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  • Sur les courses ça varie entre 6 et 9 suivant sa catégorie, son type et la volonté des organisateurs.

    Dans une équipe c'est 30 coureurs, maximum comme en vrai.

    Mais faut avoir un bon budget pour avoir autant de monde.

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    • 12 – 14 Juin 2015 : (2.2) Tour de Maloposka : Etape 1 : Miechow – Trzebinia





      Présentation de l’épreuve :

      Une course datant des années 60, créée sous l’ère communiste donc. Et y’a surtout des polonais qui s’y sont imposés. La course est en deuxième catégorie depuis 2005, mais on peut pas dire que ça en ait fait une course majeure du calendrier. C’est néanmoins une course importante pour les équipes polonaises et balkaniques.

      L’épreuve dure trois jours avec deux étapes de moyenne montagne. C’est ce qu’on a trouvé de mieux pour préparer la Route du Sud. On va donc essayer de gagner cette course avec Benoit pour bien être en confiance pour la course pyrénéenne.

      Ca sera aussi l’occasion de visiter la Pologne.

      Pologne assez profonde en l’occurrence, voici la ville de départ :







      Effectif aligné :

      Nom, Spécialité, Rôle sur la course :

      Benoit, Course par étape, Leader
      Sauron, Grimpeur, Lieutenant de Benoit
      Faras, Grimpeur, Equipier
      Gouggar, Puncheur, Equipier
      Heraemoes, Grimpeur, Equipier
      Kysmoboy, Grimpeur, Equipier
      Ryurk, Rouleur/Contre la montre, Equipier


      La première étape est assez courte et toute plate. Elle est là pour permette aux sprinteurs et aux rouleurs de s’amuser et permet également de prendre un peu de rythme en vue de l’étape du lendemain.




      On retrouve pas mal d’équipes de 3ème divisions en provenance de toute l’Europe. La seule équipe de 2ème division présente c’est les polonais de la CCC. Mais ils n’ont pas aligné une grosse équipe. Faut dire que cette année ils arrivent à se faire inviter assez souvent sur des épreuves World Tour, du coup le Tour de Maloposka…





      Spoiler:

      Diderlord est venu voir le staff ce matin pour demander l’autorisation de prendre l’échappée. Il se sent en forme et veut vraiment montrer qu’il a sa place dans l’équipe et qu’il sort juste d’une mauvaise passe…

      On accepte et le voilà qui attaque avant même la sortie de Miechow.




      Il est suivi par le britannique Carpenter et le néerlandais Roosen.

      Mais le trio se retrouve rapidement en surrégime, ils explosent littéralement…




      C’est quand même triste que la première fois que Diderlord tente un truc depuis 2 mois, il n’arrive même pas à prendre une échappée…




      Le bon coup sera constitué de deux britanniques (O’Shea et House) et d’un autre neerlandais : Bakker.



      Les voilà prêts à filer à travers les paysages de la Maloposka, ou petite Pologne en français.






      Les échappés seront repris à 3,5 kilomètres de l’arrivée dans le circuit final à Trzebinia.



      Ryurk, qui sait qu’il ne pourra pas faire grand-chose le lendemain et le surlendemain, décide de ne pas partir de Pologne sans rien faire et contre à ce moment là.




      Mais rien y fait, impossible de décrocher les équipes de sprinteurs.
      En revanche notre solide lorrain a bien désorganisé les trains.



      C’est finalement Anderson, d’Optimum Kelly, le poisson pilote de Boivin sur le Tour de Normandie, qui s’impose.



      Le Français Justin Jules prend la seconde place.

      Benoit qui a fait l’effort de rester à l’avant de crainte de prendre une cassure fera le sprint « pour le fun » et prend une honorable 7ème place. On sent qu’il est dans une bonne dynamique sur cette course.
      Ryurk terminera finalement 11ème. Au moins aura-t-il tenté quelque chose.

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      • Bon je vais créer vos coureurs les gars ! Pour le potentiel de progression, je fais 1d6 + 2
        Croisez les doigts !

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        • Mon dieu mon jeu ne se lance plus après que j'y ait intégré Vilcoyote.

          On lui jette tous des écharpes dans les rayons de la roue avant !

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          • Bon c'est un problème de clef mais ça fonctionne pas avec un crack... Je sens que je vais devoir aller faire un tour dans les registres -_-'

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            • je me disais bien que j'avais trop de chance en ce moment

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              • Bon j'ai réussi à relancer le jeu en supprimant des trucs dans la console window (miracle).

                mais j'ai pas réussi à intégrer mes ajouts au jeu... Ca sera pour plus tard

                Commentaire


                • 12 – 14 Juin 2015 : (2.2) Tour de Maloposka : Etape 2 : Niepolomice – Jodlownik



                  Le peloton s’élance aujourd’hui de Niepolomice où se trouve ce monument fort jolie quoiqu’imposant dont je ne sais absolument pas ce que c’est.




                  Effectif aligné :

                  Nom, Spécialité, Rôle sur la course :

                  Benoit, Course par étape, Leader
                  Sauron, Grimpeur, Lieutenant de Benoit
                  Faras, Grimpeur, Equipier
                  Gouggar, Puncheur, Equipier
                  Heraemoes, Grimpeur, Equipier
                  Kysmoboy, Grimpeur, Equipier
                  Ryurk, Rouleur/Contre la montre, Equipier
                  Diderlord, Grimpeur, Equipier




                  Spoiler:
                  Une étape courte mais très nerveuse qui va commencer à déterminer le classement général final. Ca va sourire autant aux puncheurs qu’aux grimpeurs cette étape qui va aller se frotter dans des routes très étroites à ce genre de relief :



                  On va tout jouer pour Benoit. Si ce dernier se sent bien, on ne va pas hésiter à durcir la course dés le troisième GPM histoire de tout dynamiter. Puis c’est en roulant fort qu’on se préparera le mieux à la route du sud.


                  Ce matin 4 courageux prennent le large avec parmi eux un français, Roman, qui roule pour l’équipe belge de 3ème division Veranda Willems. :



                  Pour l’instant c’est l’équipe du maillot jaune qui contrôle la course. Un équipier d’une petite équipe ibère donne également quelque relai à l’avant (en rouge et blanc).
                  L’équipe MB est bien concentrée à l’arrière, n’attendant qu’un mot de son leader et de son directeur sportif pour changer de tempo.





                  Et l’ordre ne tarde pas à tomber. Benoit est très très confiant, le reste de l’équipe a plutôt des bonnes jambes. Dés le deuxième grimpeur Faras et Heraemoes prennent les devant dans le peloton. Le rythme est loin d’être soutenu, mais l’équipe est pressée de passer rapidement ce début d’étape pour en découdre !




                  Ca ne monte jamais très longtemps mais c’est relativement pentue :



                  Comme prévue à partir du 3ème grimpeur, nos gars embraillent franchement, imposant un tempo vif. Faras est relevé par Ryurk. Lui et notre doyen vauclusien reviennent rapidement sur le quatuor de tête et les coureurs les plus faibles commencent à être décramponnés du peloton.



                  Pour le moment tout ce passe bien. Seule ombre au tableau : une fine pluie commence à tomber… Allez, on à qu’à dire tant mieux, Benoit est normand, il a l’habitude.

                  Dans le 5ème grimpeur, la CCC (2ème division) remplace les MB en tête de peloton pour augmenter le tempo. L’accélération d’un des hommes en orange est si brutal qu’il se détache même du peloton pendant quelques secondes avant d’être rappelé à l’ordre par son leader (ça arrive des fois).
                  Mais il est intéressant de remarquer que le leader, Anderson, bien qu’il soit un sprinteur, semble décidé à défendre son maillot aujourd’hui car il a tenu à suivre ce coureur étourdi.
                  Autre information, Diderlord a lui aussi suivi l’homme en orange, sans aucune difficulté… ; DIDERLORD SERAIT IL EN FORME POUR UNE FOIS ???



                  Les trois hommes réintègrent rapidement les rangs mais ce changement de rythme aura fait du mal à Hera, Ryurk et Kysmo.
                  C’est ce qu’on cherche ! Une course difficile !
                  Ni une ni deux, Benoit demande à Gouggar de tout donner jusqu’au sommet, il faut profiter des talents de puncheur de notre Gouggie !!



                  Notre courageux breton poursuit son effort dans la descente, relayait par Faras.
                  Au pied de l’antépénultième relief, à 20 kilomètres de l’arrivée, alors que la pluie tombe toujours, ils ne sont plus que 50 dans le groupe maillot jaune.
                  Diderlord semble vraiment dans un grand jour, très aérien dans la roue de Faras.
                  Benoit et Sauron sont un peu en retrait, à l’abris dérrire quelques coureurs, confiants en leurs trois équipiers pour réagir en cas d’attaque.



                  Nos autres coureurs ont en revanche lâché, mais ils auront bien bossé.



                  Gouggar se relève dans la montée et c’est Faras qui poursuit le travail jusqu’au sommet. Personne n’ose bouger, pourtant il va bien falloir faire quelque chose, ou le maillot jaune risque de bel et bien tenir jusqu’au bout et de tous nous aligner au sprint !



                  Benoit ne sait pas trop quoi faire. Le peloton bascule dans la descente, Faras entame l’avant dernière ascension en tête.
                  On s’imaginait que des attaques seraient beaucoup plus précoces… Là il ne reste que 12 kilomètres et on est encore 40 dans le groupe de tête !
                  Qu’importe, si personne ne veut que la course se décante, on le fera nous même. Benoit qui voit Diderlord trépigner d’impatience depuis plusieurs kilomètres l’autorise à placer une petite attaque pour secouer le peloton et rebattre les cartes. C’est la fin du travail pour Faras.



                  Et étonnamment c’est le maillot jaune qui réagit le premier pour se caller dans la roue du natif de Papeete. Un sprinteur en grande forme dites donc.



                  Une petite demi-douzaine de coureur en tout se détachent à l’avant. Benoit et Sauron hésitent, ne savent pas trop quoi faire. Benoit hésite à faire le jump’ mais il voit que l’équipe de l’armée de Terre s’organise pour poursuivre le groupe maillot jaune. Nos deux gars décident donc de rester encore un peu dans ce groupe réduit à une trentaine de coureur.



                  Mais au sommet, le groupe maillot jaune bascule avec prés d’une minute d’avance en réalité !

                  On trouve donc Diderlord, le maillot jaune, un CCC (en orange) et trois grimpeurs/puncheurs ibères de petites équipes de la péninsules.



                  La descente n’est pas technique mais elle est très rapide et mouillée.



                  Diderlord préfère donc la faire à l’avant pour limiter les risques de chute.

                  Mais arrivé au pied de la dernière bosse à 4 kilomètres de l’arrivée, il se replace en queue de groupe, faisant un signe vers l’arrière pour faire comprendre que son leader est dérrière. Son rôle c’est de contrôler maitenant.

                  Et un des ibères attaque dans cette dernière bosse très raide. Notre grimpeur prend sa roue.

                  L’attaque est tranchante mais Diderlord ne perd la roue à aucun moment. On a jamais vu Diderlord comme ça, on est pas habitué.



                  Arrivé en haut il reste presque deux kilomètres de plat avant de franchir la ligne d’arrivée. Garcia fait un signe du coup pour demander un relai mais Diderlord fait non de la tête. Notre Didou la joue roublard, en jouant sur le fait qu’il n’est pas le leader de sa formation…




                  Mais cela ne va finalement pas servir à grand-chose, un deuxième ibère profite de ce ralentissement pour revenir sur les deux hommes.
                  Le sprint est lancé est Dider est aux fraises. On commençait à s’inquiéter, c’était trop beau



                  Troisième néanmoins, dans le même temps que les deux espagnols. C’est inespéré pour Diderlord !



                  C’est néanmoins une erreur tactique car Benoit ne franchira la ligne qu’une minute plus tard. Dans le même temps que le maillot jaune qui a complétement explosé dans la dernière bosse.
                  Notre normand n’aurait pas due se fier au train de l’équipe de l’armée de terre. Il aurait du contrer juste après DIderlord, ou alors on aurait due faire attaquer Diderlord plus tôt.
                  Parce que là ça veut dire que notre leader c’est Did’… Et il ne s’est pas montré très constant depuis le début de la saison…




                  On ne va quand même pas se plaindre : un 2ème et un 7ème du général dans la même minute que le leader, ça ouvre des possibilités pour la dernière étape. (oui ils ne sont pas 3ème et 11ème au général car il y a eu une petite cassure hier dans le final où quelques coureurs ont été piégé.)



                  C’est plus dur pour le reste de l’équipe : on voit qu’on a bien bossé. Sauron est fidèle à son poste de lieutenant : le dernier à craquer.
                  Enfin, à la base Benoit était censé avoir deux lieutenant : Sauron et Diderlord… Peut-être ce dernier va-t-il enfin reprendre la place qui lui était réservé et qui est désormais occupée par Faras
                  Dernière modification par Archange, 04-04-2017, 17h27.

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                  • J'ai un problème avec les liens à la fin je vais voir si j'arrive à régler ça plus tard.

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                    • Envoyé par Archange Voir le message
                      12 – 14 Juin 2015 : (2.2) Tour de Maloposka : Etape 2 : Niepolomice – Jodlownik



                      Le peloton s’élance aujourd’hui de Niepolomice où se trouve ce monument fort jolie quoiqu’imposant dont je ne sais absolument pas ce que c’est.

                      Un château Polonais selon Wikipedia construit par Casimir III.

                      Toujours de très bonne qualité les aventures cycliques mundusiennes.

                      MAis Diderlord devant Benoit, l'ambiance interne dans l'équipe doit être bonne!

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                      • Bah après c'est une erreur tactique, une attaque de préparation ne doit pas se faire aussi prêt de l'arrivée.

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                        • 12 – 14 Juin 2015 : (2.2) Tour de Maloposka : Etape 3 ?? - ??



                          J’ai oublié de prendre le screen qui donne le nom des villes départs et arrivée. On va gager au vu du profil de moyenne montagne qu’il s’agit des Carpates polonaises (le plus haut massif que je vois en Molopolstka.)






                          Nom, Spécialité, Rôle sur la course : (Attention du changement de rôle)

                          Benoit, Course par étape, Leader / Co-Leader ?
                          Diderlord, Grimpeur, Co-leader / Leader ?
                          Sauron, Grimpeur, Lieutenant de Benoit
                          Faras, Grimpeur, Equipier
                          Gouggar, Puncheur, Equipier
                          Heraemoes, Grimpeur, Equipier
                          Kysmoboy, Grimpeur, Equipier
                          Ryurk, Rouleur/Contre la montre, Equipier

                          Pour rappel voici le classement général au départ de la dernière étape de cette course polonaise.




                          Le plan de la journée est simple : on impose une course assez dure. Diderlord devra marquer Garcia et Beloa. Benoit lui va dans le final faire une attaque de test. Et en fonction de qui suit on avise.
                          C’est un peu la stratégie de hier avec des rôles inversés mais il faudra être plus intelligent ce coup-ci.

                          Benoit, Diderlord et Sauron doivent apprendre par coeur dans le bus le numéro et le retard sur le maillot jaune de tous les coureurs figurant dans le Top 15, afin de savoir qui a pu suivre Benoit et compagnie, sinon impossible de réaliser une stratégie.

                          Spoiler:

                          La course s’élance, sous une journée ensoleillée mais relativement fraiche. A noter que Diderlord porte aujourd’hui le maillot de meilleur grimpeur. Mais sa défense est loin d’être un objectif.




                          Une échappée assez conséquente se forme avant le premier col de la journée, mais rapidement le groupe éclate sous la vitesse des trois meilleurs grimpeurs :



                          Je vous met le screen où on voit les noms et les écarts, comme ça ça vous donne une idée du parcours de la journée vu que j’ai pas pris le sceen de présentation de l’étape.



                          Derrière les hommes de tête, l’équipe espagnole du maillot jaune impose un gros tempo (on n’a même pas besoin de la faire du coup ! Royal !). Ainsi à la mi-course, seul le russe Manakov n’a pas été rattrapé.



                          Il sera toutefois repris à 50 kilomètres de l’arrivée dans l’avant dernier col.




                          Et là c’est un peu l’incompréhension, car sans pour autant attaquer, le maillot jaune accélère fortement le rythme et prend une poignée de secondes d’avance sur le peloton. Derrière les MB ne s’affolent pas : on est en nombre car tout le monde est encore présent sauf Ryurk qui va bientôt lâcher.




                          On demande à Gouggar de durcir le rythme et le peloton, ou ce qu’il en reste, revient sur le leader de la course.



                          Notre breton fait la descente en tête. Dans le groupe maillot jaune il ne reste que 29 coureurs, et nous sommes en surnombre, même s’il n’y a guère que Benoit, Sauron et Diderlord qui aient encore vraiment du jus. D’ailleurs si Diderlord dit ne se sentir pas trop mal, Benoit nous informe qu’il a des jambes de feu aujourd’hui. Ca renforce notre stratégie : il va attaquer dès le pied de la dernière ascension.



                          Malgré tout le rythme se ralenti un peu dans la phase de transition avant le dernier col. Deux équipes envoient un coureur rouler à l’avant pour nous soulager un peu… Le calme avant la tempête.




                          Mais dès le pied la bagarre recommence. Kysmo, Faras et Gouggar se relèvent : leur boulot est terminer.
                          Hera jette se dernières forces pour faire le pied de l’ascension à fond. Restera alors le dernier étage de notre fusée : Did’, Benoit et Sauron.



                          Ca y est ! Notre doyen vauclusien s’écarte, à bout de force. Benoit n’attend pas que le rythme ralentisse et porte directement une longue accélération.
                          Garcia réagit avec un temps de retard.
                          Diderlord prend le temps d’analyser et décide de se détacher à son tour du peloton. Mais le maillot à pois décide plutôt de revenir au train sur le duo de tête pour bien gérer son ascension.




                          Bon choix, car Benoit a vraiment des jambes de feu aujourd’hui. Le maillot jaune qui était revenu à un vélo du normand craque complétement. Diderlord revient tranquillement sur lui, au train.
                          A noter que le nordiste Oelsen a fait le jump et est désormais dans le trio maillot jaune.

                          La situation est idéale. Benoit est seul en tête et Diderlord a juste à rester dans la roue de Garcia sans se fatiguer.



                          Benoit creuse l’écart. En quelques kilomètres il a pris 50 secondes sur le groupe maillot jaune. Dérrière le peloton a explosé. Deux autres coureurs parviennent à faire la jonction avec Garcia, Oelsen et Diderlord, notamment un littuanien de Marseille – 13 – KTM.
                          Notre natif de Papeete est d’ailleurs un peu dans le rouge, mais il s’accroche.



                          Voici la situation et les écarts alors que Benoit bascule au sommet. On voit que tout le monde est à fond à tous les niveaux, il n’y a aucun groupe plus important que celui où se trouve Sauron avec 8 coureurs.



                          Dider a finalement réussi à s’accroche est bascule avec Oelsen, Garcia et Konovalovas dans dans la descente. Le jeune Taio Geoghen Hart les a lâché pour partir à la poursuite de Benoit un peu avant le sommet. Le maillot jaune fait la descente à fond, conscient que notre normand est déjà virtuellement leader de la course.
                          Et c’est l’erreur !!! Garcia fait une légère sortie de route. Il ne chute pas mais doit s’arrêter dans l’herbe. De précieuses secondes de perdu. Le voilà qui est déjà à 20 secondes du groupe Dider’ emmené par Konovalovas.




                          L’arrivée est au terme d’un long faux plat descendant qui ne désavantage pas les hommes seuls et qui avantage les spécialistes du chrono par rapport au pur grimpeur. Ca tombe bien, Benoit est fort en chrono…




                          Troisième victoire de Benoit donc !

                          Il franchit la ligne avec 1 minute 28 d’avance sur Geoghegan Hart qui est lui un pur grimpeur très fluet en difficulté quand il s’agit d’emmener du gros braquet.

                          Diderlord arrive après 1minute 43 et règlera au sprint Olesen et Konovalovas qui eux avaient roulé dans le final. Encore une fois Diderlord est troisième.

                          Garcia a complétement explosé, tant physiquement que psychologiquement. Il termine 9ème de l’tape à plus de trois minutes du normand.




                          Et c’est le doublé !
                          Benoit remporte ce Tour de Malopostka ! Diderlord est deuxième ! Garcia se fera même prendre la troisième place par Geoghegan Hart.



                          Benoit remporte également le classement par points devant Diderlord :



                          Ce dernier reste néanmoins le meilleur grimpeur.



                          Benoit évidemment meilleur jeune. Sauron est 8ème de ce même classement.



                          Grâce à Sauron qui a fait un final plus que correct lui aussi, Mundus Bellicus termine également meilleure équipe.



                          Les autres finiront beaucoup plus loin, pour récupérer du boulot consenti en début d’étape :







                          Commentaire @Benoit :

                          Oui encore une victoire. Très très positif, J’ai gagné les deux courses de préparation pour la Route du Sud. Ca va être difficile de la gagner elle, mais je pense que je ne serais pas ridicule même si c’est en catégorie 1. L’équipe est très soudée en plus, et je pense qu’elle sera aussi au niveau.
                          On a eu un petit couac dans la deuxième étape, mais j’assume, j’aurais du demander à Sauron ou Diderlord d’attaquer bien plus tôt. Au final ce n’est pas grave car on a parfaitement maitrisé aujourd’hui. Demain on décolle pour les pyrènés pour un stage en altitude d’entrainement et de reconnaissance de la Route du Sud, je peux vous dire qu’on sera tous à bloc.


                          @Diderlord :
                          Très très satisfait. Hier j’étais un peu déçu de ne finir que 3ème, mais aujourd’hui c’était la meilleure place que je pouvais viser au vu de la stratégie adoptée. Quant au général, je ne pensais pas jouer un top 10 sur un classement général cette année.
                          J’espère que je serais dans le même état de forme sur la Route du sud pour aider les copains, j’ai vraiment à cœur de me rattraper ! J’ai changé mes méthodes d’entrainement, je me suis remis en cause… Ca va le faire !

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                          • 20 – 22 Juin 2015 : (2.1) Route du Sud – La Dépêche du Midi : Etape 1 : Lectoure – Payolle



                            Présentation de l’épreuve :

                            La course est une épreuve par étape de 3 jours se déroulant dans les Pyrénées. Elle a été créée en 1977 sous la dénomination de Tour du Tarn. C’est une épreuve de préparation pour les championnats de France et pour le Tour de France. Bien sûr, la majorité des cadors du peloton préfèrent préparer le Tour en s’alignant sur le Tour de Suisse ou sur le Critérium du Dauphiné qui se termine quelques jours avant (Contador vient de le remporter), mais on trouve régulièrement quelques grands coureurs qui choisissent cette petite catégorie 1 pour s’entrainer. On retrouve au palmarès des Quintana, des Sevilla, des Voeckler, des Michael Rogers, des Stephen Roche ou des Jalabert.

                            Cette année l’épreuve sera retransmise sur Eurosport ! Autant vous dire qu’on est ultra motivé, ce n’est pas souvent qu’on court des épreuves télévisées !



                            Effectif :

                            Nom, spécialité, rôle sur la course :

                            Benoit, course par étape, leader
                            Sauron, grimpeur, lieutenant de Benoit
                            Diderlord, grimpeur, équipier
                            Faras, grimpeur, équipier
                            Gouggar, puncheur, équipier
                            Heraemoes, grimpeur, équipier
                            Kysmoboy, grimpeur, équipier
                            Ryurk, rouleur / Contre la montre, équipier



                            La course partira du Gers, de la commune de Lectoure.



                            La course est relativement plate jusqu’au final qui sera une longue mais très peu pentue, ascension jusqu’au lac de Payolle.

                            Sur le papier, cela ne semble pas propice à créer des écarts. Mais la météo annonce un vent très important, notamment dans la montée sur le lac de Payolle. Des cassures et des différences conséquentes sont donc tout à fait envisageables. Et qui dit vent, dit protection du leader. Personne n’a l’autorisation de prendre l’échappée du jour, tout le monde doit se préserver pour abriter Benoit du vent le plus longtemps possible !

                            C’est dommage pour Diderlord qui connait très bien la région et qui voulait sans doute prendre une échappée pour se mettre en évidence.



                            Spoiler:



                            Peu d’équipes ont fait le déplacement. Toutes les équipes françaises sont là, mais seules équipes World Tour étrangères sont venues : IAM Cycling et Canondale. La formation suisse est surtout orientée autour de Peluchi qui tentera de gagner la dernière étape au sprint, mais Coppel peut être un candidat pour la victoire finale. La formation américaine elle compte sur Acevedo et Formolo pour gagner.
                            Chez les équipes françaises, il faudra compter sur Vuillermoz qui est pour moi le favori (Ag2r La mondiale, 1ère division), Arthur Vichot et Kenny Ellissonde (FDJ, 1ère division) et Eduardo Sepulveda pour Bretagne Séché Environnement (2ème division).




                            Dès le début de l’étape, les trois plus grosses équipes : FDJ, Ag2r et Canondale, s’entendent pour contrôler la course tranquillement.





                            Les consignes sont claires pour nous. On reste bien à l’abri dans le peloton, groupé autour de Benoit, jusqu’aux contreforts du lac de Payolle. Le vent est violent, il faut vraiment compter chaque coup de pédale.



                            Quatre courageux ont néanmoins décidé de braver les bourrasques pour montrer le maillot, surement incités par le sponsor qui compte bien profiter de la transmission télé.

                            On retrouve donc trois français :
                            Julien Antomarchi pour Roubaix Lilles métropole en Orange (troisième division)
                            Quentin Pacher pour l’équipe cycliste de l’Armée de terre en camouflage (troisième division)
                            Arthur Pichot pour la team Europcar en vert (2ème division)

                            Et l’italien Selvaggi pour l’équipe Belge Wanty Groupe Gobert en bleu (2ème division).



                            Quentin Pacher remporte le premier sprint intermédiaire au kilomètre 43, juste en bas du village gersois de Castéra – Verduzan.



                            Le militaire remportera 40 kilomètres plus loin le second sprint de la journée, à Mirande.




                            Mais le quatuor, pénalisé par le vent, sera repris avant même le début du petit col de 3ème catégorie de la Cieutat, long de 4,5 kilomètres.

                            Toutes les formations essaient de se replacer à l’avant, ce qui est pénible avec le vent. Le stress monte car l’arrivée n’est plus qu’à trente kilomètres. Notre formation s’éparpille un peu. Encore une fois, Diderlord est à l’arrière, il a vraiment du mal à frotter.



                            Néanmoins on est confiant : Benoit dit qu’il a d’aussi bonnes jambes qu’en Pologne. Faras également, et le petit grimpeur des pyrènes est à ‘lavant du peloton malgré le vent violent pour son gabarit. Mais notre historien est très motivé : il connait bien le massif et a déjà repéré cette ascension plusieurs fois dans l’année.



                            Sous l’impulsion de l’équipe Ag2r et sous la violence du vent, une petite cassure se forme au sommet du col de la Cieutat.



                            La Cofidis et la FDJ roulent de concert pour recoller au premier groupe. Mais le ton est donné : il y aura des cassures. La course devra donc être une course intelligente mais surtout une course d’équipe.
                            Benoit n’est pas content, ses gars ont du mal à se replacer pour l’aider à se maintenir à l’avant.



                            Les Ag2r tentent à nouveau un coup de bordure, avec l’aide des FDJ cette fois. 4 Ag2r et 2 FDJ se détachent du paquet. Mais finalement la formation terre et ciel est la plus en forme, et Guillaume Bonnafond fait un peu caller les hommes de la formation au trèfle, emmenant dans sa roue le favori du jour : Alexis Vuillermoz.



                            Ca y est, les coureurs commencent à éclater en plusieurs cassures. Seuls les plus en forme peuvent encore espérer quelque chose. Chez nous il s’agit de Faras, Sauron et Benoit qui parvienne à rejoindre le deuxième groupe. Toujours les mêmes !

                            Ils sont donc dans un groupe de 17 coureurs, emmené pas la FDJ, toujours à la poursuite d’Alexis Vuillermoz et de son coéquipier qui naviguent 25 secondes en avant.



                            A 15 kilomètres de l’arrivée, l’écart arrive au palier des 30 secondes. Mais Guillaume Bonnafond s’écarte, à bout de force. Ca va être compliqué pour Vuillermoz de résister pendant 15 kilomètres seul, face au vent, avec un écart aussi faible.



                            Mais les équipiers de la FDJ ne semblent pas très efficace car l’écart stagne. Une dizaine de coureur parviennent à faire la jonction avec le deuxième groupe. Mais pas de MB, Kysmo est toujours dans la troisième cassure.
                            En plus Sauron et Faras sont vraiment dans le dur, c’est un effort très particulier sur un gros faux plat montant avec un fort vent de face.



                            Les FDJ perdent encore 10 secondes sur le puncheur/grimpeur d’Ag2r ! Les hommes au trèfle demandent le soutien de Bretagne Séché, mais ces derniers se placent à l’avant uniquement pour faire contrer Florian Vachon !!



                            Inutile, la confiance ne règne pas, les équipes se regardent… Ca n’avance pas. Faras en profite pour se replacer à l’avant du groupe et « bouffer » le vent pour Benoit. Sauron lui est à la peine. Décidemment les organisateurs ne devait pas s’attendre à une telle difficulté sur un parcours pourtant peu impressionnant.




                            Les FDJ reprennent la tête, mais sans se donner à fond. Ils sentent bien que les autres formations essaient de profiter d’eux… En effet la Canondale, Cofidis et Bretagne Seché ne relaient pas. On demande également des relais à MB, mais Faras et Sauron ne sont vraiment pas en mesure d’en fournir. Ca serait volontiers sinon.
                            L’écart croit donc jusqu’à la minute alors qu’il ne reste que 9 kilomètres !!
                            Benoit hésite presque à partir en solitaire chercher le coureur de la formation terre et ciel !



                            Mais il hésite… L’écart grossit, grossit. A 5 kilomètres, il est d’une minute 40 !!! Les Canondale se décident finalement à imposer le tempo et à redonner vie à la poursuite… Mais c’est sans doute bien trop tard… Encore qu’avec ce vent et les efforts consentis, Vuillermoz peut toujours exploser.



                            Que nenni, à trois kilomètres de l’arrivée, l’écart croit toujours ! Vuillermoz vole littéralement vers la victoire dans ce faux plat montant vers le lac de Payolle.







                            A deux kilomètres de l’arrivée, Acevedo de la Canondale se décide à attaquer ! Il emmène le grimpeur de la FDJ, Kenny Elissonde, dans sa roue.

                            Benoit contre avec un temps de retard, emmenant un équipier de Vuillermoz : Christophe Riblon, sur son porte-bagage.



                            Benoit revient au tempo sur le duo franco-colombien. Mais à peine la jonction s’opère t’elle que Christophe Riblon contre ! Les terres et ciel visent ni plus ni moins que le doublé !



                            Dérrière lui les trois hommes se regardent, tergiversent… Finallement Benoit n’en peut plus et place une banderille pour partir à la poursuite de Riblon.

                            Peine perdu, il terminera troisième, à prêt de deux minutes de Vuillermoz ! (perdu les screens des résultats).
                            Il termine néanmoins meilleur jeune en ayant mis 3 secondes à Acevedo et Elissonde qui terminent 4ème et 5ème de l’étape.



                            Devant les caméras d’Eurosport en descendant du podium, le normand enrage.

                            «
                            • Très très déçu, j’avais des super jambes aujourd’hui, mais j’ai été piégé lorsqu’il y a eu des cassures sous l’impulsion des Ag2r après le col de Cieutat. Et dans le final j’ai été beaucoup trop attentiste, j’ai compté sur les équipes de 1ère division pour faire le travail, en me disant que ma place était dans les roues, mais au final je termine très loin de Vuillermoz alors que j’avais encore beaucoup de jus en franchissant la ligne. Sur un plan comptable c’est bien : 3ème d’une étape de catégorie 1, mais j’aurais pu faire mieux… J’aurais du faire mieux. »


















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                            • 20 – 22 Juin 2015 : (2.1) Route du Sud – La Dépêche du Midi : Etape 2 : Bagnères de Bigorre – Val Louron


                              Commençons d’abord par dire que notre groupe de grimpeur commence à ressentir les premiers effets de la fatigue. Il faut dire que l’entrainement et le programme de course pour préparer cette Route du Sud a été intense.





                              Effectif :

                              Nom, spécialité, rôle sur la course :

                              Benoit, course par étape, leader
                              Sauron, grimpeur, lieutenant de Benoit
                              Diderlord, grimpeur, équipier
                              Faras, grimpeur, équipier
                              Gouggar, puncheur, équipier
                              Heraemoes, grimpeur, baroudeur
                              Kysmoboy, grimpeur, équipier
                              Ryurk, rouleur / Contre la montre, équipier


                              L’étape a un bon goût de Tour de France, qui arrive le mois prochain.

                              Bagnère de Bigorre, un nom qui fait rêver les fans de la Grande Boucle :





                              L’étape est une bonne préparation pour le Tour de France puisqu’il s’agit d’une étape pyrénéenne typique :

                              Les coureurs en partant de Bagnères de Bigorre entameront rapidement l’ascension d’un des monts les plus mythiques du cyclisme : le Tourmalet.

                              Après une descente et une longue portion plane, ils attaqueront la montée du légèrement moins connu Col d’Aspin. L’ascension finale est toutefois un peu moins prestigieuse car il s’agit d’une montée vers Val Louron.



                              Niveau stratégie : Benoit est troisième au général, et on compte bien défendre cette position. Néanmoins Heraemoes a carte blanche pour prendre l’échappée et essayer d’aller décrocher un nouveau maillot de meilleur grimpeur pour l’équipe.

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                              • Partie 1 : L’ascension du Tourmalet


                                Spoiler:

                                Le départ de Bagnères de Bigore est en montée. Notre doyen, qui a pris soin d’arriver tôt sur la ligne de départ pour être bien placé, en profite pour s’extirper du peloton dés que le départ réel est donné.



                                Mais les coureurs voulant prendre l’échappée du jour sont légions. Alors que le Tourmalet approche à grand pas, la lutte n’est pas encore terminée.

                                Hera se trouve dans un groupe de sept avec :
                                • Le bon grimpeur de la canondale (1ère division) Tom Danielson en vert et noir. Sans doute l’homme le plus dangereux ici.
                                Julien Antomarchi de Roubaix Lille Métropole (3ème division) déjà échappé la veille, en orange.
                                Benoit Sinner pour l’Armée de Terre (3ème division), en camouflage.
                                • Le vétéran de la FDJ (1ère division) Jérémy Roy, en bleu blanc rouge.
                                Patrick Schelling pour IAM Cycling (1ère division) en Bleu/gris.
                                Flavien Dassonville, en bleu, pour Auber 93 (3ème division).



                                Mais derrière eux, quelques coureurs sont en chasse, seuls ou par groupe de deux. Le peloton n’est pas bien loin non plus.

                                L’écart entre le groupe de tête et le paquet redescend d’ailleurs sous la barre de la minute. Notre vauclusien décide d’attaquer pour relancer l’échappée.



                                Il sera repris pas ses 6 compagnons. C’est donc l’échappée du jour qui se dessine là. Elle est sans doute trop importante pour que le peloton lui laisse beaucoup de chances d’aller au bout.




                                Les coureurs attaquent l’ascension du Tourmalet. C’est le col le plus emprunté par le Tour de France : 78 fois au total !
                                Pour la petite histoire, il faut pour la première fois au programme en 1910, quand les vélos pesaient encore une vingtaine de kilo ! Le premier a passer le col du Tourmalet en tête fut Octave Lapize, au cours d’une étape au kilométrage d’un autre temps : 325 kilomètres en Bayonne et Luchon ! L’ascension fut tellement harassante qu’à l’arrivée il s’en prendra aux organisateurs en hurlant « Vous êtes des assassins ! ».

                                Mais le nombre de légende cycliste autour de col est inépuisable. En 1913 c’est Eugène Christophe qui casse son vélo dans la descente. Il marche pendant 14 kilomètres jusqu’à Saint-Marie-De-Campan où va rentrera dans une forge pour retaper sa bicyclette !!


                                L’ascension commence !



                                Dès le premier kilomètre d’ascension, Benoit Sinner, de l’armée de Terre, est décroché. Il faut dire que ce sont Jérémy Roy et Tom Danielson qui impose le tempo. Et eux, ils sont en 1ère div’ ! Le Tour de France, ils l’ont fait plusieurs fois !




                                Flavien Dassonville est le suivant à céder, incapable de relancer en sortie de virage.





                                Le suisse de la IAM craque en troisième. Il faut dire que Danielson roule à un rythme impressionnant, cherchant à creuser un véritable écart avec le peloton. Ce dernier monte d’ailleurs à 2minutes30 à 7,5 kilomètres du sommet.



                                Il faut dire que derrière c’est Gougeard qui roule pour le maillot jaune. Et ne vous fiez pas à son maillot de grimpeur : c’est tout sauf quelqu’un d’aérien dans les grands cols.





                                A 6 kilomètres du sommet, Hera et Antomarchi sont vraiment en difficulté.






                                Ils seront définitivement décrochés alors qu’ils s’apprêtent à passer le panneau indiquant le sommet à 5 kilomètres. Derrière le peloton a accéléré et a déjà repris Sinner et Dassonville.




                                L’étape n’a pas commencé depuis 50 kilomètres que déjà le Tourmalet fait exploser le peloton en des groupes d’une trentainne de coureurs. Ryurk, Gouggar, Kysmoboy et Faras sont coincés dans le deuxième peloton. C’est pas bon !



                                Les grimpeurs piégés se font copieusement engueuler par Archange dans les oreillettes. Faras se dresse donc sur les pédales et part en danseuse pour rejoindre rapidement le peloton maillot jaune au prix d’un effort très violent. Les Ag2r ont visiblement décidé de durcir la course pour affaiblir les velléités des prétendants aux général.



                                KysmoBoy et Gouggar font eux aussi l’efforts de s’extirper du second peloton. Mais ils essaient de rentrer au train, moins violemment. Ca va être compliqué car ça roule vite devant.



                                Devant le duo Antomarchi/Heraemoes, rattrapé entre temps par Schelling, se fait reprendre par le peloton à 2 kilomètres du sommet.
                                Décidemment c’est une étape qui s’annonce folle pour partir comme ça sur les chapeaux de roue !!! J’en connais qui vont bien dormir ce soir !

                                En attendant il ne reste plus que Roy et Danielson en tête, avec moins de deux minutes d’avance sur le peloton maillot jaune, qui ne compte même par 40 coureurs à 130 kilomètres de l’arrivée.







                                Kysmoboy et Gouggar réussissent finalement à raccrocher le groupe maillot jaune après une ascension bien dosée. C’est d’ailleurs dur pour Gouggar qui est un puncheur, pas spécialement entrainé pour ce genre de très longues ascensions.



                                En attendant il y a un dans l’équipe qui contrairement aux autres qui s’amusent, passe un très mauvais moment. C’est Ryurk qui traine difficilement sa carcasse dans ce qui semble être le grupetto principal : 26 forçats de la route à l’agonie.



                                Le duo de tête franchira finalement le sommet avec deux minutes d’avance sur un peloton maillot jaune de 34 coureurs. Gouggar a malheureusement craqué avec 8 autres cyclistes à quelques dizaines de mètres de la descente.










                                Commentaire d'héraemoes :


                                C'était n'importe quoi cette ascension du Tourmalet. J'avais eu l'autorisation de prendre l'échappée pour essayer de prendre le maillot de grimpeur, vu que je suis pas mauvais pour ça, mais on a même pas fait 50 kilomètres qu'on était déjà repris. J'étais presque à bout de force avant même la mi-étape. Et pas le temps de se reposer, y'avait Faras et les autres qui s'étaient fait décrocher dans un second peloton, Benoit était seul avec Diderlord et Sauron, j'ai du poursuivre mon effort pour rester à sa hauteur.
                                De toute façon y'a pas de regret à avoir : Danielson et Roy étaient bien plus forts que moi.




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