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  • Star Wars Jedi Knight : Jedi Academy



    Partie Préliminaire

    D’emblée, c’est le dernier opus que je traiterai ce mois-ci, après je repars sur la Série des Grands Bâtisseurs mais avec la reprise des cours, il y aura des longues absences jusqu’au mois de mai. Vivement les grandes vacances ! Ma proactivité, malheureusement, risque de se réduire cruellement. Toutefois, comme j’aime analyser les jeux vidéo, et comme ils n’en manquent pas à l’appel, j’aurai toujours des nouveaux sujets à écrire. George Lucas, comme nous l’avons vu dans Star Wars : Galactic Battlegrounds, a complètement révolutionné l'approche de la science fiction en créant en 1977 la fameuse série Star Wars. Au cinéma, le spectacle demeurait renversant, tellement percutant que des moments comme ça on n'oublie pas. Bien entendu, je fais partie de cette masse qui n'a jamais eu le privilège d'assister à ce chef d'oeuvre cinématographique sur le Grand Ecran. A cette époque, je n'avais pas encore d'existence (quoi que ? ).

    Mais la révolution a en effet agité les cinémas, les livres et aussi tout particulièrement le monde informatique. Ainsi, dès les années 1980, les premiers développeurs se lançaient dans l’aventure galactique, conférant aux jeux vidéo une dimension spatiale, outrepassant l’histoire humaine au profit d’une connaissance bien plus intéressante : les extraterrestres, l’univers, les vaisseaux spatiaux. On allait alors se diriger non plus sur une bataille réelle, on s’orientait davantage sur un conflit franchissant les limites de la galaxie et du monde connu. En fait, j’estime que les nombreux créateurs qui ont tenté l’aventure ont tout simplement bien agi, car ils ont généré une nouvelle conception du jeu vidéo. En effet, la science-fiction se trouvait généralement déclassé, au profit des grands événements historiques, des jeux de stratégie ou de tactique, les jeux simplifiés et pleinement réalistes.

    En l’occurrence, cela s’explique aisément. La science-fiction casse cette continuité, elle développe un univers parallèle et excentrique, obligeant les créateurs a révélé leur véritable talent, leur amour à cet univers palpitant. Autrement dit, les fondateurs des grandes séries de science-fiction vont exaucer les rêves les plus démesurés des joueurs, vous savez, les rêves qui ne s’extérioriseront jamais. En d’autres termes, les développeurs relancent l’industrie des jeux vidéo sous un autre angle, une approche diaboliquement indisciplinée, inaccoutumée. Cela s’interprète par un travail fastidieux, car cet univers parallèle doit être fidèle, convenable, il faut se fixer une certaine ligne de conduite, des objectifs fiables.

    Les développeurs ne doivent pas créer une sorte de jeu tellement bizarre qu’on se demanderait comment un truc pareil a pu être commercialisé. En pratique, la conception se matérialise par cette finesse, cette intelligence des développements. Comme on déroule le tapis du surnaturel, du fantastique, de l’irréel, autant que cette approche conserve une part de sincérité et de jouissance. J’estime que George Lucas a réussi à trouver parfaitement cet idéal avec les Star Wars. L’histoire s’écoulait généreusement, comme un long fleuve tranquille, qu’on n’a alors même pas remarqué la fin de la série dans les années 2000. Mais les gens, passionnés, ont initié des nouveaux projets, cela se répercutaient favorablement sur l’ambition des développeurs.

    Autrement dit, si on constate qu’il existe un marché porteur sur tel film, tel livre ou tout simplement tel phénomène de société, il y aura alors une explosion dans l’univers des jeux vidéo, un bousculement dantesque des développeurs, une émulation redoutable pour le plus grand bonheur des joueurs. Sous cet aspect, les développements se multiplieront, les améliorations suivront, il y aura tout simplement un éclatement provoqué par quelques-uns : ce fut le cas du projet George Lucas. Qu’est ce qui s’est passé ? On assiste dès les années 1980 à de nombreux projets, projets qui se concrétiseront ensuite par des jeux vidéo. Et les idées se renforcent, allant toujours plus loin, pour atteindre dans les années 2000 des jeux saisissants.

    C’est sur ce point que j’introduis mon sujet, car en 2003, la commercialisation de Star Wars Jedi Knight: Jedi Academy apporte une transformation considérable du film. En fait, cet opus revitalise et réaffirme les deux grandes trilogies cinématographiques. On développera subséquemment le projet 2015-2019 avec une nouvelle détonation des Star Wars. En effet, sous cet angle, cette année n’est pas anodine, car l’univers Star Wars devrait revenir plus fort que jamais, avec la sortie de l’épisode VII. En parallèle, l’industrie informatique et plus particulièrement les jeux vidéo vont se redéfinir, on va observer dans les 10 prochaines années un repositionnement des développeurs quant à l’univers abordé.


    Présentation :

    Star Wars Jedi Knight: Jedi Academy est un jeu de science fiction, commercialisé en septembre 2003. Développé par Raven Software, il a été distribué par LucasArts en Amérique du Nord et par Activision dans le reste du monde. Star Wars plonge le joueur dans un espace redimensionné, totalement redéfini autour d’un univers parallèle : la galaxie fantastique. Bien entendu, tout cela n’est possible que par l’intelligence de son initiateur : George Lucas. Cet opus apparu en 2003 développe de nombreuses innovations et s’inscrit dans ces jeux vidéo qu’on ne peut facilement oublier. D’ailleurs, cette sortie s’insère dans la suite de ses prédécesseurs. En fait, je parle de la série Jedi Knight, n’ayant testé qu’un unique opus, je ne m’attarderai pas sur les anciens, je ne pourrai les confronter et apporter les nouveautés aisément. Ce qui signifie tout simplement que je commenterai ce jeu individuellement, en l’observant d’un œil neutre et non critique.

    Sur ce point, mes pensées demeurent à ce jour positives, car Star Wars Jedi Knight: Jedi Academy offre de nombreuses éventualités, retraçant le plus fidèlement possible les deux grandes trilogies du film. On retrouve tous les accessoires qui ont percuté la série au sommet, tous les équipements qui ont provoqué sa renommée. A ce titre, je parle de cet ensemble insolite accueilli avec acclamation dans les salles de cinéma en 1977. Eh bien, on identifie cet opus comme la continuation des films, pour le bonheur des passionnés. On pourra ainsi incarner un héro, en l’espèce, Jaden Korr, luttant contre les forces du mal (il devra à la toute fin choisir entre la raison et la démence, le bien ou le mal, le vert ou le rouge).

    On constate subséquemment la venue époustouflante des personnages du film tout au long du jeu, malgré que l’histoire relatée par les développeurs dérivent quelque peu des films, globalement, l’univers Star Wars n’est pas altéré. On observera tout cela dans la section « Impression ». En 2003, les graphismes commençaient réellement à projeter le joueur dans le jeu, efficacement. Néanmoins, cette transformation rocambolesque n'avait pas encore atteint l'apothéose des jeux d'aujourd'hui, ou on découvre avec surprise/folie des jeux quasi-réalistes (l'utilisation intelligente de la 3D, la revalorisation du moteur de jeu, la restructuration et la réorganisation du jeu et des développeurs etc.).


    Remarque :

    Ma remarque concerne le jeu bien entendu. Je me souviens l’avoir acheté dans une brocante au modeste prix de 1 euro. Incroyable mais vrai. C’est grâce à son vendeur, ouvert d’esprit, que j’ai pu négocier le jeu au coût original de l'euro symbolique. J’avais déjà le sens des affaires. Par conséquent, il ne faut pas hésiter à s’introduire dans les foires, les brocantes car on peut dénicher des petites pépites !


    Impression :

    Je débute la phase centrale du sujet soit « mon impression ». Elle sera assez controversée car je ne dispose pas assez de recul par rapport à la série Jedi Knight. Toutefois, je tenterai d’être le plus clair possible sur mes arguments. En l’occurrence, cet opus constitue l’unique, puisque ses prédécesseurs n’ont jamais atterri dans mes armoires pourtant déjà bien garnies. Alors, traiter un Star Wars, c’est penser avant tout à l’univers George Lucas. Soit, on admettra en premier lieu que la forme reste mais que le fond demeure terriblement modifié. Sous cet angle, on distingue parfaitement la conservation des grandes lignes du film, on retrouve exactement tout, cela procure une sensation de pur bonheur accompagné par des heures de jeu. Toutefois, je limiterai ce désir satisfaisant, car en effet, cet opus à la lumière de 2003 bouleverse complètement l’histoire du film. C’est le fond.

    En ce sens, on est forcé de constater des missions qui n’ont parfois aucun rapport avec les deux trilogies. Bien entendu, toutes ces critiques se manifestent difficilement, cette opinion négative ou du moins ce constat troublant, car, on continue à prendre goût à la Galaxie, aux vaisseaux spatiaux, à tous ces décors, au fameux sabre-laser, aux divers monstres, aux nombreuses machines, à des décors emphatiques, époustouflants et étonnement efficaces dans le jeu. Alors, on trouve des belles choses : les nouveaux sabres (on peut en porter un dans chaque main, du coup, on multiplie les meurtres, tellement jouissif), comme je le disais les nombreuses machines qu’on doit constamment défier, ce qui est intéressant, c’est la qualité qui répond toujours présente.


    L’histoire s’écoule tranquillement, par conséquent, on évolue dans cet univers parallèle, on quitte notre belle planète pour atterrir dans l’espace, dans une galaxie bien lointaine mais véritablement efficace. Les développeurs témoignent, par ce jeu, un réel intérêt à la série de George Lucas et perpétuent leur talent, encore, sur un jeu concret, satisfaisant sur le fond comme sur la forme. Malgré ce petit choc, on peut accorder cette dérive historique, autrement dit, on tolérera une histoire quelque peu différente des deux grandes trilogies. A ce titre, on observe la conservation des nombreux protagonistes du film, tous les éléments qui ont attribué une renommée considérable à l’initiateur George Lucas.

    Comme je le mentionnais, les créateurs ont bien calculé leur coup, structurant efficacement le jeu, en fait, on poursuit un but, les objectifs sont formidablement accessibles. On s’y croit, on commence doucement par une petite présentation avant de rentrer dans le vif du sujet. Alors, on rencontre les premiers ennemis, on s’habitue aisément, puis on avance subséquemment, on développe une certaine défiance contre le mal absolu, on veut tout sauver, tout, cela, immédiatement. On s’agite, on devient indiscipliné, et on reconduit nos objectifs, on affine notre technique, car similairement, notre héro gagne en connaissance, il devient plus puissant, plus agile, ses attaques cristallisent davantage d’efficacité, il barre plus facilement les tirs lointains, il s’infiltre plus rapidement. Bref, on renforce l’intelligence du personnage, puis, au bout d’un certain temps, on pourra attribuer des nouvelles compétences à son protagoniste, débloquer des armes par exemple (je pense d’ailleurs encore au laser dans chaque main).

    Bien entendu, cette évolution sera atténuée par la disparité entre le bien et le mal. Autrement dit, le joueur se trouvera toujours en infériorité numérique, il devra procéder dans ces conditions à une réévaluation de la situation, en concoctant un plan. Car, sous cet aspect redoutable, on devra parfois recommencer une dizaine de fois la mission avant d’accéder au niveau supérieur (je me souviens des très grosses machines de guerre, ou la mauvaise évaluation des objectifs poursuivis). Donc, le joueur évolue sans arrêt, parfois il se bloque à un niveau intermédiaire, on notera l’éventualité d’accroître les niveaux du jeu, plus on augmente et plus la difficulté atteint des sommets. Sur ce point terrible, on constate alors qu’il faut rebrousser chemin, car atteindre un tel niveau exige des connaissances et une technique formidable, souvent, on remarquera que les joueurs tentent immédiatement de jouer en mode difficile, et puis, ils se rendent vite compte que c’est trop dur. Une chose que j’aimerais également mentionner, ce sont les fameuses cinématiques.

    Après chaque événement, le joueur se passionne par des cinématiques, des courtes vidéos, qui pourtant, démontrent toute la puissance du jeu. Les développeurs corroborent l’univers Star Wars, en fait, grâce à ces petites vidéos, toujours introduites à un moment opportun, eh bien, il y a un dialogue qui se forme, entre le jeu et le joueur (la distinction n'est pas rigide !). En effet, on est forcé de constater que les objectifs deviennent plus apparents par une voix, il ne faut en aucun négliger, d’une part, le son, et d’autre part, les images.

    Le son et l’image méritent quelques mots. Car, dans cet opus, le joueur se situe au centre grâce à son héros, il doit sauver le monde du chaos. En fait, ce jeu permet de revivre perpétuellement les Star Wars, sous une autre approche, certes, mais efficacement. On ne pourra le nier. Même 10 ans après, on peut relancer une partie, sans broncher, sans faire la tête, on continuera de jouer et d’affiner notre conception du jeu, en fait, on s’amusera à chaque nouvelle reprise sous un autre angle. On adoptera telle méthode, telle technique pour tel résultat attendu.

    Donc, comme on peut le voir, traiter Star Wars nous amène à un développement conséquent parce que cet univers se conçoit sous différentes approches. J’avais envie de me méprendre dans de nombreuses descriptions, mais à travers ces longues phrases, il en ressort une opinion affirmative. Effectivement, j’aime écrire et analyser les jeux vidéo, je ne le cacherai pas, sinon, je ne développerai pas autant, je ne m’attarderai pas aussi longuement sur un jeu. Pourtant, en estimant Star Wars Jedi Knight: Jedi Academy, je ressens une béatitude, ma vision demeure et restera à jamais positive. Cet opus met en exergue conjointement le véritable Star Wars et des missions inaccoutumées, opposées, éloignées à George Lucas. Mais le résultat épate, et c’est bien sur cette approche que je terminerai mes développements.

    Par conséquent, j’aimerais avant d’achever cet opus, extrapoler mes dires sur l’ambiance. Quelques mots en valent la peine, non ? En effet, l’atmosphère s’insinue par des bons graphismes (aujourd’hui dépassés, mais à l’époque, ça passaient très bien), une bande sonore de qualité (on retrouve les grandes musiques de Star Wars, on s’infiltre mieux), une 3D acceptable pour 2003, et plus généralement, un jeu gonflé par son originalité et sa créativité. En guise de dernière phrase, j’aimerais parachever mes quelques développements sur un mot : Surprise.


    Conclusion :

    En conclusion, cet opus s’insère aisément dans mes favoris. En effet, il y a des jeux qu’on ne peut oublier, trop souvent difficilement, ce sera le cas de Star Wars Jedi Knight: Jedi Academy. Car en 2003, on observait une fois de plus le génie des développeurs, leur amour pour créer des jeux authentiques et largement ingénieux.

    Les nombreuses possibilités garantissent une bonne durée de vie à l’espèce, les missions demeurent variées, les difficultés augmentent en avançant, on évolue pleinement dans l’histoire de cette galaxie trop lointaine. Les développeurs ont cristallisé leur ambition en formant un jeu généreux en termes de jouabilité, de créativité. En l’occurrence, on pourra s’attarder raisonnablement sans perdre notre temps, on pourra s’amuser, goutter à Star Wars sous un autre angle, tout en conservant l’essentiel. Le joueur se procure une sensation de confort devant son PC, en progressant. En fait, mes attentes restent à ce jour positive, malgré une ancienneté accrue aujourd’hui, on remarque toutefois l’éventualité surprenante de sa réinstallation, elle ne posera en effet aucun problème.

    Car, on prend du plaisir, on s’amuse étonnement sans pour autant excéder les jeux actuels, mais pour l’époque, les développeurs frappaient un grand coup. Les bons graphismes, une histoire progressive et cohérente, un jeu attentif à l’univers de George Lucas (l’utilisation des célèbres personnages comme Choubaka, mon préféré car une réponse toujours hilarante actuellement, le fameux : GRRR en guise de confirmation). Sous l’égide d’une série longue, cet opus s’insère parfaitement, sans forcément tout exploser, sans nécessairement manifester un grand enthousiasme. En revanche, une fois achetée, la lourdeur du prix sera atténuée par plusieurs heures de jeu, ou le joueur s’évaporera entièrement du monde réel au profit des Star Wars.

    Et c’est bien cette ambition tant recherchée par les développeurs qui certifie la réussite, le succès entier de ce nouvel épisode. Sous cet angle, cet opus analysé n’écarte pas la jouissance, la bonne humeur, l’éclatement cérébral, certes, au final, ce qu’on doit retenir, c’est un jeu habile et profitable pour quiconque l’achète. Bien entendu, tous ces commentaires sont à nuancer, car à la lumière des jeux actuels, cet opus s’éloigne brusquement de la réussite. De mon point de vue, je ne diverge pas et je resterai sur ma position, en 2015, ce jeu a encore une raison d’être.


    Quelques Aperçus

    On apposera quelques vidéos dans cette dernière partie:















    Un grand merci à son auteur titaan77 pour ses nombreuses vidéos du jeu. D'ailleurs titaan77 a tout simplement présenté l'entier jeu dans sa chaîne (un grand bravo).
    Dernière modification par Strabon, 25-03-2015, 12h55.

  • #2
    Le nombre d'heure que j'ai passer sur ce jeu **
    Raaaah tu me met un coup de vieux

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    • #3
      Non, pas coup de vieux, on reste jeune même avec les jeux anciens ! C'est bien les productions du passé qui permettent aujourd'hui d'atteindre la perfection aujourd'hui !

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      • #4
        nostalgie

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