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  • Terminator : Renaissance

    Terminator : Renaissance - 2009




    Partie Préliminaire

    Terminator, c’est mentionner avant toute chose un certain James Cameron. Créateur en 1984 d’une série bien étendue dans le temps, il inspirera notamment de nombreux projets informatiques. Ce fut le cas, en 2003, avec Terminator 3 : La Guerre des Machines, projet un peu flou, sous l'égide Atari. Bien entendu, en 2003, l’univers « informatique science-fiction » puisait dans les nombreuses œuvres littéraires du début du siècle dernier, et plus récemment dans l’explosion cinématographique des réalisateurs. Nombreux tentent leur chance dans le monde parallèle, beaucoup se cassent la gueule lamentablement. En parallèle, les jeux vidéo n’échappent pas à la règle, pouvant fabriquer une petite pépite, tellement efficace, ou à l’inverse, écraser leur réputation en termes de qualité.

    Ainsi, comme je le notais, Atari poursuivait l’aventure Terminator dans une production originale, on n’oubliera pas un coup comme celui-ci. Pour mon cas, j’ai passé tout de même de nombreuses heures dessus, plus tard, je me suis posé la question pourquoi autant pour si peu ? C’est la pensée qui revient chez les joueurs. Je suis une exception éternelle en ce sens car peu aurait pu tenir aussi longtemps sur un jeu insoutenable.

    D’où mon point paradoxal sur Atari. En effet, en 2003, les développeurs pensaient provoquer une masse de critiques positives en innovant avec Terminator 3 : La Guerre des Machines. Toutefois, l’avenir en fit autrement, accomplissant un virage à 360°. Les réalisateurs se sont tout simplement pris une claque en observant les avis très controversés, tendant souvent vers la négation, l’horreur et la honte. Je resterai neutre sous cet angle car Atari réalisait un jeu, certes, dans son ensemble moyen, mais qui permettait tout de même de revivre quelques grandes batailles entre les hommes et les machines.

    A ce titre, malheureusement, la qualité ne suivait pas, tout comme la bande sonore, en passant par l’effet de répétition intolérable. Mais je considère cette sortie avantageuse car elle met en exergue des erreurs, prochainement, on pourrait peut-être assister à une amélioration du moteur graphique, du mode de jeu perpétré par les Terminator. On pourrait songer à une révolution. Cette transformation poursuivi son long fleuve agité, malencontreusement. En effet, en 2009, avec la sortie au cinéma d’un quatrième opus, réalisé par Joseph McGinty Nichol, on assistait subséquemment à une nouvelle tentative informatique.

    Sous cet angle, Atari avait abandonné la partie, rejetant tout nouvel épisode et s’était repositionné autrement. Non, en fait, Warner Interactive et GRIN décidaient par conséquent de relever le défis, continuant ensembles l’aventure du robot squelette. Dans ces conditions, Terminator : Renaissance sort de l’ombre, à la lumière du film et du désastre passé, parviendra t’il à relancer la série très controversé des Terminator en matière de jeux vidéo ? C’est bien à cette question que nous allons répondre.



    Présentation

    Terminator Renaissance est un jeu PC édité/développé par Warner Interactive et GRIN, commercialisé le 29 mai 2009, interdit au moins de 16 ans (il faut mentionner ce point essentiel). Alors, la première chose qu’on remarque, c’est bien cette reconduction du film en jeu, tout le temps, dès l’instant qu’un grand film ou qu’un Blockbuster sort au cinéma, forcément, des développeurs continuent l’univers en sortant un jeu vidéo.

    Je ne critiquerai en aucun cas ce phénomène, au contraire, c’est même très bien, néanmoins, le jeu doit pour autant suivre la réussite du film et inversement. Souvent, on assistera à un film grandiose et un jeu décevant. Je n’écarte pas non plus l’éventualité du film et du jeu mauvais. Ce fut le cas d’Alexandre en 2004, son jeu avait été un désastre tel qu’on ne peut encore s’imaginer son existence réelle. On verra également un peu plus tard un énième projet qui aboutira sur une horreur, une insulte au réalisateur Jonathan Liebesman avec World Invasion: Battle Los Angeles. En effet, des développeurs hasardeux, avec des idées crasseuses, ont sorti une suite au film : le fameux FPS. Le résultat s’avérait catastrophique. Il suffit simplement de regarder la présentation ici. Trêve de plaisanterie, en 2009, Joseph McGinty Nichol poursuit la Trilogie des Terminator, celle qui avait été réalisée par le puissant James Cameron (les deux premiers opus). Ainsi, on observait un troisième film plus déroutant, moins offensif, d’ailleurs, tout comme son jeu, étrangement, paradoxalement, mes dires s’avèrent véritables. Donc, on assiste en 2009 au quatrième opus, subsidiairement, on découvre avec effroi le projet démesuré de Warner Interactive et GRIN : sortir un jeu digne du film. L’histoire est très simple.

    On incarnera un héros dans un monde ravagé par les machines, il n’est plus question d’un FPS mais d’un jeu d’action, structuré, avec des missions (ça reste un multi) etc. Par conséquent, sous cet angle, on observe une évolution tardive mais une évolution quand même. Alors qu’Atari tentait le FPS, redoutablement rejeté par les joueurs en 2003, eh bien 6 ans plus tard, on reconsidère une fois de plus la série sous une nouvelle dimension. Un jeu bien organisé, pas un shooter sans histoire et répétitif, on distingue une reconstruction du moteur, avec des graphismes bien plus performants etc. Pour autant, ce jeu sera-t-il bien accueilli de notre part ? L’ayant testé tardivement (en 2012), je ne pourrai porter qu’un regard neutre, pas assez vif. *Alea Jacta Est*



    Remarque Symbolique

    Ma remarque concerne mon test. Je l’ai emprunté à un ami un peu déçu de l’avoir acheté en neuf directement après sa sortie. Bien entendu, il est tombé dans le panneau de l’effet de masse. Comme le film s’annonçait controversé, en l’occurrence, certains ont aimé (mon ami), d’autres non, le jeu s’insinuait nécessairement divisé en termes de résultat. Autrement dit, il ne faut pas se jeter immédiatement dans la fausse au lion, il semble opportun d’attendre préalablement les critiques des sites abondants pour le coup.


    Impression

    En 2003, les graphismes ne donnaient guère envie de rentrer dans l’univers Terminator. En 2009, les développeurs ont encouragé l’aspect graphique remarquablement, du moins, on le voit avec un PC puissant, sinon, on ne pourra tolérer les divers bugs avec les nombreuses scènes de guerre. La première chose d’encourageant que j’ai immédiatement perçu, ce sont les cinématiques, une refonte totale du Terminator comme j’osais un jour l’espérer. Cela, on l’observe d’entrée de jeu, soit, on rejoint instantanément ce monde opposant les hommes et les machines. Le deuxième grand événement qui m’a dérouté, on le rapprochera d’ailleurs du premier opus, le joueur doit tout de suite se trouver sur ses gardes.

    Certes, comme pour son prédécesseur, c’est une guerre vive et intense, mais à la différence d’Atari, on situe mieux les batailles par la redéfinition des graphismes. Autrement dit, j’estime parfaitement une entrée incontestablement efficace, directe et forte. En fait, on est forcé de constater l’élégance des personnages, des décors, de l’espace conflictuel. On doit sans arrêt se défendre et se méprendre contre des robots redoutables. Comme pour son prédécesseur, les robots seront résistants, s’associant à des machines volantes opérantes et rapides. En l’occurrence, je trouve le jeu d’une belle fluidité.




    Alors que son grand frère instaurait un climat pesant, lourd pour le joueur, ce nouvel opus permet au joueur d’assister à une guerre solide avec des beaux effets spéciaux, des cinématiques qui nous propulsent dans ce milieu décadent, déliquescent, en pleine déconstruction où règnent le chaos et la mort. Dans cette situation, je ne pouvais qu’apprécier cette entrée vibrante dans le jeu, sur ce coup de maître, les développeurs n’ont pas échappé aux menaces du robot, peut être que celui-ci leur a fait des remontrances après un premier opus incohérent en 2003. Après, il y a ce sentiment qui revient constamment soit l’esprit d’équipe. Comme on joue dans un multi, on s’allie férocement pour lutter contre un ennemi déchaîné, surabondant.




    On tisse des liens, on devient un véritable bloc de résistant, s’acharnant pour le rétablissement de la paix. Bien entendu, cette envie se tarie rapidement car il est impossible de terminer le jeu, la partie repart sans arrêt à 0. Le principe essentiel est de tuer un maximum de robot, il faut se déchaîner, tout en évitant de casser son PC. En effet, j’apprécie largement l’univers perpétré par James Cameron et j’avais cette impression remarquable de revivre les grandes guerres extraterrestres. En d’autres termes, on ne peut nier cet aspect graphique regorgeant d’une dose de vitalité, de vigueur pour le jeu et aussi pour le film. D’ailleurs, en 2009, il y a bel et bien une reconsidération des aspects graphiques par tous les développeurs.

    En parallèle, la technologie évolue rapidement, redimensionnant sans cesse la 3D. Sur ce, le jeu en lui-même possède de nombreux atouts. On ne peut le nier, c’est inévitable. Bien entendu, on trouve également des missions solos, celles qui sont directement proposés dans le jeu. Outre un multi efficace, le mode solo m’a raisonnablement surpris, d’une part, on se trouve de même dans une équipe vigoureuse, et on affronte encore et encore des robots. Le seul point négatif, c’est l’aspect répétitif. Il est diminué notamment par l’ambiance, les nombreuses cinématiques qui s’imposent tout au long du jeu.

    De plus, on constate une grande variété d’arme toute aussi puissante les unes que les autres. D’ailleurs, comme on se situe dans une équipe bien soudée, on perçoit mieux les choses, on plonge davantage dans la série. Par exemple, un jeu qui m’a toujours ennuyé et qui fera l’objet d’un futur sujet, c’est Doom 3. Le problème de Doom 3, c’est le mode solo au sens strict, on n’évolue jamais en équipe, toujours seul, certes, on me dira, cela engendre une atmosphère terrifiante, mais c’est autant critiquable, car on se sent unique, ça devient chiant. Au moins, dans le mode solo Terminator, on avance progressivement tout en restant dans une équipe d’élite, bien structurée, ce qui corrobore aisément ma joie et mon impatience. J’ai envie toujours d’aller plus loin, de découvrir les dernières éventualités accessibles du jeu, explorer des nouvelles cartes, accéder à de nouvelles techniques etc.




    En fait, ce jeu se cristallise bien, et provoque l’atomisation positive de la série, à un moment opportun. Toutefois, on atténuera nos propos car ce jeu ne s’inscrit pas dans cette ambition de parachever la science-fiction, de révolutionner l’univers opposant homme et robot. En l’occurrence, ce jeu ne manifeste pas une rareté extraordinaire dans son genre et dans son style employé. Cela se traduit tout simplement dans un sens courant. On trouvera des dizaines et des dizaines de jeux enrôlant le joueur dans des modes alternatifs concrétisant action, guerre et science-fiction.

    Cela signifie subsidiairement une concurrence épouvantable entre les séries, et comme je le disais, l’amélioration des graphismes touchent l’ensemble des jeux. Autrement dit, Terminator : Renaissance ne se trouve pas à l’abri d’être détrôné un jour ou un autre. Sous cet angle inaccoutumé, on remarquera que cela s’est déjà produit. Car le jeu aujourd’hui tend à perdre sa puissance par la sortie de nouveaux concurrents. C’est dommage pour la série Terminator car une fois de plus, elle retombe dans l’oubli, la négligence. Mais peut-être, qu’en 2015, on devrait assister à une explosion du Terminator pour le plus grand bonheur des passionnés, qui sait ce que l’avenir nous réserve ? Du moins, j’espère que la série prendra une toute autre direction dans les quelques prochaines années.



    Conclusion

    En conclusion, je serais plus délicat que les critiques négatives. En effet, j’estime qu’il y a eu une évolution positive en l’espace de 6 ans (est-ce l’effet de la reconduction des développeurs ?). Le jeu en lui-même conserve une bonne jouabilité, avec des effets spéciaux soutenables, une belle variété d’armes et de cartes, et un univers qui se rapproche fidèlement du Terminator par les bons graphismes. J’étais assez indécis quant au premier volet de la série en 2003 sous l’égide Atari. En fait, on distinguait de nombreuses erreurs, corroborant l’incapacité pour le joueur de s’incorporer le personnage de l’histoire. Histoire qui je le rappelle est fort aisée à comprendre, car elle oppose les hommes et les machines dans une guerre redoutable, meurtrière, éternelle mais tellement jouissive.

    Donc, en 2009, on constate une progression étonnante, pas nécessairement excellente, je comprends toutefois parfaitement la déception de mon ami mystifié par toute la publicité autour du film et du jeu, abusé, il a acheté le jeu neuf, chose que je n’aurai pas fait. En l’occurrence, la durabilité varie fortement car, de nombreux opus continuent de sortir, mêlant la science-fiction, l’aventure et l’action, et en conservant subsidiairement la possibilité du multi ou du solo. Sous cet angle étanché, ce jeu risque tout simplement d’exploser ou du moins, de s’évaporer rapidement des esprits. Il ne sera pas épargné par la concurrence, autrement dit, toute sa vitalité se consolide par un film, mais quelques années plus tard, ce jeu perd toute sa splendeur. J’attends donc du projet dirigé par Alan Taylor, le fameux Terminator: Genisys, bientôt au cinéma (cette année), du renouveau, car le troisième et le quatrième opus cinématographique n’ont pas tellement relancé la série des Terminator, encore moins au niveau informatique.

    Cela se traduit bien entendu par la compétence des développeurs, j’espère qu’elle interviendra habilement dans l’univers des jeux vidéo. Quitte, même à prendre plus de temps que prévu, mais sortez un jeu digne de l’attente du joueur et d’un James Cameron époustouflant les salles dans les années 1990.



    Quelques Aperçus

    Je vais apposer un lien symbolique dans cette dernière section (on remerciera Zanshi pour une vidéo de qualité, on ne fera pas attention au son cependant ) :





    Dernière modification par Strabon, 25-03-2015, 12h44.

  • #2
    Eh beh c'est le fond du tiroir et du grenier chez toi !
    Belles présentations en tout les cas !

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    • #3
      Envoyé par ElPadrino Voir le message
      Eh beh c'est le fond du tiroir et du grenier chez toi !
      Belles présentations en tout les cas !
      Merci, ça me fait plaisir . J'aime bien analyser les jeux vidéo, comme ils sont abondants, je m'amuse devant mon PC . Après, les sujets ne manquent pas à l'appel pour Mundus Bellicus, j'ai un peu envie de tout traiter, tout, et immédiatement. Mais malheureusement, mes vacances s'achèvent lundi ! Reprise des études, *chiant*, davantage d'absence sur le forum.
      Dernière modification par Strabon, 07-03-2015, 18h21.

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      • #4
        La Rédaction recrute

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