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  • La Série Le Parrain

    La Série Le Parrain




    Partie Préliminaire

    Alors là, chapeau. Je m’attarde sur un univers renversant, excitant. Tant déstabilisant pour la police, martyrisant pour les victimes, destructeur pour la ville, toutefois, parfaitement jouissif pour les passionnés des grandes affaires de mafieux et d’escrocs. Je devais aujourd’hui expliciter quelques propos sur une série qu’on ne mentionne pas spécialement, certes, elle ne pourra jamais tomber dans l’oubli ou la négligence. En tout état de cause, j’aimerais avant tout revenir sur les événements des années 1920 à New York, on transcende la fiction pour atteindre la réalité. En effet, n’est-ce pas New York, ville à l’aspect magique, débordant de joie et de surprise, qui a accueilli les plus grands criminels de tous les temps ? Vous savez, ceux qui marquent leur empreinte dans l’histoire.

    Bien entendu, je parle de la mauvaise histoire, pourtant, on s’en souvient encore aujourd’hui, du moins, New York se rappelle de ses années piteuses. D’ailleurs, si on souhaite préciser, je pense surtout à la police américaine. Qu’est-ce qu’elle a dû en baver ! Bien entendu, je ne peux éviter ce petit rappel, car, ces criminels ont fait l’objet d’un dur exposé en anglais. Par conséquent, j’ai songé présenter itérativement mon travail dans ce sujet, permettant notamment d’enrichir le topic. Car, sans quelques gros bonhommes, des individus bien crasseux, dégoûtants pour leur comportement, mais étonnants dans leur ascension et leur chute, il n’y aurait jamais eu de Parrain au cinéma, encore moins dans les jeux vidéo.

    Je ne suis pas un expert, donc je pourrai me tromper dans mes dires, si une erreur s’introduit malencontreusement, n’hésitez pas à me corriger, quitte, à faire un scandale.

    C’est l’histoire de quelques personnages, bien vicieux, talentueux, le seul mérite qu’ils ont, c’est leur élégance. Cette faveur inattendue s’accompagne tout particulièrement d’une intelligence anticipant la normale, des ambitions surnaturelles, souvent cruelles. Au début du siècle dernier, New York attirait convoitise, la révolution d’une ville propulsait les individus dans des rêves inouïs. Le grand bond américain, aller et venir sur un territoire lointain, espérer la fortune, malmenant souvent les individus vers la misère et la rue, dans ce tumulte indiscipliné, quelques-uns vont défier les lois, ils vont même les surpasser.

    En fait, ces protagonistes rares espèrent fabriquer une gigantesque association criminelle, appelée par la suite le Syndicat National du Crime. Bien entendu, cette volonté féroce s’est concrétisée en 1929. Rassemblement délétère pour l’image de la ville, ces quelques hommes violents instaurent alors un grand marché de la drogue, tellement honteux pour la police et les services de sécurité. Un climat lourd s’observait, des habitants fuyants, apeurés par les meurtres à répétition, une guerre des gangs se préparait. Ce conflit meurtrier débute dans les années 30, on la surnomme la guerre des Castellammarese.

    Mais qui sont ces personnages immoraux ? Eh bien, cette association répugnante englobe quelques noms, des noms ordinaires, encrassés par les actes, la police s’en souviendra à jamais. Ces désignations désagréables pour ceux qui les ont subi, comportent notamment un certain Lucky Luciano. En effet, ce dernier a réalisé son rêve, criminel achevé, criminel démentiel, il poursuit un but unique depuis de longues années. S’enrichir par la violence. Il s’entourera de Meyer Lansky. Celui-ci, agile, efficace, détenait par la suite de nombreux casinos, à Londres, à Cuba et à New York, tant d’argent sale pour des investissements ignobles. Il défiait la police par son savoir extraordinaire. Un agent du FBI déclarait ouvertement devant la presse que « Lansky était tellement brillant que s'il n'avait pas été un criminel, il aurait pu être le PDG de General Motors ». En effet, il fascinait les autorités par sa mémoire, il falsifiait ses empreintes par des coups majestueux, surement odieux pour les effets accomplis.

    Spoiler:



    Lucky Luciano




    Meyer Lansky (plus communément le vicieux)




    Deux personnages arrogants, propres, un comportement respectable, en apparence uniquement. Dans l’ombre se cachait simplement des criminels. Bien sûr, s’ils n’avaient été que deux, la besogne aurait été simplifiée, l’enquête des policiers aurait avancé rapidement, mais l’avenir en fit autrement. D’autres hommes, aussi redoutables les uns que les autres, les accompagnèrent dans cette démence cruelle, étouffant la société américaine. On trouvera notamment une signification qu’on connait encore, signification, non, un symbole pour la garde. Le puissant Al Capone escortait la troupe, développant subsidiairement sa haine pour l’ordre et la sécurité. Il n’était pas seul.

    D’autres noms figurent en tête de liste : Albert Anastasia, Vito Genovese, Bugsy Siegel, Giuseppe « Joe » Profaci, Santo Trafficante (attribue son nom hilarant à la Floride, implante ses traces obscènes avec la famille Trafficante), Frank Costello et bien d’autres. Ce dernier, notamment, n’est pas à écarter du lot, son attitude à l’égard des policiers en a inspiré quelques-uns. Souvent, tête dure, tête brulée, il se réclamait comme le noyau dur de la bande, transportant ses coéquipiers dans la haine et la force. En 1972, Francis Ford Coppola manifestait ouvertement son Parrain dans les salles, adaptation du livre de Mario Puzo, le Don de la famille Corleone comme on le surnomme dans le jargon criminel. Comme je le citais, Franck Costello cristallisa la posture du Don, vieux, fier, supérieur : tant de mots viennent à l’esprit quand on regarde ce style adopté.

    En l’occurrence, il développa une tournure incompréhensible mais respectable devant la police de New York, infaillible, déstabilisant, sévère. La peur de la mort, il connaissait, il l’avait écarté par une enfance dure. La peur de la prison, il l’avait éloigné, intouchable de par sa position. Mais toute cette affaire devait un jour se terminer à la lumière de l’investigation, lente, progressive, mais allongée. La liste des morts augmentait déraisonnablement, au désespoir des autorités. En 1946, l’initiateur, Lucky Luciano, dans une volonté inexorable, organisait la Conférence de la Havane.

    Des titres qui s’insinuent à des traités de paix, mais qui en demeurent de loin des avancées considérables dans la construction d’un empire criminel. Cuba, ville monopolisée par la haine, le gouvernement terrorisé se trouvait alors aux ordres d’une mafia agressive, omnipotente. En groupe, des décisions phares pour l’avenir de l’association devaient être prises. Des investissements à la Havane s’exécutaient, puis conjointement, nombreux réclamaient la guerre à un ancien ami, je dis bien ancien, car ce dernier avait changé de camp. En ce sens, l’attitude déplorable de Bugsy Siegel envers la famille lui valait une tête mise à prix. Cette exigence se concluait rapidement, une petite année plus tard, en 1947. On ne rigole pas avec la mafia, c’est ainsi la leçon qu’on retiendra. Rapidité, efficacité et transparence sont les maîtres mots.

    Assassinat, la police y accordait un regard perplexe, car, en effet, si les pourris s’éliminent entre eux, l’enquête ne pouvait qu’aboutir sur un succès. Entre temps, l’argent coule à flot, le marché mis en place renforce abondamment la renommée de ce groupe infidèle, insouciant. Ils continuent en quelque sorte de casser l’économie par des affaires parallèles, de plus en plus grandes, de plus en plus fortes. Autrement dit, comment la police pourrait-elle renverser des corrompus multimillionnaires, défendus par une troupe d’avocats ? On sent entre autre les pots-de-vin, l’argent coulant en masse, on transcende le raisonnable, on achète tout vicieusement, comme on dit couramment, tout se marchande avec une liasse crasseuse de billets.

    Spoiler:



    Al Capone




    Albert Anastasia




    Vito Genovese




    Bugsy Siegel (assassiné en 1947)




    Giuseppe « Joe » Profaci




    Santo Trafficante




    Frank Costello




    On retiendra à jamais cette posture. Francis Ford Coppola s'en inspirera pour créer l'inoubliable Don Vito Corleone.


    A travers ce début de récit, on découvre un milieu scandalisant, scandaleux pour ceux qui l’ont connu, mais tellement fascinant pour les passionnés d’histoire criminelle. Histoire criminelle qui se retrouve dans les jeux pour notre plus grand plaisir. Nous allons toutefois terminer cette petite introduction en poursuivant les péripéties de nos deux hommes dont je rappelle les noms insolites : Lucky Luciano et Meyer Lansky.

    En effet, l’épreuve dura encore quelques années pour la police, quelle souffrance ! Lucky Luciano introduisit minutieusement le trafic d’héroïne, outrepassant subséquemment les lois des Etats. Sous cet angle, parler d’héroïne, c’est mentionner implicitement son grand initiateur. Avec Meyer Lansky, il continuait une ascension dantesque. Dans les années 1950, il se retire des Etats Unis et s’installe à Naples, en Italie. Il vit en dessous de ses moyens, l’argent n’a jamais été aussi abondant. Une villa au modeste format, seulement 60 pièces, constituait le nouveau repère familial. Il organisa en 1957, une année marquante, au Grand Hôtel des Palmes à Palerme le Yalta du crime, une conférence rassemblant les principaux parrains italiens.

    Lucky Luciano n’a pas perdu la main, son intelligence lui vaut le respect de tous. Mais cette aventure rocambolesque s’achève piteusement pour notre héros. 5 ans plus tard, en 1962, notre ami commence à s’affaiblir, des problèmes cardiaques surviennent, d’abord rarement, puis longuement. Le coup fatal intervient le 26 janvier 1962, Lucky Luciano s’effondre vers 17 heures, raide, mort. Sa disparition sera acclamée par la police de New York, après nombreuses années de démesures et d’excès. Lucky Luciano restera dans les mémoires, positivement pour les grands trafiquants, l’image d’un homme sorti de rien, avec une volonté insoutenable, il parvient à créer un empire criminel gigantesque, puis, un soir, il décède, au modeste âge de 64 ans.

    Qu’en est-il de notre cher ami Meyer Lansky ? En parallèle, ce dernier investit dans divers projets, souvent controversés, mais avec une finesse incroyable. Il réussit simultanément à infiltrer la société, ingénieusement, par des placements faramineux, il échappe constamment à la police. Mais la traque débute dans les années 1970. Le FBI poursuit ses traces, la chasse parfaite, on joue au chat et à la souris. Ainsi, ce dernier décide alors de s’installer astucieusement en Israël.

    Néanmoins, la battue s’intensifie, expulsé en 1972, il doit trouver un nouveau territoire d’asile. Après divers voyages, il atterrit en Floride malencontreusement, pays surpeuplé par une police déchaînée. Sous cet angle, il continue une vie instable, flottante, entre la prison et le non-lieu. Il parvient à se faufiler, jusque dans les années 1980. Mais comme son compatriote, il ressent des douleurs rapidement. Un cancer des poumons lui est révélé le 15 novembre 1982. Riche, indéboulonnable de par son statut, la maladie le prend, se joue de lui, il ne pourra l’écarter. Le coup mortel s’inscrit un jour pourtant paisible, un 15 janvier 1983. A l’âge de 80 ans, il dira à sa femme, dans un dernier élan d’espoir : « laisse-moi y aller ». L’histoire prend fin, une histoire tumultueuse, invraisemblable mais véridique.

    Il convient de préciser un point. Cette histoire racontée reste superficielle, car, j'ai suivi uniquement l'aventure de deux personnages. Néanmoins, je ne pouvais extrapoler mes dires sur toute la mafia des années 1920, parce que dans ce cas, c’était un roman qui s’exigeait. J'ai seulement souhaité insister sur l'aspect glauque de la mafia. En effet, pour en savoir davantage, je vous conseille les liens Wikipédia, car, ils sont très complets, très clairs, très riches, on en apprend pas mal sur le milieu, on ne sera pas déçu.

    Nous en revenons au cas de l’espèce. La Série Le Parrain est mise en exergue dans les années 2000, par un travail ingénieux des développeurs. Ils vont en quelque sorte recréer cet univers parallèle, fascinant, martyrisant dans la réalité. S’inspirant notamment du film, les créateurs éclatent la notion de jeux vidéo par une sortie triomphante en 2006 d’un premier opus, suivi d’un second volet, en 2009, seulement 3 ans plus tard. En parallèle, l’informatique connait une amélioration graphique époustouflante, parachevant le monde des jeux vidéo. En effet, de nombreuses séries tentent de mettre en évidence ce climat omniprésent de la drogue, de l’insécurité et de la honte. Autrement dit, on est forcé de constater que le film le Parrain avec le personnage le Don, et la réalité avec Frank Costello ont redimensionné l’approche cinématographique, et tout particulièrement la conception des développements informatiques.

    On observe avec joie deux épisodes formidables, féroces en termes de jouissance, redoutables, provocants, forts, puissants etc. Tant de mots viennent dans mon esprit se faufiler avec drôlerie et élégance. Pourtant, c’est bien ce que je pense de la Série Le Parrain. Nous allons l’étudier sous un angle plus complet, avec une certaine finesse.



    Présentation

    Le Parrain est une série de deux opus sur PC développée par EA Redwood Shores et éditée par Electronic Arts, commercialisée en 2006. On s’attarde sur un très gros morceau, la mafia n’a jamais été aussi redoutable dans un jeu vidéo. D’ailleurs, Le Parrain affirme pleinement sa qualité, son but : retranscrire l’univers invoqué des années 1920 à New York. Bien entendu, on me dira que les développeurs se sont avant tout inspirés du film réalisé par Francis Ford Coppola et produit par les studios Paramount au début des années 1970. En fait, quand on parle du cinéma, on ne peut éloigner un chef d’œuvre : film le plus rentable de l’histoire du cinéma, film le plus apprécié en 1972.

    Que d’éloge pour cet univers obscur, noir, clôt, et tant de choses à traiter dans les jeux vidéo. En effet, les fondateurs de la série ont étudié la problématique longuement, comment reproduire un tel monde dans un jeu équilibré, neutre et violent, tout en respectant subsidiairement la réalité ? En l’occurrence, nos développeurs devaient fournir un travail fastidieux, conséquent pour les résultats attendus. On notera notamment cette fidélité en premier lieu, des graphismes épanouissants, tout un chef d’œuvre du cinéma réécrit délicatement par les fondateurs, procurant une jouissance totale du milieu. Un milieu souvent fermé, difficile à introduire même en tant que joueur, pourtant, on se méprend, on s’amuse pleinement, en gardant conjointement une part de critique. Notre ambition ne tarie jamais, elle ne s’affaiblira aucunement, les longues heures passées devant mon PC à jouer le caïd dénotent pleinement cette réussite.

    D’ailleurs, je mentionnais dans un autre sujet la volonté productive et récurrente chez les producteurs de suivre les gros Blockbusters cinématographiques. Sous cet angle, on constate cette conception infaillible, depuis toujours, on distingue, pour le plus grand bonheur des joueurs, l’éventualité de reconstituer le film. A ce titre, les effets seront parfois resplendissants, comme on l’a vu avec Terminator : Renaissance, ou à l’inverse, les résultats peuvent déroger entièrement à l’histoire inculquée par les réalisateurs. Dans des conditions inexplicables, on remarquera malheureusement trop souvent des catastrophes, des désastres informatiques, notamment, on ne le citera jamais assez : World Invasion : Battle For Los Angeles. Cela se traduit par une médiocrité accrue des effets spéciaux, des graphismes pauvres, un jeu au final incomplet, réduisant distinctement l’impact du film. Ce ne sera pas le cas des jeux commentés.

    En l’espèce, la série du Parrain englobe deux opus. Un premier élaboré en 2006, un second, sorti 3 longues années plus tard, en 2009. Je dis bien « longue » car les développeurs exauçaient les vœux des passionnés, achevant le film dans un jeu méticuleux, astucieux, parfaitement consolidé. Le principe à retenir dans les milieux crapuleux, mafieux et glauques, c’est que souvent les brutes s’éliminent entre elles. Qui veut devenir parrain à la place du Parrain ?

    En l’occurrence, ces deux opus ne dérogent point à la règle, comme nous l’avons vu avec ce pauvre Bugsy Siegel, assassiné piteusement une petite année après son départ de la mafia (en 1947 pour rappel). En fait, rentrer dans un groupe compact, scandaleux pour les victimes et les populations, souvent délétère pour l’image de la police, c’est se poser la question de savoir ce qu’on recherche ? La renommée, le pouvoir, l’argent, le respect etc. ? Une chose certaine revient sans arrêt, quand on pénètre dans un tel circuit, soit on reste fidèle et on monte les échelons jusqu’à devenir le Don, soit on tente de fuir et généralement, on nous règle notre compte.

    Par conséquent, en termes d’annonce de plan. Nous étudierons préalablement la fidèle entrée en matière du Parrain sur nos écrans PC, dès 2006. Dans une second période, il conviendra ensuite d’analyser minutieusement les changements apportés par Le Parrain 2. Concernant la présentation, elle sera plus longuement décrite, au moment opportun pour ne pas casser le suspens.



    Remarque Préalable

    J'ai découvert avec surprise la série par le biais de You Tube. Bien entendu, je m'y balade souvent pour regarder les dernières bandes annonces. Ainsi, en ouvrant une itérative vidéo sur l'univers GTA, j'étais tombé sur la série Le Parrain. Un grand merci, mon dieu, quel plaisir corroboré une fois installé sur mon PC !


    Impression

    Le Parrain - 2006

    Un jeu riche, défiant les critiques négatives, ou plutôt, un jeu qui renverse toutes les mauvaises opinions. D’abord, jouer au Parrain, c’est tout simplement revivre le film, on fait un flash-back, un grand bond en arrière de 40 ans. Les développeurs ont persisté férocement à recréer un univers vif et complet, pour autant, ont-ils réussi ? C’est bien à cette problématique originale que nous allons répondre aujourd’hui !

    En fait, d’emblée, il convient de répondre par l’affirmative. D’une manière stricte, en plus, j’estime exclusivement cet opus, intervenant en 2006, comme la relance du Don. On réalise un rêve, au plus profond de nous-même, participer à cette guerre contre l’innocence, la pureté. On se plonge dans un milieu éclatant les limites du raisonnable. Bien entendu, cela se traduit par des graphismes jubilatoires. En effet, on distingue deux grandes périodes.

    D’abord, on observe la mise en exergue des jeux vidéo, on lance un projet un peu démesuré. Puis, postérieurement à 2005, on revitalise la matière, on lui donne une toute autre définition. On persiste et les résultats demeurent étonnants. 2005, une très belle année pour les développeurs. Toutefois, 2006 viendra propulser le joueur dans l’univers mafieux. Certes, on trouvait des GTA qui mêlaient violence et insécurité, drogue et corruption, trafic et démesure. Mais en jouant directement au Parrain, on découvre un GTA retranscrit, remodelé, qui supervise étonnement la pègre.




    En l’occurrence, on ne vise plus des missions un peu farfelues, sur ce point, on arbore parfaitement le climat cinématographique mis en évidence par Francis Ford Coppola en 1972. Un avantage curieux, non, avec GTA, on prenait du plaisir. En revanche, ce divertissement s’arrêtait à une position donnée, et cette position, le Parrain la transcende. En effet, avec GTA, on avait l’impression de tourner autour du pot sans forcément rentrer complètement dans le vif du sujet. Avec le Parrain, on corrobore un univers palpitant, un idéal que GTA n’atteindra jamais. Avec le Parrain, on ne se borne plus à des meurtres et des histoires d’argent, on va plus loin, on intègre une famille, des liens d’amitié solides se constituent.

    Sous cet aspect, alors que GTA conservait des restrictions, le Parrain puise davantage la réalité, alors que GTA restait réduit en termes de réalisme, le Parrain réussissait à transpercer cette approche. En quelque sorte, le Parrain revitalise et revalorise le Don. C’est bien cet aspect familial que je vais développer car il dénote évidemment de la mafia. En fait, la mafia, c’est avant toute chose une très grande famille ou tout le monde se serre les coudes. On le voit par exemple dans un film, certes assez controversé, mais qu’on peut citer, avec Jean Reno, Le Premier Cercle sorti en 2009 sous l’égide de Laurent Tuel. On le perçoit dans la série de Francis Ford Coppola plus anciennement. Sans arrêt, ce cercle vicieux revient, on le distingue bien entendu dans le jeu lancé par les développeurs en 2006. Ils parviennent à construire des personnages plausibles, suffisamment liés par un pacte pour consolider une histoire familiale.




    Aldo Trapani, le protagoniste incarné, s’inscrit dans cet univers de violence. Très jeune, il découvre avec horreur son père assassiné, sans scrupule. Les tueurs se manifestent comme un clan rival, des mafieux. Quelques années plus tard, en 1945, Aldo Trapani décide de venger sa famille. Cependant, retrouver les meurtriers ne sera pas tâche aisée. Ainsi, en tant que joueur, on a envie d’aider ce pauvre personnage, dans un esprit revanchard, soit, on se lance dans la partie généreusement.

    C’est le premier point fort. A ce titre, notre héros incontournable entrera dans la pègre, un circuit criminel, vicieux, car on n’en sort jamais indemne, trop souvent et malheureusement avec des cicatrices. Le récit est plié, on se jette alors dans une course poursuite, mêlant action, aventure et tuerie. Les meurtres interviennent en abondances, tout le temps, on doit tuer, c’est ainsi que la famille peut survivre. Suivre et vivre, ou, déguerpir et mourir. Ce lien du sang qui s’instaure entre les personnages du jeu unie implicitement et fidèlement le joueur. On évolue similairement à l’histoire du personnage. Puis, quand on apprend la trahison d’un ami, on se lâche, on se donne à fond, et là, on quitte notre univers récursif, plat, pour un jeu parallèle.

    On se transforme en meneur, puis on s’améliore intellectuellement, on la joue plus fin avec les policiers, on devient un véritable brigand. On réussit d’abord difficilement à disparaître dans la société, car, la police infiltre les familles, elle tente inexorablement d’arrêter cette guerre des gangs. Quoi que, le but principal pour la police, c’est d’écarter tous les désordres publics, après, que les crapuleux se règlent leur compte entre eux, elle s’en fiche pas mal ! Moins il y en a, et mieux la société se portera ! Par conséquent, à l’origine du personnage, pour monter les échelons, on devra lutter, on considérera chaque indication, chaque mission minutieusement pour éviter de se faire épingler. Puis, plus on poursuit cette guerre, plus on monte les grades, on devient davantage respecté.

    Toutefois, cette ascension sera marquée constamment par des obstacles, des amis comme des ennemis tenteront de vous empêcher d’atteindre le succès. Et ce point m’a ébahi férocement, je ne pourrai le cacher, j’ai adoré l’univers instable. Car, en effet, on parachève tous les gens susceptibles de tourner leur veste, du coup, on garde un œil toujours attentif sur chaque comportement. En parallèle, les développeurs conservent un réseau fiable de la mafia, on s’amuse inexorablement. Bien sûr, le papier démontre une certaine rapidité, dans le jeu, on constatera des difficultés persistantes.

    Dans la réalité, les réseaux survivent à l’identique. Autrement dit, seuls des développeurs qualifiés pouvaient reproduire farouchement ce lien mafieux, tous ces petits détails pourtant très importants. En fait, en termes de jouabilité, je n’ai rien à dire, c’est fluide, très avantageux pour comprendre et se glisser dans l’histoire du personnage. Bien sûr, je ne l’ai pas mentionné, on trouve des armes, toutes les armes perpétrées par les crapules, on situe également de nombreuses cinématiques prodigieuses (comme dans le film de 1972 finalement), elles interviennent d’ailleurs tout au long du jeu. Sur la question de l’espace, eh bien, c’est un GTA repositionné, on reconsidère uniquement les liens familiaux, l’histoire générale demeure supérieure.

    Sous cette perspective, je ne vais pas non plus brutaliser les GTA, mais j’estime que jouer aux mafieux quand on est passionné, il semble plus avantageux en ce sens de se positionner sur un opus développé par EA Redwood Shores et édité par Electronic Arts, soit le Parrain. Car les développeurs fidélisent davantage ce climat obscur, ténébreux et cloisonné. Comme je le disais, outre cette fameuse famille complétant le Don, on se situe bel et bien dans un GTA. Pourtant, ce petit point reste symbolique car il revitalise le grand banditisme. C’est très ambiguë comme approche, mais c’est bien celle-ci que nous retiendrons.

    Alors, concernant notre noble personnage, outre les armes, la famille, comme je le répète, on a la possibilité de monter les échelons. Soit dit en passant, on peut incarner le Don à la toute fin du jeu. Mais on devra choisir. En général et en pratique, comme on poursuit une ascension rocambolesque, progressive et longue, la seule envie, c’est de terminer tout en haut. On ne dérogera jamais à cette règle.

    En d’autres termes, jouer au Parrain, c’est garder une certaine aisance avec la réalité, on retrouve les années 1920 de New York avec toute la bande de mafieux précitée, on situe également l’univers de 1972. En fait, « j’adore le Parrain » !

    On explicitera quelques mots sur l’ambiance. Elle est corroborée par les très bons graphismes, une musique tenace, férocement bien utilisée. Les cinématiques s’adaptent parfaitement à chaque situation. En l’occurrence, on s’infiltre simplement, on enfile le costume crasseux des mafieux. L’atmosphère s’agite subsidiairement par l’environnement général reproduit par les développeurs. Une carte ouverte, spacieuse qui offre de nombreuses possibilités au joueur, comme les GTA.

    Le modèle 3D m’a suffisamment intéressé. En gros, j’ai reçu une très bonne bouffée d’oxygène, et non de l’azote comme pour certains jeux. Il semble opportun dorénavant d’étudier le second volet de la série. Ce dernier fracassera trois ans plus tard l’univers mafieux pour le grand plaisir des joueurs, néanmoins, on constatera uniquement un seul défaut.


    Le Parrain - 2009

    Nous avons préalablement observé des qualités jubilatoires dans le premier opus, pour autant, ces dernières retrouvent t’elles leur raison d’être dans ce second volet ? La question demeure dissidente car je risque d’être assez controversé dans mes propos. Alors, la première chose qu’on remarque, c’est encore le cercle familial. On retrouve notamment les liens du sang, un groupe bien compact qui projette en tout lieu et au-dessus de tout l'ambition mafieuse.

    Le personnage sera de nouveau amené à incorporer un dangereux criminel, recherché bien entendu par la police, il revêtira son costume élégant et crasseux de délinquant, pour notre plus grand plaisir. Le mode de jeu ne se distingue pas tellement des GTA, je pense bien entendu à la carte gigantesque et très bien consolidée. Les développeurs ont en effet insisté sur la précision, développant un style efficace et complet. On trouve exactement toutes les ressemblances avec un GTA. La seule différence, c’est l’aspect mafieux qui en ressort largement renforcé. En fait, on dira de toute évidence que cet aspect critique n’a aucun sens, car GTA s’axe principalement sur les gangsters, alors que nos deux opus commentés, se fixent pour objectif d’introduire le joueur dans une grande famille de mafieux. Ainsi, voici la distinction : gangster/mafia. Lequel sera le plus amusant, je ne pourrai le dire, tout dépend des attentes du joueur ! Pour mon cas, je préfère férocement la petite série du Parrain, car elle consolide davantage les objectifs du joueur.

    En l’occurrence, j’ai moins cette impression d’éparpillement, de flou, car les GTA mettent en exergue de nombreuses missions toutes aussi différentes les unes que les autres etc. Toutefois, on me dira que c’est très bien structuré, organisé, que c’est progressif. Mais malheureusement ce sentiment revient inexorablement pour les GTA. En m’amusant avec le Parrain, j’ai véritablement cette approche d’être un bandit, une crapule, une pure saloperie. Sous cet angle, on restera sympathique et neutre, car j’estime conserver une part de saint au fond de moi-même, tout comme le protagoniste.

    Ainsi, j’expose la différence GTA/Le Parrain, malgré qu’elle reste illusoire, même assez futile/inutile pour le coup. Cela ne m'empêche pas de savourer ce bon vieux GTA : San Andreas sur PC !!

    On retourne à l’espèce, car le but est bien d’analyser la suite du premier opus. Alors, en 2006, les créateurs introduisaient majestueusement l’univers cinématographique, dont on rappelle en passant son grand réalisateur, Francis Ford Coppola, dans un monde virtuel, celui des jeux vidéo. Le résultat cristallisait fidèlement le milieu crasseux de la mafia, cette équipe close, une bande d’infâme. En parallèle, j’appréciais le premier opus car on observait parfaitement cette loyauté en jouant, on se souvenait remarquablement de certains passages du film (de près ou de loin). Les graphismes se manifestaient généreusement, apportant du renouveau, de la vitalité. Mais je parle du premier opus, qu’en est-il du second ?




    En effet, après un succès retentissant, les développeurs ont attendu silencieusement, pendant 3 ans, avant de retranscrire un nouvel opus. Par conséquent, en 2009, on assiste pour le meilleur comme pour le pire à une suite. Le « pire » sera bien entendu mis de côté, car l’histoire préserve toujours les qualités de son prédécesseur, pourtant, je rentrais plus difficilement dans l’histoire. Car, j’avais tout vécu dans le premier épisode, dans le second volet, malgré des graphismes améliorés, je ne trouvais plus cette joie aussi redoutable. Un bonheur que j’accumulais avec efficacité, je ne le ressentais pas dans le second volet.

    J’avais une impression de répétition. Toutefois, si je résonne plus clairement mes propos, ce nouvel opus procure de très bonnes sensations, mais pas aussi fortes que son prédécesseur. Alors, on reste sur une carte à la GTA, l’histoire situe le joueur au milieu d’une famille de mafieux. On incarnera cette fois-ci Dominic. Alors, pour simplifier les choses, ce n’est plus comme le premier volet, on bascule dans un monde complètement ouvert, on fait un peu tout ce qu’on veut.




    Les missions, eh bien, elles sont moins apparentes. De mon point de vue, on perçoit le jeu sous un autre angle, angle vivifiant. On ressent une bonne bouffée de fraîcheur. Mais la fâcheuse impression revient, soit moins de jouissance. En effet, elle se manifeste plus étrangement. Les objectifs développés par les créateurs semblaient moins clairs, le joueur devait s’approprier par la force de nombreux commerces etc. Il devait en quelque sorte rétablir sa puissance, avoir la main mise sur l’ensemble de l’économie et devenir le grand parrain.

    Mais alors, pourquoi moins d’amusement ? C’est très simple, dans le premier opus, le joueur était obligé de se rechercher, de se bouger pour monter graduellement et devenir le Don. Dans le second volet, on se place en haut de l’échelle dès le début, c’est moins passionnant. On n’est pas pour autant le Don, mais presque. Je préférais sérieusement m'initier d'en bas, car, parallèlement, j’incarnais un Lucky Luciano dans ma tête. Un Lucky Luciano en pleine puissance, toutefois, sous réserve d'une longue progression. Comme dans la réalité par principe, je me basais sur ce point de repère. En fait, dans le second volet, j’ai l’impression d’être un Frank Costello en pleine ascension, ascension qui a déjà commencé sans le joueur… C’est le point noir du jeu.




    Outre ce constat flagrant, ce nouvel opus conserve de nombreux points forts qu’il convient d’étudier. Alors, les graphismes répondent présents, une carte redimensionnée, des musiques étonnantes, une ambiance magique, de très belles cinématiques, quelques nouvelles possibilités. Le jeu d’action qu’on connaissait si bien dans le premier opus se réintroduit dans le second volet, mais plus subtilement. En effet, comme il en découle un jeu extrêmement ouvert convergeant vers les GTA, eh bien, dans ces conditions, on assiste à une redéfinition débordante de la série. Les développeurs ont voulu tout produire, tout, en un seul jeu. Du coup, j’ai du mal à distinguer les missions, les épreuves, en fait, je perçois moins aisément mon rôle dans cette guerre. Qu’est-ce que je dois accomplir ?

    En tout état de cause, un jeu surabondant, étonnant mais qui reste moins bien que son prédécesseur. Car les quelques nouveautés qui s’y ajoutent réduisent le point de vue du Don pour le joueur. En l’occurrence, on remarque moins bien le film dans le jeu, on s’y écarte, pour mon plus grand malheur. Néanmoins, je ne pense pas détenir la vérité universelle, cela reste un angle de joueur, une simple impression individuelle. A mon goût, on étudiera ces deux opus différemment.

    En effet, si on recherche l’incarnation parfaite du Don, on s’attardera sur le premier opus, à l’inverse, si on souhaite un monde ouvert, moins de famille, moins d’ascension, mais davantage d’amélioration, on privilégiera le second. C’est ainsi que je termine mon analyse. Un bon jeu qui a le mérite de plonger le joueur dans un univers décadent, crapuleux, sans nécessairement atteindre l’apothéose de son prédécesseur. Dommage mais belle continuation quand même. Il convient de revenir sur nos propos dans une conclusion générale.



    Conclusion Générale

    En guise de conclusion, Aldo Trapani et Dominic continuent de procurer des vibrations curieuses et passionnantes sur le joueur. En fait, ces personnages demeureront à jamais deux mythes, deux modèles pour la mafia fictive. Bien entendu, on reste encore loin de la dure réalité, toutefois, elle sera largement compensée par une série complète, parfaitement structurée, avec une histoire solide, revigorante. Une histoire qui je le rappelle est la clé du succès, l’entrée fondamentale dans cet univers parallèle. Autrement dit, si l’histoire ne suit pas, le jeu sera très mauvais ou superficiel. Sous cet angle délicat, on constate férocement que la série se cristallise bien dans son ensemble.

    En effet, elle plonge strictement le joueur dans un univers glauque, instable mais suffisamment jouissif quand on y pense. Je dois avouer que ma surprise a été complète quand j’ai découvert la série. Deux opus étonnants, parachevant la mafia (j'estime néanmoins que le premier sera davantage fidèle au film qu'on connait si bien). Deux jeux vidéo développés par des créateurs intelligents, clairvoyants, conscients des résultats. Ils collaborent et corroborent paradoxalement les deux univers, le fictif et le réalisme. En les mêlant, on distingue une approche achevée par l'originalité, d'une extrême délicatesse, une très belle fiabilité. La durabilité en sortira renforcée (principalement pour le premier, cas le second demeure un peu surabondant).

    Tout comme notre épanouissement personnel. Ce dernier point se développe par des longues recherches sur ce climat criminel, sur un milieu décadent, mystérieux et violent. En l’occurrence, après de longues heures passées devant mon PC à m’amuser, je ne pouvais éviter ce renforcement intellectuel par quelques prospections. J’ai compris étonnement que le milieu restait pour autant cloisonné aux passionnés, car malgré les nombreux articles, on était forcé de constater un fossé, comme une part d’obscurité. En parallèle, je ne réussissais pas à rentrer dans cet univers riche en suspens et en rebondissement. Les affaires crasseuses nous font toujours rêver, c’est un peu ce côté violent qui s’extirpe de nous-même.

    D’ailleurs, on ne peut se limiter aux livres, à internet, on doit s’initier intégralement à la série pour tenter de comprendre ces groupuscules diaboliques. On doit les infiltrer, et les développeurs nous offrent pleinement cette possibilité. Deux opus réussis dans l'ensemble, deux opus formidables (dépendra au final du point de vue, pour mon cas, le meilleur restera largement le premier), on ne le répétera jamais assez pour faire passer le message, deux opus fiables et cohérents pour comprendre fidèlement la mafia. Après, je ne dis pas non plus qu’avec la série, on en sortira plus intelligent, du moins, je pense qu’on en sortira plus sage et plus critique. Car, au final, on doit tuer des amis, produire des actes sordides et horribles, subsidiairement, l'impact négatif retombe sur une population souvent innocente. Mais c’est le jeu criminel, « suivre ou mourir ». Une fois dans l’association, on doit perpétrer des agissements crapuleux, crasseux, quitte à se corrompre soi-même, de toute évidence, on sera mystifié à un moment ou un autre.

    On devra alors se venger, esprit revanchard, on met en exergue des manœuvres terrifiantes et ingénieuses. Ainsi, je présente une série redoutable, la mafia au sens strict du terme. En réalité, elle n’était pas aussi différente, les méthodes employées ne divergeaient pas. Je conserve de très bons souvenirs, des souvenirs forts, puissants, inaltérables. Seule la maladie pourra me les enlever, et encore, comme Frank Costello, je résisterai.



    Quelques Aperçus

    Je vais apposer quelques vidéos dans cette dernière section:




    Un très grand merci à KilianGaming pour cette vidéo de qualité, complète pour notre plus grand plaisir du Parrain.




    Mixerced renforce nos arguments grâce à cette belle vidéo. Attention, les âmes sensibles, vous être prévenus, violence inouïe.




    TheBestBC offre une très bonne présentation du jeu le Parrain 2 dans cette dernière vidéo. C'est complet, structuré, très clair, à regarder. Un grand merci conjointement.


    Dernière modification par Strabon, 25-03-2015, 13h28.

  • #2
    J'ai fini les deux !

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    • #3
      J'ai fini le 2. Très sympa ! Je me suis bien amusé là dessus.

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      • #4
        J'ai fais une partie du premier j'avais trouver sa pas mal je savais pas qu'il avait fait un 2

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        • #5
          J'adore les films, mais pour le jeu vidéo je préfère laaargement Mafia (le premier)

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          • #6
            Le 1 est un GTA like pas mal mais assez vide passé un certain temps de jeu (15h), le 2 est bien mieux travaillé.

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            • #7
              Envoyé par Seigneur Grievous Voir le message
              J'adore les films, mais pour le jeu vidéo je préfère laaargement Mafia (le premier)
              +1

              Il y a the gateway aussi que j'avais trouver superbe en GTA Like.

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              • #8
                Mafia (le premier), le parrain, c'est clairement mauvais à côté de ce bijou.

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