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  • AAR Français (GPO du samedi)

    Bonjour à tous, voici un AAR contant les péripéties de la France sur la GPO "On ne blobbe que deux fois", que je tenterai de maintenir à jour autant que possible.



    I - La France divisée.

    A/ Diplomatie préalable

    Les jours précédant le lancement, je négocie avec l'Angleterre pour terminer la guerre de Cent Ans. Il me rend la Normandie, Caux, la Gascogne et le Labourd, tandis que je lui laisse Calais et enlève ma garantie sur l'Ecosse. Je renonce avec tristesse à Calais, mais l'éventualité de tensions anglo-bourguignonnes me parait potentiellement utile. Reste que je l'abandonne par concession et non par machiavélisme.
    Je prends contact avec mon voisinage direct (Castille, Bourgogne) pour prendre la température; il en sort peu de concret mais beaucoup de bonnes intentions, surtout coté castillan, alors que la Bourgogne évite habilement de mentionner nos probables tensions futures, mais j'en apprends assez pour sortir confiant.
    Peu avant le lancement, j'envoie une offre de partage de la Savoie à la Suisse; si je me soucie peu de la Suisse, je veux prendre la province de Savoie seulement. La suisse se voit ainsi dotée d'un vaillant protecteur, tandis que je peux éviter le choc frontal avec l'Empereur, qui serait appelé en cas d'agression directe française. Hélas, l'empereur guette, et ordonne immédiatement à la Suisse de renoncer à toutes relations avec la France, mais offre en échange une vague aide à grandir. Quoiqu'il en soit, ma porte d'entrée vers l'Italie est condamnée.

    B/ Consolidation du royaume et guerre d'Avignon.

    Au lancement de la partie, je fais mes mouvements initiaux prévus : paix avec l'Angleterre, recrutement de conseillers, et tutti quanti. Je lance aussi mon mouvement le plus controversé : j'annule la vassalisation de tous mes vassaux. Manipulation risquée qui vise à me faire gagner du temps, des diplomates, et surtout, quelques centaines de points diplomatiques. Je ne veux pas m'étendre là-dessus, mais pour résumer, j'ai voulu exploiter le fait que les provinces de mes vassaux sont mes cores : en les annexant manu militari, je ne dois donc pas dépenser de points administratifs.
    Toutefois, il est à noter que rompre les vassalités donne 5 ans de trêve et coute 25 de prestige : je ne peux pas les annexer directement, ni tous les libérer simultanément. Les libérations s'étalent donc sur une dizaine d'années.

    Cela mis à part, je commence mes premières guerres contre l'IA : vassalisation forcée de la Bretagne, récupération des provinces angevines du nord-ouest de la France : il ne reste plus à la Provence que la Provence susdite et le Barrois, terre d'Empire qui sépare la Bourgogne de ses possessions septentrionales.
    Cela fait, je me prépare à envahir ma prochaine cible : Avignon, tenue par Sa Sainteté le Pape. Une IA de plus, en somme, à la différence que le pape a monté une coalition anti-française, comprenant entre autres, évidemment les États pontificaux, mais aussi Gênes et la Savoie. Pas assez pour vaincre la France, mais assez pour faire d'une invasion en bonne et due forme une guerre couteuse et longue. La bonne nouvelle, c'est que lorsque je déclare la guerre à Sa Sainteté, la Savoie rejoint : je peux envahir la Savoie sans que l'Empereur ne soit appelé à l'aide. Du moins, je l'ai pensé. L'Autriche, voyant l'Empire envahi, a offert une alliance au Pape et a rejoint la guerre. Sans crier gare, les troupes françaises occupées à assiéger Avignon furent détruites par l'armée des Habsbourgs.

    Sa Majesté le roi décide donc de négocier : suite à la fourbe intervention du Kaiser, la France renonçait à profiter de la guerre contre la Savoie pour lui prendre des terres, tandis que l'Autriche reconnaissait l'annexion d’Avignon. La paix était restaurée aux dépens de l'Eglise.

    Le roi, à la fois furieux d'être contrarié et soulagé d'avoir évité la catastrophe, passa ses nerfs sur Orléans, avec qui la trêve venait d'expirer.


    Le roi apprenant la chute d'Orléans

    C/ Fourberie et partition théorique du domaine royal.

    Entre-temps, mes anciens vassaux, férus de leur nouvelle indépendance, cédèrent rapidement à la décadence de ceux qui ne sont pas faits pour la souveraineté; Tandis que le royaume fêtait la "libération" d'Orléans, Foix déclarait la guerre à Armagnac. Dans l'espoir d'arriver avant eux, j'attaque Armagnac, qui vient de terminer sa trêve avec moi. Mais lorsque j'arrive, Foix a commencé son siège; je ne peux l'empêcher de vaincre l'Armagnac, qui est annexé après que je l'aie amputé de sa province orientale - maigre compensation.
    Je décide donc d'attaquer Foix dès que possible, afin de leur faire payer leur arrogance.

    Toutefois, cette bavure a eu pour effet secondaire d'attirer l'attention du monde sur mes pratiques peu orthodoxes de gestion de mes sujets. La rapace Autriche et son alter ego la Bourgogne se ruent sur mes vassaux pour garantir leur indépendance. Lorsqu'ils remarquent (à haute voix) qu'ils peuvent diplo-vassaliser mes vassaux, l'autrefois chaleureuse Castille sur cette occasion de nuire et garantit l'indépendance de Foix : me voilà bloqué de tous les côtés par une Triple-Entente liée par le seul point commun de vouloir me nuire. La partition s'organise et chaque pays revendique la suzeraineté sur un de mes vassaux. Je reçois toutefois une proposition autrichienne : en échange de la rupture de l'alliance franco-bohémienne, l'Autriche me laissait le Bourbonnais. Moyennement intéressé, je refuse poliment mais garde sa proposition en réserve, car j'ai d'autres plans...

    D/ Guerre de Foix.

    En effet, ma priorité va vers Foix, qui suite à son annexion de la moitié de l'Armagnac devient mon seul ex-vassal à posséder 2 provinces. Foix est alliée à la Castille qui tente de la diplovassaliser. J'entame des négociations avec la Castille afin de désamorcer la crise : celle-ci m'avait affirmé sa volonté de créer des liens de bon voisinage et de confiance, et je soupçonne sa volonté de m'enquiquiner d'être soutenue par des chuchotements austro-bourguignons.
    J'ai obtenu de l'Autriche qu'elle lève sa garantie sur Foix (au lieu
    du Bourbonnais) en échange de l'abandon de la Bohême, afin que la Castille devienne le dernier obstacle pour l'annexion de Foix.
    Après avoir constaté que demander gentiment ne suffisait pas, mais voulant éviter la confrontation directe avec les Ibériques, je déclare la guerre à l'Aragon. Mon but est d'obtenir une monnaie d'échange contre la castille : il veut me prendre des provinces françaises ? Je lui prendrai des provinces espagnoles. Il aura tout intéret à accepter l'échange.
    Une fois l'aragon occupé, je le contacte sur mumble (et le trouve en train de comploter avec l'Autriche et la Bourgogne : surveiller la répartition des joueurs sur les salons Mumble est très instructif)
    La Castille, heureusement, dit accepter l'échange FoixVS Roussillon/Gérone (mes prises à l'Aragon). Là où nous n'étions pas d'accord, c'était sur le sens de l'échange : là où je voulais uniquement mes cores, lui, avec pour but affiché de trouver un accord qui me fait le plus chier possible tout en restant équitable, accepte de me laisser ce bout d'aragon en échange de la vassalisation consentie de Foix.
    Inutile de préciser que devant un accord aussi idiot, je refuse et insiste. La Castille, voyant le compromis refusé, décide de restreindre ces conditions pour me persuader : Elle me laisse le Roussillon contre Foix.
    (Oui, première leçon de diplomatie : si on refuse votre compromis... devez plus exigeants ! )

    Face à son refus déterminé et menaçant, je passe à l'action et déclare la guerre à Foix (et par extension à son suzerain castillan).
    Je lance une attaque voulue surprise groupant toutes mes forces pour gagner la guerre en vitesse, mais contre toute attente je suis vaincu par les armées castillano-portugaises et dois me replier vers Paris... où convergent les troupes bourguignonnes, qui ont rejoint la guerre. (Officiellement, alliance défensive, officieusement, ils étaient sur le point de m'attaquer)
    S'engage une partie de Ping-Pong, où pendant plusieurs années mes armées repoussent péniblement les troupes coalisées : le trésor de guerre s'épuise, et quand, après moults sacrifices et quelques victoires, l'espoir d'une paix favorable approche (bien que l'ennemi ait refusé la paix blanche), cette victoire bien méritée m'est définitivement enlevée : l'Autriche, après avoir financé la Bourgogne sans succès, s'implique personnellement. Avec une armée fraiche et de taille égale à mon maximum, je ne peux que plier...
    Dernière modification par bisthebis, 17-02-2015, 22h41.

  • #2
    J'aime bien cette AAR semi récit , semi propagande. Mais bon , je laisse libre pensé au lecteur. Je voudrais par contre revenir juste sur ce point :
    Envoyé par bisthebis Voir le message
    S'engage une partie de Ping-Pong, où pendant plusieurs années mes armées repoussent péniblement les troupes coalisées : le trésor de guerre s'épuise, et quand, après moults sacrifices et quelques victoires, l'espoir d'une paix favorable approche (bien que l'ennemi ait refusé la paix blanche), cette victoire bien méritée m'est définitivement enlevée : l'Autriche, après avoir financé la Bourgogne sans succès, s'implique personnellement. Avec une armée fraîche et de taille égale à mon maximum, je ne peux que plier...
    Sache que tu étais loin de gagner cette guerre ou même d'espérer une paix blanche. Je n'ai prit aucun emprunt et n'avait encore que très peu de mercenaire. Continuer la guerre t'aurait coûté plus cher que ce que tu as perdu, on te surpasser en nombre , notre tradition monté de plus en plus , nous t'aurions vite rattrapé en qualité et en leader ( j'ai chopé un 4/2 juste avant la fin ). Donc je ne pense pas que tu aurais obtenu une paix favorable sans l'intervention Autrichienne, je pense plus qu'elle a mit fin à cette guerre pour éviter que chacun de nous détruises son pays ( Certes de manière très arbitraire ).

    PS: Tu me donne presque envie de faire de la propagande a travers un AAR aussi !
    Dernière modification par Hargane, 30-01-2015, 20h45.

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    • #3
      Ca ne colle pas vraiment aux sueurs froides que Diderlord a mentionné pour me faire paraître fort mais l'info est intéressante
      Quoiqu'il en soit, je saurai utiliser cette information contre ceux qui veulent monter une coa contre moi

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      • #4
        J'apprécie l’expression écrite.

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        • #5
          Merci bien

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          • #6
            Au programme pour le prochain épisode :

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            • #7
              II - La France bénie.

              A/ Diplomatie intersession

              Suite à ma défaite la semaine dernière et à ma capitulation en fin de soirée (Gascogne et Labourd aux vassaux de la Castille, Foix et Navarre, Vermandois pour la Bourgogne qui y crée la Champagne), mes efforts ont pour seul but de limiter la casse et de me remettre de mes mésaventures. Côté castillan, nous décidons de procéder à l'échange que j'avais vainement demandé et qui a failli causer ma perte : une fois que l'Aragon sera dans le giron castillan (vassalisation ou UP), je lui rendrai Gérone et le Roussillon, tandis que la Castille annulera la vassalisation de Foix (composée de Foix, Armagnac, et de sa nouvelle prise, la Gascogne). La Castille gardera le Labourd pour une durée indéterminée. Bref,réconciliation au front sud.
              Côté bourguignon, pas grand chose à part du baratin et des projets d'avenir à long terme.

              B/ La reconstruction

              Une fois la paix signée, je me retrouve en position fâcheuse : ma dette s'élève à 1000 ducats (3 emprunts de 340 environ), mes caisses sont presques vides et mon armée (environ 25 infanteries mercenaires), est affaiblie (environ 75% des effectifs : j'ai 18 000 hommes) : pour éviter de plonger dans un quatrième emprunt (ce qui impliquerait 60 ducats d'intérets) , je dois consolider mes régiments et baisser ma maintenance. Avec mes maigres économies, je recrute quelques infanteries régulières pour compenser mes mercenaires disparus : puisque mon manpower est presque intact, je préfère assainir mes finances et me servir dans mes réserves de MP. Mais j'ai besoin urgent d'une armée efficace et assez nombreuse : lors de l'entrée en guerre de l'Autriche, la coalition d'IAs frustrées par mon ascenscion a jugé que le contexte était idéal pour se venger : peine sorti de ma guerre contre mes puissants voisins, je me retrouve à combattre la Provence (qui ne possède plus que le Barrois), la Savoie, Milan et Gênes. Ensemble, ils réunissent 27 000 hommes, bien assez pour me donner des sueurs froides, surtout que certains de mes adversaires ont déjà passé la technologie militaire 6, tandis que je suis à la 5 (en revanche, la Provence, belligérant le moins important, est toujours à 4). A près quelques batailles dûrement gagnées par la Grâce de Dieu (et de mon dieu-général), je les repousse en Italie. Tandis que je reprends les provinces perdus (Dauphiné et Toulouse je crois), je commence à assiéger le Barrois.
              Peu après, j'entame une offensive en Savoie : en deux ou trois batailles, l'armée coalisée est totalement détruite et je commence à répartir mon armée sur tout le territoire : non seulement j'empeche l'ennemi de recruter, mais je pille une bonne partie du pays. Une fois le Barrois et la province de Savoie tombés, je signe la paix : je prends les 2 provinces susmentionnées ainsi que 57 ducats. Couplés aux bénéfices du pillage, ma trésorerie qui oscillait entre 20 et 10 pendant la guerre est passée à 150 ducats : je peux désormais me consacrer à ma dette. Tout en économisant pour me débarrasser du 1er emprunt, je dissous tous mes mercenaires et les remplace progressivement par de l'infanterie régulière.

              Pendant ce temps, je complète mes idées Économiques (j'obtiens les deux idées qu'il me manquait : -10% de frais d'entretien de mon armée, +10% de production efficiency. Je débloque au passage l'Élan, le bonus de moral français) et récupère des terres de de diverses façons : la Bourgogne me laisse reprendre le Bourbonnais en échange de promesses diverses pour le futur, et l'Autriche me laisse l'Auvergne en échange de la levée de ma garantie sur la Bohème. Précisons pour la petite anecdote que l'Autriche m'a excommunié à un moment, mais a levé l'excommunication quand j'ai menacé de rejoindre la coalition d'IA anti-autrichienne : le bras de fer pour s'enquiquiner mutuellement a commencé.

              Enfin, côté Pyrénées, la Castille a fini une guerre contre l'Aragon et compte le vassaliser à la prochaine guerre (il était trop gros pour être vassalisé en une fois)
              Pendant leur trêve, je demande à la Castille l'autorisation d'attaquer l'Aragon : si il est évident que le joueur castillan ne me laissera pas aller plus loin en terre aragonaise (au vu de notre accord), je profite du fait que l'Aragon est en coalition contre moi, coalition qui a pour second membre la Lorraine, mon nouveau voisin depuis l'annexion du Barrois. Mon but est d'entrer en guerre contre la Lorraine et de la vassaliser au nez et à la barbe de l'Empereur, qui ne sera pas appelé à défendre l'Aragon. (et ne peut pas s'allier à la Lorraine car ils se détestent)
              L'opération est un succès et j'intègre la Lorraine sans perturber l'agenda castillan.

              C/ Crise de Foix et guerre de Savoie

              Quelques années plus tard (environ 1481-83, je ne sais plus exactement), mon rétablissement est presque achevé : j'ai intégré Avignon et la Bretagne (où j'ai commencé à implanter la culture française), j'ai épongé ma dette, agrandi mon armée (42K, à comparer aux 49K autrichiens) et récupéré la quasi-totalité de mon pré carré, à quelques exceptions :
              -La Provence toujours toscane (tant pis)
              -Le Vermandois sous suzeraineté bourguignonne
              -La frontière des Pyrénées toujours bouleversée

              C'est sur le dernier point que je me consacre : la Castille, après avoir mis l'Aragon sous tutelle (en union personnelle forcée par la guerre au lieu de la vassalisation), accepte de procéder à notre échange : je rends Gérone et le Roussillon à l'Aragon, et Foix redevient indépendante (pour être annexée par la France juste après)
              Tandis que je vends mes provinces à l'Aragon, Foix profite de deux mois d'indépendance : c'est à ce moment que les rapaces austro-bourguignons décident d'en garantir l'indépendance, ainsi que l'Angleterre (sans raison particulière).
              Les deux compères impériaux viennent me trouver et m'annoncent qu'ils lèveront la garantie si je brise la vassalisation de la Lorraine OU rends la Savoie à la Savoie. Si je suis très tenté de les envoyer bouler (quoique l'intervention anglaise me fait douter) mais finit par accepter de libérer la Lorraine. Toutefois, je constate une bizarrerie dans les mécanismes de jeu : je ne peux pas annuler la vassalité de la Lorraine, car... nous sommes en trêve (puisque je les ai vassalisés par la force deux ou trois ans plus tôt)
              Je leur annonce que je ne pourrai pas libérer la Lorraine avant 1488 : ils acceptent à contrecœur de me laisser Foix contre la promesse de libérer la Lorraine dès que possible.

              Quelques années plus tard, en 1487, après avoir passé 10 ans à jouer à Simcity, à éponger ma dette et à recruter, je me lance à la conquête de ce qui reste de la Savoie : 3 provinces, Cuneo étant la seule que j'ai su revendiquer. L'Autriche rejoint, ainsi que la Bourgogne (avec qui nous avions une ébauche de pacte de non-agression, qui n'a visiblement pas été appliqué )
              Par chance, j'ai 2 atouts qui me permettent d'avoir une chance de gagner : mon dieu-général, vétéran de la guerre précédente et toujours vivant pour servir sa patrie, et une technologie militaire d'avance (8 VS 7 : j'ai pris la technologie avec 5 ans d'avance tandis que mes adversaires économisaient leurs points pour essayer de compléter les idées de Quantité).

              Le conflit commença par une guerre de position : tandis que mes deux armées de 24 000 hommes (si je me souviens bien) fonçaient vers l'Autriche avec deux objectifs : prendre position en montagne et occuper la mine d'or du Tyrol, cœur de la puissance autrichienne. Hélas, le temps de traverser l'Italie, l'armée autrichienne avait pris position : après une tentative de contournement par l'Istrie, je me vois incapable de progresser : j'ai le choix entre attaquer l'armée autrichienne en montagne ou rebrousser chemin pour vaincre la Bourgogne sur les plaines parisiennes. J'opte pour la première solution en voyant le médiocre général autrichien : mon général est suffisamment efficace pour surmonter les pénalités des montagnes et meme me donner un léger avantage, tandis que la largeur de front réduite me permet de profiter à fond de mon avance technologique sans être dépassé par le surnombre autrichien. (J'ai aussi 2 régiments d'artillerie, alors que l'ennemi n'en a pas : le front réduit augmente l'importance relative de l'artillerie, certes très faible en début de jeu)
              Après avoir gagné la bataille, j'attrape des renforts autrichiens qui sont arrivés trop tard : le lendemain de la défaite autrichienne, 9000 fantassins autrichiens sans général m'attaquent en montagnes entourées d'une rivière : un vrai carnage.
              Entre-temps, l'armée bourguignonne a pris Paris et je rapatrie mon armée. je reprends Paris avec un assaut couteux qui permet à l'armée bourguignonne de me repousser dans le sud de la France.
              S'ensuit diverses batailles en Savoie : désormais, on se bat pour prendre l'objectif de guerre. Je reçois une offre de paix blanche que je refuse. Après quelques minutes de réflexions (et quelques milliers de morts entre-temps) j'envoie une contre-proposition : j'accepte la paix "blanche mais en fait non" : si je suis relevé de la promesse de libérer la Lorraine (que je n'ai pas pu libérer, car j'ai attaqué en 87 et devais attendre 88), je ne prends rien à la Savoie. Mes adversaires refusent, mais après quelques batailles perdues changent d'avis : ma suzeraineté sur la Lorraine est confirmée.
              Je veux donc faire la paix blanche avec la Savoie, qui n'y est pas disposée : peu désireux de continuer artificiellement le conflit, je lui donne 20 ducats. L'effet secondaire imprévu est que la Savoie, "sortie victorieuse grâce à l'aide du Kaiser", est considérée comme gagnante : l'empereur gagne assez d'autrotié impériale pour lancer la première réforme du Saint-Empire.

              La session approche de sa fin, et je lance l'intégration de la Lorraine. (qui prendra fin au début de la session prochaine)
              Je parviens aussi à diplovassaliser la Corse, après plusieurs années d'effort et au grand dam de l'Autriche.

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              • #8
                Bon AAR, moins de propagande , plus de concret ! Mais il manque quelques screens !

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                • #9
                  En effet, j'essayerai d'y pallier.

                  Commentaire


                  • #10
                    bisthebis , tu es mon dieu <3

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                    • #11
                      Le dieu vivant se fortifie.

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                      • #12
                        Simthebis

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                        • #13
                          Avec un petit retard, voici le résumé de la session 3. J'ai volontairement pris un décalage avec le déroulement de la partie pour avoir plus de recul, mais j'ai tout oublié : mauvais calcul
                          (Et j'ai encore omis de prendre des screenshots)

                          bref, ce sera plutôt court, mais il ne s'est pas passé grand-chose, hormis des constructions de bâtiments, couplées à quelques constructions de bâtiments, ainsi que l'édification de bâtiments afin de me renndre plus frot et plus riche.

                          III -Si vis pacem, par bellum.

                          A/ Diplomatie intersession

                          Tandis que je sortais victorieux in extremis d'une guerre contre l'alliance austro-bourguignonne et obtient la Lorraine, une tempête se prépare au Sud : la puissante Venise, qui règne sur la Grèce entière, jusqu'à Constantinople, sur les Deux-Siciles et dans les Baléares, attire aussi bien convoitise que haine. La coalition anti-vénitienne qui se monte entre la deuxième et la troisième session est un secret de polichinelle : je suis mis au courant aussi bien par Venise que par les coalisés. Toutefois, personne ne connaît précisément la coalition : on évoque évidemment les Ibériques, désireux de reprendre Majorque, la Toscane qui veut étendre son hégémonie en Italie, mais aussi un Hongrois qui voudrait les côtes illyriennes ou un Turc désireux de faire son retour en Europe. D'autre part, on évoque une Hongrie qui défendrait Venise. Bref, la confusion est totale.
                          Je reçois deux offres concernant la coalition : d'une part la Castille qui me demande un accès militaire pour envahir la Vénétie (la supériorité navale vénitienne étant ce qu'elle est, tout débarquement en méditerranée est inenvisageable) et m'offre le Labourd en échange, ce qui permettrait de normaliser mes frontières au niveau des Pyrénées et priverait l'Espagne de sa dernière monnaie d'échange, tandis que Venise me demande de ne pas donner ledit accès et me suggère plutôt de prendre le Labourd par la force, en guerre séparée ou aux côtés de Venise. J'hésite longuement et temporise en faisant mine d'accepter des deux côtés. (J'ai une fâcheuse tendance à vouloir essayer de concilier tout le monde, ce qui m'oblige à trahir systématiquement quelqu'un)
                          La peur de me faire rouler m'incite à vouloir enterrer la hache de guerre avec l'Autriche pour être sûr d'avoir les mains libres : après réflexions, je reste indécis et ne propose rien à l'Autriche. Mais quand l'Autriche vient d'elle-même m'offrir un pacte de non-agression, j'accepte.

                          B/ La guerre hispano-vénitienne

                          Assez tôt dans la session, Venise qui se sait menacée, prend les devants et envahit la Sardaigne, ce qui lui fournit un objectif facilement défendable puisqu'insulaire. L'Espagne et le Portugal me demandent un accès, et finalement j'accepte, en me tenant prêt à intervenir en Espagne en cas de signe de trahison. Venise, envahie par voie terrestre, finit par capituler : Naples redevient indépendante, tandis que Majorque retourne à l'Aragon, devenu mineur en union avec la Castille. Je profite de l'occasion pour m'allier à Naples : sait-on jamais, il y a sûrement bénéfice à la protéger des envahisseurs...
                          Après la paix, la Castille me rend le Labourd comme prévu : personne n'a essayé de me rouler et mon pacte avec l'Autriche n'a pas été utile. Étant en bons termes avec certains voisins, et en PNA avec les autres (mon pacte avec l'Autriche impliquait implicitement tout l'Empire et la Bourgogne) je n'ai rien à faire : je construis, construis et construis, avec une armée minimale : mon économie progresse sensiblement, et je commence à remplir les doctrines défensives.

                          C/ Les Pays-Bas

                          En fin de session, la Bourgogne atteint la technologie administrative 10 et décide de former les Pays-Bas : suite à nos accords, elle récupère une partie des terres qu'elle devait me céder (Calais, Picardie, Rethel) tandis que je récupère le Vermandois, la Bourgogne proprement dite, le Nivernais et le Charolais. La Franche-Comté est cédée à la Suisse, ce qui déçoit l'empereur qui la convoitait.

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                          • #14
                            elle est où la suite ?

                            Commentaire


                            • #15
                              Soit je trouve un élan de courages dans les quelques heures précédant la session, soit vous aurez deux chapitres au lieu d'un demain

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