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  • #31

    Un million d’année avant jcvd (1966)






    Tumak le chasseur est banni par son père le chef du clan pour ne pas lui avoir cédé sa par de viande, du coup son frère récupère le poste de second dans le clan et récupère ça femme aussi, y’a ps de petit profit. Tumak est entrain de mourir de faim lorsqu’il est sauvé par les femmes de la tribu de la mer qui sont toutes des blondes sexy qui on comprit qu’il fallait renouveler les gènes au sein de la tribu. Tumak découvre que la tribu de la mer est plus évoluée que la sienne, moins de violence plus d’outils etc, ils sont donc déjà gangréné par la civilisation quoi. Tumak après s’être fait à la vie de la tribu de la mer finit par se faire bannir suite à un conflit culturel (il a du mal avec la notion de propriété privé). Pendant ce temps son frère tente d’assassiner son père afin de prendre le pouvoir sur le clan des cavernes.
    Tumak finira par se garder une des blondes et par devenir le chef de sa tribu après un conflit. Son clan rejoindra celui de la mer après l’effondrement de leur caverne suite à un tremblement de terre.

    Alors bon rien de bien passionnant ici, la représentation des hommes des cavernes et de leur vie est ridicule au passible (et très drôle !), des hommes singes vivent à la même époque que des homo-sapiens est des dinosaures et le tout fait penser à la guerre du feu en moins bien.
    Par contre on pourrait se demander si le film est créationniste, d’un côté on voit un bestiaire improbable côtoyer des hommes comme dans les représentations créationnistes et de l’autre le titre est quand même clair, la terre n’a pas 5000 ans.

    Le film pourrait être sympa s’il n’était pas plombé par un rythme incroyablement mou, les acteurs font de gros effort pour rendre explicite l’histoire malgré l’absence de dialogue et ça passe plutôt bien et la caméra fait de gros effort pour ne pas perdre de vu la plastique de l’héroïne. Par contre les bestioles ont très mal vieillies et leur apparition ressemble à un pop d’ennemi aléatoire dans un j-rpg, elles sont juste là pour secouer le spectateur endormi avec une scène d’action soporifique. Pour le film de monstre on repassera et l’affiche est on ne peut plus mensongère.

    4/10

    L’info en plus : heu dois-je préciser que l’homme préhistorique n’a pas côtoyé les dinosaures ?

    Ce film fut un gros succès à l’époque et a déclenché un phénomène dinosaures et hommes des cavernes (pas toujours ensemble) au cinéma pendant quelques années. Avant lui le film « Le Monstre des temps perdus » avait déjà lancé une première ère du film de monstre/dinosaure et il faudra d’ailleurs que j’en parle un jour.

    Quand les dinosaures dominaient le monde (1970)






    Pour le second film qui a quand même l’air assez semblable au premier j’ai décidé de changer la formule, j’ai noté mes impressions en directe plutôt que de faire une critique après visionnage, et puis après le premier j’avais vraiment peur de m’endormir, en plus ça parle en Kryptosumérien donc on ne comprend pas grand-chose aux dialogues et je vais devoir interpréter ça ! Attention pavé.


    Bon des primitifs font la fête et organisent un sacrifice humain à base de 3 blondinettes pour le soleil qui se lève et… explose ?? quequoi ? (je rembobine) gné ? hé ben le soleil a pété et le souffle de l’explosion (oui oui) les renversent et une des blondes tombe à l’eau, un bateau passe par la et la sauve, niveau technologique semble pas aussi si bas que dans l’autre, gros échange de regard entre pécheur/sauveteur et la blonde, le chef des adorateur du soleil veut sacrifier des brunes maintenant (meilleur combustible ?), mais un mec lui dessine un bateau, retour au village des pécheurs qui domestique un plésiosaure comme quoi Ark a rien inventé, ha ba non la domestication échoue et ça devient un barbuc, toutes les femmes de la tribu de la plage sont… bien faite on va dire… ,






    pécheur sauveteur tente une approche subtile il drague la blonde avec un aileron grillé, et le soleil se lève (pardon ?) et heu… clignote ? je comprends plus rien, par contre je sais désormais que Akoma veut dire soleil et nicro veut dire voleur hé ouai je me fais mon petit lexique à force, les brunes de la tribu de la plage veulent bannir la blonde (racisme ?), ça se bagarre dans l’eau c’est une vision assez plaisante, la tribu du sacrifice arrive pour récupérer sa blonde qui s’enfuie, le chef à l’air de penser que le soleil se meure à cause du sacrifice incomplet, un serpent tripote la blonde, le salaupio !, un triceratops défonce le clan du sacrifice, un deuxième groupe entre dans la caverne du tricé malgré les 3 cadavres devant… sont plus con que des singes les ancêtres, en fait nicro veut dire blonde je crois, LOL ce que je vois c’est entre la crise d’hystérie collective et la partouze, le clan de la plage et le clan du sacrifice décide de s’unir pour retrouver la blonde et la sacrifier car le soleil est bleu désormais, une limace géante tente de… des truc avec la blonde je suis pas sur pourtant que nos espèce soient compatibles, la blonde est adopté par un dragon de komodo de la taille d’un bus et joue avec son petit (longue histoire…), akita veut dire couché et oui elle le dresse comme un chien, un plan nichon en 1970 ? saloperie de hippies ils gangrène déjà le cinéma, chasseur/sauveteur tue un ptérodactyle absolument immonde (la pauvre bête devait mourir, même en 70 c pas possible un truc aussi laid), il retrouve la blonde qui a évoluée en super blondasse et promène son iguane de 15 mètres, si ça c pas la classe, en plus elle attrape des poissons avec les dents maintenant, la vache ce filme et chaud comme la braise, le classement pegi existe à l’époque ?, en fait c la belle vie les filles sont jolies, la bouffe est abondante, on peut apprivoiser des varans et les monter, pourquoi on a inventé l’agriculture et les autres saleté lié à la sédentarisation ? , pécheur/sauveteur se fait griller et échappe de peu à un sacrifice humain, bon c’est quand même une sale habitude des locaux, les clans retrouvent les fugitifs, une course poursuite d’une mollesse folle et en cours et HO MON DIEU faut je prenne un screen aucune description ne saurait rendre justice à ce que je viens de voir !!!!






    Bon c un peu moche mais en gros on voit un véritable iguane cette fois et un alligator sur lesquels on a collé des pointes en plastiques pour faire plus dinosaure, c juste ridiculement magnifique !!
    Par contre c long, ha enfin ils se font chopper j’en pouvais plus, tient un « dino ex machina », le dragon sauve la blonde mais laisse tomber pécheur/sauveteur qui connait son second sacrifice du film, mais un tsunami le sauve, et des crabes géants attaquent le village et la blonde vient le sauver et le chaman se plante de le tsunami pour arrêter la vague avec ses pouvoirs et il se passe trop de choses d’un coup, la méchante jolie brune meurt merde, le chef du clan veut toujours sacrifier la blonde mais pour arrêter le tsunami maintenant (si c pas une idée fixe ça)... et il en met du temps à venir ce tsunami, et d’ailleurs le soleil qu’est ce qu’il devient, ça fait un moment qu’on en parle plus, paf le tsunami les deux clans sont détruit sauf un petit groupe de gentils qui sautent sur un radeau qui… je sais pas heu traverse la vague on va dire. Et la lune apparait et… ha merde je viens de comprendre l’histoire avec le soleil !! Il y avait deux soleil à la base et l‘un des deux a explosé puis a formé la lune ! logique !
    FIN

    J’ai trop grillé les devs d’Ark maintenant j’en suis sûr !!! et sinon le film était bien marrant mais avec des longueurs sur la fin. Je peux y appliquer quasiment les mêmes critique qu’au précédent même si là on ne nous fait pas le coup des hommes singes, les 2 tributs se connaissent et semble bien s’entendre. Dans le premier film l’ennemi était la nature belliqueuse et avide de l’homme tandis que là c’est plutôt la religion et la jalousie. La conclusion reste la même, l’homme est tributaire des colères de la natures et ne peut pas s’installer durablement puisque dans les deux cas les survivants d’une catastrophe naturel se retrouve sans foyer et doivent migrer.

    Les créatures sont d’un niveau équivalent en premier film sauf le ptérodactyle qui est issue d’un cauchemar ! Et les dinosaures sont malgré le titre complétement absent de l’histoire, se sont juste des bestioles qui pop de temps en temps pour mettre une petite scène d’action sans lien avec le déroulement de l’intrigue, du coup le film est un peu mensonger quand même.
    Et enfin c’est long, très long, malgré de très bonne tranche de rire il est quand même difficile de se passionner pour ça.

    6/10

    L’info en plus : certaines actrices sont d’anciennes playmates


    Et maintenant place à Gwangi le seul film que j’avais déjà vu avant cette chronique, et pour l’occasion j’ai trouvé la VF cette fois.

    La vallée de Gwangi (1969)








    Je précise que je n’ai pas suivi la chronologie des films car les deux premier sont presque des clones là où Gwangi est pour le moins… originale !

    A la fin du 19 ième siècle dans l’ouest américain des gitans en manquent d’argent pénètrent dans la vallée interdite de Gwangi pour y capturer un animal et le vendre malgré les menaces de malédictions de leur voyante borgne et aveugle. L’animal s’avère être un Eohippus, ancêtre très préhistorique du cheval il y a 45 millions d’année. Un cirque fait l’acquisition du bestiau et suite à de nombreuses péripéties un groupe de cowboy et un paléontologue parte pour la vallée interdite afin de capturer plus de ces animaux.
    Sauf que sur place ils trouvent une réserve de dinosaures préservés du monde extérieur par de hautes montagnes ! Après on a bagarre, fuite, poursuite, action avec tout un tas de bestiole et enfin la rencontre avec le roi de cette vallée perdu, Gwangi !

    Alors Gwangi est un allosaure et pas un T-rex et afin de nous montrer toute ça badassitude il va affronter et bouffer un éléphant, un tricératops et une palanqué d’humain à et un nain aussi mais je m’égare.
    Donc nos cowboy rencontre Gwangi et décide de le capturer au lasso… heu oui au lasso… pour le ramener en ville… et se faire du fric !!! La 2 choses sembles de suite évidente, de un si on a déjà vu Kingkong on sait que ça va mal tourner et de deux, mais c’est le film le plus cool et le plus con de tous les temps !!

    On a un western avec des dinosaures où des cowboys au QI d’huitres pas fraiches capturent un putain de super prédateur pour le ramener dans un cirque ! Et pour le coup je suis méchant avec les huitres parce que mon dieu les personnages sont tellement bêtes qu’ils sont en concurrences directes avec l’équipage d’Alien covenant pour la palme de la survie.
    Du genre l’un d’entre eux tire sur Gwangi dès qu’il le voit ( sans raison parce qu’il bouffe et qu’il les a même pas remarqué) et quand un autre personnage lui demande pourquoi il tire il répond « merde j’ai utilisé les balles à blanc » et l’autre lui dit « haha t’es con » puis un troisièmes gars se fait bouffer parce qu’ils ont excité Gwangi et la nos deux prix Nobels se disent « la vache on va se faire un fric fou si on le ramène vivant ».
    Et je parle pas de l'opération suicide des gitans pour libérer Gwangi dans la ville afin de prouver les pouvoirs de leur voyante.

    En fait je pense que Gwangi contrairement au film précédent ne se prend pas au sérieux de base, c’est une caricature de western avec des personnages à l’opposé des héros hollywoodien de l’époque. Ils sont avides d’argent, n’hésite pas à se trahir ou à se mentir et peuvent être assez lâche, ou suicidaire selon l’alignement des étoiles. Ce genre de rôle est généralement attribué à un traitre qui cumule tous les défauts (le Grimma langue de serpent quoi) sauf que là tous les personnages sont comme ça, même le gamin qui sert de comique ne pense qu’au fric ! Et en même temps les personnages ne sont pas totalement ridicule parce qu'ils sont quand même pas mal développé, on est très loin de simple personnages fonctions.

    Dernier détails, tous les dinosaures sont ici représentaient comme des animaux assez vifs voire agile, ce qui n’est généralement pas le cas à cette époque. Gwangi va presque aussi vite qu’un cheval lorsqu’il sprint et il évitera dans un premier temps de se battre contre le tricératops. Ça peut paraitre insignifiant mais à l’époque un dinosaure, qu’il soit herbivore ou carnivore, c’est une brute sans cervelle très pataude dans l’esprit du public aussi bien que des studios. Autre détails amusant les personnages décrivent les dinosaures comme des autruches géantes sans plumes alors qu’en 1970 le lien oiseau dinosaure n’a pas encore était fait.

    En conclusion je dirais que Gwangi était le plus sympa des trois car des dialogues compréhensible ça aide quand même à s’immerger dans l’histoire, les hommes des cavernes qui grognent ce n’est pas génial pour développer l’histoire et les personnages. Et c’est aussi celui qui a le mieux vieilli, moins moche moins de temps mort et histoire plus agréable à suivre. Et c’est aussi le seul film qui respecte son titre et place le dinosaure au centre de l’histoire.
    ps : la vf et de toute beauté !! "C'est alligator bipède" nous dis le paléontologue avec beaucoup de sérieux !

    7/10

    L’info en plus : Allosaurus veut dire reptiles différents, car il s’agit d’un des tout premiers dinosaures découvert et son apparence semblait étrange à l’époque avant qu’on ne réalise qu’un grand nombre de dino étaient bipède.
    Dernière modification par DiderLord, 07-04-2018, 01h21.

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    • #32
      On est d'accord c'est des pornos les 2 premiers?

      (si oui envoie un lien)

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      • #33
        le film de monstre en force cet été :

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        • #34
          Non mais tu les as déjà fait les requins !

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          • #35
            J'aimerais te remercier Dider, pour m'avoir fait découvrir un film extraordinaire.

            Le film "Razorback" est une pépite ! Pour moi, il est bien au-dessus d'un "nanar" ou d'un film de catégorie B.

            Certes, l'histoire est somme toute basique et l'on n'est jamais réellement surpris par des rebondissements. De même, les profils des différents personnages sont assez stéréotypés (L'Australienne blonde, un club de chasseur, qui passe son temps à boire et à foutre la merde, l'américain boy band).

            Mais, tant d'autres points positifs ! Un monstre atypique, qui fournit son lot de suspense et de mort. La "traque" de la bête, qui représente une des principales intrigues est fort intéressantes. Les paysages, axés sur le désert australien, sont magnifiques ! Les thèmes qui s'y mélangent, sont nombreux : l'image d'une société presque "post-apocalyptique", l'écologie et la pauvreté (une journaliste qui enquête sur la chasse, dans une ville ou, lorsque les mines ont fermé, le dernier moyen de subsistance résidait dans la vente de kangourou).

            Et surtout, une scène bouleversante : lorsque le personnage principal "pleure" sa femme, accoudé a une barrière, une bague dans la main, au coucher de soleil et regardant les paysages arides. La Bo qui l'accompagne sublime la scène. J'en ai versé une larme (cette musique me fous encore des frissons : https://www.youtube.com/watch?v=P-1fc0VJlCU).

            Bref, un film que je n'oublierais pas.
            Dernière modification par Nilfinwen, 17-05-2018, 21h24.

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            • #36
              Mais de rien Akho toujours heureux que des gens prennent la peine de voir les films cités, surtout que Razorback c'est la mesure de base. Dans le même genre Arachnophobia est excellent.

              Bon maintenant place au film de Vampire ! L'un des monstre sacré du cinéma .





              Vampyre, vous avez dit Vampyre ?
              Film américain de 1985


              Charlie est un ado américain comme les autres, il passe des heures devant la télé, pelote sa copine en espérant aller plus loin et attend un miracle qui le sauvera de la routine (alien, invasion russe, etc…). Arrive alors deux nouveaux voisins dont l’un, Jerry, ne sort que la nuit. Charlie, n’écoutant que sa soif de voyeurisme, regarde envieusement Jerry inviter des nanas chez lui depuis sa fenêtre mais remarque aussi qu’Ed le pote de Jerry les évacues discrètement en civières.

              Il va rapidement se rendre compte que Jerry est un vampire et Ed son serviteur humain qui garde son cercueil le jour et va demander de l’aide à Peter Vincent, un chasseur de vampire renommé… dans une série télé.
              Vous avez dit Vampire est un bon film de monstre et plus une comédie qu’un film d’horreur. L’histoire ressemble à une caricature fantastique du film d’Hitchcock « Fenêtre sur cour » où un homme à la jambe cassé espionne ses voisins pour tuer le temps et découvre que l’un d’entre eux est un meurtrier.
              Mais ici l’intrigue n’est pas de savoir si Jerry est un vampire ou si Charlie est en plein d’élire car la nature du Vampire est assez rapidement confirmée. La question est plutôt de savoir si Charlie va réussir à convaincre son entourage.

              Jerry est par ailleurs un Vampire très urbain, il propose une trêve à Charlie lorsqu’il découvre que celui-ci a découvert son secret, prétextant qu’il ne tue pas dans le voisinage afin de ne pas attirer l’attention et qu’ils pourront tous deux continuer leurs vies comme si de rien n’était.
              Charlie avec ses réactions étranges voir pas du tout crédible est le moteur comique du film qui dégage une atmosphère assez surréaliste, et vas-y que je demande à un acteur de série B s’il est réellement un chasseur de vampire.
              Les autres personnages qui gravite autour de Charlie reste très cliché : la petite amie un peu concon, le pote crétin et agaçant qui refuse de croire, la mère à l’ouest qui se pose jamais de question sur ce que fait son fils même lorsqu'il cloue des croix aux murs et le vieux chasseur de vampire en quête de gloire qui est un acteur au rabais.

              Heureusement les méchants relève un peu le niveau.
              On retrouve ici la figure du vampire séducteur à l’apparence tout à fait humaine sauf lorsqu’il se nourrit, loin des monstres des décennies précédentes. Une tendance du film vampirique qui se confirmera avec Entretien avec un vampire et qui culminera dans la déchéance avec Twillight.

              Un des points intrigant est la relation Jerry / Ed, celle-ci n’est pas une caricature de rapport maître esclave, Ed a tout à fait conscience de qui est son maître sans que ça le perturbe et ne semble pas le servir sous la contrainte. Une amitié sincère semble lié les deux et Jerry est réellement sous le choc de la mort son ami humain, enfin plus ou moins humain. (spoiler !)

              Dans un film somme toute très classique ça m’intrigue quand même vachement, Ed est-il une sorte de fils adoptif ? Un survivant d’une attaque ? Il a été recruté sur BuyYourSbire.com ? On peut imaginer plein de truc.
              M’enfin la conclusion c’est que le film a pas trop mal vieilli et qu’il reste drôle et décalé 30 ans après, le fait qu’il ne se prenne pas au sérieux aide sans doute pas mal.

              7 crocs sur 10

              L’info en plus : le film a eu une suite et Jerry mange souvent des pommes et merde ça aussi ça m’intrigue, il peut les digérer ?




              Fright Night
              Film de 2011 remake du premier Fright Night alias Vampire vous avez dit vampire ?



              Charlie est un ado américain comme les autres, il passe des heures devant son pc, pelote sa copine en espérant aller plus loin et attend un miracle qui le sauvera de la routine (alien, missile nord-coréen, seconde guerre de sécession etc…).
              Arrive alors un nouveau voisin, Jerry, qui s’avère plutôt sympa et qui travaille de nuit. Mais le meilleur ami de Charley, Ed lui révèle qu’il a des preuves que Jerry est en fait un vampire responsable de la vague de disparition de ces dernières semaines avant de disparaitre à son tour.

              Il y a comme un air de déjà vu non ? Même si ce remake diffère peu de l’originale il est quand même un petit peu plus sérieux et change un peu les rôles des uns et des autres. Charley n’est plus celui qui découvre l’identité du vampire et ce n’est plus un idiot congénital. De manière générale les personnages sont moins idiots et l’humour ne porte plus sur leurs bêtises ou leur réaction mais sur la figure du vampire au cinéma.

              Et du coup Colin Farell qui joue Jerry s’en donne à cœur joie. Il cabotine, sur-joue et est plein de tic bizarre, à lui seul il fait le spectacle et campe l’un vampire des vampires les plus sympathiquement cruel du cinéma à défaut d’être l’un des plus profond.

              Tout en restant somme toute assez classique et prévisible le film à quelques très bons moments qui le hisse au-dessus du moyen, comme l’inventivité de Jerry pour contourner la loi qui interdit aux vampires d’entrer dans les maisons sans y être invité. D’ailleurs cette règle n’existe pas dans le premier Fright night.

              Le film se passe à Las Vegas et l’extrême mobilité de la population dans cette ville justifie que les meurtres de Jerry passent inaperçu. Peter Vincent le chasseur de vampire n’est plus un acteur mais dirige un spectacle à succès dans un casino. Et c’est toujours aussi idiot que le héros lui demande de l’aide.

              On est ici dans du film popcorn assumé bien loin d’un roman d’Anne Rice et des réflexions méta sur la vie, la mort et la folie. Donc difficile de développer plus en avant ou de trouver un sous texte caché.
              Fright Night n’est pas un grand film de vampire mais un petit plaisir coupable que je vous recommande chaudement. Un pur produit des années 80 remis au gout du jour dans son traitement de l’histoire et avec de bons effets spéciaux.

              7 Pommes sur 10 car oui Jerry est toujours fan de pommes et on ne sait toujours pas pourquoi.



              Je reviendrais à un moment ou un autre sur les grands films de Vampire, mais d'ailleurs sont ils réellement des films de monstre ? En attendant de répondre à cette question le prochain sujet portera sur les Loups garous ! Et non il n'y aura pas Underworld.

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              • #37
                Sur sens critique se trouve la liste des 25 films de loup-garou à voir, je n’ai pas tout regardé (Harry poter et Underworld ne me semblent pas être de bon candidat) mais je me suis quand même tapé une dizaine de film et la moitié ne m'a juste rien inspiré, je n’ai pas forcément gardé que les bons films mais ceux que j'ai écarté sont généralement catastrophique sauf le Loup-garou de Londre qui est très bien mais j'ai sélectionné Paris à la place.


                The Howling (1981)



                Trouver un bon film de loup garou n’est pas aussi aisé que de trouver de bons films de vampyr, non pas que les films de bêtes poilues soient moins nombreux mais ils sont bien plus souvent cantonné à la série B cracra voire pire. Louvoyant à la limite du nanar et du navet il est difficile d’en trouver qui aborde leur sujet avec sérieux dans le but de faire un bon film.
                Mais quelques noms ressortent quand même et le premier d’entre eux est Hurlements !

                Karen White, une célèbre journaliste est traquée par un tueur en série et participe à sa capture au côté de la police. Le tueur est finalement abattu par la police mais seulement après s’être isolé quelques minutes avec Karen qui en ressort traumatisé au point d’avoir une amnésie partielle.

                Le docteur Waggner la pousse à se rendre avec son mari Bill dans un centre isolé en forêt appelé la Colonie…

                Howling est LE film de loup-garou par excellence, abordant tous les thèmes liés à dualité homme-animal. Les loups-garous ne sont pas ici de simple monstre destiné à bouffer le casting mais des êtres qui s‘interrogent sur leur nature, leur humanité. Doivent-ils contrôler leurs pulsions ? Arrêter de manger des humais ? Ou est-ce contraire à leur nature.

                On sent leur envie de se mêler aux hommes, de profiter d’une vie moderne, en conflit avec leur sentiment d’être uniques, supérieurs, et pourtant tout prédateur qu’ils soient se sont eux qui se cachent du reste du monde. Le loup-garou inspire certes la peur mais les humains ont toujours exterminé toute forme de danger et la Colonie n'est qu'une cachette reculée pour des êtres un peu pathétique qui tuent surtout des vaches et qui se font un humain de temps en temps pour se sentir plus chasseur que proie.

                Les transformations ont pris un coup de vieux mais ça c’est inévitable par contre le film reste très bon et son finale absolument cultisme. A voir et revoir sans hésitation.

                8 lunes sur 10


                L’info en plus : le 2 est un nanar assez astronomique.
                Le loup garou de paris. (1997)



                3 Américains un peu concon font un tour de France et décident de faire du Bungee jumping depuis la tour Eiffel. Au moment où Andy s’apprête à sauter il remarque une jeune femme qui tente de se suicider. Il l’a rattrape en plein vol, la sauve et se blesse. Une fois sortie de l’hôpital il va chercher à la retrouver mais découvre qu’elle fait partie d’une bien étrange secte…

                LGP est un film très con et très assumé qui part bien avec des moments très drôles et qui s’effondre en cour de route, le navet prenant pas sur le nanar. La faute notamment à un scénario bien débile et surtout une histoire qui trainent en longueur sur la fin et casse complétement le rythme, pourtant le film fait moins d’une heure trente.
                Les méchants loups-garous sont des anarchistes tordus qui disent vouloir purger le monde des nuisibles (les touristes américains ?) et répandre la bénédiction du loup auprès des gens dignes le tout dans un blabla proto nietzschéen sans queue ni tête.

                En résumé ce n’est pas moche, c’est à moitié français et ça s’effondre comme un soufflé raté au four, pas grand-chose à ajouter hormis que ça empile les clichés sur les américains et les français comme une tour de Babel.
                Un peu une déception car la bande annonce m’avait marquée dans m’a tendre enfance au point de m’en souvenir 20 ans après.

                3 morsures sur 10
                Le chaperon rouge (2011)




                Dans un village perdu au milieu d’un bois hanté les habitants ont trouvé un accord avec le loup-garou qui rode. Depuis des générations à chaque pleine lune ils lui offrent des animaux d’élevages en sacrifice et lui à arrêter de les traquer. Mais soudainement les meurtres sauvages reprennent, le loup à rompu le pacte pour une raison inconnue et les villageois n’ont d’autre choix que de découvrir sa cachette. Au même moment des chasseurs de monstre débarquent dans le village et leur chef à des méthodes radicales pour découvrir l’identité humaine du loup qui se cache selon lui non pas dans la forêt mais au milieu des villageois. Valérie, une jeune femme dont la sœur est l’une des victimes du loup, va mener sa propre enquête mais le monstre semble lui porter un intérêt tout particulier et le village cache plus d’un secret…

                Red Riding Hood est une très bonne surprise !! J’avoue que je partais avec des aprioris, grosse machine Hollywoodienne qui met ses salles pattes sur un conte pour enfant etc.
                Bien loin du conte nous comme ici dans un huis clos à l’échelle du village où tous deviennent suspect aux yeux de Valérie et donc des nôtres, même la grand-mère du conte. Les méthodes des chasseurs de monstres sont une allusion évidente aux plus glorieux moments de l’inquisition et nous rappelle que la bête est en chacun de nous et que rien en vaut la peur pour l’éveiller. Oui, même pour cette petite friponne de Valérie qui m’évoque plus un succube tentateur que l’innocent petit chaperon rouge mais bon en même temps quand tu prends Amanda Seyfried dans le rôle tu sais où tu vas.

                D’ailleurs c’est marrant car dans Jennifer Body c’est elle qui tue le succube, alors que j’étais plus sous son charme que celui de Megan Fox qui joue le démon diablement sexy... hum je m’égare, ce sera pour une autre fois.




                Le loup a un très bon rendu, il dégage férocité et puissance et ce livre à un joyeux jeu de massacre et puis il a une apparence assez différente de ce qu’on voit dans les autres films de la sélection pour les loups-garous. C’est un très gros loup comme dans … Twilight… merde. Mais bon il est autrement plus badass !

                Le label Razorback approuve.

                8 griffures sur 10

                Peur bleue (1986) alias Silver Bullet



                Dans la parfaite petite ville américaine de Tarker’s Mill le mal rode à chaque pleine lune depuis plusieurs mois. Disparitions et morts violentes se succèdent et plonge la communauté dans la peur et le chaos. Marty, un jeune paraplégique, commence à soupçonner qu’un monstre pourrait être à l’origine de ces meurtres. Lors d’une ballade sur son fauteuil mobylette il va croiser la route du loup-garou et lui échapper en lui crevant un œil (longue histoire, mais faut se méfier des handicapés). Commence alors une traque où lui et sa sœur doivent trouver l’identité humaine du loup avant la prochaine pleine lune où viendra se venger.
                Silver Bullet est l’adaptation d’un roman de Stephen King du même nom ou n’apparaisse ni sorcier démoniaque ni le shinning et où même le suspense n’apparait pas bien longtemps.

                Commençons par les aspects positifs, le rôle principal met en scène un enfant paraplégique ce qui n’est pas courant dans les années 80 mais en plus celui-ci n’est pas relégué au rôle du cerveau ou du geek qui piloterait sa sœur à distance. Grace à son oncle mécano il prend part à l’action et à l’enquête plutôt que d’être passif et c’est la une utilisation ingénieuse du personnage et de son handicap.
                Ensuite les choses dérape, déjà parce que le méchant loup se spot à des kilomètres et parce que rien ne vient bousculer le déroulement totalement prévisible de l’histoire.
                Le principale problème c’est que là je vois plus un film mais un cahier des charges, une check list des éléments du film d’horreur mis sur pellicule sans âme ni ambition.
                • Une petite ville de campagne religieuse et pépère frappée par le crime
                • Des américains qui veulent faire justice eux-mêmes
                • Un gamin qui voit un monstre mais que personne ne croit sauf un autre gamin
                • Un prêtre tellement louche que je lui interdirais d’approcher d’une école et qui fait des sermons sur la rédemption
                • Des flics très incompétents
                • L’esprit de famille comme dernier rempart face au danger

                Rien ne manque, un pur produit… on dirait une recette de cuisine et c’est plutôt chiant. Le méchant qui est (spoiler) le prêtre aurait pu être intéressant mais l’histoire s’intéresse trop peu à lui et à son dilemme moral. Son refus du suicide et rapidement abordé mais sans plus. C’est d’un classicisme absolu.

                4 balles sur 10


                Pleine lune (1996) alias Bad Moon



                Le danger ne vient pas de là où on l’attend.



                On termine avec la perle méconnue.

                Pleine Lune est un cas à part car c’est le film sur lequel j’ai sans doute le plus à dire mais pour cela je vais devoir spoiler l’intégralité de l’histoire donc passant va voir le film à Sparte si ça te botte sinon cale toi dans ton siège et lit la suite au passage je le note 7 morsures sur 10.

                Dans la forêt tropicale indienne un couple d’explorateur est attaqué par un loup-garou, la femme se fait bouloter, l’homme tue la bête après avoir était griffé.
                Au même moment aux USA Janette une avocate élève son fils seul et chasse un démarcheur à domicile qui tente de l’arnaquer avant de provoquer son berger allemand et de simuler une morsure.
                Janette l’insulte et le chasse à coup de menace de procès. Puis Ted, notre aventurier du début qui est le frère de Janette, l’appel pour lui dire qu’il est rentré de la jungle et que sa copine l’a larguée (heu ?). Il vient s’installer avec sa caravane dans le jardin de Janette qui est proche d’un bois.

                Dès le premier soir Tonnerre, le berger allemand, espionne Ted qui quitte sa caravane pour aller se menotter à un arbre avant de se transformer en loup-garou. Tonnerre essaye alors d’attirer sa maitresse jusqu’au loup pour lui révéler la vérité mais échoue. Il se contente alors de Stalker Ted qui est de plus en plus mal à l’aise face au chien, commence à lui parler et qui raconte au fils de Janette qu’il connait bien les loups-garous et que ceux-ci se transforme quel que soit l’aspect de la Lune, d’où le titre Bad Moon qui perd tout son sens en français car justement la pleine lune n’a rien à voir avec la transformation.

                Un soir Ted se transforme avant d’avoir pu se menotter à un arbre et retourne vers la maison. Tonnerre tombe sur les menottes et comprend le danger que court la famille, il se précipite jusqu’à la maison et engage le combat avec le loup-garou qui se replie. Janette sort de la maison à cause du bruit et suit Tonnerre jusqu’à la caravane et y trouve plein de truc louche dont des photos du corps de la petite ami de Ted.
                Le vendeur vindicatif du début revient à ce moment-là avec un hachoir (oui oui, le mec à la haine) pour égorger Tonnerre dans son sommeil, mais il tombe sur Ted qui d’un seul coup de griffe l’égorge l’éventre et lui tranche la main, fatality.

                Janette pense alors que Ted est peut être un tueur psychopathe et commence à lui poser des questions pas louche. Ted provoque alors Tonnerre d’un clin d’œil et celui-ci lui mord le bras et finit à la fourrière. Le gamin le libère tandis que Janette découvre Ted entrain de s’attacher à son arbre fétiche.
                Il y un peu de blabla puis bagarre bagarre.

                Janette vide alors les 8 balles de son 6 coups chargé de 4 munitions sur le loup garou. (Bon ok c’est un peu bâtard d’avoir compté mais y’a un gros zoom sur les 2 balles qu’elle n’arrive pas à rentrer dans le barillet).
                Ted gravement blessé s’enfuit dans les bois suivit de Tonnerre qui l’achève à l’aube lorsqu’il redevient humain. La vie reprend son cour et tonnerre est le héros de la petite famille qui s’occupe de ses blessures. Comment il a échappé à la peine de mort pour avoir tué un homme ça c’est une autre question.
                Tout est bien qui finit bien.

                Mais ça c’est ce que l’on veut nous faire croire.

                Moi j’ai une autre version de l’histoire, une version plus sombre, comme les compte pour enfant d’avant les frères Grimm (Dawn ?) : ce putain de chien est démoniaque et tente de tuer ses maîtres depuis le début par l’intermédiaire du loup garou.

                Je m’explique, je pars du principe qu’il est intelligent puisqu’il sait à quoi serve des menottes et comprend ce qui risque d’arriver lorsque Ted ne les portes pas le soir. Et depuis qu’il a découvert l’identité secrète de Ted, Tonnerre n’a de cesse d’essayer d’amener sa maitresse à proximité du loup, qu’il essaye de lui révéler la vrai nature de son frère ok mais pourquoi faire courir un tel risque à Janette ? Surtout qu’il insiste le bougre, à trois reprise il essaye de la conduire au loup-garou en pleine nuit.

                Dès le début de l’histoire il agresse le démarcheur, comme s’il voulait créer des problèmes à Janette.
                Au moment de la mort du vendeur vindicatif on remarque que Tonnerre à une niche bien qu’il dorme systématiquement dans la maison, il a donc réussi à s’infiltrer au sein de la famille, brisant la limite entre animale domestique et membre de la famille. D’ailleurs lorsque le vendeur se fait tuer par Ted Tonnerre est aussi à l’extérieur de la maison et il n’intervient pas. Peut-être même qu'il participe ?

                Le soir où Ted n’arrive pas à s’attacher à temps et aussi à mettre au compte de Tonnerre puisque c‘est lui qui le retarde au point que la transformation se déclenche à proximité de la maison.
                Quand Tonnerre attaque Ted celui-ci lui fait un clin d’œil, peut être un signale convenu entre les deux. Le but de Tonnerre est sans doute de se disculper du meurtre du démarcheur dont il est soupçonné car s’il est en fourrière alors que d’autres massacres ont lieu il sera disculpé sauf qu’il a sous-estimé le risque pour lui et se retrouvé condamné à l’euthanasie et comprend que le loup garou l’a trompé pour liquider la petite famille sans lui ! Heureusement il avait un plan de secours, ce ridicule petit humain qui tient tellement à lui qu’il vient le sauver de la fourrière.
                Et pour finir il achève un Ted gravement blessé et sans défense sans aucune pitié avant de retourner au calme planifié d’autres actions machiavéliques. Tout le film peut être sujet à une double lecture assez fendarde.

                Ça c’est ce qui arrive lorsque le film joue un peu trop avec la suspension d’incrédulité, moi je veux bien que le chien soit super intelligent et soit un personnage à part entière mais dans ce cas il faut que toute ses actions suivent cette logique, il ne peut pas être super intelligent pour une scène voire presque dialoguer avec un personnage pour redevenir un chienchien un peu concon la scène suivante. Sinon plus rien n’est cohérent à moins de ce faire sa propre interprétation du film (ce qui est très drôle au passage).

                Bad Moon est fondamentalement bancale sur ce point et pourtant je l’aime bien, que ce soit pour son côté film à tout petit budget pourtant bien réalisé ou la surinterprétation des actions de Tonnerre.
                Ted le lupus canis est un personnage assez attachant qu’on voit peu à peu sombrer dans la folie et qui lutte nuit après nuit pour ne pas faire de mal à ses proches sans qu’il n’y est de lumière au bout du tunnel.
                De tous les loups-garous présents dans cette chronique il est le plus désespéré, celui qui accepte le moins bien ça nature.

                Le clan de Howlings cherchent à concilier chasse à l’homme et vie moderne et s’inquiète seulement de sa discrétion. Dans le loup-garou de Paris les loups sont des anarchistes timbrés qui cherche le salut dans une apocalypse lupine et qui vénèrent leur nature comme un don sacré. Le pasteur de Silver Bullet cache sa lâcheté derrière sa foi et se rêve sauveur des âmes de son troupeau pour ne pas voir la réalité en face. Enfin le loup du chaperon rouge tue par vengeance puis par plaisir après s’être contenu pendant des années. Tous ont accepté leur nature assez facilement et y prennent même un certain plaisir contrairement à Ted.

                Attaquer Janette est pour lui le point de non-retour, le moment où il renonce au combat et décide d’essayer de s’accepter tel qu’il est où plutôt comme il se voit, monstrueux et meurtrier.

                7 loups sur 10
                Dernière modification par DiderLord, 23-08-2018, 17h20.

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                • #38


                  Des Monstres attaquent la ville (Them!) 1954


                  Au nouveau Mexique un shérif qui enquête sur une série de meurtre et de disparitions aussi violent qu’étrange et pense traquer un fou. Mais il découvre un nid de fourmis mutantes plus grandes qu’un homme, la mutation est due au premier essai nucléaire de la seconde guerre mondiale. Les fourmis se multiplient et menacent de ce rependre dans tous le pays.
                  Them (exceptionnellement pour faire plus court, il faut lutter contre l’anglicisme !) commence comme un film d’horreur, avec disparition traque enquête et tension. Avant de se poursuit comme un film de guerre bien bourrin où on casse de la fourmi mutante au lance flamme et à la mitrailleuse !

                  Et et… c’est une bonne surprise ! De tous les films d’avant les années 80 c’est le plus agréable à regarder avec Gwangi. Tout en restant un peu mou (c’est un film des années 50) le film se déroule gentiment sans temps mort, l’histoire se tient et les personnages ne sont pas débiles ou caricaturaux.
                  Sauf le vieux scientifique un peu à côté de la plaque, lui il en tient une couche.

                  Sortie quelques mois avant Godzilla Them est l’un des premiers films de la vague post arme nucléaire, désormais les monstres ne viendrons plus de l’espace mais seront des créations accidentels de l’homme qui ne maitrise pas encore les conséquences de l’utilisation de l’atome. Un thème qui sera surexploité dans les 50-70 avant de peu à peu décliner face à l’arrivé de nouvelles peur cher le grand public (pollution, modification du génome et réchauffement climatique).
                  Et je pourrais m’étendre plus sur le sujet mais on va d’abord passer au film suivant qui aborde en partie les mêmes thématiques.

                  7 nid sur 10.

                  L’info en plus : dans Fallout 3 une quête impliquant des fourmis a pour nom Them.
                  Une version 3D fut envisagée, c’était à la mode à l’époque, déjà.






                  Le monstre des temps perdus (The Beast from 20,000 Fathoms) 1953


                  En voilà un que je voulais aborder depuis longtemps car on est là dans un précurseur, un film qui comme les dents de la mère va créer un genre entier et marquer le cinéma de son empreinte pour les décennies qui suivirent et... dont personne ne se souvient car son principale rejetons l’a éclipsé.

                  Bon déjà ce titre merde ! En générale le titre en français surtout sur les vieux films à tendance à être vachement ringard par rapport à la vo ou complétement à côté de la plaque (salut les profanateurs de sépulture) mais là il est juste parfais, même mieux qu’en anglais.
                  Le monstre des temps perdus ! Vous vous sentez pas plus badass juste de le dire à voix haute ?

                  Synopsis : Dans le grand nord, dans l’arctique désolé à lieu un test nucléaire qui réveille les marcheurs blancs heu pardons, une créature gigantesque à l’apparence d’un varan de plusieurs dizaine de mètres. Le monstre se dirige ensuite vers New-York en détruisant quelques bateaux et un phare sur son chemin. Il saccage la ville et affronte l’armée mais son sang contient un germe préhistorique qui infecte plusieurs personnes. Il faut donc en venir à bout sans provoquer une catastrophe au sein de la population.
                  Le monstre est qualifié de dinosaure par un scientifique et aurait 100 millions d’années mais bon eux... entre sa taille et sa longévité on est plus dans de la créature mythologique qu’autre chose, idée qui fera son chemin.
                  Et la normalement vous devez avoir un sentiment de déjà-vu. C’est en effet la première histoire de monstre géant et de nucléaire.
                  Car le Godzilla de 1954, premier film de la franchise, n’est qu’une adaptation japonaise du film sortie un an auparavant, mais va totalement l’éclipser.
                  Notre Varan devait à la base cracher du feu, idée qui sera reprise dans Godzilla avec son souffle nucléaire. Mais finalement cette capacité sera remplacée par la bactérie mortelle qu’émet son corps en cas de blessure.
                  Donc on va l’appeler Zilla, le surnom du Godzilla de Rolland Emmerich, d’ailleurs le film du master of Disaster est en fait bien plus proche du monstre des temps perdus que de Godzilla, même sa créature lui ressemble un peu et certaine scène sont très similaire.

                  Le monstre dans un film de monstre incarne toujours un concept, souvent une peur typique de l’époque où sort le film, L’Alien représente l’inconnu et les mystères de l’espace en pleine conquête spatiale, le requin la peur de l’eau et des abysses élément qui n’est pas naturel pour l’homme, Michael Myers représente la monstruosité dont est capable l’homme, le monstre qui peut sommeiller en chacun de nous et fait écho aux tueurs en série qui terrifie l’Amérique à la même époque etc etc.

                  A la base les monstres de Them et Zilla représentent la peur du nucléaire des années 50 et symbolise la revanche de la nature maltraité par l’homme et ses expériences. Mais là on reste sur de l’analyse lambda, même Wikipédia doit dire la même chose. (Après vérification) Bon c’est exactement la même chose… il va falloir je trouve un truc mieux que ça à dire. D’ailleurs paradoxalement Zilla est réveillé par une explosion nucléaire mais ce sont des balles radioactives qui auront raison de lui en plus d’un incendie.
                  Mais il y a cependant une différence entre nos deux monstres.
                  Si la thématique de base reste la même que dans Them dans le fond, la forme est en revanche tout autre et livre un autre message. Des fourmis, même de 2,50 mètre restent une menace à échelle humaine, compréhensible et appréhendable.

                  A cela il faut ajouter que la fourmi, ou l’insecte en générale, est une représentation de l’homme mais un homme sans âme sans émotion qui vit uniquement pour la ruche qui annihile son identité, qui devient un drone sacrifiable. En gros un homme nouveau tel que rêvé par les dictatures du siècle et comme on est dans les années 50 un communiste quoi, qui se heurte à l’individualisme américain.
                  Je délire vous dites ? Alors pourquoi par moment le film se transforme presque en documentaire animalier pour nous parler de la perfection de l’organisation de la ruche et de la société des fourmis en employant un vocabulaire qu’on n’emploie pas vraiment pour des animaux : ville, société organisation, guerre et conquête. En plus l’amalgame dictature/ruche et un grand classique de la sf et est souvent utilisé de manière péjorative pour décrire une société dystopique où l’individualité n’a plus sa place.

                  Zilla en revanche, comme tous ses avatars, est un châtiment divin, une créature toujours unique (Godzilla peut croiser d’autres monstres mais il n’y a toujours qu’un seul spécimen de Godzilla, le monstre ce n’est pas une espèce qui peut se reproduire en général), qui dépasse l’entendement humain, l’expression même de la force de la nature en colère comme une catastrophe naturelle. Sa taille qui excède largement celle de n’importe quel dinosaure renvois aux créatures mythologiques qui ébranlent ou façonnent le monde dans les mythes.
                  Et cette idée est poussé au plus loin dans la série Godzilla de netflix puisque notre lézard terra forme carrément la planète après avoir vaincu l’humanité.

                  On rejoint ici les thématiques du film catastrophe et du film de monstre qui nous renvois face à la peur de notre propre extinction, ou au risque de voir la terre nous devenir hostile, ce qu’on retrouve aussi dans la série netflix.

                  Au finale je dirais que Them est un meilleur film que Le monstre des temps perdus mais que celui-ci a eu une extraordinaire descendance dont Them et Godzilla et tous les autres monstres radioactif.

                  6 culte sur 10
                  Dernière modification par DiderLord, 22-07-2018, 17h57.

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                  • #39



                    Flash Gordon (1980)


                    Alors que la terre est frappée par une série de catastrophe naturel d’une extrême violence un Footballeu américain et une journaliste concon sont dans un avion, l’avion tombe à l’eau heu non. Ils tombent sur la base secrète d’un scientifique fou qui leur annonce que la fin du monde approche s’il ne monte pas avec lui dans sa fusée. Pour les motiver ils les menacent avec un pistolet, ils décollent, survivent à la « force G écrasante » et se retrouvent face à la planète Mongo où règne l’empereur Ming, Tyran galactique. Celui-ci reconnait être responsable des problèmes sur terre pour tuer l’ennui et remercie les humains pour leur tribut, à savoir la journaliste.
                    De la découleront des bagarres, des trahisons, de la torture, une guerre etc etc pour libérer les royaumes de Mongo et sauver la terre du Tyran schizo.

                    Et là vous vous dites mais qu’est-ce que ça fait dans le film de monstre de la semaine. Et bas c’est simple j’avais envie d’en parler et puis comme dans n’importe quel film de sf il y a un certain nombre de bestiole qui parsème l’aventure. Même le retour du Jedi est un film de monstre grâce au Rancor gnéhéhé.

                    D’ailleurs en parlant de Star Wars à la base Lucas voulait adapter Flash Gordon justement mais ne pouvant obtenir les droits il développa son propre univers originale personnel… en fusionnant flash Gordon et Dune… grosse créativité.

                    Pour en revenir au film il sort en même temps que l’empire contre-attaque et à souffert à l’époque de la comparaison mais il est temps de redécouvrir cette perle du cinéma !
                    Flash Gordon est l’un des plus grand Nanar du cinéma et aussi l’un des plus couteux avec 35 millions de budget contre 33 pour Star wars V. Tout y est démesuré, délirant, des masses de figurants avec des costumes incroyablement kitch et surement incroyablement couteux se balade au côté d’aliens effroyablement mal fait et c’est… un pur bonheur.

                    Des couleurs pourpres, écarlate flashy et or de partout, la cour de l’empereur Ming est aveuglante de… heu je sais pas trop quoi mais elle est aveuglante ça c’est sûr, de kitch ouai.
                    Les dialogues sont extraordinaires de bêtises d’une crétinerie absolue et hilarante, la majorité des acteurs sont survoltés et clame leur texte avec la petite touche de folie de ceux qui savent qu’ils ont franchi le point de non-retour pour leur carrière et n’ont plus rien à perdre.

                    Je vous en donne un échantillon :

                    « La planète terre hum oui un corps obscur dans le système SK, un petit satellite avec lequel vous vous êtes amusé. »

                    « Qui vous a poussé à nous attaquer ?
                    - Et le plaisir alors ?!? »

                    « - Vous avez torturé Aura ??
                    - Hum un cas intéressant, elle y a pris un plaisir non dissimulé. »


                    A cela il faut ajouter des scènes qui briseront les esprits les plus faibles, des bruitages qui auront raison de … de votre raison, avez-vous déjà entendu une porte jouir en s’ouvrant ? Doit y avoir une métaphore cheloux la dessous mais je vois pas laquelle

                    Ce film est un remède contre n’importe quoi, la déprime la diarrhée, peut être même le cancer sauf pour vos yeux.
                    C’est un pur plaisir car chaque scène chaque plan chaque costume et même chaque son semble tout droit sorti de l’esprit d’un fou. Je ne peux pas et ne dois pas tout vous spoiler mais le je vous donne juste un aperçu de l’iceberg.

                    Et le pire c’est qu’au milieu de ce débordement nanardesque il y a vraiment par moment des idées de réalisation ou de sf sympa.
                    Un incontournable de la sf et du nanard que je vous encourage à voir et revoir sans tarder.
                    Dernière modification par DiderLord, 27-02-2019, 17h06.

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                    • #40
                      Envoyé par DiderLord Voir le message
                      [IMG2=JSON] la majorité des acteurs sont survoltés et clame leur texte avec la petite touche de folie de ceux qui savent qu’ils ont franchi le point de non-retour pour leur carrière et n’ont plus rien à perdre.
                      A noter que Timothy Dalton a eu une sacrée carrière après ce film (Toy Story 3 quand même).
                      Sinon j'adore l'affiche

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                      • #41
                        Evolution
                        Film américain de 2001

                        Un soir de pleine lune une météorite s’écrase au milieu de nulle part en Arizona… donc vraiment au milieu de nulle part. Fox Mulder, qui a infiltré sous couverture le lycée local, se rend sur place avec un collègue professeur de géologie. Le météore, qui se trouve maintenant dans une caverne, laisse échapper un liquide noirâtre cracra qui fait des bulles.

                        (Petit interlude : A ce stade toute personne ayant un peu de bon sens et de culture sf s’enfuirait en hurlant. Faut pas être con non plus, moi depuis Métal Hurlant, Alien et Heavy métal je toucherais plus aux merdes qui qui tombent de l’espace.)

                        Tout naturellement nos héros décident donc de se comporter en vrai scientifique et de faire un prélèvement de liquide cracra. Après analyse celui-ci se révélèrent être une boue organique contenant des êtres unicellulaire extraterrestres qui semble se multiplier et évoluer à une vitesse inquiétante.

                        Evolution est l’un des films les plus wtf que j’ai pu voir, c’est aussi le plus hilarant présenté à ce jour dans cette critique du film de monstre. Dialogues surréalistes, plans crétins et personnages à l’ouest ne sont que la partie émergée de l’iceberg. L’armée américaine vient aussi mettre son grain de sel avec des militaires en roue libre qui semblent attendre depuis toujours une invasion alien afin de pouvoir enfin faire mumuse avec leur gros guns !
                        Nous avons en guest-star une Julianne Moore au sommet qui nous incarne une scientifique nymphomane, incompétente et sous acide, que du bonheur. Le tout étant une pub délirante de 1h40 pour le shampoing Head & Shoulders.

                        Des têtes de winner


                        Si l’on fait abstraction de certains passages qui ont mal vieilli, avec leurs effets moches du début des années 2000, on est la devant un chef d’œuvre de nanardise et de ringardise où certaines scènes méritent de devenir cultes.

                        L’info en plus : il existe un dessin animé sur la série mais je n’ai jamais vu un épisode.

                        Et je prépare une grosse chronique sur les films de SF et d’animation occidentaux car il y en a !

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                        • #42
                          Film avec Hera et son épouse en 3D himax delux tout ça tout ça.

                          Godzilla 2 : Une Hystérique crame la planète



                          J’ai eu un peu de mal à me lancer dans cette critique car je ne savais pas vraiment quoi dire de pertinent sur ce Godzilla, à part « wéé c très cool » et répété ce que j’ai déjà pu dire sur le monstre des temps perdus du côté des thématiques abordées.
                          Et puis deux choses traumatisantes me sont alors arrivées, j’ai vu x men dark bouse et j’ai appris que godzi avait un succès mitigé…

                          On lui reproche notamment un scenario simpliste et des personnages incohérents. Mouai, déjà c‘est le lot de la majorité des films catastrophe/blockbuster d’été mais ensuite j’ai quand même l’impression qu’il y a ici un effort fait pour rendre le tout vaguement plus acceptable.

                          Alors je pense que c’est surtout le personnage de la mère scientifique zarbi qui pose problème car elle est la principale cause des maux qui frappent le monde et semble avoir du mal à l’assumer et change même d’avis. Et la j’ai envie de dire oui, c’est un être humain. C’est un personnage indécis, dépassé par les événements qu’elle à mit en branle qui cherche désespérément l’approbation des autres même quand ils la regardent comme une folle. Quand on ajoute à cela le traumatisme de la perte d’un enfant et le choc de découvrir l’existence et le nombre de titans comme motif de départ à son plan, je veux bien être tolérant envers ce personnage car il m’est vendu comme déséquilibré. Je ne m’attends pas à ce que son plan tienne la route d’autant plus qu’on est dans du prétexte pour regarder des gros monstres se casser la gueule !
                          Alors on est d’accord ça ne vole pas haut mais ça essaye un peu plus de nous vendre ses personnages que la majorité des films du même genre. Alors même que les personnages centraux ce son bien sur les monstres, ou titan dans le jargon local.

                          Et parlons-en des monstres parce que merde qu’est-ce qu’ils sont cool !! contrairement aux bagarres de taverne pitoyable d’un xmen ici on voit ou est passé le budget. Les combats sont dantesques, bandant, mais le meilleur reste finalement les plans tableaux où posent les grosses bébêtes qui dévastent le monde. Ghidorah en haut de son volcan c’est juste l’un des plus belles visions d’apocalypse du cinéma. Même chose avec Mothra dans sa cascade même si on change de registre. Le seul bémol est je pense l’iconisation du même Ghidorah qui est ratée, comme il émerge au milieu de la banquise on manque de référence pour la perspective de sa démesure et en plus le plan n’est pas très beau contrairement à celui de tous les autres titans. Dommage vu qu’il est le principal antagoniste. Les hommes sont des fourmis pour lui, qu’il balaye presque accidentellement par moment et qu’il pulvérise lorsqu’ils se mettent en tête de lui résister, telle un enfant tapant du pied une fourmilière ou l’inondant au tuyau d’eau.

                          Le coté Divin est encore appuyé par le temple de godzilla en Atlantide même si là on enfonce les portes ouvertes. Et du coup faire de Ghidorah une créature tombée des étoiles prend tout son sens en plus de respecter le lore de Godzilla, il ne cherche pas la vénération des mortels car il n’est pas issu de la création. Seul bémol, la reproduction, si plus que jamais les titans sont divins et unique alors que deviennent ces histoires de reproduction issues des premiers films de la franchises… glissées sous le tapis j’imagine pour ne pas créer d’incohérence. Car les monstres divins se doivent d'être unique.
                          Un autre défaut cependant, Rodan le ptérodactyle de magma, qui a pourtant une intro démente, est assez peu utilisé de même que mothra.

                          Mais je pinaille c’était un bon film de monstre, un bon film catastrophe et surtout un bon blockbuster qui t’en donne pour ton argent contrairement à cette bouse de xmen !
                          Par contre je voudrais bien un développement de l'histoire Mothra Gozilla, ça l'air torride entre eux.

                          ps : quand je vais m'occuper du cas d'Xnouille ça va chier des bulles parce que j'ai vraiment mal d'avoir vu ce truc.
                          8 Foeurdr /10
                          Dernière modification par DiderLord, 05-07-2019, 23h54.

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                          • #43
                            Y a du laisser aller sur les dernières critiques de film de monstre, même pas de note finale pour conclure !

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                            • #44
                              Hey je suis sur portable avec une connexion des îles. Et j'aime pas les pc portable, ce sont les ennemis du confort d'écriture et du gamer à la fois.
                              En plus, dans une critique c'est le fond qui l'emporte sur la forme !

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                              • #45
                                ta tour est tjr sur son bateau?

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