Empire divided & Power and Politics

C’est la première fois qu’un ancien titre de la saga Total War émerge des profondeurs pour s’offrir une suite. Trois ans après la dernière extension du titre Rome II, voilà qu’arrive le DLC Empire Divided, accompagné du Free-LC Power & Politics. Quel sang neuf apportent-ils au titre ? Quelles nouveautés pouvons-nous espérer ?

Empire Divided - Un nouveau DLC pour Rome II Total War

Contexte
Rome ne s’est pas faite en un jour, elle ne s’est pas défaite en une nuit. Le climat, les crises économiques ou les épidémies peuvent être surmontées par la sagesse et le pragmatisme chéris par les Romains. Mais ni le beau temps ni les bonnes récoltes ne peuvent combler les failles de l’ambition et de l’égoïsme. Au IIIème siècle, des cohortes d’empereurs paranoïaques, de prétoriens corrompus, de commandants ambitieux ont craquelé le vernis fragile de l’unité romaine. C’est au cœur de cette époque tourmentée qu’est lancée la nouvelle campagne…



Nous sommes en l'an 270 après Jésus Christ. Une suite d'empereurs incapables et d'usurpateurs a poussé l'Empire romain au bord de l'effondrement économique. Rome traverse la crise la plus grave de son existence.

Prêts à profiter de l'instabilité de la situation, les tribus barbares s'amassent aux frontières de l'Empire pour piller ses richesses au moment opportun.

À l'est, les Sassanides se sont lancés dans une vaste conquête qui culminera par une attaque massive des terres romaines. La seule chose qui les retient est la féroce défense organisée par Palmyre. La Reine Zénobie tient bon... mais pour combien de temps ?

Les légions autrefois glorieuses s'affaiblissent et se voient obligées d'adopter une position défensive. Chaque jour qui passe rapproche Rome de sa chute. Cependant, il lui reste encore un espoir. Aurélien est prêt à prendre les rênes de l'Empire, mais la mission qui l'attend semble insurmontable…

Allez-vous réussir à unifier un empire divisé et restaurer la gloire passée de Rome ? Ou serez-vous responsable de sa chute finale ?





Nouveau contenu

Ce DLC ajoute une nouvelle campagne sur une carte aussi étendue qu’Imperator Augustus. Toutes les informations ne sont pas encore révélées, mais nous savons d’ores et déjà que :
  • Dix factions parmi les différents prétendants romains, les Celtes, les Ibères, les Perses et les hordes nomades seront jouables
  • De nouveaux événements, de nouvelles missions et de nouveaux dilemmes typiques de la période seront disponibles
  • De nouvelles mécaniques de campagne : le banditisme, le culte et les épidémies seront introduites
  • De nouveaux bâtiments et de nouvelles technologies seront à développer



L’aspect narratif qui a traversé les deux deniers opus fantastiques promet également d’être plus présent, avec plus de quêtes narratives et de roleplay en général (voir la FAQ). Rien d’attendu niveau graphique en revanche, le moteur de Rome II reste le moteur de Rome II.
Première critique
Pouvait-on venir voir ce DLC ? Qu’apporte-t-il surtout au jeu ? En effet, si le DLC ajoute a priori beaucoup au jeu original… il rattrape aussi l’écart entre Rome II et Attila, en intégrant les religions et les épidémies à la campagne. Le banditisme est entièrement nouveau et le sentiment de renouveau portera donc beaucoup dessus.
Mais pourquoi le sortir maintenant, me direz-vous ? D’un point de vue technique, de l’optimisation, de l’interface et du gameplay, Rome II pâlit en comparaison avec Attila… et que dire de Warhammer ! Si l’on voulait être cynique, on pourrait soupçonner une bonne occasion marketing, qui n’enlèverait rien à l’intérêt du DLC en soi. Après le succès et le nouveau public attiré par les derniers titres, Rome II peut en effet encore se vendre un peu avec ce projet, étant plus accessible aux petites bourses et aux configurations les moins neuves. Par ailleurs, il faut vraiment avoir confiance en soi pour revenir sur un jeu qui avait reçu un accueil critique assez tiède… y compris pour sa politique de DLC abusive. Dernier sursaut lumineux ou énième DLC de trop ? Attendons de tester le nouveau contenu pour juger !

Disponible le 30 novembre
Prix originel : 16,99 euros sur Steam (-10% en précommande)
Power and Politics - Un nouveau Free-LC pour Rome II Total War



Beta disponible dès aujourd’hui – Release le 30 novembre.

Le système politique de Rome II était relativement complexe… mais il servait peu, en fait. L’influence politique servait à améliorer le contrôle politique, qui servait à gagner plus d’influence politique, sans effets bouleversants sur la campagne hors d’un léger buff/débuff. Avec Power and Politics, l’intérêt de la politique dans une période aussi tendue que le IIIème siècle va de pair avec l’attention portée à la narration et au caractère des personnages. Ce sont des apports testés avec Warhammer, et qui ont très bien fonctionné, alors pourquoi pas les importer dans Rome II ?

Les partis ont désormais une valeur de loyauté, en plus de leur valeur d’influence. Dépendant de leur relation au pouvoir, ils peuvent le trahir ou le supporter, voire faire sécession et déclencher une guerre civile. De nouveaux partis peuvent apparaître au cours de la campagne.

Une fonctionnalité essentielle est l’aire d’influence d’un parti. Chaque parti contrôle un certain nombre de provinces en fonction de sa puissance. En cas de sécession, les partis rebelles s’emparent des régions où leur pouvoir est dominant. Un nouveau filtre sur la carte de campagne pour visualiser ces aires est ajouté par la mise à jour.

Les partis ont également deux caractéristiques, qui selon augmentent ou diminuent leur loyauté au pouvoir en place. Le leader de chaque parti apporte un troisième trait qui, combiné aux deux autres, donne l’orientation politique du parti. Les traits personnels des autres membres du parti ne s’additionnent que s’ils deviennent chefs à leur tour, aussi est-il possible d’influencer à l’avance la personnalité des futurs chefs de parti.

Il y a désormais quatre types de gouvernements : le Royaume, la Ligue, la République et l’Empire. Chaque archétype a ses avantages et ses inconvénients, bien qu’un Empire soit enviable et plus facile à gouverner.
Par ailleurs, les partis dont la loyauté est douteuse peuvent entrer en sécession, voire en guerre civile. Dans ces moments douloureux, tous les partis de la faction feront leur choix, et s’ils quittent la faction, disparaissent dès lors de son écran politique.

Il existe aussi un certain nombre de nouvelles actions politiques apportées par la mise à jour. Dorénavant, elles utilisent les hommes d’état inactifs, qui sinon n’étaient guère plus qu’un pool de recrutement inerte. Certaines actions politiques déjà existantes sont remaniées pour l’occasion.

Pour finir, un ravalement de façade bienvenu de l’UI et de l’UX (les interfaces du jeu) vient couronner cette très riche mise à jour.

Le point noir de cette mise à jour est qu’elle risque de corrompre tous les mods développés pour Rome II, autant s’y préparer… Il est possible, dans les Propriétés du jeu, de ne pas souscrire à la mise à jour. Par ailleurs, il semblerait que le Free-LC ne soit pas disponible sur Mac dès aujourd’hui.


Sources de l'article ici sur le blog Total War, la FAQ est ici.

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