Cyrus II le Grand

[DiderLord]

Cyrus II Le Grand

(en perse ancien Kurush).
Nom de plusieurs princes de la dynastie ach?m?nide.

Cyrus II le Grand : L'empire perse sous les Ach?m?nides ( v 530 av. J‑C). Roi de Perse (v. 558‑v. 530). En unissant en un seul les royaumes m?de et perse, Cyrus II fut le fondateur de l'Iran unifi? et de l'Empire perse. Ses qualit?s personnelles d'homme politique et de strat?ge assur?rent ? sa dynastie, les Ach?m?nides, la domination sur tout le Proche‑Orient.
Par sa m?re, Mandane, et sa femme, Amytis, Cyrus se rattachait aux rois m?des d'Ecbatane, et par son p?re, Cambyse 1er, aux Ach?m?nides. Celui qui devait ?tre le fondateur de la puissance perse succ?da vers 558 ? son p?re comme roi d'Anshan (Perse montagneuse), territoire vassal du roi Astyage de M?die. Exploitant l'unit? de ses tribus nomades ou s?dentaires, Cyrus triompha de son suzerain, en 555, et se proclama roi des M?des et des Perses. En M?die, Ecbatane continua n?anmoins ? jouer son r?le de capitale et les fonctionnaires m?des furent maintenus.
On peut en effet d?celer d?j? chez le souverain la volont? de constituer l'unit? d'un empire sur la base d'une int?gration et d'une coexistence avec les pays conquis. L'originalit? de l'Empire perse et sa dur?e reposeront, pour une large part, sur la sauvegarde des particularismes administratifs, juridiques ou religieux des pays soumis. Une fois ma?tre de l'Assyrie, de l'Ourartou (actuelle Arm?nie) et du plateau anatolien, Cyrus isola la Lydie, la coupant de ses alli?s ?ventuels, Babyloniens et ?gyptiens. Il obtint pacifiquement la vassalit? de la Cilicie mais se heurta au refus du roi lydien Cr?sus d'accepter tout compromis.

La d?faite de Cr?sus : Apr?s plusieurs ?checs militaires (les lydiens ayant eu recours ? de nombreux mercenaires dont un contingent spartiates), Cyrus s'empara de Harran et affronta la cavalerie lydienne, d?sempar?e par les chameaux de l'arm?e perse.
Cr?sus, r?fugi? ? Sardes, sa capitale, se donnera la mort durant le si?ge (ou fut mit ? mort par Cyrus ? une autre version rapporte qu?il sympathisa avec le perse et devin son conseill? mais semble relever de la l?gende), en 546. La Lydie devint une satrapie gouvern?e par un Perse. Ce fut ensuite au tour des villes grecques du littoral, jug?es trop proche du vaincu dans le conflit, d'?tre assi?g?es puis conquises, ? l'exception de Milet, qui accepta la reddition sans combattre. Ces villes, enrichies par le n?goce, r?servoirs d'hommes pour la guerre, assuraient aussi la possession de la c?te ?g?enne dont les ports, au d?bouch? des grandes routes qui traversent l'Iran, permettaient une liaison avec le monde grec et de recruter des mercenaires hoplites.
En politique plus qu'en militaire, Cyrus avait su exploiter l'incapacit? des villes grecques ? mener une politique commune, tout en s'y assurant l'appui des riches marchands.

L'occupation de Babylone : Devenu ma?tre de l'Asie Mineure, Cyrus marcha contre la dynastie chald?enne de Babylone au moment m?me o? les conflits suscit?s par la politique religieuse de Nabonide mettaient en difficult? ce dernier. C'est en lib?rateur que Cyrus se pr?senta, en 539, devant Babylone, laiss?e sans d?fense. Il y fut acclam? tant par les Juifs, auxquels il permit (?dit de 537) de regagner la Palestine et de reconstruire le temple de J?rusalem, que par les Babyloniens, qui abandonn?rent les divinit?s ?trang?res introduites par Nabonide et r?tablirent officiellement les cultes traditionnels de Baal, Mardouk et Nabo. Bien que le monoth?isme iranien ne s'exprima vraiment que sous Darius, une telle tol?rance religieuse est ? relever car elle s'inscrit dans la probl?matique politique de Cyrus. La volont? de Cyrus fut de fonder un empire coh?rent que seuls la diplomatie, la tol?rance en mati?re religieuse et politique, l'int?gration des particularismes et un esprit magnanime permettait de constituer. L'institution de l'aram?en comme langue administrative officielle et sa diffusion dans tout l'Empire relevaient de cette volont?. Mais avant m?me d'avoir pu doter son royaume de structures v?ritables, Cyrus mourut dans des circonstances mal connues, vers 530, sur les marches orientales de l'Empire o? il avait repris les op?rations militaires contre les nomades.
Il attaqua le royaume des Massag?tes (Kazakhstan ou Turkm?nistan) apr?s l??chec des n?gociations, probablement trop sure de lui il n?emmena que quelques milliers de cavaliers d??lites et remporta une premi?re bataille puis aurait ?t? attaqu? par plusieurs dizaines de milliers de cavaliers et tu? au combat avec sa garde, pour ?viter le risque d?une nouvelle invasion les Masag?tes rendirent sont corps.
C'est dans une certaine mesure leur irr?ductibilit? qui mit en ?chec la ruse et la diplomatie du conqu?rant et assigna un terme symbolique au r?gne du ?Grand Roi? et ?Roi juste?, enterr? ? Pasargades et avec lui de nombreux projet d?invasion, il aurait pr?vu d?envahir l?inde, la gr?ce et m?me Carthage mais jug? la Chine trop lointaine. (c?est tr?s con comme fin)

On pense que son corps fut d?pos? dans le tombeau monumental (attribu? ? l??poque de l?islam ? la m?re de Salomon) qui se trouve au voisinage de Pasargades. En effet cette cit? royale inachev?e et abandonn?e apr?s le r?gne de Cambyse II semble ?tre une cr?ation du grand Cyrus ; son nom s?y trouve plusieurs fois mentionn? sur les murs des palais et du b?timent principal dans de tr?s courtes inscriptions trilingues (vieux perse, ?lamite et babyloniens) : ? Cyrus, le roi, l?Ach?m?nide. ?
Sa l?gende marqua bien sur son ?poque et son monde et il fut consid?r? comme le premier conqu?rant universel. A noter que la l?gende de la danseuse Roxane (entre autre chose) vient belle est bien de Sa l?gende et non de celle d?Alexandre qui a en fait absorb? une partie la pr?c?dente et contribu? ? l?oubli dans lequel est tomb? le grand roi, le terme m?me de ? grand ? ayant ?t? reprit par Alexandre.

Anecdote :
Cyrus le Jeune (? 424 ? Counaxa, 401 av. J‑C). Apr?s avoir tent? d'assassiner son fr?re a?n? Artaxerx?s (405), il leva contre lui une arm?e compos?e de soldats de diff?rents peuples de la r?gion qu'il renfor?a de 10 000 mercenaires grecs, dont le l?gendaire X?nophon. Il fut vaincu et tu? ? Counaxa, un historien de l??poque rapporte qu?il aurait ?t? assomm? par un coup de fronde au moment ou l?arm?e de son fr?re commen?ait ? s?enfuir. (c?est encore plus con)

[Cyrus le grand]

jolie mais problème avec ton "é" , ce récit est très important, se serai bien que l'auteur puisse le mettre à jour avec des petites captures sympa pour illustrer Cyrus qui est d'ailleurs le père des déclarations des droits de l'homme dont ceci à été rédigé sur une tablette d'argile dont je crois qu'il est au British muséum ou à Washington DC ( à vérifier ) .