit, je ne m'attendais pas à ce qu'il puisse s'allier aussi rapidement. Attaquer Sabro de notre côté était impensable suite aux discussions que j'avais entretenu avec nos autres voisins au cours de la semaine.
        Toujours est-il que nous décidons de rester tranquille et laissons le Kebab blober la Wallachie. La paix est rapidement signée, et je presse Sabro de me donner l'Albanie, selon notre accord.

        Hélas, Sabro est un homme unique... et possède un yaourt intracrânien bien singulier. Il déclare quelques mois après la guerre aux Hongrois, pensant sans doute que la condition "Rendre l'Albanie à Venise" signifiait en langage kebab "Attaquer le Hongrois". Qu'à cela ne tienne, je rejoins la guerre au côté du Hongrois, et la défense s'organise pendant que le Turc assiège de nombreuses provinces. C'est alors que le Polonais me demande de ne pas intervenir dans le conflit, sous peine de quoi il rejoindra Sabro. J'ai beau lui expliquer que le Turc va massacrer le Hongrois (même s'il possède les bonus de croisade, il n'a plus l'avantage en tech militaire ni son général 5 de shock) et que son pays est toujours le plus puissant, il ne veut rien entendre. Nous voilà donc dans une guerre opposant l'Empire Ottoman et la Pologne contre La Hongrie et Venise. L'infériorité numérique est écrasante, tout comme la supériorité qualitative de leur armée (j'accuse d'un retard de tech). Nous cherchons donc un joueur susceptible de nous aider, sans que cela ne soit trop déséquilibré. Le Lituanien accepte de nous rejoindre et ainsi commence le rush pour mettre en déroute les troupes ottomanes. Nous réussissons à le faire rapidement, et une fois les troupes kebab de l'autre côté du détroit, je me hâte de placer ma flotte devant les murs de Constantinople (renommée Istanbul dans la mégalomanie chronique de Sabro). Le Hongrois et le Lituanien se chargent ensuite de sortir le Polonais du conflit pendant que mes troupes reprennent les provinces conquises par le Turc et assiègent les siennes.

        Ou comment se faire prendre pour un jambon.


        La Golden Horde accorde le passage aux troupes ottomanes, ce qui nous obligent à protéger la frontière est lituanienne (qui n'a aucun fort) tout en assiégeant la Pologne. Toutefois, nous ne mettrons pas trop de temps à l'occuper presque entièrement, et il se rendra rapidement de lui-même. Il perdra deux provinces au profit du Lituanien, qui de son côté fera paix blanche avec le Turc.
        Nous voilà donc dans une situation plus familière, avec les troupes des deux camps qui se font face, séparées par le détroit du Bosphore. C'est ainsi que se termine la session, avec un WS plus que correct (53% je crois). Nous avons donner les conditions de paix à Sabro, que celui-ci a accepté. Il devra céder l'Albanie et la province dont-je-ne-me-souviens-plus-le-nom à moi-même, Silistre au Hongrois ainsi que des ducats. Ah oui, j'ai oublié de le préciser, mais j'ai finalement annexé mon vassal Byzance durant la guerre.

        Situation de la guerre en fin de session.


        Enfin, encore faut-il que Sabro comprenne notre langage. Et c'est pas gagné...

        Commentaire


        • #5
          Acte IV : Tout vient à point à qui sait attendre



          Ici, c'est Constantinople !



          Je me permets de vous faire un petit rappel sur la fin de la troisième session. Sabro avait attaqué la Hongrie que j'avais rejointe, et nous avions terminé la session avec un WS de 53%. Durant la semaine, Le Turc s'était rendu avec pour conditions de céder l'Albanie et Kirkilistre pour moi et Silistre pour le Hongrois. Nous prendrons également 100 ducats chacun. Le Kebab ne pouvait de toute manière pas refuser, car notre offre l'aurait stab hit en cas de refus.
          La diplomatie d'inter session n'a pas beaucoup changé depuis la dernière fois, mis à part celle concernant Milan et le Pape. Je vous envoie lire l'AAR de Restif, vous aurez plus de détails sur cette guerre. Toujours est-il que je ne l'aide pas, n'ayant rien à gagner à part un nouvel ennemie et déséquilibrer la guerre. J'aurai préféré que Restif prenne une autre province que Gênes, mais il était déterminé et encore une fois, le Milanais a toujours eu une diplomatie relativement étrange. Je ne m'étalerai pas dessus encore une fois, le secret d'Etat primant sur l'AAR (). Toujours est-il que je commence cette session avec un but bien précis, libérer Istanbul du joug ottoman et réunir le peuple grec. Avec ma flotte, je n'ai à priori pas à me soucier des forces ottomanes bien supérieures en nombre.


          La session commence donc, et la paix est rapidement faite. Hormis Istanbul, le Kebab n'a plus de provinces côtières en Europe, seulement quelques îlots continentaux. Je me hâte aussi de détruire mes rebelles italiens qui s'étaient révoltés 2-3 mois avant la fin de la dernière session. Je jette un œil sur la guerre en Italie et comme prévu, les forces en présence des deux camps semblent équivalentes. Mon income commence enfin à devenir décent, et je construis d'autres LS.
          Je reviendrai maintenant sur un choix que j'ai du faire lors de la deuxième session. Initialement, j'avais prévu de prendre Constantinople avant que Sabro ne puisse le faire. Comme vous le savez, j'ai du changé mon plan, et j'avais comme objectif de récupérer toutes les provinces de culture grecque avant de réclamer Constantinople. Une raison à cela, un event propre à Venise qui donne plusieurs choses dont 1 de développement de manpower pour chaque province grecque. Ce qui fait potentiellement 15 points si je réussis à prendre lesdites provinces. Après quelques années de paix, l'event en question pop enfin.

          Stratioti !


          Suite à cela, je vérifie que ma flotte bloque bien le détroit et place mes troupes à proximité des frontières ottomanes. Sabro implora (ironiquement bien entendu) ma pitié quand la trêve s'était achevée, mais après tous les mauvais traitements infligés aux Grecs et l'affront qu'il avait fait à la chrétienté en renommant Constantinople, mon peuple était résolu à lui faire la guerre jusqu'à qu'il soit bouté hors d'Europe. Dirigeant éclairé, je ne pouvais aller à l'encontre de la volonté publique (générale ? ). Je déclare donc la guerre pour Istanbul, très confiant car Sabro ne pourra jamais m'atteindre. Toutefois, je constate que le Polonais (ou son vassal de Moldavie, je ne m'en souviens plus exactement) laisse le passage au Kebab et peut donc rejoindre ses provinces de Wallachie. Je dois donc replier une partie des mes troupes qui assiégeaient ces provinces. Le Hongrois me contacte en me faisant part de sa crainte d'une attaque ottomane afin qu'il puisse traverser les territoires hongrois. En effet, contrairement à ce que d'autres personnes pourrait penser, Sabro reste une puissance de premier ordre sur le plan terrestre, avec un manpower très élevé. Le Hongrois quant à lui est en pleine westernization et est donc vulnérable. Toutefois, Sabro n'en fera rien et cèdera sa province assez rapidement. Objectif de la session atteint, Constantinople est mienne et les côtes d'Europe de l'est sont maintenant garanties par la flotte vénitienne.

          Constantinople, Constantinople outragé, Constantinople brisé, Constantinople martyrisé mais Constantinople libéré !


          Au cours de cette session, une guerre a embrasé une grande partie de l'Europe en opposant la Bourgogne et la France contre l'Empereur et les membres du HRE. Je n'ai toutefois jamais été contacté (ce qui est parfaitement compréhensible), et comme je n'ai pas d'intérêts particuliers à faire valoir, je décide de ne pas m'en préoccuper. Après tout, l'Italie et l'Europe de l'est m'occupent bien assez. Sinon, rien de bien particulier ne s'est passé durant cette session. J'ai continué d'investir dans les doctrines et j'ai pris économie en troisième groupe d'idées tout en développant mes provinces. J'ai construit un certain nombre de bâtiments me donnant de la FL navale, car j'ai besoin de beaucoup de navires pour à la fois commercer mais aussi protéger mes côtes.

          Je n'ai pas grand chose d'autre à vous mettre sur la dent, mais la soudaine disparition du Lituanien va très certainement dynamiser la zone. Je ne suis pas prêt d'être tranquille comme le pape ()...

          Fin de la session.

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          • #6
            Acte V : Le fail est une chose qui se cultive




            L'image se suffit à elle-même.



            La disparition de la Lituanie avait complètement chamboulé l'équilibre des forces en Europe de l'Est. 5 joueurs pouvaient s'étendre sur les restes du duché décadent et la diplomatie allait être primordiale afin d'empêcher quiconque devenir trop puissant. Toutefois, un problème est encore plus préoccupant que cela. Surprise, c'est Sabro (encore et toujours !) qui est au centre de nos discussions avec le Hongrois. En effet, s'il a perdu l'accès à l'Europe, il possède via un vassal une frontière commune avec le Polonais qui l'a aidé dans une précédente guerre contre nous. L'hypothèse d'une attaque contre le Hongrois étant plus que probable, il fallait prendre les devants. Nous avons ainsi pensé à plusieurs situations et réfléchi sur les potentiels alliés que nous pourrions avoir. Je ne pourrai pas m'étendre sur cela pour les raisons que vous devinez (l'acte VI en dévoilera une partie ).


            Petite synthèse sur la situation diplomatique :
            • J'ai longuement discuté avec le Polonais, et si apparemment il n'est pas contre nous, il y a une très forte probabilité qu'il accorde l'accès au Kebab et espère pouvoir entretenir des relations saines avec le Turc (je ne détaillerai pas plus notre conversation).
            • La Golden Horde est trop faible pour pouvoir avoir sa propre diplomatie extérieure si elle n'est pas soutenue par un majeur (la Russie ou l'Ottoman ici). Par ailleurs, je suis trop loin de lui pour pouvoir réellement négocier avec lui, et ma puissance terrestre n'est pas fabuleuse non plus. Ce rôle de protecteur échoit davantage au Hongrois et au Russe (ou le Polonais, mais il ne souhaite rien entreprendre contre le Turc pour le moment).
            • Parler au Mameluk est inutile et je sais parfaitement que je ne pourrai jamais compter sur lui pour quelques actions que ce soit. Il restera fidèle à Sabro, jusqu'à la mort.
            • Je me suis entretenu avec l'Espagne et notre plan d'action se déclenchera lors de la session 6. Par ailleurs, j'ai demandé au Portugais de lancer une croisade contre l'Ottoman. Après tout, une session sans croisade, ce serait renier nos traditions avec Sabro.
            • Je parle aussi aux deux Italiens frontaliers. Restif s'attend à un retour de bâton de la part du Milanais, et je sais que Pierrus n'aura de cesse de prendre sa revanche (et il a bien raison,). Rien de bien particulier, je compte rester parfaitement neutre dans leur conflit.
            • Je ne crois pas avoir parlé à l'Empereur, mais je reste confiant dans sa neutralité. Le Hongrois et moi-même ne l'avons jamais menacé et étions toujours occupé à combattre l'Ottoman.


            Le début de session est marqué par le départ de Sabro, qui avait des soucis de connections. Toute la diplomatie effectué est désormais mise en veille, car profiter de l'absence de Sabro ne serait clairement pas fairplay et, il faut bien l'avouer, tout a été articulé en fonction des moves du Kebab. Toujours est-il que cette session sera à nouveau consacrée au développement de mon pays. Encore une fois, je suis très attentif à l'Italie, attendant que le Milanais passe à l'action pour récupérer Gênes. J'ai dit plus haut que je ne m'impliquerai pas dans le conflit, mais je me porte en quelque sorte garant d'un minimum d'équilibre dans leur guerre.
            Un event propre à Venise vient casser la monotonie de la session, l'expansion du Grand Conseil. Il me donne un bonus de +0.3 de tradition républicaine (que je noterai RT, pour republican tradition) annuelle, ce que me donne une regen de 1,6 annuelle (contre 1 pour les autres républiques).


            Durant cette session, j'ai fait un grand bond en avant en terme d'income. De 55 en début de session, je passe à plus de 80 ducats mensuels. Trois raisons à cela : le transfert d'un de mes marchands vers Ragusa, ce qui me fera gagner environ 8 ducats. Ensuite, je remplace un bon tiers de mes galères en LS et je construis d'autres LS encore. Si j'ai remplacé une partie de mes galères, c'est parce que d'une part le Turc a perdu la main en méditerranée, et d'autres part parce que je sais que je vais débloquer toutes mes idées nationales (en investissant dans ma troisième doctrine économique), ce qui me conférera un +50% de galley ability. Enfin, je construits des manufactures dans toutes les provinces possédant des biens intéressants. Je remarque que la France envoie des LS pour tirer du trade depuis Ragusa vers Gênes. Cela me gêne bien évidemment, mais il n'y a pas grand chose que je puisse faire actuellement. Au bout d'un certain temps, j'aperçois des pirates près de Ragusa (encore!), mais plutôt que de m'énerver, cela aura pour effet de me divertir. En effet, ce sont des navires autrichiens qui s'attaquent au node de Gênes. Petite satisfaction contre le français qui cherche à tire du trade de Ragusa.

            La fin de session approche, et je dois afk pour satisfaire à mes besoins primaires. C'est à ce moment là qu'un drame survient. Depuis le début, j'essaie d'avoir une RT inférieure à 50, condition nécessaire afin qu'un event pop pour gagner du mercantilisme contre un peu de tradition républicaine. Toutefois, je prends garde à ne pas descendre sous la barre de 40 de trad, car un event peut fire et remplacer ma république marchande en une république despotique. Erreur de débutant (ou noob, comme vous voulez), je ne pense pas à vérifier la date d'élection et pars tranquillement. Me déplaçant depuis peu en béquilles, je prends plus de temps qu'à l'habitude, et l'event d'élection pop. Je ne reviens pas à temps, et voit donc ma RT en-dessous de 40. Je pense un moment à le dire à restif afin d'anticiper un éventuel edit de save, mais ma position n'est pas défendable. J'aurai du vérifier la date de d'élection avant d'être afk. Toujours est-il que je commence à prier, avec une ferveur jusque-là jamais atteinte.

            Toutefois, Dieu n'a pas été magnanime cette session. Aucun cardinal supplémentaire n'a été élu chez moi, quand bien même le protestantisme a déclenché la conversion de plusieurs pays en Europe. Et l'event tant redouté arrive, m'indiquant qu'un despot a renversé la république. Je décide d'attendre avant de passer l'event, espérant une intervention divine. Ironie du sort, 2 mois après que l'event a pop, j'en ai un autre qui me donne 20 de RT. Trop tard, bien qu'ayant plus de 50 de trad, mon dirigeant prend le pouvoir.

            Traître à la république ! (vous remarquerez que j'ai 57 de RT)


            Les effets sont immédiats, je perds un quart de mon income, soit 20 ducats. Mon modifier "Restrained Council of Ten" (me donnant un bonus +0.3 de regen annuelle de RT) disparaît également, mais pas celui du Grand Conseil (allez savoir pourquoi). Cette situation ne m'étant jamais arrivé en solo, je recherche les moyens pour faire machine arrière. Cependant, un event pop m'obligeant à faire le choix entre un général à 100 de trad (contre de la RT) ou le gain de 20 de RT. N'ayant pas eu le temps de regarder les conditions nécessaires pour inverser le processus de république despotique, je décide de prendre le général. Me voilà donc avec une RT inférieure à 50.
            "Et alors?" me direz-vous. Lorsqu'un dirigeant d'une république devient despot, cette même république passe en république despotique. C'est en fait un stade intermédiaire qui permet à partir de cela soit de repasser dans l'ancien régime que vous aviez (république marchande dans mon cas), soit en royaume. En effet, lors de la mort du despot, le pays se transforme en royaume si la RT est inférieure à 50, et repasse dans le régime originel si elle est supérieure à 50. De plus, on ne gagne plus de RT lorsqu'on on est sous une république despotique. Mon seul espoir demeure donc dans les events spécifiques à la république despotique, qui peuvent donner de la RT. Petite satisfaction, mon général recruté par event est un très bon, mais pas extraordinaire non plus (5/3/2/3).

            Une session qui s'annonçait très bénéfique pour moi, qui au final s'est avérée plutôt désastreuse. Attention à ne pas dramatiser la situation non plus. Mon pays reste toujours fort, avec une solide économie (4ème du jeu) et une domination de la méditerranée.

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            • #7
              Acte VI : La revanche du Doge




              Don't Poke the D... Oh wait.



              Une fois n'est pas coutume, j'ai décidé d'écrire l'AAR tout de suite après la session. A la fin de la cinquième session donc, je devais me préparer à repousser le Turc qui s'était implanté en Crimée depuis une session déjà, et redevenir une république marchande.

              Petit retour sur la diplomatie de la semaine :
              • Je réaffirme les accords que j'ai passé avec les joueurs (Hongrie et Espagne principalement) lors de la session précédente déjà, la situation n'ayant pas changé d'un iota.
              • Le Polonais me contacte pour me parler de la Lituanie. En effet, celle-ci est garantie par la Hongrie et le Polonais ne fait pas le poids tout seul. Etant allié à l'Ottoman, il me fait part de sa volonté d'appeler le Turc dans le conflit, mais uniquement afin de forcer la main au Hongrois et récupérer la Lituanie. Je suis assez réservé quand à son plan, et exige en retour des compensations.
                Je vais expliquer pourquoi je n'ai pas essayé d'empêcher le Polonais de récupérer la Lituanie. La première raison est qu'il va appeler le Kebab, et qu'il faudra nécessairement une grosse coalition pour contrer ces deux pays alors que la Lituanie n'est pas ma zone naturelle d'action. La deuxième est que le Lituanien (une AI, donc) sera le chef de guerre, et qu'en aucun cas nous ne pourrons faire une paix qui nous convienne. La troisième est que le Hongrois et le Russe sont joués par des remplaçants, et je peux difficilement encourager ces joueurs à planifier une coalition alors qu'ils n'ont pas eu de consignes pour cette situation très précise. Enfin, j'obtiendrai du Polonais quelque chose de primordiale pour cette session, à savoir la garantie que Sabro n'aura pas d'accès militaire via la Pologne (et la promesse que le Hongrois ne perdra rien dans la guerre contre la Lituanie).


              Cette session a été particulièrement intéressante à jouer, et l'action n'a pas manqué du début à la fin. Le polonais déclare la guerre contre la Lituanie, et appelle l'Ottoman. Le Hongrois voudra au départ se battre, mais je l'incite à faire paix blanche rapidement, pour les raisons que vous savez. L'Ottoman, sournois à son habitude, en profite pour amener des troupes dans ses territoires d'Europe, environ 50k. Il m'envoie un message steam pour m'informer qu'il va m'attaquer, et j'ai à peine le temps de bouger mes troupes d'Edirne vers Constantinople avant qu'il ne me déclare la guerre. Le jeu d'alliance fonctionnant, la Hongrie répond positivement à l'appel aux armes mais je lui demande de faire paix blanche sans se battre. L'Autriche, protecteur de la foi, répond elle aussi à l'appel et me demande si j'ai besoin d'aide. Je lui demande aussi de faire paix blanche, le Kebab lui donnera au final 250 ducats. Me voilà donc seul, face à Sabro. J'ai toutefois un avantage, il m'attaque sur mes terres, et je peux rapidement recruter des mercenaires pour combler l'écart numérique. La croisade lancée par le Portugais est toujours en cours, mais uniquement pour les deux premières années du conflit. Je vais devoir repousser promptement les troupes ottomanes, qui ont plus de morale que moi (malgré la croisade) ou le conflit risque de se compliquer.

              Je laisse Sabro assiéger mon fort à Edirne, passage obligé pour poursuivre son offensive afin de me laisser le temps de regrouper mes troupes. Après 2 batailles victorieuses mais difficile, les forces de Sabro sont obligées de traverser le Bosphore. Et cela signifie par la même occasion la défaite de Sabro, de mon point de vue du moins car Sabro n'en démordra pas. Je mets rapidement en place le blocus de ses côtes, et bloque sa flotte (construite par son AI lors de la session précédente) en Crimée. Enorgueillit par mes succès initiaux (et surtout par la faible protection du détroit), je fais traverser mes troupes pour attaquer un stack ottoman et remporte une nouvelle victoire. Je sais pertinemment que je n'arriverai pas à envahir l'Anatolie, Sabro a à minima deux fois plus de troupes que moi pour une qualité supérieure, mais un peu de WS est toujours bon à prendre.


              Je m'empresse de faire replier mes troupes de l'autre côté du détroit avant que les renforts du Kebab n'arrivent. Une fois cela fait, je m'aperçois que Sabro tente de passer par la Crimée. Petite surprise lors de son arrivée à la frontière polonaise, il n'a pas d'accès et cela ne manquera pas de l'énerver. Vous comprenez pourquoi j'ai décidé de négocier avec le Polonais, une attaque ottomane était une certitude. Il s'est passé encore deux choses notables durant cette guerre, bien qu'elles n'aient eu que peu d'impact. Le Kebab a tenté une sortie sur mer alors que mes galères et quelques transports l'attendaient avec fermeté. Le résultat est sans appel, la flotte de Sabro est coulée et je n'ai aucune perte (à peine 5 galères sont partiellement endommagées). Je décide ensuite d'envahir le sud de l'Anatolie, plus pour troller Sabro qu'autre chose à vrai dire. Les premiers mois sont un franc succès (faut dire qu'il n'y avait aucune armée pour défendre les terres ottomanes ), mais je me résous à prendre la poudre d'escampette quand je vois les hordes turques approcher.

              Héhéhéhé....


              Finalement, Sabro accepte mes conditions de paix très généreuses (des ducats et des réparations de guerre si j'ai bon souvenir). Une très bonne chose de faite donc, et la fortune commence enfin à me sourire. J'ai deux events qui me donnent de la RT et mon dirigeant meurt relativement rapidement. Très rapidement, le peuple affiche son intérêt pour restructurer la République afin d'éviter que des événements aussi sombres ne se reproduisent. Après la grande Première République de Venise, voici venir la Seconde République de Venise, plus forte que jamais. Autre excellente nouvelle, le pape a enfin reconnu la ferveur chrétienne animant Venise et ses populations. 4 cardinaux seront promus au cours de cette session, ce qui porte à 6 le nombre de cardinaux que Venise possède. Ayant jusque là été déçu par la promotion des cardinaux, le pape s'est racheté à mes yeux.
              J'ai investi de nombreux points diplomatiques dans mes provinces et cela me permet d'avoir un modifier plus que bienvenu : une réduction de -10% de coût d'entretien de mes armées, grâce à la production massive de sel. En même temps, j'opte pour la doctrine offensive. La qualité de mes troupes et de mes généraux n'en sera que meilleur, et je vais aussi pouvoir accroître ma FL terrestre qui est faiblarde par rapport à celle de mes voisins.
              Il attaquera tout de suite après le Hongrois, mais se rendant compte qu'il n'a pas d'accès et que l'Autriche défend la Hongrie, il fera paix blanche avec.

              Voilà la première partie de ma session, passons sans plus tarder à la seconde.

              Peu après ma première guerre, Sabro décide d'attaquer le Polonais pour la Bessarabie, afin de regagner son droit de passage vers la frontière hongroise. Cela déclenche une ruée sauvage contre le Polonais, qui se voit en guerre contre tous ses voisins, excepté l'Autriche qui le défend. Mon voisin Hongrois sera lui aussi en guerre, mais comme le remplaçant a des consignes, je le laisse gérer. La Pologne fera rapidement la paix avec Sabro, qui gagnera la Bessarabie, donc. Peu après, Le Kebab décide de trahir son allié fidèle égyptien et lui déclare la guerre. De mon côté, je contacte l'Espagnol pour mettre en application notre accord. Il était très simple : en cas d'attaque ottomane contre le Mameluk, nous allions attaquer de notre côté le Turc pour soulager le front syrien alors que le napolitain devait soutenir les forces du Mamelouk et de cette manière, empêcher l'Ottoman de grossir.
              Le CB que nous étions supposés utiliser était un CB commercial, mais le déroulement de la guerre en Syrie nous a fait opter pour un CB territorial. En effet, Voldurak n'a pas fortifié sa frontière, et le peu de forts présents sont tombés relativement vite. De plus, nous devions attendre que ma trêve se termine, soit deux années pleines avant que ce ne soit le cas. Naples de son côté avait de trop mauvaises relations avec le Mameluk pour s'allier rapidement avec. Ainsi, nous avons décidé de faire venir le Napolitain dans notre guerre plutôt qu'il aille aider le Mameluk qui avait déjà perdu la guerre.

              La trêve s'achève, et je déclare la guerre pour la Bessarabie. Nos objectifs sont clairs, infliger une lourde défaite à l'Ottoman. De son côté, Sabro fait rapidement la paix, et prends la majeure partie de la Syrie. Nous commençons à occuper le wargoal mais les troupes ottomanes sont déjà là. Après de nombreux combats, nous arrivons à les repousser et entamons l'invasion de Crimée. Miniaar va tenter quelques incursions en Syrie et en Anatolie, mais l'opération ne sera pas viable et de plus, nous avons grandement besoin de ses troupes. Malgré le bonus de croisade (que Restif a lancé juste avant la déclaration de guerre), les troupes turques sont plus fortes, et à peine en infériorité numérique alors que le Kebab dispose d'un général 3 étoiles et plusieurs deux étoiles.
              Malgré tout, nous avançons difficilement vers le Caucase, dorénavant connu sous le nom Cimetière Européen. En effet, si nous arrivons à tenir une province montagneuse, le reste est aux mains des Ottomans, et nous sommes stoppés. De plus, si nous souhaitons infligé une paix sévère à Sabro, nous sommes obligés d'envahir l'Anatolie. Nous allons tenter un débarquement à Trébizonde et d'autres provinces voisines, mais le Kebab est réactif et nous sommes obligés d'annuler le trajet sous peine de subir un malus de débarquement. Toutefois, nous réussissons à débarquer, mais les troupes ottomanes sont trop nombreuses. De plus, ne pouvant pas replier mes troupes, mon stack se fait wipe.
              A partir de là, nous décidons de nous replier, car nous ne pouvons tenir le Caucase. Une fois rassemblé en Grèce, alors que les troupes ottomanes s'occupent du wargoal, nous décidons de jouer le tout pour le tout et envahissons les provinces occidentales d'Anatolie. Nous réussissons occuper les trois forts qui protègent l'arrière-pays, mais le Kebab a lui aussi eu le temps de reprendre le wargoal. Il se hâte de regagner l'Anatolie et un violent combat s'engage non loin de sa capitale. La bataille est sanglante, et reste toujours indéterminée.


              Pour ceux qui n'aiment pas lire (que faites-vous sur ce topic alors? ) ou qui auraient du mal à imaginer la dynamique de cette guerre, voilà les principaux mouvements de nos troupes :
              Spoiler:


              Une session très active, où j'ai réussi à reprendre du poil de la bête, de gagner une première fois contre l'Ottoman. La deuxième guerre reste indécise, mais je suis confiant, car mon économie me permet de faire une guerre d'usure indéfiniment.

              Bonus :
              Sabro ne manque jamais d'humour, même quand il est en guerre :

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              • #8
                Je préfère vous avertir, cette session fut particulièrement calme et ennuyeuse. En conséquence, cet acte VII sera particulièrement court (vous voyez comment j'essaie déjà de broder ? ).

                Acte VII : Rien de nouveau dans les lagunes




                La dernière session s'était terminée alors qu'une guerre faisait encore rage entre Venise (et ses honorables alliés Espagnols et Napolitains) et le Kebab. Si au départ Sabro souhaitait continuer la guerre, les réalités de son pays l'ont bien vite rattrapé. Aussi, dès le début de session, la paix sera signée. L'Espagne gagnera Gaza et Jérusalem et moi-même Filibe ainsi que la Bessarabie (estuaire de Constantinople par ailleurs). Naples devait recevoir des ducats, mais se verra octroyer la Sardaigne. Enfin, le vassal de Zaporobie gagne son indépendance mais sera très vite annexé par la Pologne.

                J'avais un objectif pour cette session : obtenir le marchand supplémentaire grâce à la décision East India Company. Aussi, je contacte le Mameluk pour qu'il me cède deux provinces du Suez afin d'avoir un port dans la Mer Rouge. En effet, je souhaite acquérir un marchand supplémentaire en possédant une province en Inde et passer par le désert du Suez m'évitera de devoir faire le tour par l'Afrique occidentale (et par la même occasion gagner du temps). En échange, j'offre la somme totale de 3 forts au Mameluk, ce qui lui permettra de fortifier ses frontières avec l'Ottoman. Tout ceci n'est que temporaire, car une fois la province indienne acquise, je lui rendrai les provinces.
                Une fois la question du passage négociée, il me reste à problème à résoudre, le moyen pour acquérir une province dans ladite région. Comme très souvent, l'IA du Bahmani contrôle quasiment toute l'Inde, et lui déclarer la guerre serait un investissement bien trop coûteux pour le gain final. De plus, cela nécessiterait un investissement totale de mes forces armées afin d'en venir à bout, et laisserait en conséquence mes possessions européennes sans défenses. Même si j'ai de bonnes relations avec mes voisins, la faiblesse momentanée d'un joueur attire toujours l'intérêt des autres et les rend étrangement plus entreprenant. Bref, revenons-en à l'Inde. Le Portugais est déjà bien implanté en Asie, c'est donc naturellement vers lui que je me tourne. Il accepte de me vendre une province de l'île de Ceylon contre monnaie trébuchante. Parfait, les deux conditions sont complétées, et je n'ai plus qu'à attendre le début de session pour avoir ce fameux marchand.

                Nous entamons donc la session, et la paix est signée. Le Turc, ayant fait replier ses troupes de notre bataille en cours (nous l'avons tous fait), voit un stack partir involontairement en direction des provinces européennes encore sous dominations ottomanes. Le Hongrois avait pendant ce temps décidé de profiter de la situation du Kebab pour réclamer la Wallachie. Au prix de terribles efforts, le stack ottoman sera wipe. Sabro s'en plaindra (à raison), car il n'avait pas voulu envoyer de troupes en Europe et la politesse aurait voulu qu'on le laisse partir. Mais après tout, comment le Hongrois aurait pu le deviner ? Dans le feu de l'action, et comme Sabro ne se souhaitait pas se rendre, il aurait été stupide de laisser partir des forces ennemies. N'ayant ni l'accès polonais, ni le mien, Sabro ne pourra faire grand chose. Mais le Kebab décide d'attaquer le Polonais (ça devient une habitude) pour forcer le passage. Les troupes hongroises se font littéralement massacrées, à tel point que si le Polonais n'était pas intervenu en faveur d'une paix blanche (synonyme d'échec hongrois, donc), Ptua aurait pu perdre très gros.

                Hungary in trouble.


                Après ce coup d'éclat, je contacte le Mameluk afin qu'il respecte son engagement. Cependant, comme le Mameluk m'a mis en rival, il ne peut me vendre ses provinces. Qu'importe, je demande à l'Espagnol de servir d'intermédiaire, ce qu'il accepte. Une fois les deux provinces acquises, je souhaite contacter le Portugais mais hélas, son remplaçant a des soucis de connexion et a du nous quitter prématurément. C'est dommage, je n'aurai ce marchand qu'à la prochaine session.

                Sinon, rien n'a véritablement rythmé m'a session. J'ai comme à l'accoutumé investi dans le développement de mes provinces et je n'ai plus qu'une seule idée à débloquer pour achever ma doctrine offensive. J'ai choisi cette doctrine pour plusieurs raisons : La première est ma très faible FL terrestre. Le +20% me permettra d'avoir une armée de taille conséquente, sans qu cela ne plombe mon économie. La seconde est bien entendu les améliorations qualitatives de mes futurs généraux (+1 de shock et de feu) et soldats (+5 de discipline, +20% de siege ability). Finalement, bien que je sois une nation avant tout maritime, mes troupes terrestres ne sont pas en reste.


                Une coalition anti-kebab s'est aussi déclenché pour permettre au Mameluk de récupérer ses provinces syriennes. Cependant, l'intervention de l'Autriche (ne me demandez pas pourquoi) et de la Hongrie (qui recevra en échange la Wallachie) ajouté à la relative incompétence dans l'art de la guerre du camp du Mameluk, Sabro sortira grand vainqueur de cette guerre et gagnant des provinces en Crimée au détriment de la Golden Horde. Suite à cela, le Mameluk décide d'abandonner la partie, victime au final plus de sa diplomatie très hasardeuse (ce qu'il reconnaît très volontiers) que du reste. Adieu Mameluk, tu aurais pu avoir une meilleure destinée.

                En Italie sinon, je m'attendais à ce que le Milanais profite de sa théorique supériorité sur le Pape pour lui déclarer la guerre, mais il n'en fera rien. Sinon, alors que le peuple vénitien aspirait à une période de paix, je reçois un event assez brutal. Comme quoi, la représentativité n'est pas toujours garantie en république.

                Gagner +10% de discipline juste après la guerre, c'est vraiment super.


                Voilà, comme vous avez pu le constater, j'ai surtout été spectateur durant cette session. M'enfin, parfois c'est agréable.

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                • #9
                  Acte VIII : La folie des religions





                  La dernière session m'avait laissé sur la fin, où je n'avais pas réellement entrepris quoi que ce soit. A moins que les joueurs du camp protestant fassent de la diplo de leur côté, la guerre de Trente Ans n'aurait sans doute pas lieu. L'abandon du Mameluk laissait son royaume en patûre, et nul doute que les joueurs ayant un intérêt se dépêcherait de l'attaquer.
                  Je contacte le Napolitain pour un partage de l'Egypte. Je prends les deux provinces avec un bonus commercial (Alexandrie et Rosetta) ainsi que Le Caire. Je m'engage à ne rien prendre en plus. Nous convenons tous les deux que le Turc ne doit pas réussir à grossir encore plus, ou bien ce serait toutes nos possessions africaines qui seraient menacées. Je n'ai rien conclu d'autre en particulier et qui mérite d'être souligné ici.

                  Le début de session commence, et je hâte le Portugais de me vendre la province indienne qui m'était due afin d'obtenir le fameux marchand supplémentaire. Une fois la transaction effectuée, j'attaque imédiatement le Mamelouk pour les provinces que j'ai cité plus haut. Malheureusement, cela demande un WS de plus de 70%, alors que Naples est lui aussi en guerre contre le Mamelouk et que je ne souhaite pas m'éterniser dans ce conflit. Aussi, je prendrais uniquement Alexandrie et Rosetta, laissant Le Caire pour la prochaine guerre.

                  Le partage de l'Egypte.


                  Lors de la session précédente, j'avais effectué une purge dans mon armée juste avant la fin de celle-ci. Aussi, j'étais plus que vulnérable et recruter était alors vital. J'engage environ 40k, afin d'ajuster la taille de mon armée à ma FL. Je dispose maintenant d'une armée constituée de beaucoup de mercenaires qui pourra résister sur la durée en préservant un maximum mon manpower.
                  Peu après, Restif me contacte pour me parler de la guerre de Trente Ans. Il soupçonne les protestants de préparer quelque chose, aussi nous nous tenons tous deux prêt à entrer dans le camp catholique. Plusieurs signes nous font penser que la guerre est imminente : l'activation de la policy qui donne +33% de FL terrestre du côté de la Suède en est un très bon exemple, ou encore le changement de gouvermenent en monarchie absolue de plusieurs pays au même moment (le hasard sans doute). Arrive ce qui devait arriver, la France quitte le camp catholique pour rejoindre celui des protestants et tout s'emballe. Le pape et moi-même arrivont à rejoindre l'Empereur avant que la guerre ne soit déclarée, et nous voilà plongé dans ce conflit religion. La situation ne se présente pas bien du tout, car nous sommes en forte infériorité numérique, de plus l'Espagne est joué par un remplaçant (ce qui est toujours handicapant, que le remlaçant soit bon ou mauvais. Ou alors le joueur de base est mauvais ). La qualité des troupes n'est pas non plus en notre faveur, avec la France, la Suède, la Hongrie, la Pologne et la Prusse en face de nous. Peu importe, nous nous battrons jusqu'au bout.

                  Gloups..


                  Très vite, les Pyrénées espagnols se font occuper, et nous devons faire face à un dilemne. Trois stratégies s'offrent alors à nous :
                  - la première consisterait à aider le front autrichien et le front espagnol, tout deux menacés par une force supérieure en nombre et en qualité. Mais cela équivaudrait à abandonner l'Italie aux troupes milanaises, battre le Français alors que ses troupes sont dans les montagnes et qu'il peut très rapidement réassigner en Italie.
                  - la deuxième serait de sortir Milan de la guerre le plus rapidement possible, tout en brisant les accords passés avec la France. Isolé car la Bourgogne nous a garanti de ne laisser passer personne, les troupes françaises seraient bien inutiles et nous pourrions nous focaliser sur le front autrichien.
                  - la troisième stratégie serait de faire un mélange des deux premières, en éparpillant nos troupes. Ce qui n'est pas forcément une très bonne idée, d'autaut plus que le pape n'a pas de navires de transport.
                  Malheureusement, nous n'avons pas les moyens de repousser le Turc, donc nous sommes condamnés à perdre la guerre. Toutefois, la Prusse se rend assez rapidement afin d'équilibrer un peu plus la guerre (je crois), tout comme Sabro qui affirme ne pas vouloir envahir l'Europe (ou du moins, ne pas aller jusqu'en Autriche, le bougre envahira tout de même un bout de ma Grèce). La situation s'améliore, mais reste difficile. Aussi, nous optons pour la deuxième option et entamons sans plus tarder les sièges d'Italie.

                  Un avant-goût de Vauban ?


                  Avis aux amateurs, la guerre en Italie c'est du masochisme extrémiste. La densité de forts par province est proche de 1, je vous laisse imaginer le temps qu'il nous a fallu pour occuper entièrement le territoire de Milan. Pendant ce temps, l'Empereur essaie de temporiser à l'est (bon ok, il se fait globalement démonté, même avec la Bavière et la Hesse) et l'Espagne se fait occuper par la France. Finalement, l'Espagne se fait stab hit, de même que Milan. La France ne pouvant plus passer, nous déplaçons toutes nos troupes vers le front au nord-est et le rouleau compresseur italien se met en marche. Nous massacrons les armées des hérétiques Suédois et Polonais avec succès.

                  La puissance des ritals.


                  Cependant, la Hongrie demande l'accès à Milan qui accepte, et la France peut à nouveau agir de son côté. Mes troupes font demi-tour, ainsi que celles de l'empereur et du pape. Nous décidons de faire un ultime barrout d'honneur contre le Français. C'est alors que le joueur se trouve dans un grand moment de solitude. Mes troupes infligent des dégâts indécents aux siennes, et s'il gagne la bataille, elle a un goût très amer. Bref, la paix est signée et aucune religion n'a la primauté dans l'Empire. La paix des protestants à été plutôt douce, car nous n'avions absolument aucun moyen de gagner la guerre. Pendant toute la durée de celle-ci, soit 3 ans, le Turc n'a rien fait à part assiéger Constantinople. J'avais de mon côté tenté une bataille contre lui au tout début de la guerre, mes troupes étant encore en Egypte. Le combat fut relativement équilibré, même si le nombre ottoman a fait la différence.

                  Le Turc est décidément trop bon et bien déterminé à réprimer mes rebelles d'Egypte.

                  Héhé...


                  Le Hongrois qui était en guerre contre moi me contacte alors pour savoir si nos relations ont changé, et je lui affirme que oui. Après tout, la guerre était somme toute assez intéressante de mon côté et la paix n'avait pas été sévère. C'est alors que l'Autriche, qui souhaite faire la guerre à la Hongrie et à la Pologne, me contacte pour me demander de l'aide. La raison qu'il m'invoque était le chantage qu'avait fait le Hongrois, le menaçant de rejoindre le Polonais si l'Empereur défendait la Prusse. Je n'ai pas vu d'un bon œil les rapports qu'entretenaient le Hongrois vis-à-vis du Polonais, car même si le Polonais n'était pas ouvertement allié au Turc, il a toujours eu tendance à le défendre, que ce soit dans le jeu ou sur le forum. Aussi, je décide de rejoindre le conflit (profitant aussi de l'absence du Turc en fin de session) pour la Silistre alors que l'Autrichien souhaite lui aussi une seule province (avec un good de blé si je me souviens bien). Dans tous les cas, notre paix ne se veut pas dure envers les peuples de l'Est. Je termine mes préparatifs et la guerre est déclarée, Autriche/Venise contre Hongrie/Pologne. A ce stade, nous pensions que la guerre serait équilibrée, la qualité étant supposé être du côté de nos ennemies alors que nous possédons la quantité. Les premiers sièges tombent alors que la Suède s'allie à la Hongrie et rejoint le conflit. A partir de là, une bataille s'engage et nous la perdons de justesse, quand bien même nous y avions mis toutes nos forces dans la bataille. Le Suédois demande la paix blanche, ce que Scramouille accepte. Mauvaise opération, je me suis alliéné le Hongrois (je l'ai bien trahis, car nous étions alors alliés et j'avais renouvelé mon entente avec lui après la guerre de Trente Ans) sans avoir rien gagné en retour.

                  Tout est prêt.


                  Pour me refaire, je décide d'attaquer le Mamelouk afin de récupérer Le Caire, et peu après que la paix soit signée, la session s'achève. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre pour la prochaine session, mais bon, nous verrons bien.

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                  • #10
                    Acte IX : Le courroux vénitien






                    La dernière session a été bien mouvementée, et je comptais continuer sur la lancée en attaquant le Turc. Tous les indicateurs étaient au vert, et j'attendais un event comme élément déclencheur de la guerre. Avant cela, j'ai du parler avec le Hongrois pour rétablir de bonnes relations avec lui, ce qui se fera assez facilement. Après tout, il n'avait rien perdu, la guerre fut brève et n'a donc pu entamer les forces vives de son pays.
                    Dernier élément (mineur), je demande au Milanais d'enlever ses navires de mon node de Venise, dans un soucis d'impartialité avec le pape qui ne le fait pas. Comme son pays a été joué par une IA la session précédente, je lui accorde les premières années avant de rendre effectif notre accord (disons plutôt que c'était une exigence de ma part et qu'il était bien forcé de me l'accorder).

                    Préparatifs de guerre
                    Les premiers mois sont paisibles jusqu'à que la Golden Horde (jouée exceptionnellement par Bisthebis, remplaçant officiel de notre gpo du vendredi ) déclare la guerre à l'Empire Ottoman. Il devait s'appuyer sur la puissance russe, mais ce dernier a décidé de le trahir. Le pauvre Bis se retrouve donc en guerre tout seul contre Sabro, et peu après dans une autre guerre contre la Russie. Cela tombe bien car je compte croiser le fer kebab. Je contacte la Golden Horde pour lui affirmer mon intention d'ouvrir un second front sous peu, et l'encourage à résister un maximum. Malheureusement, toutes les conditions préalables que je m'étais fixé ne sont pas remplies, et le Turc est bien trop puissant pour que Bis puisse tenir. Tant pis pour la Horde, je ne souhaite pas me précipiter.

                    Je lance plusieurs claims sur la facade occidentale d'Anatolie, et vérifie la composition de mon armée. La tech militaire 19 (synonyme de changement d'unités d'infanterie en plus des autres bonus) est encore loin, aussi je n'aurai pas besoin de changer mes mercenaires qui compose entièrement ou presque l'infanterie de mes armées. Je n'ai pas encore choisi ma nouvelle doctrine (la cinquième) et j'ai hésité un long moment avant de me décider. 4 doctrines me faisaient de l’œil : innovative, plutocratic, quantity et defensive. Mon choix a beaucoup été influencé par ma volonté de faire rapidement la guerre au Kebab. Aussi, je ne parlerai que des deux premières idées que ces doctrines proposent, car je ne comptais pas attendre de pouvoir investir davantage dans la doctrine avant de déclarer la guerre.
                    Quantity me donnerait un boost me manpower et de regen, mais mon income me permet l'utilisation massive de mercos, et je ne pourrai de toute manière jamais concurrencer le manpower ottoman. Innovative me donnerait une réduction de coût de recrutement de mercenaires, mais encore une fois, mon income permet de négliger l'aspect financier. Il reste alors defensive et plutocratic. Les deux sont très intéressantes car elles donnent toutes les deux du moral (respectivement 15% et 10%), ce qui me sera très utile contre les troupes ottomanes. Le +50% de mercenary availability de plutocratic va faire pencher la balance en faveur de cette dernière. En cas de wipe stack (on ne sait jamais), je vais devoir recruter massivement des mercos, et les limites du pool risquent de se faire rapidement sentir. Ainsi, j'investis mes 800 points militaires que j'avais économisé pour les deux premières idées de plutocratic. Deux conditions sur trois sont remplies, il me reste plus qu'à patienter un peu.

                    L'event de Galilée (me permettant de gagner 100 points mil et surtout 25 de tradition militaire), que j'attendais, ne tarde pas à se déclencher et remplit par la même occasion la dernière condition préalable à la déclaration de guerre contre le Turc. Je renvoie également mes fameux conseillers +3 (dépasser sa limite avec des mercos, ça coûte cher :/) et en engage un qui me donne 5% de discipline. Toutefois, il y a quelque chose que j'avais souhaité entreprendre et que je n'ai pu mené à termes, à savoir la distraction de l'allié Bahmani, qui pourrait mettre sérieusement en péril la campagne militaire. Le Portugais, principal intéressé, étant absent, je devais me résoudre à prendre le risque d'affronter les armées du Bahmani en plus de celles de Sabro. Par précaution, j'augmente mes relations avec la Perse qui a pour rival le Bahmani, bien m'en prendra. J'active la policy me donnant +5% de discipline et celle avec +10% d'artillery ability et je déclare la guerre.

                    L'état de mes armées à la veille de la guerre.


                    Première invasion, fureur, échec
                    Avant de décrire l'énième guerre turco-vénitienne (j'ai arrêté de compter depuis longtemps), je parlerai d'abord du move – foireux est un pléonasme - de Milan contre ma personne.Depuis le début, Sabro demandaitde l'aide, mais je pensais que personne n'interviendrait dans le conflit. D'une part, cette guerre semblait équilibrée (ce qui sera le cas) et d'autre part, j'avais toujours entretenu de bonnes relations avec mes voisins, et au pire elles étaient strictement neutres (de mon point de vue, seul le Hongrois aurait pu légitimement me backstab). C'est alors que le Milanais, qui vient de se prendre une raclée par le pape, décide de rejoindre Sabro.... Action stupide et irraisonnée, je ne comprends toujours pas pourquoi il a fait ça. Bref, toujours est-il que je dois mener la guerre sur deux fronts. Je décide de faire pression sur Pierrus, le menaçant de prendre un 100% s'il ne fait pas de suite paix blanche. Toutefois, il reste obtu et pour le faire sortir du conflit, c'est l'Espagne qui me donnera 700 ducats, soit la somme demandée par Pierrus. Encore une fois (et je me répète je sais), son action était stupide, car il était isolé, et si j'avais voulu, je l'aurai juste écrasé (c'est peut-être ce qu'il voulait, se faire violer pour justifier son abandon et me faire passer pour le méchant avec le pape). Je suis peut-être cinglant, mais ce move m'a vraiment énervé... Bref, revenons-en au vrai conflit.

                    Alors que le conflit qui opposait les Ottomans et les Tatars venait à peine de s'achever, les troupes turques n'étaient pas encore toutes rentrées en Anatolie. C'est le moment idéal pour frapper, car quand ils seront en Anatolie, je serai obligé d'affronter le malus de -2 de traversée en plus des troupes ennemies et je sais pertinemment que je n'arriverai pas à percer. Même si un stack est présent, il ne pourra rien faire contre toutes mes armées. Le wargoal est Biga, une province grassland, afin de ne pas cumuler les malus de terrain et de traversée. C'est aussi un fort, ce qui me permettra de garder le wargoal sans que je sois obligé de le surveiller constamment. Je me presse d'occuper rapidement Sugla (1 mois suffira) et assiège le wargoal avec beaucoup de canons. La ville tombera très vite, mais les troupes ottomanes sont alors prêtes à me bouter hors d'Anatolie. Les premières batailles sont en ma faveur et je pense alors que la guerre est gagnée. J'omets toutefois un détail, la présence de la flotte de Sabro, construite lorsque son pays était joué par une IA, en fin de session dernière. Peu importe me dis-je (quelle erreur !), tant que je penses à faire le blocus, rien ne pourra arriver. Deux moves du Kebab vont alors être décisifs et me forceront à battre en retraite sur la rive occidentale du Bosphore. Alors qu'un stack assiégeait la province de Kocaeli (celle qui fait juste face à Constantinople) et que le reste de mes troupes se chargeant d'encercler la capitale ottomane d'Hüdavendigar, Sabro charge sur le stack isolé, sans que je puisse avoir le temps d'amener des renforts. Je bats donc en retraite à destination de Constantinople, et alors que le déplacement est en cours, le Kebab sortira sa flotte du port et engagera un très bref combat contre ma flotte. Il perd quelques navires certes, mais le mouvement de mon stack se trouve alors annulé, et sans moral se fait impitoyablement wipe. J'ai un peu whine, trouvant que c'était en quelque sorte un exploit, mais à tête reposée c'était un bon move, même si c'est vraiment tordu de faire cela (). La situation se complique alors, mais je recrute en vitesse une nouvelle armée. Toutefois, avant qu'elle n'arrive à temps, une nouvelle grosse bataille s'engage aux alentours de la capitale, et je dois me replier (cette fois, je m'applique à faire replier mes troupes en Anatolie, sur Sugla que je possédais toujours). Malheureusement, un stack étant en mouvement et je suis condamné à affronter la quasi totalité de l'armée turque. Afin d'éviter le wipe je bats en retraite, mais cette fois sans penser à la flotte de Sabro, vers l'Europe. Et à nouveau, la flotte ottomane sort du port pour rééditer le move. Cette fois, c'est toute la flotte qui sera coulée, mais je perds encore une fois un stack. Ne pouvant plus tenir, j'utilise ma flotte de transports afin de sauver les restes de la glorieuse armée vénitienne.

                    Tout commençait si bien...


                    L'affaire semble donc très mal engagée, ayant perdu la moitié de mon armée et étant de l'autre côté du Bosphore. Je décide de prendre mon temps afin de reconstruire mon armée, réorganiser mes stacks dont la composition s'était grandement dégradée au cours des batailles et enfin de penser à la prochaine action que j'allais mener. Garder son sang froid est quelque chose d'important, et contrairement au RTS, EU4 permet de se laisser un temps de réflexion sans être pénaliser. Bref, je me dis que relancer une campagne en Anatolie semble vouée à l'échec, car Sabro peut facilement déplacer ses troupes avant que mes transports ne débarquent et me cueillir avec le malus de traversée. Une seule solution, tenter un débarquement en Egypte pour remonter vers la Syrie. Toutefois, je ne devais pas perdre de temps inutilement, car je ne serai pas en mesure de reprendre le wargoal à moins d'occuper tout son pays (ou presque) et le WS était largement en ma défaveur (jusqu'à avoir presque -30 si j'ai bon souvenir).

                    Statut quo.


                    Alors que je souhaite entreprendre la nouvelle phase, je vois avec des yeux ébahis une flotte ennemie en train d'engager ma flotte de commerce. Je me replie vite sans perdre de navires, et constate avec horreur que le Bahmani a envoyé sa flotte jusqu'en Méditerranée. En effet, la Perse n'avait pas accordé l'accès à mes ennemies et je l'en remercie encore (même si c'est une IA ). Mais cela n'a pas suffit à dégonfler l'allié du Kebab, qui a fait TOUT LE TOUR de l'Afrique pour essayer de débarquer des troupes chez moi... L'épopée indienne sera très brève, car ma flotte de galères coulera jusqu'au dernier navire la flotte du Bahmani.

                    Campagne d'Egypte et conclusion
                    Je commence tout d'abord par débarquer mes troupes sur la Crète et Chypre, afin de multiplier les zones de débarquement, puis vers l'Egypte. Je laisse temporairement un stack bien visible de l'Ottoman en Europe, espérant qu'il ne se rend pas compte tout de suite de l'invasion déclenchée en Syrie. L'objectif est de me faire gagner du temps et de prendre au minimum un fort avant que ses troupes n'arrivent. C'est ce qui va se passer, mais Sabro n'enverra pas toutes ses troupes (je me trompe peut-être) et par conséquent, j'arriverai à le repousser et continuer les sièges. Son inattention va même lui coûter un stack, piéger en tant qu'attaquant dans des montagnes. Sabro m'avait demandé les conditions de paix au tout début de l'offensive syrienne, avant que je ne repousse ses troupes. J'avais exigé 4 provinces, Sugla, Biga, Saruhan et Mentese, ce qui équivaut à environ 40% de WS. Pour cette paix, je suivais une stratégie toute simple. Si je voulais que ces conquêtes soient pérennes, je devais être en mesure de les défendre. Or, si je n'isolais pas complètement une province et la protégeait avec une ZoC, je serai forcé de combattre avec le malus de traversée (ou alors passer par la Syrie, ce qui serait bien trop long). Avec cette paix, j'étais assuré d'avoir une province (Sugla précisemment) sur laquelle je pouvais lancer des contre-offensives en cas de guerre. Finalement, et après consultation d'un conseiller en diplomatie, je décidais de revoir ma paix. Après mes succès en Syrie, je demandais à Sabro une humiliatation, des réparations de guerre ainsi que des ducats. Il accepta peu après, ainsi s'acheva la guerre qui dura tout de même 6 ans.

                    Chacun son tour.


                    La paix se mérite...
                    C'était une belle guerre qui avait complètement mis à sec mon manpower, mais mis à part cela, mon pays se portait on ne peut mieux. Cependant, j'avais encore Milan dans le travers de la gorge, et j'étais plus que déterminé à le punir. Malheureusement, je pouvais difficilement l'attaquer à moins de me faire passer pour un joueur agressif (je ne pense pas l'être, quoi qu'en pense Sabro ) et qui maltraite les faibles. Aussi, je décide d'attendre le moment opportun et me focalise sur le développement paisible de mon pays. Je me suis aussi attelé à l'augmentation de ma FL terrestre, vraiment trop faible par rapport à ma capacité d'entretien de troupes. Si je souhaite faire jeu égal avec les autres puissances terrestres, je dois absolument être en mesure d'aligner autant d'hommes que eux le font, excepté les joueurs ayant adopté la doctrine quantity. Je développe mes provinces et construis plusieurs regimental camp. Par ailleurs, je construis encore quelques autres bâtiments comme des cathédrales, nouvellement débloquées. Une fois n'est pas coutume, cet investissement vide ma trésorerie, d'autant plus que le passage à la tech militaire 19 me force à remplacer toute mon infanterie par les nouveaux mercenaires. Mais je n'ai pas vraiment le droit de me plaindre, avec plus de 200 d'income, mon pays est prospère et temporairement le plus riche de la partie (temporairement, car l'IA portugaise a perturbé le commerce de Séville, le node ayant presque perdu 20 ducats de richesse). Dans le même temps, j'investissais dans ma doctrine plutocratic a vitesse grand V, à tel point que je l'ai complété en une seule session. C'est parfait, je vais pouvoir me focaliser dans le développement de mes provinces à manpower et essayer de combler un minimum mon retard dans ce domaine.



                    et l'honneur la préserve.
                    La fin de session approchait, et je n'avais toujours pas châtié Pierrus pour son impudence. Mais un événement allait me donner l'occasion de le faire, soit la nouvelle guerre entre Milan et le pape. Le Milanais avait profité d'une bataille engageant des séparatistes contre les forces pontificales pour déclarer la guerre. Ayant appelé la Bavière, il était en large supériorité numérique. J'ai donc harceler Restif pour lui proposé mon aide. Les voisins faisant pression, nous sommes parvenus à un accord : je vais aider Restif, mais seulement avec un stack de mon armée, afin que la guerre ait un sens (et puis de toute manière, c'était l'une des conditions pour Restif accepte de m'allier). Cela dit, rien n'est gagné car ils sont toujours plus nombreux, et lors de notre première bataille, une mauvaise coordination lors du roulement nous a fait perdre la bataille. Après avoir attendu que nos troupes récupèrent, nous lançons un nouvel assaut, victorieux cette fois, et commençons à assiéger Milan. La guerre sera signée après quelques autres batailles, paix blanche je crois, mais j'avoue avoir un blanc alors que j'écris l'AAR.

                    Sus aux Milanais !


                    La session s'est donc parfaitement déroulée, malgré la témérité milanaise lors de ma guerre contre le Turc. J'ai enfin réussi à battre le Turc tout seul, et cette fois dans un vrai conflit terrestre. Milan a aussi été puni, et mon économie est la plus riche de la partie (même si l'absence du portugais explique pourquoi les Ibériques sont derrière moi). Mais maintenant que ma puissance est affichée aux yeux de tous, je vais sans doute devoir affronter de nouveaux dangers...

                    Commentaire


                    • #11
                      Acte X : La ruse milanaise






                      J'étais en position de force lors de la dernière session, et je craignais dès lors une réplique de la part de mes voisins. Toutefois, mes espions ne m'ont fait par d'aucune animosité directe contre moi et j'entamais la session plutôt sereinenement. Le Hongrois ne semblait pas vouloir lancer d'action belliqueuse contre moi, et le Turc n'aurait sans doute pas l'audace de m'attaquer après la défaite qu'il a subi. Et à moins d'une action conjointe des trois pays italiens, (Milan et le pape ensemble ? Lol), je n'avais rien à craindre de ce côté là.

                      Mes premières années de la session sont peu captivantes, hormis le fait que je me fais beaucoup d'argent. Restif me signale que le Milanais augmente ses relations avec la Hongrie, mais comme c'est une action banale, je n'y porte pas plus attention. J'ai pu augmenter significativement mon manpower, étant à jour en tech militaire et n'ayant plus besoin d'investir dans ma dernière doctrine. Je privilégie mes provinces grecques, peu développées initialement et dont le good n'est pas intéressant. Par ailleurs, elles sont majoritairement en farmland. Pour avoir une idée, je pouvais investir deux fois en Thessalie au lieu d'une fois à Constantinople. D'ailleurs, ce serait une erreur de développer cette dernière (même si je comprends l'intérêt de Sabro pour cette dernière ), car la culture turque me fait perdre 33% de mon manpower notamment. J'ai aussi décidé d'investir dans 20 galères supplémentaires, histoire de prévenir une attaque, peu importe sa provenance. En effet, j'avais réduit drastiquement le nombre de galères jusqu'à n'en posséder plus que 55 et si jamais je dois faire le blocus du Turc, cela sera plus aisé, d'autant plus que l'argent n'est pas vraiment un problème.

                      En 1654, un petit event a brisé le calme du début de session. Apparemment, les derniers vestiges byzantins ont été oubliés. Dorénavant, ce sont les Grecs qui désirent s'émanciper.

                      Byzance n'est plus.


                      Une décennie de douleur
                      Après quelques années de jeu, Milan attaque le pape en appelant la Bavière. L'Autriche, défenseur de la foi est automatiquement appelé mais signera paix blanche. Aussi, le pape me demande de l'aide, ce que j'accepterai. J'ai à peine le temps d'entrer dans le conflit que le Hongrois s'allie à Milan et le rejoint. Nous voilà dans une situation très délicate, car nous sommes en infériorité numérique et qualitative. Cette guerre durera 10 ans et j'avoue avoir du mal à me remémorer toutes les actions effectuées, le rythme étant régulièrement cassé le temps que nos armées se régénèrent. Cette guerre s'articulera en trois temps.

                      La guerre commence d'abord par ravager les campagnes italiennes. Nous faisons de nombreuses batailles, mais nos armées ne font vraiment pas le poids face à celles de nos ennemies. En l'espace de deux années de conflit, tout mon manpower est épuisé. Je dois recruter à tour de bras des mercenaires, mais malgré mon bonus de plutocracy, je me retrouve vite avec un pool vidé de tous ses mercos. Avant de continuer plus en avant le récit de cette douloureuse guerre, je vais parler de la diplomatie autrichienne. Celle-ci a donné l'accès à nos ennemies, et par conséquent, tous mes forts étaient inutiles en Italie (soit celui de Ferrara et celui de Treviso). Cela peut paraître anodin, mais si nous avions pu retardé la Hongrie, le cours de la bataille aurait été bien différent. Après quelques batailles, nous protestons auprès de Scramouille pour qu'il annule l'accès. Il décide de le laisser, à condition que les troupes ennemies devront d'abord assiéger la province de Treviso pour pouvoir passer d'Italie en Hongrie. Le deal paraît honnête, et nous reprenons espoirs.

                      Nous décidons donc de rusher les forts du Hongrois afin de le sortir de la guerre. La densité du réseau de forts en Italie devrait pouvoir retenir suffisamment longtemps Milan et ses alliés. Nous sommes initialement victorieux, mais Treviso tombe et les troupes hongroises font demi-tour. La qualité aura raison du nombre et nous sommes contraints d'abandonner la campagne hongroise. La situation ne se présente alors pas bien du tout, mes provinces italiennes sont assiégées, et mon income a alors chuté de 40 ducats ! Je suis donc obligé de dépasser encore plus ma FL (qui a diminué à cause de l'occupation), ne recruter que des mercenaires (même pour la cavalerie, faute de mp) alors que mon économie a fortement chuté. Certains comprendront pourquoi je n'ai pas pu exploser ma FL comme j'aurai pu le faire en temps normal.

                      Back to Italy


                      Bref, toujours est-il que nous retournons en Italie et payons l'Empereur pour annuler l'accès à nos ennemies. Cet accord sera effectif pendant une année environ, puis il reviendra sur sa parole et le redonnera à Milan. Même s'il m'a rendu les ducats (coquette somme de 1500 ducats tout de même), cela nous remet littéralement dans la merde et ne manque pas de nous énerver.
                      Bref, l'Espagne (qui avait été dans la guerre depuis le début mais n'avait pas participé à aucune opération militaire) décide alors de nous aider, et nous réussissons dans un premier temps à repousser l'ennemie. Mais les mercenaires manquent, nos armées se régénèrent moins vite que celles de nos ennemies (hormis le Milanais, ils ont été plutôt épargnés par les batailles) et le Warscore est négatif, tout comme la lassitude qui commence à grimper dangereusement (je suis alors à 10 de lassitude). Après moultes batailles, nous nous rendons. Milan récupèrera ainsi Mantua et Gênes.

                      La couardise ottomane
                      Je n'ai donc rien perdu dans cette guerre. Ah si en fait, indirectement.... Le Turc, dans sa grande lâcheté (je me venge comme je peux ), a profité de ma guerre pour m'attaquer et réclamer des terres égyptiennes. Ne pouvant faire face, je décide de me rendre pour les conditions qu'il m'avait demandé, à savoir 3 provinces dont le Caire. Je n'avais aucun moyen de me défendre face à lui, et si j'avais voulu le faire, j'aurai du abandonner le pape et cela n'aurait pas été réglo. Et puis, même en faisant ça, j'aurai du faire face à un Ottoman en pleine possession de ses moyens alors que j'étais déjà dans le rouge. Ma résistance acharnée aurait pu légitimer une demande plus lourde de la part de Sabro.
                      Selon toute vraissemblance, l'Empire Ottoman est déjà très malade compte tenu de son courage. Mais je dois admettre que Sabro n'a pas été gourmand lors de cette "guerre", alors qu'il aurait pu l'être (enfin, j'aime bien imaginer les répercussions ). La guerre a donc duré quelques jours, avec une victoire turque de la honte.



                      Après la guerre milanaise, je panse mes plaies et je retrouve mon aise en terme d'income. J'augmente encore mon manpower pour réussir à l'augmenter de 44%, selon le tableur de Restif. Toutefois, il reste bien inférieur à celui de l'Ottoman, tout comme ma FL terrestre. A nouveau, je suis dans une situation quelque peu inconfortable, car le Milanais a gagné les faveurs du Hongrois alors que le Turc lui peut blob tranquillement les restes de la Golden Horde avec le Russe. Mais je ne doute pas que cela va s'arranger.

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                      • #12
                        Acte XI : La question de la Porte







                        La dernière session m'avait laissé dans une impasse, avec d'un côté un Turc qui risquait de profiter que je sois en guerre en Europe pour m'attaquer, et de l'autre le Milanais qui semblait avoir des bienfaiteurs peu enclin à le voir disparaître (et nous voir grossir par la même occasion). Toutefois, c'était l'affaire du pape que de régler son différent avec Milan, et je n'ai donc rien fait à ce niveau là.

                        En revanche, le Turc était mon principal soucis à ce moment là. Même si j'avais réussi à le battre à la loyale, déjà deux sessions de cela, j'avais pu bénéficier de circonstances très favorables (cf l'acte IX). En cas de guerre, cela serait au moins aussi difficile que la dernière fois, surtout si le Turc arrivait à compléter sa doctrine offensive. Par ailleurs, il s'est allié à la Perse, ce qui fait un bloc Ottoman-Perse-Bahmani redoutable. Même si ces deux derniers ne sont aps à jour en tech militaire, ils restent des nuisances pouvant avoir de lourdes conséquences lors de la guerre. Je contacte donc le Portugais pour lui signaler mon intention d'attaquer le Turc, et l'invite à attaquer le Bahmani simultanément. Le plan était qu'il attaque en premier le Bahmani, pour que Sabro perde un peu de prestige si jamais il ne rejoignait pas. Au pire, il n'aurait pas vraiment l'occasion de nuire au Portugais étant donné que je vais l'attaquer dans la foulée.

                        Il ne me reste plus qu'à m'assurer de la neutralité de l'Autriche pour pouvoir réaliser cette opération. Apparemment, l'Autriche est bien occupé à l'Est et souhaite être rassuré quant à mes ambitions sur lui.


                        Préparatifs de guerre et stratégie
                        Comme à mon habitude, j'instaure des prérequis pour pouvoir déclarer la guerre. Tout d'abord, il faut que je renforce mes armées, qui ont bien souffert lors de la dernière guerre. Je dois aussi construire les nouveaux bâtiments de FL qui sont débloqués avec la tech 22, ce qui est un investissement considérable et videra ma trésorerie dans sa totalité. Une fois que ce sera fait, je vais devoir recruter de nouvelles troupes puis attendre que mon manpower se régénère suffisamment avant d'attaquer. Enfin, je souhaite m'allier à la Perse et avoir des relations avec elle suffisamment élevées pour qu'elle ne rejoigne pas le Turc dans la guerre.

                        Toutefois, je ne peux me permettre de prendre trop de temps, sous peine de devoir retarder encore plus mon attaque. Tout d'abord et je l'ai déjà dit, Sabro est en train d'investir dans sa doctrine offensive. Si elle n'est pas très avancée, il cumule des bonus qui baissent le coût de doctrine de 20 (humaniste + policy). L'idéal serait de déclarer la guerre avant qu'il ne puisse atteindre les +5% de discipline. En parallèle, je dois aussi prendre garde à ne pas me faire devancer en tech militaire. La tech 23 débloque de nouvelles unités d'infanterie, alors que toute mon infanterie est composée de mercenaires chez moi. Soit je prends le risque de combattre avec des unités obsolètes, soit je retarde mon attaque de plusieurs années (le temps que les mercos se mettent à jour et que je puisse recruter assez de troupes). Pour finir, je compte sur le Portugais afin de distraire le Bahmani, mais je ne peux pas savoir s'il va être engager dans une autre guerre.
                        Pour toute ses raisons, cette préparation ressemble à une course contre la montre.

                        Le talon d'Achille de Sabro a toujours été l'économie et je compte bien en profiter. Si ses forts protégeant les côtés sont activés, ceux de Syrie ne le sont pas. Or, en passant par les territoires espagnoles et en attaquant en tout début de mois, je peux prendre le contrôle de deux forts en l'espace d'un petit mois. Cela demande une certaine coordination avec l'Espagnol pour qu'il ne me donne l'accès qu'après avoir déclaré la guerre, mais suffisamment rapidement pour que l'Ottoman n'ait pas le temps de réagir. Par ailleurs, si un commando peut facilement s'occuper de cette tâche, cela sera inutile se celui-ci ce fait balayer par les hordes turques. Aussi, je dois avoir la plus grosse partie de mon armée sur place, en Egypte pour pouvoir contenir les offensives du Kebab. Mais si je masse des troupes à ces frontières, l'effet de surprise disparaîtra et les forts syriens seront entrenus, forcément. La seule province égyptienne qui cache mes troupes est Alexandrie, et je ne peux guerre plus laisser plus de deux stacks d'armées sous peine de prendre de l'attrition. Je vais donc devoir être suffisamment discret pour disposer mes armées en Grèce de manière à ce que je prenne le moins de temps possible pour embarquer et débarquer.

                        Pendant ce temps, un explorateur vénitien a décidé de partir à l'aventure afin de rendre compte au Doge des événements qui déchiraient l'Espagne et la Grande-Bretagne. Fort heureusement, cela s'est conclu par une défaite totale du royaume hérétique. Dieu guide les siens.


                        La perfection n'existe pas
                        Tout ce déroule comme prévu, ma FL terrestre a bien augmenté et je peux monter à 170k-175k sans plomber mon économie et tout en conservant mes conseillers +3 fétiches. J'arrive à m'allier au Perse et à faire en sorte qu'il n'intervienne pas dans le conflit, donc tout semble parfait. Mais Sabro a déjà investit dans la 5ème idée d'offensive et la tech mil 23 commence à montrer le bout de son nez (je prends en compte le fait que la guerre durera au moins cinq ans). Je contacte donc le Portugais pour agir, et il demande quelques moins le temps de finir une guerre et d'amener des troupes. Très bien, de mon côté, je peux commencer à placer mes stacks et augmenter ma maintenance. J'avertis l'Espagnol pour lui signifier l'imminence de l'attaque afin qu'il puisse accepter ma demande d'accès sans perdre de temps.

                        Toutefois, le Portugais semble être en déficit de navires en Inde, et doit donc attendre Cela ne m'arrange pas, car je sais pertinnement que Sabro détectera mes forces. Mais je décide de patienter. Makarovsky attaque le Bahmani et Sabro rejoint. Mais comme il se doute de quelque chose, il envoie quelques navires explorer les côtes d'Egypte et verra me troupes. Tout s'emballe, je demande l'accès à l'Espagne et déclare la guerre. Malheureusement, Il a eu le temps de réactiver ses forts de Syrie et je dois donc faire les sièges. Sinon, mes autres troupes arrivent à temps en Egypte et sont prêtes contenir le Turc. Le Wargoal est l'un de mes cores égyptiens perdus lors de la dernière guerre.

                        Même si tout ne s'est pas déroulé selon mon plan initial, je suis quand même satisfait à ce moment là. Au moins, j'ai pu débarquer toutes mes troupes avant que Sabro ne décide de contre-attaquer.

                        L'heure est à la guerre.


                        Here we go again
                        Pour cette guerre, l'écart de qualité entre nos troupes est moindre que lors la dernière fois, tout comme celui de la quantité. Au final, on retiendra surtout que j'ai plus de discipline (+10%) alors que Sabro a plus de moral (+1.0 environ). Si Sabro a plus de troupes et de manpower, mais n'a pratiquement pas de mercos, tout l'inverse de moi (encore une fois, l'économie de Sabro ne lui permet pas de recruter en masse des mercos). Et s'il aligne plus de troupes que moi, ses stacks sont plus gros et l'empêchent de profiter de cet avantage pour faire des roulements (ses stacks sont aux alentours de 45k alors que les miens tournent entre 31k et 36k), il a 4 stacks sont 5 de mon côtés.

                        Bref, je commence donc à assiéger les provinces au sud et la réponse turque ne se fait pas trop attendre. Une première escarmouche a lieu alors que ses troupes sont toujours en route, qui se termine sur une victoire vénitienne. Peu après, il essayera de percer mais m'attaque dans les montagnes, et je remporte la victoire assez facilement. Jusque là, aucun de nous deux 'n'avons réellement engagé nos forces. De mon côté, je suis toujours en train de faire des sièges, et de l'autre eh bien... j'ignore ce qu'il fait. Je ne suis donc pas serein, m'attendant à un piège. Toutefois, je ne peux pas vraiment faire autrement, car si je ne prends pas les forts, les manœuvres seront quasiment impossibles exécuter. Quelques moins encore après, deux batailles simultanées font rage, mais à nouveau, l'une d'elle a lieu en montagne et cela me permet de gagner relativement facilement tout en soutenant l'autre front. Je remporte deux succès, mets en déroute les troupes ottomanes et poursuit ma route vers la Syrie du Nord


                        Jusque là, tout va bien. Toutes mes troupes sont maintenant concentrées au même endroit, et il semble que j'ai même l'avantage numérique, ce qui m'étonne. Cependant, je n'oublie pas que Sabro possède l'Arabie et qu'il peut coutourner le front sans problème. Le système des forts étant à son avantage, il peut traverser toutes les provinces que j'ai occupé comme si elles étaient encore sous son contrôle. Par ailleurs, mon instinct me dit que quelque chose se trame, et redouble de vigilance. Toutefois, mon attention est rapidement focalisée au Nord où une terrible bataille fait rage. Une première escarmouche mobilise une bonne partie de mes troupes alors que Sabro intercepte mes renforts. Deux batailles sont donc en cours, l'une à mon avantage, l'autre non. C'est la bataille qui a été coupé de mes renforts qui est la plus compliquée. Je ne peux me permettre de faire des roulements car mon moral est trop bas, et cela forcerait mes stacks à replier en Egypte. Le piège du Kebab s'est refermé sur moi, car un stack de 50k assiège patiemment un fort au sud de Jérusalem. Je décide de continuer jusqu'au bout, priant que mes renforts remportent la bataille à temps afin de renforcer le premier front. Pari risqué mais qui s'avère payant. Après avoir battu les forces d'interception turques, je fonce vers l'autre champ de bataille en marche forcée. Le moral des deux camps est alors à 0, et le front peu rompre à tout instant. Cela a du se jouer au jour près, mais mes troupes parviennent à rejoindre la bataille, m'assurant de fait la victoire. Toutefois, mes troupes ont été durement touchées et le moral est au plus bas pour toute mon armée. Profitant de l'absence du gros des troupes ottomanes, je décide d'attaquer le stack au sud pour sécuriser une éventuelle retraite. J'attaque en montagne, mais peu importe, l'essentiel étant de repousser cette menace.

                        Jamais je n'ai vu de bataille pareille.


                        Ça coûte cher la guerre.


                        Suite à cela, je décide de remonter au Nord pour continuer ma progression. Une autre bataille s'engage quelques mois plus tard, avec à nouveau une victoire sur le fil du rasoir. J'ignore à ce moment là vers où me diriger, mais j'essaie déjà de réfléchir à la meilleure manœuvre. Cependant, si mes succès continus font croire que je domine largement la guerre, les apparences sont trompeuses. En réalité, jamais la situation n'a été aussi critique. Mes troupes se régénèrent beaucoup plus lentement que celles du Turc, de même que le moral. Or, je vois déjà les stacks de Sabro prêt à en découdre à nouveau. Je décide donc d'effectuer un repli tactique pour récupérer l'espace de quelques mois. Bien m'en a pris, car à peine ai-je donné l'ordre que Sabro lance ses troupes à l'assaut. Mon dernier stack est intercepté en montagne (Sabro, faut vraiment que tu utilises la minimap des terrains ) mais le Kebab n'apporte aucun renfort. Je gagne la bataille, et avant que je ne puisse bouger, de nouveaux Ottomans m'attaquent. Cette fois, Sabro semble déterminer et je serai bien bête de ne pas profiter du bonus que me confère le terrain, malgré l'état de mes armées. L'engagement est alors total, et le roulement aura raison du moral turc. Nouvelle victoire qui va me laisser le temps de réflechir quelques secondes. Je remarque que le WS est de plus de 60% et vu mes demandes, je ne vois pas l'intérêt de continuer le conflit. Je n'ai presque plus de manpower, et bien que cela soit peu probable, je ne suis pas à l'abri d'une attaque venue d'Europe. Aussi, j'envoie une paix à Sabro réclamant Le Caire, tous ses ducats et des réparations de guerre. C'est une offre stabhit, et si Sabro avait refusé, j'aurai ajouté des demandes pour chaque refus (je pense notamment au retrait de core, des annulations d'accords, etc.). Mais il accepte juste avant que le stabhit ne s'applique.

                        Fuyez, pauvres fous !


                        La dernière bataille.


                        Très belle guerre, qui a demandé une très grande concentration. Gérer 5 stacks à divers endroits, les roulements, garder un œil sur ses arrières et enfin rester attentif au bon fonctionnement du pays n'était pas aisé. Mais je m'en suis bien sorti, et alors que je craignais que la guerre soit plus difficile que la dernière, j'ai l'impression qu'elle était relativement plus simple à mener, bien que je fus dans une situation très critique vers la fin de la guerre.

                        Opportuniste du dimanche
                        Après cette guerre, rien de bien intéressant. J'ai commencé à investir dans la doctrine innovative tout en continuant d'augmenter le manpower. J'ai longtemps hésité entre innovative et admnisitrative, mais hormis les mercenaires, il n'y a pas grand chose qui m'intéresse dans cette doctrine. Or innovative dispose de bonus sympathiques tout en débloquant deux belles policies qui me donneront +20% d'infanterie ability et l'autre +1 de siège pour le général et +10% de siege ability. Bref, que du bon. Par ailleurs, l'utilité des bonus d'administratives sont à nuancer car je dépasse déjà de beaucoup ma FL, et même si je prenais quantity comme prochaine doctrine, la gpo serait bien trop avancée pour que les effets se fassent ressentir.

                        Par ailleurs, je cherchais comment à gagner plus d'argent et je suis tombé sur le Golfe d'Aden. Une bonne partie du node était contrôlé par le Portugais, mais le reste était aux mains des IAs et deux provinces CoT étaient encore libres. Après en avoir rapidement parlé au Napolitain, je lui ai donné 600 ducats pour avoir le passage. Alors bien sûr, j'aurai pu utilise ma flotte, mais cela aurait fait un bien long voyage et je ne souhaitais pas éloigner ma flotte de transport. Bref, j'attaque donc Kaffa et prend ces deux provinces. Je dispose maintenant d'un petit tiers du node, ce qui représente environ 12 ducats. Je sais pertinnement que les Ibériques, surtout le Portugais, ne vont pas apprécier, mais en 1700, j'estime qu'ils ont le temps de conquérir les provinces qui leur semblaient intéressantes. Les affaires sont donc au beau fixe, et j'ai pu m'intéresser aux affaires de mes voisins. Le pape a repris ses cores sur Milan en 1vs1 (on dirait qu'ils s'amusent à faire la même chose que Sabro et moi), ce dernier ayant perdu le soutien du Bavarois, alors qu'on cherche toujours l'intérêt de ce dernier dans cette alliance. La Hongrie quant à elle a tenté d'attaquer l'Autriche en 1vs1, mais elle s'en ait mordu les doigts, la faute à une mauvaise coordination au départ et à une efficacité autrichienne inattendue.
                        J'ai encore construit des galères pour porter le nombre total à 100. Je ne me sens pas particulièrement en danger, mais la prudence reste de mise, d'autant plus que j'ai largement les moyens de dépasser ma FL avec des galères.

                        A moi les ducats !


                        Une session qui contraste bien avec la précédente. Je ne vais pas m'en plaindre.

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                        • #13
                          Acte XII : L'infâme Kebab







                          Cette session était censé augurer quelque chose de nouveau, de grandiose. Las de toujours guerroyer contre Sabro, je lui ai proposé un NAP d'une session. Ce dernier accepta rapidement et j'espérais que cela soit le début d'une détente entre les Turcs et les Vénitiens. Toutefois, à force de jouer avec (ou contre) lui, j'étais à peu près convaincu qu'il chercherait à me trahir et me backstab à la première occasion, comme il l'a déjà si bien fait auparavant.
                          En cas de trahison, le Turc ne pourrait de toute manière pas atteindre mes terres en Grèce et ne parviendrait pas à me stabhit car ma stabilité est toujours à son maximum et ses côtes sont à la merci de ma flotte. En revanche, je sais que gagner contre lui en 1vs1 sera maintenant très compliqué, car il a quasiment rattrapé son retard en terme de qualité de troupes et son income ne cesse de s'accroître tandis que ma FL stagne et ne peut plus vraiment augmenter, à moins de m'étendre sur un voisin.

                          Pourtant, la situation ne semble pas si mauvaise. Le Milanais a perdu presque tout soutien, et dans nos conversations, le pape m'a affirmé vouloir terminer sa conquête en prenant les deux-trois provinces qu'il souhaitait acquérir. De mon côté, je regardais avec envie Milan et Cremona, seules provinces qui ne rendraient pas ma frontière trop laide (car oui, c'est important ). Seul le Hongrois reste un obstacle à la disparition du Milanais, ce dernier souhaitant que seul le pape puisse prendre des terres sur Milan. Autrement dit, et il l'avait clairement annoncé depuis la dernière guerre contre Milan, ni l'Autriche ni moi-même ne devions grossir sur Milan sous peine de voir la Hongrie supporter ce dernier. Toutefois, une fois que Restif aura gagné sa guerre, il n'y a que très peu de chances que Pierrus reste dans la partie, et je doute que Ptua sois assez motivé pour défendre un pays joué par une IA qui vient de perdre une guerre. Cremona intéresse aussi le pape, mais il renonce à cette province, ne pouvant rien m'offrir en échange.
                          Pour finir, j'essaye de négocier avec le Portugais la préservation de mes terres à Aden. Je lui offre mon aide militaire contre des IAs et je m'engage à ne pas prendre plus de 30% du trade, en échange de quoi je garde mes provinces. Nous ne sommes pas parvenus à un accord immédiatement, maisle Portugais souhaitait réfléchir à ma proposition. Finalement, il ne me contacte plus dans la semaine, l'affaire est donc mise de côté.

                          Surprise et mise à mort de Milan
                          Alors que la session est sur le point de commencer, le Hongrois me demande de lui financer ses bâtiments de production (il avait déjà émis cette demande au cours de la semaine, sans qu'on ne termine la discussion). Je décline son offre pour plusieurs raisons. Tout d'abord, je dois investir dans de nombreux bâtiments (production et FL navale) et n'aurai donc pas les moyens de lui donner des ducats, à moins de pénaliser mon propre développement. Ensuite, Milan étant toujours en vie, je ne vois pas pourquoi je devrais financer un potentiel allié de Pierrus contre qui je pourrais être amené à me battre. Enfin, et c'est la principale raison, le Hongrois m'avait informé qu'il accordait l'accès au Turc contre des ducats, et cela, AVANT que je ne décline son offre d'investissement. Cela m'apprend deux choses : la première confirme bien mes doutes au sujet de Sabro, et la seconde est que le Hongrois n'a aucun scrupule à laisser mon pire ennemi passer alors que de mon côté je n'ai jamais soutenu ses ennemies. Certes, j'ai aidé l'Autrichien lors d'une guerre, mais cela fait des sessions que je n'ai rien fait contre lui, alors que lui n'a cessé de me mettre des bâtons dans les roues avec Milan. Et puis, il y a prescription depuis tout ce temps.
                          Je me résous donc à la guerre et prépare mes troupes. Toutefois, je n'ai pas grand chose à faire, car mes stacks sont déjà prêts et je ne peux recruter plus d'hommes (je paie alors déjà plus de 30 ducats à cause du dépassement de ma FL). Je me dépêche tout de même de mettre à jour toute mon infanterie de mercenaires devenue obslète depuis le passage de la tech militaire 23 ou 24. Cela prend du temps à cause du pool de mercos que se régénère lentement, mais le Turc ne semble toujours pas prêt à engager le combat.

                          Scramouille décide alors d'attaquer Pierrus. Ce dernier est rejoint par la Hongrie, et je donne l'accès après avoir consulté l'Empereur qui affirme ne pas s'en soucier. La guerre tourne rapidement à l'avantage de Scramouille qui avait déjà pu entamer les forces milanaises. Toutefois, à mesure que le conflit se prolonge, les armées autrichiennes sont forcées de reculer et cela permet à Pierrus et Ptua de libérer les provinces italiennes. A la fin de la guerre, Restif rejoint l'Autriche pour donner le coup de grâce à Milan. Personnellement, cela fait plusieurs sessions que j'estime que Milan aurait du mourir, car il s'était attirer les foudres de tous ses voisins, et ne devait sa survie qu'à d'autres pays qu'il n'aurait jamais pu aider sans l'accès d'autres joueurs. Nous avions eu au mieux des relations strictement neutres, et cela s'est peu à peu transformé en hostilité (surtout depuis son backstab contre moi).
                          Bref, la guerre se termine (non sans plaintes côté hongrois), et l'Autriche prend le plus gros morceau, dont Milan. Il reste tout de même Cremona que je récupérerai quelques années plus tard. Durant ces années d'attente d'une attaque ottomane, j'ai investi comme prévu dans ma FL navale mais j'ai pris volontairement un peu de retard en tech administrative afin de pouvoir terminer au plus vite ma doctrine innovative. Ses policies me seront très utiles contre le Turc, du moins c'est ce que je pense. Je n'ai plus la temporalité exacte en mémoire, mais un rehost sera effectué peu après. Cela a son importance car Sabro va être remplacé par Kellerman, sa connection ne pouvant tenir la vitesse 2. Ce joueur ne tarde pas à me contacter pour essayer de trouver un accord avec moi. Il souhaite que je lui cède Constantinople en échange de son trade. Proposition assez loufoque, car je contrôle déjà quasiment tout le commerce ottoman. Mais passons, il me prévient qu'il ira chercher les cores turcs d'Europe avec les armes. Il ne tardera pas à passer à l'action, et je me tiens prêt.

                          Adieu Milan


                          Venise en péril
                          Je porte mon regard sur les côtes anatoliennes et remarque alors une petite flotte de transports. Je vérifie les accords que le Turc a passé, et le Polonais tout comme le Hongrois ont donné l'accès. Plus de doute, l'attaque est imminente.Je sais que le Turc a alors une grande partie de son armée en Crimée, et le reste en Anatolie. Environ 230k, c'est trop, beaucoup trop pour moi. Que faire face à ce danger mortel ? Attendre la DoW et choisir le meilleur terrain pour contrer le Turc ? Mauvaise idée, comme le Hongrois donne l'accès, le Turc pourra facilement éviter les terrains désavantageux. De plus, la Hongrie n'est pas spécialement réputée pour posséder des terrains propices à la défense du territoire. L'autre solution consiste à prendre les devants et de déclarer moi-même la guerre (malgré le NAP, mais à ce stade, il n'avait plus aucune valeur de toute manière) afin de choisir le wargoal. Si je sais pertinement ne pas pouvoir gagner la guerre, j'espère du moins réussir à contenir suffisamment le Kebab pour négocier une paix douce, et dans le meilleur des cas une paix blanche.
                          La situation est tout de même franchement différente des précédentes. Je ne peux profiter d'aucun retard côté Turc, ni d'aucun avantage fraîchement acquis de mon côté, or c'est bien l'exploitation de ce genre de détails qui m'ont permis de garder en respect Sabro aussi longtemps. Il y a une dernière chose à prendre en compte. La Perse est alliée à nous deux, et contrairement à la dernière fois, elle rejoindra le côté ottoman si j'attaque. Malheureusement, je n'ai pas le temps de trouver un joueur susceptible de distraire la Perse.
                          "Il fallait attendre que le Turc déclare le guerre alors tu aurais eu la Perse dans ton camp !" J'y ai songé un moment, mais je n'avais aucune garantie quant à sa participation. Après tout, le Perse n'avait pas rejoint Sabro la dernière fois et je ne pouvais pas contrôler cette donnée. Surtout, vu le retard technologique du pays, le Kebab n'aurait pas eu un grand mal à le sortir de la guerre, et au pire cela m'aurait fait perdre du WS. Dans tous les cas, j'aurai peut-être gagné un ou deux ans, mais cela n'aurait que fait retarder l'inévitable.

                          De mon point de vue donc, prendre l'initiative reste la meilleure solution. Je transporte promptement deux stacks à Alexandrie et déclare une guerre de reconquête d'un de mes cores égyptiens. Au vu de la position des troupes ottomanes, je sais qu'il assiégera d'abord la Grèce avant de venir en Syrie. Cela n'est pas très problématique car mes forts sont flambants neufs alors que ceux de Syrie sont obsolètes. Je devrai donc pouvoir avancer bien plus rapidement que mon rival. Je n'ai pas une grosse trésorerie de guerre, mais mon économie ne devrait pas poser un problème (même en cas d'occupation de la Grèce) à condition d'enlever mes fameux conseillers. J'ai essayé d'intercepter la flotte turque transportant des troupes en DoW mais Kellerman s'est replié à temps.

                          Théâtre syrien


                          Une guerre désastreuse
                          Le conflit démarre, et j'active mes 4 policies de guerre. La première phase du conflit se déroule comme prévu, à ceci près que mes forts tombent beaucoup plus rapidement que prévu alors que ceux en Syrie résistent. Toutefois, et malgré les tentatives ottomanes, je réussis à m'enfoncer jusqu'en Cappadoce avant que toute l'armée ottomane se soit réunie. Nous avons bien fait quelques batailles en Syrie, mais comme le Turc n'avait qu'une partie de son armée, je gagnais à chaque fois.Le conflit se cristallise alors dans cette région. Tous les terrains aux alentours sont constamment à la défaveur de l'attaquant et les forts turcs compliquent beaucoup mes manoeuvres.

                          J'engage tout de même le combat, mais face au nombre, je suis forcé de reculer. Je tente de contenir l'Ottoman en Syrie, mais une nouvelle fois je me fais battre avec en prime un de mes stacks qui se fait wipe. La situation devient critique alors que la Perse montre enfin le bout de son nez. Le Kebab reste en retrait en attendant une offensive de la part de l'IA pour pouvoir rejoindre. Toutefois, elle n'en fera rien. Voyant que la situation est intenable, je fuis en Grèce et commence à libérer mes provinces. Mon stack perdu est reconstitué et les forts sont bientôt à nouveau sous contrôle. Toutefois, le Turc est déjà à mes portes, et je décide de concentrer mes stacks à Constantinople et à Edirne. Une dernière bataille s'engage et semble être en ma faveur. Mais encore une fois, la supériorité numérique du Kebab fait la différence. Je me replie donc, déçu. Le Turc arrivera à intercepter un des mes stacks en déroute pour le wipe. N'ayant plus aucun moyen de gagner, je me rends. Je perds la quasi totalité des mes possessions en Grèce, plus le Caire. La paix est douloureuse, très douleureuse.

                          Il me reste maintenant à parler des coulisses de la guerrez si je puis dire. L'ami Kebab a reçu sous différentes formes l'aide de plusieurs joueurs. Le Polonais a donné l'accès au Kebab en échange d'une entrée en guerre de ce dernier dans le camp polonais, si jamais sa guerre ne s'achevait pas en paix blanche. Le Russe ainsi que l'Autrichien ont décidé de financer la guerre du Turc, à hauteur de subsides mensuels de 10 ducats chacun. L'Autrichien avait décidé de mettre des bâtons dans les roues, et le Russe avait conclu un accord avec le Turc. Quand on sait que Sabro était prêt à entrer en guerre contre lui... Certes, ces financements n'ont pas été un facteur décisif mais au vu de la situation, je doute qu'il en avait tellement besoin. Par ailleurs, cela neutralise l'un des seuls avantages que j'avais sur lui, à savoir ma supériorité économique. Il y a aussi eu les 1k ou 1,5k de ducats que le Portugais lui a donné. Je lui avais demandé pourquoi il finançait ainsi le Kebab, et il m'a répondu qu'ils se connaissaient (IRL ou IG, peu importe)...
                          Enfin le Hongrois a donné l'accès contre des ducats. Ce même Hongrois qui s'est battu pour repousser l'Ottoman hors de l'Europe. Ce même Hongrois qui n'a pas eu à s'impliquer contre l'Ottoman depuis de nombreuses session sans être inquiété par moi. Sa justification me fait doucement sourire : je n'ai pas accepté de lui donner des ducats. Sauf que ces ducats étaient censés l'aider à construire des bâtiments, pas le convaincre de ne pas donner l'accès. Il paraît quand même évident que je lui aurai donné des ducats dans ce but. Je ne sais pas... quand on veut quelque chose, on l'exprime clairement et qu'on ne cherche pas des prétextes absurdes par après.. S'il souhaitait tant m'affaiblir, pourquoi ne pas m'avoir attaqué ? Surtout que jusqu'à présent, j'ai tout fait pour contenir le Kebab. Maintenant, on se retrouve dans la même situation qu'avant. Je me demande bien l'intérêt de cette manoeuvre... Pour rappel, nous étions alliés IG avant la guerre..

                          Et il manque encore le Caire...


                          Bref, beaucoup de joueurs ne semblaient pas s'inquiéter outre mesure que le Turc puisse conquérir la Grèce, vu le peu d'opposition qu'il a rencontré, et au vue de la situation diplomatique, je comprends parfaitement que le Turc ait voulu en profiter autant. Et de mon côté ? Il y avait bien le pape, mais je ne souhaitais pas l'impliquer dans un conflit qui ne l'avait jusque là jamais concerné. L'Espagne et Naples étaient joués par des remplaçants et je ne souhaitais donc pas les embarquer dans une guerre de cet acabit, d'autant plus que l'Espagne a des intérêts très limités au Moyen-Orient. Et puis, au point où on en était, cela ne m'aurait même pas surpris que des pays rejoignent l'Ottoman. Pour la première fois de la GPO, j'ai été forcé à réaliser un prêt. Ce symbole marque la fin d'une épopée glorieuse. Je ne suis plus capable de contenir l'Ottoman tout seul. Alors oui, je suis amer. Pas d'avoir perdu la guerre, ou d'avoir perdu autant de provinces. La guerre fut d'ailleurs assez intéressantes à faire, même s'il me manquait peut-être 30k pour que ce soit vraiment bien. Non, ce qui m'énerve, c'est la raison pour laquelle mes voisins ont pu supporter le Turc, sans réfléchir une seule seconde aux conséquences. Pourquoi m'avoir laissé contrôler ses terres si longtemps pour donner l'accès face à un Kebab bien plus puissant que moi ? Si déjà, vous auriez pu lui laisser l'accès depuis le début, là au moins, j'aurai pu me défendre un minimum. Surtout que j'estime avoir été tout sauf hostile envers eux (excepté Milan, mais ce dernier était mort de toute manière). L'Autrichien a une raison, qui je trouve n'est pas assez convaincante, mais au moins il en a une. Mais alors les autres.. Peut-être espérez-vous attirer les bonnes faveurs du Turc. Feu le Mameluk le croyait aussi.

                          Bref, session intense en émotions mais très décevante sur les causes de mes pertes territoriales. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot.
                          Dernière modification par Halzum, 28-08-2017, 13h57.

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                          • #14
                            Acte XIII et XIV : Entre lassitude et absence





                            Comme vous l'avez constaté, j'ai pris énormément de retard dans la rédaction de cet AAR. Deux raisons à cela : les études mais aussi le manque de motivation, conséquence de la diplomatie de certains de mes voisins lors de la session 12 (où j'ai perdu presque toute la Grèce) qui était aussi incompréhensible que peu durable. Mais cela, vous le verrez vous-même.
                            Par ailleurs, je ne pouvais pas laisser inachevé mon premier AAR, tant j'ai pris du plaisir à jouer dans la GPO et décrire mes péripéties (en pensant toujours à apporter une petite touche de propagande, cela va de soi. ). Voilà donc un rapide résumé des deux dernières sessions de la GPO.

                            Tout rêve à une fin (aka la session 13)
                            A la fin de la session 12, le Hongrois, qui a contribué à ma chute, s'est finalement (soit dès que la paix a été signée avec le Kebab) rendu compte qu'il valait peut-être mieux avoir un Vénitien en Grèce plutôt qu'un Turc. Non, ce n'est pas de la rancune contre Ptua, mais toujours cette incompréhension sur sa diplomatie. D'ailleurs, la preuve que ce qu'il a fait était stupide (le mot est peut-être fort, en fait non), c'est qu'il m'a instantanément offert ses services pour bouter le Turc hors d'Europe. On cherche toujours à savoir pourquoi il a donné l'accès alors.. Mais bref, je ne vais pas répéter ce que j'ai déjà eu l'occasion de dire lors de l'acte précédent. Le pape m'a lui aussi proposé ses services contre le Turc. A ce stade, le sort du Turc était scellé, tant il avait gagné en puissance. D'autant plus que cette fois, il n'aurait plus de soutiens de la part des autres nations.

                            Sabro sait que je vais l'attaquer pour récupérer mes cores. Sauf que je ne suis pour le moment qu'allié au pape, qui a crash très tôt. Il décide de m'attaquer, et l'IA pontificale me rejoint. Nous profitons de la guerre pour rehost, afin de permettre à Restif de faire une paix blanche. En effet, le Hongrois souhaite m'aider (nous avions conclu un accord où je devais lui donner un peu plus de subsides qu'auparavant) et nous n'allions donc pas déséquilibrer encore plus cette guerre, qui était impossible à perdre si personne ne rejoignait le côté ottoman.
                            Je ne serai pas plus précis quand au déroulement de la guerre, sauf que le Polonais a refusé l'accès au Turc. En effet, j'avais réussi à obtenir du Polak que si le Turc m'attaquait, il n'aurait pas l'accès. C'est pour cela que j'ai attendu patiemment que Sabro m'attaque, tout simplement. Mais même avec l'accès, la situation n'aurait pas été bien différente, car nos troupes étaient équivalentes voire meilleures que celles du Turc, et nous avions l'avantage numérique avec nous. Bref, en conclusion de cette guerre, je récupère tous mes cores de Grèce. Le Caire, lui, est définitivement passé aux mains du Kebab.

                            Parallèlement à la guerre qu'il effectuait contre nous, Sabro a rejoint le Russe dans une guerre contre le Polonais. Le Hongrois a apporté des renforts tandis que je finançais les armées polonaises. Je ne me souviens plus de la paix (de toute manière, ça ne me concerne que très peu), désolé.
                            Il ne s'est rien d'autres durant cette session. Mais j'avais toujours l'amertume d'avoir ainsi perdu deux sessions, alors que j'étais réellement prêt à laisser tomber le Turc pour pouvoir enfin m'occuper des affaires européennes. Milan me faisait les yeux doux, et en tant que bon Italien, je pouvais difficilement accepter de voir mes compatriotes subirent la tyrannie autrichienne, victimes du "Système Scramouille".

                            Imprévu technique (aka la session 14)
                            Suite à la reconquête de mes provinces, j'étais décidé à ENFIN intervenir en Europe. Après tout, ce ne serait pas trop tôt, étant donné que c'est l'avant-dernière session. Malheureusement, peu de choix s'offraient à moi. Il n'y avait aucun intérêt à attaquer Naples ou le Pape, ceux-ci étant bien trop faibles. Le Turc est maintenant trop puissant, et je ne peux me permettre d'attaquer le Hongrois, car celui-ci fait office de mur protecteur contre le Turc. Il ne reste donc que l'Autriche, avec qui j'ai souvent eu envie de me mesurer, ou alors partir dans un conflit douteux contre les Ibériques ou qui sais-je encore.
                            Toutefois, l'Autrichien est assailli de toute part, et ce serait tout simplement stupide de l'attaquer maintenant. Cette session semble être alors reposante, tandis que j'ai pour objectif de compléter la doctrine quantité, qui m'offrira un bonus de FL terrestre de 83% (50% avec l'idée, + 33% avec la policy). Mon économie étant prospère, j'arriverai sans soucis à remplir cette FL. Ainsi, pourrai-je peut-être retenter ma chance contre le Turc. Malheureusement, un soucis avec mon chargeur de batterie m'empêche d'assister à la session. Si je suis présent sur Steam et TS, l'ordinateur familiale ne me permet pas de jouer en multi. Tant pis, c'est Hargane qui me remplacera.

                            Le début de session sera paisible, jusqu'à que Sabro ne déclare la guerre pour les provinces égyptiennes étant toujours sous domination vénitienne. Cette guerre dure alors depuis de très nombreuses années alors que nos armées se regardent en chiens de faïence de chaque côté du Bosphore. Même en détenant le wargoal, le Turc ne peut pas me stab hit, notamment grâce au blocus effectué contre ses ports. Aussi, alors que la doctrine quantity vient à peine d'être terminée, il faut donc remplir la FL avec mercenaires et troupes régulières. Tout cela prend du temps, et la session prend fin. Je prévois donc de continuer la guerre dès que mon armée sera au grand complet. Même si l'issue est clairement incertaine, ce serait dommage de ne pas en profiter, car il n'y a plus qu'une seule session de prévue.

                            Ainsi s'achève, sans que je le sache, la fin de l'épopée vénitienne (la dernière session prévue a été annulée à cause du manque de joueurs). Le bilan de cette GPO sera pour plus tard.

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                            • #15
                              Bilan de la GPO




                              Après avoir terminé l'AAR, j'ai pensé qu'il pourrait être intéressant de faire un bilan sur la GPO dans sa globalité (tout en restant centré sur Venise bien entendu). Dites-moi ce que je pourrai ajouté/modifié, car ce n'est vraiment pas évident de structurer un bilan tel que celui-là.


                              Je ne sais pas trop par où commencer, aussi je vais d'abord parler de mon ressenti durant le début de la GPO, ou plutôt lors de la préparation de cette dernière. J'ai décidé de jouer un pays commercial et c'est tout naturellement que j'ai postulé pour Venise. Par ailleurs, la première fois que j'ai connu EU IV, c'était lors de la GPO où Scramouille jouait Venise. Spectateur au début, j'ai été impressionné de voir qu'un tel pays pouvait tenir tête à une puissance telle que l'Ottoman. Et bien évidemment, j'ai voulu rééditer la geste sérénissime. Mes objectifs initiaux étaient les suivants :
                              • Dominer sans partage la Méditerranée :
                                La domination maritime allait être compliquée avec l'Espagne qui avait des vues sur les îles italiennes et Naples qui réclamaient le retour légitime de ces provinces sous son giron. Je gardais pourtant espoir, Venise disposant de tous les atouts nécessaires pour construire une flotte sans égale. Cependant, l'Espagne se montrait plutôt déterminée, et j'étais bien plus préoccupé de mon avenir face au Turc. Aussi, je ne souhaitais pas me montrer trop gourmand, sous peine de verrouiller la diplomatie en Méditerranée. Nous avons donc accouché d'un partage : la partie orientale me revenait et la partie occidentale était partagée entre Naples et l'Espagne. Suite à mes succès contre Sabro, j'ai songé à rompre l'accord. Mais comme l'Angleterre semblait se concentrer surtout en Baltique, il aurait été très dangereux de partir à l'aventure comme cela, d'autant plus que le Turc restait très dangereux. C'est donc une réussite à demi-teinte.
                              • Contrôler la Grèce :
                                Le rêve grecque, tout simplement. C'était un objectif qui représentait beaucoup à mes yeux, et ne pas le réussir aurait été un vrai échec personnel (car j'ai vraiment tout mis en oeuvre pour y arriver). J'ai lutté constamment pour pérenniser ces conquêtes, mais au final, j'ai réussi à les garder (si on omet la parenthèse Turc).
                              • Fonder un empire colonial :
                                Une lubie mégalomane que je n'ai abandonné que très tardivement. Plusieurs raisons à cela : Cette entreprise aurait été difficilement rentable, car il fallait que je contrôle de nombreuses colonies asiatiques en plus du commerce des nodes redirigeant vers Venise. Cela supposait un accord avec les Ibériques et surtout le Portugais qui se concentrait uniquement sur l'Asie. La diplomatie aurait été bien trop compliquée, et je n'avais aucun argument pour les convaincre de me laisser coloniser paisiblement. Par ailleurs, j'aurai du "sacrifier" une doctrine, alors que mon pays n'est pas réputé pour sa puissance militaire terrestre. Cela m'aurait plus nui qu'autre chose au final.
                              Pour résumer, j'avais de grandes ambitions pour mon pays, mais peu de confiance en moi. Il faut me comprendre, je suis tout nouveau dans les GPOs et devoir affronter un joueur de l'envergure de Sabro (eh oui, je n'avais encore jamais joué contre lui, je pensais qu'il était bon... ) n'incitait pas nécessairement à la confiance.




                              Je vais maintenant passer aux principaux joueurs avec qui j'ai joué dans cette GPO.

                              J'ai eu beaucoup de chance d'avoir un Hongrois (Ptua) compétent et audacieux, du moins au départ. De la chance, j'en ai eu contre le Turc, car celui-ci a pris de très mauvaises décisions durant les guerres (je ne parle même pas de l'abandon instantanné ). Je ne vais pas les énoncer à nouveau, mais je reste convaincu qu'il avait largement les moyens de nous battre lors de la première guerre. Je ne comptais pas avoir des relations cordiales avec le Hongrois aussi longtemps, mais l'incertitude polonaise concernant le Turc et l'inaction des autres voisins du Kebab m'ont forcé à les préserver. Bien qu'il ait pu avoir une diplomatie un peu foireuse à ma fin, c'était agréable de jouer avec lui.

                              Parlons maintenant de sa Sainteté Restif. Nous avons toujours eu de très bonnes relations, bien que nos rapports IG ne le montraient pas (nous ne nous sommes alliés que très tardivement, lorsque Milan a attaqué le pape avec la Bavière). Il fut un conseiller de grande valeur (gratuit en plus ), et tous les jours les Vénitiens louent sa sagesse. Mon obsession d'optimiser l'IP fait que je ne n'ai jamais souhaité être en guerre contre lui. Même si aucune occasion ne s'est présentée à moi, je n'ai pas non plus cherché à en créer. Si j'avais changé de religion, je pense que cela m'aurait plus incité à le faire (bien que les terres papales m'intéressaient très peu, hormis Cremona, car je tenais à avoir une belle frontière). J'ai toujours pensé qu'il pourrait tenter quelque chose contre moi, surtout quand Naples a choisi la doctrine naval, mais finalement, ça n'a pas été le cas (il n'a pas menti ).

                              L'Evangélisateur du Nouveau-Monde et Sauveur de Jérusalem (aka Miniaar) fut aussi un excellent camarade de jeu. Dès le départ, il a tout fait pour que nos nations s'entendent bien et m'a même aidé dans une guerre contre le Turc. Tout comme Restif, j'ai souvent fait appel à lui afin d'écouter ses conseils. Comme je l'ai déjà dit plus haut, j'aurai bien aimé être en guerre contre lui pour mesurer nos flottes et récupérer les îles qu'il possédait en Méditerranée. Après tout, notre Espagnol n'a jamais été inquiété par qui que ce soit... J'essaierai d'être plus audacieux.

                              Parlons de l'Autrichien Scramouille. Nos relations diplomatiques se bornaient à des intérêts communs. D'un côté, j'étais assuré de ne pas me faire attaquer par lui, et de l'autre j'empêchais Sabro de menacer le HRE. Il était clair que si j'échouais, ma situation serait plus que compromise. Nous avions souhaité faire une guerre l'un contre l'autre, mais malheureusement, la fameuse ruse milanaise a ruiné nos plans. C'est l'un de mes regrets, ne pas avoir pu guerroyer contre l'Autrichien, surtout que la guerre promettait d'être très intéressante.

                              J'ai gardé le meilleur (à nuancer toutefois.. ) pour la fin, à savoir le Kebab Sabrovitch ! Je pense que la relation que nous avons eu illustre parfaitement le concept des meilleurs ennemis. Ses troll, whine et autres boulettes militaires resteront gravés dans ma mémoire à tout jamais. <3 J'ai promis à Sabro de compter le nombre total de guerres dans lesquelles nous avons été opposés... 14 guerres, soit 1 guerre par session en moyenne. Alors certes, certaines guerres pourraient ne pas être prises en compte (comme celle de Trente Ans ou encore lorsque je me suis rendu immédiatement) mais je pense que ça reflète l'intensité des échanges diplomatiques qu'on a pu avoir. Nos guerres furent pour la plupart très intéressantes à mener, et même si on peut dire que je suis le gagnant de cette rivalité, je pense que Sabro a apprécié tout autant que moi cette adversité, du moins j'espère (même si tu n'auras même pas pu savourer ta victoire, que tu avais si rondement préparé). Mais je suis quand même déçu de ne pas avoir réussi à établir une diplomatie avec lui. Dans une autre GPO peut-être...

                              Pour conclure, cette GPO fut intense et passionnante. Deux mots qui résument très bien mon expérience de jeu. Globalement, je pense que la GPO a le mérite d'avoir minimisée au maximum les guerres démesurées, même s'il y a toujours des exceptions. Initialement, j'étais très curieux de voir l'application concrète des nouvelles règles, et je ne suis clairement pas déçu. Le seul bémol qu'on pourrait ajouter, c'est que cela limite la diplomatie des joueurs situés aux bordures de l'Europe, mais je pense que tous les avantages liés au nouveau règlement compensent largement.

                              En tout cas, je suis impatient de participer à la prochaine GPO ! Par ailleurs, le prochain AAR sera différent de celui-là, la forme et le fond seront modifiés, bien que mes idées soient encore vagues.

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