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  • #16
    Surtout qu'en prenant le Master of Mint au lieu du Tax collector , il pourrait trigger l'event qui donne 200 points admin et diplo.

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    • #17
      J'suis pauvre .

      Plus sérieusement, mes -50% sont morts, et je n'ai pas les moyens de tenir des+3 non buffés et pas encore la possibilité de les renouveler. Donc faute de grive...

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      • #18
        Session 6: Great Johanian Boom

        Inter-session:

        L'inter-session est surtout consacrée à la préparation de la guerre de Trente Ans, préparation qui s'avère très vite compliquée. Le joueur suédois est absent,Venise souhaite rejoindre les cathos le joueur suisse souhaite se retirer de la Ligue protestante, la diplomatie est complexe avec l'ottoman, dont on ne saisit pas trop ce qu'il vient faire dans le camp catho ( p-e espère-t-il un prêter pour un rendu avec l'Autriche), et le français semble réticent à s'engager. Quelques autres projets en préparation se heurteront aux absences durant la session, entre autre celle du Portugal.

        Session:

        Commencé la semaine dernière, le règne de Johan de Lancastre (4-6-6 de son état) va se poursuivre durant toute la session, assurant au pays une confortable avance technologique et une période de prospérité inédite. Seul défaut de ce grand roi, la reproduction de qualité ne semble pas son fort. La série noire des accidents mortels touchant les héritiers se poursuit donc toute la session, avec un 4-3-0, suivi d'un 2-0-3 et d'un 4-1-2. Finalement, naît Elisabeth (1-2-5). C'est pas fabuleux, mais enfin, c'est Elisabeth, et Johan se fait vieux, donc on garde.

        L'arrivée du Royaume-Uni en Asie la semaine dernière posait la question de la conquête de ces riches terres. Comment s'en emparer sans affaiblir la défense des îles, en sachant que l'indien moyen crache 30k et a 4 alliés? Un all-in comme celui réalisé en Nouvelle-Angleterre est possible, mais le risque est bien plus fort qu'alors, avec l'apparition de rivaux maritimes crédibles en Europe, que ce soit la Hanse ou le Portugal. Johann choisit donc le soft power, un blob fait de colonisation, de menacer de guerre et de quelques protectorats/saisie de territoire. Pour que cela marche, il faut aligner assez de puissance, l'armée est donc portée à sa capacité maximale, 120000 hommes, tandis que la flotte dépasse largement les 150 unités. Pour agrémenter le tout, je décide de m'allier à deux puissances asiatiques, le Vijayanagar et le Majapahit. Et c'est parti. Pasai agonisant me cède Deli, Brunei lâche Lehad Datu, et surtout, l'Orisha pris dans une grosse guerre accepte de céder sans combat la riche province du delta du Bengale (cot, 24 de dev , soie, quand on pense que les européens se font la guerre pour Pzalz, ces has-been...). La prise du Bengale me donne la portée commerciale pour mettre le Pégou et l'Arakan en protectorat en leur saisir un territoire chacun, dont Pathein, 2e cot du noeud bengalais à tomber sous la coupe anglaise. Malacca et le Siak cèdent à leur tour Lamuri et Kedah. Seul l'Ayutthaya résiste encore et toujours à l'envahisseur. Un second tour de piste en fin de session me donnera 6 autres provinces dont la magnifique Pasai (cot, 30 de dev, épices, on ne s'en lasse pas). Au total, 190 de dev récupérés sans le moindre effort, si ce n'est pour les diplomates qui multiplient les allers-retours de 90 jours vers l'Asie du Sud-Est. Bien sûr, les colons se concentrent aussi sur la région, même si à la faveur d'une mission, un 7e état colonial voit le jour au large du Kamchatka.


        L'Asie du Sud-Est devient anglaise.



        Cette expansion quasi gratuite a aussi des conséquences économiques. La validation des missions commerciales sur le Bengale puis Pasai donnent au Royaume-Uni +30 d'efficience commerciale pour 2 fois 10 ans, et surtout, la prise de ces provinces déclenche la majeure partie des events modifiant les prix, donnant au pays 2000 ducats et pas mal de prestige sur la session. Autant dire que financièrement, ça va de mieux en mieux(De 82 ducats de revenus, le Royaume-Uni bondit à plus de 120, assurant une seconde semaine de croissance du revenu à 50%.), permettant au pays d'achever son programme de construction, puisqu'il n'y a plus un seul slot de bâtiment sur les îles en fin de session. Le pays s'offre même des petits luxes, comme coloniser 5 provinces avec deux colons ou s'offrir ses premiers conseillers +3 sans le -50%.

        Diplomatiquement, la grande affaire de la session est bien sûr la Guerre des Ligues. Dès le départ, le conflit semblait très mal engagé : si les camps étaient presque équivalent, nous avions un ensemble de territoires disjoints que les catholiques étaient en mesure de submerger 'l'un après l'autre. La sortie de la Suisse et l'entrée de Venise dans la ligue catho sont globalement compensées par l'entrée de la Russie, même si celle-ci ne change pas radicalement le problème majeur, nous sommes isolées en 4 ilots. Le français après avoir rejoint la ligue protestante la quitte, et le joueur hongrois déco, pour améliorer nos chances. La tech des forts 2 approche et l'ottoman est parti faire une petite guerre au Baloutchistan, on décide donc que c'est plus ou moins la seule chance et on lance. La stratégie est assez simple, il faut essayer de sortir a Hanse qui peut nous donner une cohérence territoriale avant que nos différents ilots soient noyés. et espérer que la supériorité numérique relativement large de l'ennemi ne fasse pas trop effet. Je décide de débarquer au Pays-Bas, puisque celui-ci étant le leader de la guerre, son îlot est vital.

        Très vite, il apparaît que nos efforts seront vains, les catholiques sont rapidement en capacité de placer une énorme masse de troupes entre nos deux coins (une dédicace à l'ottoman, qui se trouve surement assez bien pour envoyer 80ù en Allemagne du Nord...), la Prusse est submergée, malgré le soutien de l'IA hongroise. Nous tentons de rejoindre la Prusse par un slalom entre les forts du Sud de Cologne, mais nous sommes reçus par une armée catholique nettement plus nombreuse. Dans la déroute qui suit, un stack anglais retraite sur place et se fait wype. Les sorties symétriques de la Hanse et de la Prusse poussent la Hollande à accepter une paix fixant un Empire catholique. Le camp protestant aurait certainement pu s'y prendre autrement, en ravitaillant l'îlot prussien par mer ou autre, mais je pense que ça n'aurait strictement rien changé, la position stratégique des cathos était bien trop favorable, ils n'avaient qu'à noyer la zone non défendue. Associée à leur supériorité numérique assez nette (70k protestants de troupes coloniales et 90k de hongrois non-contrôlés), nous étions plus ou moins condamnés à une série de coups de chance qui n'ont pas eu lieu.

        Pour le Royaume-Uni, de toute façon, ce n'est pas une catastrophe, la voie pour un Empire favorable aux réformés était de toute façon très étroite, et dans un cas comme dans l'autre, l'Empire termine cette guerre affaibli, puisqu'il n'a plus que deux électeurs. dont un appelé à disparaître. On a pu tester l'armée, et une conclusion s'impose, elle est merdique. Du coup, on ne va pas essayer de faire d'un tas de moutons des prussiens, on va plutôt parier que 10 moutons peuvent tuer un prussien: la doctrine de quantité est choisie en 4e doctrine.

        La France ayant choisi de développer son économie pendant que les autres s'entretuaient décide de récolter dans la Manche et d'y mettre une flotte. Ce n'est pas catastrophique en soi, mais il est hors de question qu'un adversaire se fasse de l'argent sur le dos des honnêtes marchands anglais. La France remplace donc la Pologne en rivale, un embargo est décrété et une flotte vient réduire fortement la puissance commerciale française dans le noeud. Surtout, le français s'avère un bien meilleur client pour la piraterie que le polonais, et l'installation de quelques corsaires à Bordeaux permet à l'Angleterre de dépasser les 50 de projection, probablement très durablement.

        En fin de session, l'Arabie, qui commence à s'intéresser à l'Inde me demande de retirer mon alliance avec le Vijay. C'était un allié pratique, avec ses stacks de 40k qui n'hésitent pas à subir des taux d'attrition ridicules, mais finalement, le Ru décide d'obtempérer, un nouveau copain encore plus sympa que le précédent ayant accepté une alliance. Le Ming semble en effet encore en bonne forme, avec un solide monarque, et il fera certainement plus peur aux indochinois que le Vijay.

        L'Angleterre après le Great Johanian Boom.

        La session s'achève donc avec tous les voyants au vert. Le pays vient de connaître sous le règle de Johan une période de prospérité inégalée, Il faut néanmoins rester prudent: la roche tarpéienne n'est jamais loin du Capitole, les rivaux potentiels espagnols et français ont eu une session de renforcement, et les puissances navales, Hanse et Portugal terminent la session largement devant la Home Fleet 'en lourd.
        Dernière modification par Neroonian, 19-02-2017, 18h13.

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        • #19
          C'est génial la diplo avec les Asiatiques, on gagne à tout les coups.

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          • #20
            Session 7: Les joies de la déco:

            La session commence par une bonne surprise. L'event anglais de l'amirauté proc. Je souhaite toujours avoir une armée de terre solide, donc je choisis " The Royal Army" ( +0.3 de trad terrestre+3% de prestige des batailles terrestres).

            J'enchaîne sur une rapide guerre contre la France, visant à lui enlever le commerce de Gênes qu'il avait piqué durant la session passée. Le français m'est singulièrement hostile depuis le début de la partie, je n'ai donc aucun intérêt à le voir se feed sur le commerce méditerranéen, sachant qu'il y a une probabilité non-négligeable que l'argent récupéré finisse dans ma tronche. Accessoirement, ça ne peut que me rapprocher de Gênes. J'aurais voulu la faire durant la session passée, en réaction immédiate à la guerre franco-génoise, mais j'avais une interrogation sur les règles, puisque la récupération du commerce génois vaut... 0 et que je souhaite en plus le faire sur un cb colonial. L'interrogation ayant été levée durant l'inter-session, j'attaque immédiatement. J'envoie un stack prendre la colonie objectif de guerre, croisant une petite garnison française qui se fait wype. Ce sera le seul combat de cette guerre, puisque le français accepte immédiatement la paix que je lui envoie simplement pour indiquer mes revendications, ce qui est somme toute logique: si je n'avais pas moyen de stabhit sans débarquer, il n'avait a priori aucune chance de l'emporter et aurait surement perdu plus que les bénéfices de Gênes sous les blocus Le commerce gênois est immédiatement annulé, et on repart dans la gestion du pays.

            Sur ce plan, la session commence comme s'était terminée la précédente: tout va bien. La tech 15 est adoptée, avec les nouveaux modèles de navires, et l'argent stocké permet d'upgrade rapidement l'ensemble de la flotte. Dans la foulée, la Home Fleet est portée à 50 navires lourds, afin de débloquer une décision spécifique à l'Angleterre " Britannia rules the waves" qui me donne un bonus de manoeuvre pour mes amiraux. Quantité est rapidement achevée, portant mon armée au-delà des 200k, et en Asie, la curée se poursuit. 12 nouvelles provinces viennent s'ajouter aux possessions de la compagnie des Indes, dont Kalapa ( avec la mission en bonus), Chittagong et Prek Russey. Tout va bien dans le meilleur des mondes, le pays est à 2 de stab, a des stocks de points solides, 60 de prestige, 60 de projection, full MP, il est presque à 1000 de dev et pourra passer Empire, et Johan est toujours en vie. Et là, bien sûr, le karma décide que c'est trop beau; Et paf la déco.

            Britannia rules the waves.

            Kalapa...

            Une heure trente plus tard, je retrouve... un pays avec 120k stackés sur Jesselton au Brunei, un prestige à zéro ( adieu passage Empire, adeuuuu), une projection à 30, plus d'argent, du retard tech, des bourgeois en panique, et Elisabeth sur le trône. Par contre, je suis ravi, j'ai des Etats en Australie et sur les îles pourries, avec pleins de bâtiments dessus, et je colonise en Afrique sur des provinces à 3 de dev... Avec une politique coloniale pourrave, bien entendu...Et mes tribus indiennes sont passées réformées, important ça.Une heure entière sera nécessaire pour simplement remettre le pays dans un état décent. Au passage, je vois une dizaine d'influence sur mes colonies et marches s'achever. Au moins, je sais où sont passés les ducats. Ah et puis mon IA a aussidécidé de développer la Nouvelle-Angleterre et le New-Jersey, il fallait pas qu'ils se révoltent quand même... Je relance aussi le processus de blobbage de l'Asie du Sud-Est avec deux nouvelles provinces prises et des colonies lancées.

            En plus de mettre le pays en sale état, la déco m'a fait perdre de vue mes voisins, et sur des techs aussi importantes que la 15, cela peut-être navalement très grave. J'utilise mes flottes pirates pour reprendre le scoutage, et je me rends compte que l'Espagne a une Grande Armada de 40 lourds en plus d'une flotte méditerranéenne de 10 lourds et 20 galères... Et qu'il est allié à la France... Et que la France a 60 transports à Bordeaux et plus un seul lourd... Et qu'il construit des transports... Et qu'il a refait son claim sur Calais... Des paranoïaques style Liquidstuff auraient déjà déclaré 8 guerres préventives, mais en fait, tout va bien puisque le français m'explique que l'alliance n'est là que le temps que l'espagnol lui construise une flotte... Bon bon bon... On ne va pas s'ennuyer.
            Dernière modification par Neroonian, 25-02-2017, 20h20.

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            • #21
              Session 8: Waterloo est française.

              La session précédente s'était terminée par une alliance franco-espagnole associée à un développement de leurs flottes. Je pensais être la cible et j'avais donc prévu des contre-mesures, en portant mon armée à son maximum soit 200k avec toute l'infanterie (130k) en merco. En effet, j'ignorais la valeur relative de ma flotte par rapport à celle de l'espagnol : aucun de nous deux n'a maritime ou naval, ce qui veut dire qu'avec un event et sa politique +5% durabilité, il doit pouvoir approcher de mes stats sur mer. Le combat terrestre me semblait donc préférable, La session commence là-dessus. Et j'attends... une attaque qui ne vient pas. Me suis-je trompé quant à la cible? Est-ce une alliance uniquement défensive? Les circonstances n'étaient-elles pas favorables pour une attaque? Je ne sais pas trop. Toujours est-il que l'alliance et donc la menace, persiste, et que je vais devoir toute la session maintenir une grosse armée sur le pied de guerre.

              Seul événement de ce début de session, la Suisse est attaqué par Cologne aidée de mercenaires prussiens. Le déséquilibre des forces est trop grand et je n'ai pas envie qu'il devienne un gâteau à partager, donc j'envoie 20000 mercenaires, avec pour une fois un général qui ressemble à quelque chose. Pas de chance, la randonnée par Gibraltar et Gênes est un poil trop longue: alors que mes troupes sont à Constance, le suisse, fatigué de ces guerres à répétition, décide d'accepter une grosse paix et de quitter la GPO. Quand ça veut pas... Du coup, la Suisse devient évidemment une région à la mode pour toutes les armées de la région/ La France l'attaque, et affronte l'Autriche qui protège l'Empire. Néanmoins, une seconde guerre donnera à la France la Franche-Comté et l'Alsace. Echec sur tout la ligne me concernant.

              La session s'avance, rien ne bouge vraiment à l'Ouest, mais la menace persiste, m'empêchant de vraiment envisager d'autres opérations. Je décide donc d'envisager une guerre offensive. Je n'ai pas vraiment de revendications territoriales sur les deux alliés, l'Espagne est alliée au Portugal en plus de la France et je n'ai pas de cb sur elle, donc ça tombe un peu au pif sur la France. Bien sûr mon cb sur Artois tombe pile quand il ne faut pas, donc je repars sur le cb colonial qui m'avait plutôt réussi la dernière fois. Mon objectif de guerre est avant tout de tester la solidité de leur alliance, et autant que possible la briser, soit lors de l'entrée en guerre, soit dans la paix. Je décide aussi que ce sera une guerre terrestre dans le Nord de la France. L'armée est portée à 240k, 200 en Europe et 40k dans les colonies au cas où je devais ne pas pouvoir les ravitailler. J'envoie donc trois requêtes diplomatiques aux Pays-Bas qui acceptent, débarque mes troupes, et déclare la guerre. Et bim premier fail, j'ai envoyé deux fois le mouillage, au lieu d'envoyer une alliance, et mes 200k se retrouvent en exil. Heureusement, l'embarquement-débarquement instantané me permet de rétablir la situation, m'enfin l'effet de surprise n'est plus trop là.

              L'invasion commence, et plutôt bien: à deux reprises, les armées anglaises repoussent assez aisément les armées françaises bien moins nombreuses, le fort d'Artois tombe et le Nord de la France est envahi, jusqu'aux murs de Paris. Le problème, c'est que l'Espagne qui avait rejoint mais ne semblait pas bouger réagit progressivement, envoyant de plus en plus d'hommes. Seconde erreur de ma part, je n'avais pas vraiment envisagé ce cas de figure, et me retrouve sans véritable stratégie: si j'arrive péniblement à battre deux fois l'armée coalisée, je suis incapable d'avancer sur des positions qui me donneraient des malus, ce qui veut dire que je suis condamné à enchaîner les victoires sur mon réduit picard en espérant que leur MP faiblira, ce qui est très optimiste quand on affronte la France. J'aurais du dès cet instant réembarquer et réfléchir à une nouvelle stratégie. Seconde erreur. Dans le même temps, sur mer, la flotte espagnole évite autant que possible l'affrontement direct avec la Home Fleet pour tenter de chopper ma flotte de commerce. Quatre yeux font mieux que deux, et je finis par rater une de ses sorties et perdre quelques navires de commerce. Je décide de rentrer ma flotte, ce qui se traduit par un déficit budgétaire énorme, et un emprunt.

              La troisième erreur arrive peu après: une double bataille sur Picardie et Hainaut laisse deux de mes stacks en fâcheuse posture, et le fort d'Artois sur lequel je comptais pour couvrir une éventuelle défaite ne protège absolument rien. 80000 hommes se font donc laminer, et mes trois stacks restants décident en plus de fuir dans deux directions différentes, l'un vers la Picardie les deux autres vers la Frise. Heureusement, quasi par miracle, j'arrive à sauver à l'arrache ces trois stacks La première phase de la guerre s'achève très durement. J'envoie une première paix blanche, sans trop d'espoir, qui est refusée rapidement. Normal, ils vont logiquement tenter à leur tour de porter la guerre chez moi.

              Heureusement, dans les colonies, ça va plutôt bien dans le même temps: mes états, bien plus gros que ceux de mes adversaires, les envahissent assez facilement, m'assurant que le score ne sera pas trop défavorable. Et navalement , le jeu du chat et de la souris reprend, avec quelques escarmouches. Je décide d'envoyer une armée occuper l'objectif de guerre et la colonie de Myconos que mes IAs n'envahissent pas. Elle croise en haute mer une escadre espagnole hétéroclite de transport, galères et navires légers. Je comprends que c'est certainement une flotte qui part vers mes possession d'Asie. Je ne peux pas voir ces terres occupées, je ne tiendrais pas économiquement, je lance donc la Home Fleet entière à ses trousses et finit par la rattraper en haute-mer. C'est un massacre. Mais du coup, la Manche est libre, et le français couvert par l'armada espagnole tente un premier débarquement que, pris par la poursuite de la flotte espagnole, je manque de rater. Finalement, mes armées arrivent à temps sur les plages et le français renonce à plusieurs reprises, se déportant vers l'Ecosse au fur et à mesure. La Home Fleet revient, disperse rapidement les escadres espagnoles, mes légers interceptent les transports français au Nord de l'Ecosse sans trop de perte. La Home Fleet croise les transports à son tour en mer d'Irlande, mais le massacre n'a pas lie'u, la flotte française passe tranquillement sur mes lourds sans engager le combat, elle était sans doute en retraite. La seconde phase est clairement en ma faveur, et une seconde paix blanche est acceptée.

              Le bilan est mitigé: côté pile, je bas assez nettement la France sur son terrain de prédilection, et ma flotte s'avère largement suffisante pour maîtriser pour l'instant l'armada espagnole. Côté face, je n'ai atteint aucun de mes objectifs, puisque non seulement leur alliance n'est pas brisée, mais elle sort même sans doute renforcée de cette attaque, et j'ai multiplié les erreurs. Stratégiquement, la grande leçon, c'est que je ne peux pas espérer mener une guerre terrestre dure sans un allié sur le continent, il est impossible d'espérer ne jamais perdre une seule bataille, et c'est pourtant à cela que je suis condamné sans fort pour couvrir une retraite.

              Sinon, à part ça, le farm asiatique continue tranquillement, et quand un en##### de néerlandais ne profite pas d'une guerre pour prendre 70% de la Manche, tout va bien sur le front économique.
              Dernière modification par Neroonian, 17-03-2017, 11h49.

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              • #22
                Ca manque d'images.

                Elles sont où les images ?

                Commentaire


                • #23
                  je suis d'accord avec Restif elles sont ou les images!

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                  • #24
                    Pour le fort, c'est pas ce à quoi Calais est sensé servir?

                    Commentaire


                    • #25
                      nan mais de toutes façons il avait pris des fort à la France, donc il avait une zone de recul, petite mais de recule quand même. C'est l'accès militaire avec les Pays-Bas qui ont posés problèmes?

                      Commentaire


                      • #26
                        C'est la faute à Liquid (on m'a dit que ça fonctionnait comme excuse )

                        Commentaire


                        • #27
                          Que de mensonges éhontés sur ce noble intendant du Pays-Bas que je fus. Toi tu étais a 46%, le français à 4% et le néerlandais a 50%. C'est pas ma faute si le français parvient a te racketter.

                          Commentaire


                          • #28
                            J'oublie toujours les screens pendant les sessions, et je n'avais rien de pertinent à mettre à partir des saves des réhosts.

                            Azrock, je n'avais qu'un fort français, celui d'Artois, qui ne protège aucune province en lui-même.

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                            • #29
                              Session 9: On regarde les autres s'entretuer.

                              Inter-session:

                              Battu au sol par l'alliance franco-espagnole, le Royaume-Uni cherche logiquement durant l'intersession des pays susceptibles d'avoir plus ou moins les mêmes objectifs. De nombreux pays s'avèrent hostiles à l'un ou l'autre membre du duo, mais personne n'est ultra-enthousiaste à l'idée de se coltiner les deux en même temps dans un conflit. Les discussions ne débouchent donc pas sur une alliance, mais sur des engagements de soutien"si l'Espagne/la France vient en soutien à son alliée, je viens aussi".

                              Session:

                              Le pays sort de la guerre contre la France et l'Espagne affaibli: l'armée n'est qu'à la moitié de sa capacité, la flotte a perdu quelques unités, et l'économie a durement souffert entraînant la prise d'un emprunt de 3000 ducats. C'est d'autant plus problématique que la tech 19, la plus coûteuse du jeu pour une puissance navale ( nouveaux bateaux+ forteresse 6+grand chantier naval+ cathédrale) approche.Le début de la session est donc consacré à la remise sur pied de l'économie anglaise, vite obtenue avec le retour des escadres de commerce dans la Manche, et à la constitution de réserves d'argent.

                              Cette période prospère permet également d'organiser enfin le sacre impérial d'Elisabeth, première impératrice des Indes. La ré-obtention du commerce des bois précieux, et l'installation d'universités en Irlande permettent un rapide développement de la région, qui va servir de modèle au développement progressif de tout le pays. Finalement le pays possède 7000 ducats au moment de la prise de la technologie 19, ducats qui sont immédiatement dépensés pour l'upgrade de la Home Fleet. Le reste des infrastructures seront progressivement développées durant la fin de session, même s'il en reste encore un certain nombre.


                              Passage Empire

                              En Asie, le développement de l'Empire en Indochine se poursuit, une vingtaine de provinces rejoignent le giron britannique durant la session, et il faut bien avouer que les difficultés arabes ou portugaises pour s'implanter dans la région font bien rigoler à Londres. La plus belle prise de guerre de la session sera Ternate, l'une des deux îles aux épices. Aux saisies habituelles s'ajoutera la vassalisation de Sulu, qui devient une 4e marche anglaise.

                              La priorité durant cette période avait été la remise sur pied rapide de l'armée anglaise, et celle-ci revient rapidement à son effectif maximal. C'est que sur le continent les premières guerres se déclenchent; les Pays-Bas attaquent le Portugal , rejoint par l'Espagne, pour des histoires de marchands en Afrique du Sud. La guerre sera assez froide, se limitant à des escarmouches navales et à des combats d'ampleur limitée en Afrique avant une explication finale défavorable aux néerlandais. Le Royaume-Uni se désintéresse royalement de l'Afrique depuis le début, on laisse donc tout ce beau monde s'écharper en rendant tout de même aux hollandais la monnaie de leur pièce en ce qui concerne le commerce de la Manche. Néanmoins le pays tire les leçons du conflit: la flotte ibérique unie a réussi à bloquer le Pays-Bas. Plus que jamais, la domination navale s'avère vitale pour les grandes nations coloniales. Je décide donc de remplacer la doctrine coloniale par la doctrine maritime. J'avais théoriquement encore un petit programme colonial, puisque j'aurais voulu installer deux derniers états coloniaux et terminer leur extension à 10 colonies. Mais franchement, les FL britanniques sont amplement suffisantes pour ne pas avoir à les optimiser encore, et l'Empire en dehors des possessions indiennes s'avère de toute façon tristement non-rentable.

                              Se déclenche ensuite une attaque allemande contre la France, sans réaction de l'Espagne: Cologne, soutenue par la Prusse,cherche à s'emparer de l'Alsace. La guerre est assez brève, les allemands s'avèrent assez largement supérieurs. L'armée française en pleine refonte depuis la dernière guerre franco-anglaise ( prise de quantité entre autre), n'est pas encore à son apex. Enfin le Maroc attaque le Portugal. Il était l'un des pays que j'avais promis de soutenir en cas d'engagement de la France ou de l'Espagne contre lui, et justement l'Espagne rejoint. Je vais donc trouver les ibériques pour leur annoncer que je compte rejoindre. Deux secondes plus tard, m'Espagne me coupe l'herbe sous le pied en signant une paix blanche: il est bien évident que je ne peux pas rejoindre une guerre chérifo-portugaise, outre le caractère légèrement déshonorant d'un pareil engagement, je n'ai pas grand chose contre le Portugais qui a toujours négocié ses zones d'expansion coloniales avec moi.

                              Au final, la session s'avère profitable au plan stratégique: mes adversaires ont plutôt souffert, sans que je n'ai à vraiment m'engager pour cela.

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                              • #30
                                Presque 1 province par an en Asie rien qu'en threaten war et missions éventuelles? Il faut que tu me donnes la recette parce que là c'est hallucinant.

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