Zoo Tycoon (2001-2003)

[Strabon]

Présentation

Zoo Tycoon est une série de jeux vidéo sur PC consistant en la gestion minutieuse d'un parc zoologique. Le joueur se retrouve à la tête d'un zoo, il détient un budget et il doit développer des infrastructures afin que ses animaux se sentent chez eux. La gestion est élargie dans le système proposé par Zoo Tycoon puisque ce n'est pas seulement mettre des animaux derrière des grillages, et ouvrir le parc aux nombreux visiteurs. Zoo Tycoon se manifeste par des possibilités/obligations gigantesques, jamais un parc ne sera identique, et les développeurs ont pris soin d'animer les parcs par un large panel d'animaux. Il convient toutefois d'admettre que ce sujet ne vise pas à retracer l'histoire complète de la série. J'ai décidé de restreindre ce topic à l'essentiel, c'est à dire, à l'éclosion délicate de Zoo Tycoon dans l'univers informatique.

Cela signifie que ce sujet mettra en lumière le premier épisode (2001), ses deux extensions en 2002 (Zoo Tycoon : Dinosaur Digs et Zoo Tycoon : Marine Mania). Puis nous introduirons doucement Zoo Tycoon : Complete Collection commercialisé en 2003. Il vise à rassembler toutes les extensions, tous les apports dans un unique opus.


Impression

Zoo Tycoon nous plonge au cœur d'un zoo, au milieu des animaux sauvages et vulgaires. Vulgaires sur leur comportement, les animaux représentent une épreuve de taille. On doit sans arrêt modifier un détail dans son enclos, chaque animal désire davantage. J'introduis mon impression par ce coup de gueule et c'est bien ce qui m'intéresse dans cet opus. Le joueur doit se faire violence pour contrôler parfaitement son parc, que ce soit financièrement ou psychologiquement. Zoo Tycoon nous enseigne qu'on ne devient pas un bon gérant en un jour, un zoo ne se fabrique pas en quelques heures. La principale raison provient de l'état de santé des animaux, pour les combler de faveurs, une grosse somme d'argent doit être versée, à bon escient. Zoo Tycoon rassemble des qualités innombrables et demeure à ce jour une référence en termes de gestion/tactique/stratégie dans l'univers zoologique. Outre ce point, nous verrons que le premier titre seul, reste illusoire. Il ne peut être considéré respectueusement que par l'installation de ses deux extensions Zoo Tycoon : Dinosaur Digs et Zoo Tycoon : Marine Mania. Enfin, en 2003, les développeurs ont estimé nécessaire d'incorporer l'ensemble des apports dans un seul jeu Zoo Tycoon : Complete Collection. Cette petite compilation parvient à laisser au joueur un sentiment positif sur la globalité. On s'attardera également sur le travail effectué en seulement deux courtes années. Il n'y a pas un plan type, je suivrai un cheminement évident.

C'est en 1999 que Chris Sawyer lançait la prodigieuse Série RollerCoaster Tycoon. Ainsi, dès 1999, le joueur pouvait s'initier à la gestion des parcs de loisirs. En réalité, Chris Sawyer n'est qu'un repreneur/refondateur d'une série plus ancienne au doux titre de Theme Park. En effet, tout débute si je puis dire en 1994 avec le travail acharné des développeurs Bullfrog Productions. Avec le temps, les joueurs observaient un manque cruel dans cet univers décalé. On ne pouvait s'occuper des animaux, jamais cette notion n'avait été abordée complètement. Mais en informatique, un vide ne peut subsister longtemps sans qu'il ne soit rempli. A cet égard, 1999 marquait le grand retour des manèges. L'absence inquiétante des zoos n'allait durer que deux ans. En 2001, Zoo Tycoon apparaît dans les magasins. Il est développé par Blue Fang Games et édité par Microsoft Games. D'abord commercialisé aux Etats-Unis, le succès est immédiat, cette petite pépite atterrit en France et ne connait pas encore son avenir luxueux. Ainsi, dès cette date, -on ne doit en aucun cas l'oublier-, le domaine de la gestion prend un élan formidable. On sait notamment que cette matière couvrait un champ vaste. Le joueur, grâce à des moteurs innovants, s'enchantait d'introduire différents univers comme le domaine des transports (Transport Tycoon Deluxe), des hôpitaux (Theme Hospital), mais aussi des trains (Railroad Tycoon), des manèges bien entendu (Theme Park et RollerCoaster Tycoon), enfin, et c'est notre sujet, des zoos. Il convient de distinguer en premier lieu la forme avant d'étudier le fond.

Menu de jeu.

Zoo Tycoon s'introduit en 2001, il lance de nouvelles éventualités, il apporte des changements, il réapprovisionne la gestion sous un autre angle. Concernant la forme, en effet, Zoo Tycoon délivre de très bonnes sensations. D'emblée, on distingue dans la forme un ensemble : les musiques/sons, les cinématiques (ou plutôt les mouvements des nombreux personnages/animaux), la 3D, les textures et l'environnement général conféré par les développeurs.

Tout d'abord, pour les musiques, on ne peut réellement les mentionner convenablement, car elles sont constamment réduites et tendent à disparaître avec la progression du parc. Cela s'explique par des visiteurs surexcités (pas autant que dans RollerCoaster Tycoon) qui désirent observer un maximum d'animaux. Dès qu'on atteint un certain seuil, la musique est recouverte par différents bruits : le personnel, les attractions animalières, le personnel, les vendeurs etc. En fait, la musique correspond plus généralement à des sons, en constantes oppositions. Ces sons relèvent le jeu, ils mettent le joueur dans l'ambiance digne d'un zoo. Je vais prendre un exemple très simple, lorsqu'on sélectionne les lions, il y a un rugissement étonnant, pour les singes, c'est un hurlement. En l'occurrence, tous les animaux heurtent notre sensibilité par des cries bien naturels qui rappellent leur environnement d'origine.

Sur les cinématiques, elles accompagnent le joueur tout au long d'une partie. La fondation d'un parc est chose étonnante, et mérite d'être expliquée plus raisonnablement plus bas. Toutefois, notons qu'un zoo implique de nombreuses obligations, dont la première qui revient est la problématique des fonds. Un budget nous est alloué, on doit l'utiliser convenablement, à nos risques et périls. Lorsqu'un enclos est construit, peu importe la dimension, il suffit d'intégrer des animaux en dernière étape. En réalité, ce n'est pas la dernière étape, il n'existe jamais de fin avec les animaux car ils sont amenés à se reproduire, à suivre un cycle tout à fait normal et pas méprisé par les développeurs. Pourquoi parler du cycle de vie des animaux avec les cinématiques ? Eh bien, cela se traduit par des mouvements, des comportements, les animaux ne restent pas figés à un point donné, ils se déplacent, ils vivent et meurent à l'intérieur de leur enclos. Plus l'espace attribué est vaste, davantage un sentiment d'éclatement apparaît au fond de nous même. On regarde avec émotion ces petits monstres respirer à travers notre écran, on éprouve un besoin irrésistible de les toucher, de les aider, de participer à leur émancipation. On souhaite contrôle leur reproduction, ce mode de A à Z et qui se répète. Les cinématiques apportent de la vitalité au jeu, un souffle d'énergie fortement imprévisible. Les gens qui adorent les animaux seront séduits par cet open-space d'animaux. Les cinématiques accompagnent chacune de nos actions, on peut zoomer, observer son parc grâce à un mode caméra similaire à RollerCoaster Tycoon (le fameux pivotement sur 4 angles différents, en plus du zoom avant/arrière). Retenons sur les cinématiques seulement ce point: elles se propagent par la création d'animaux, plus le parc en détient un nombre important, plus les cinématiques se manifestent. Les personnages ajoutent ce phénomène de parc vivant et ouvert. On ne peut résister à l'immersion totale (j'avais peur de me faire chier au départ, mais j'ai joué une matinée complète sans m'en rendre compte, *jeu jouissif et perfide* !).

Zoo Tycoon en 2015 est ancien, mais a le mérite d’insuffler de la force, du peps. Chose bizarre, tous les jeux anciens ne conservent pas, du moins en apparence parfois, cette dose d'énergie, d'efficacité. Étrangement, en installant Zoo Tycoon qui tout de même nous provient d'un travail lointain (2001), je ne peux qu'affirmer mon étonnement.

La 3D, les textures et plus généralement l'environnement facilitent l'entrée dans ce monde virtuel. En effet, la 3D permet de croire en cette réalité éloignée (la construction de notre parc n'est qu'une utopie, surtout pour les dinosaures), les animaux sont parfaits à mon goût. Ils représentent ce qu'on observe dans un véritable zoo /et/ou/ en milieu ouvert/libéré/fermé. Les textures accrochent, on distingue une grande variété de couleurs, des formes brèves, simples et authentiques pour l'époque. J'apprécie particulièrement les éléphants, les rhinocéros et les hippopotames, car dès qu'ils se trempent dans l'eau, c'est adorable (ça me rappelle les longues descriptions de Jules Verne, L'Etoile du Sud, à lire impérativement pour découvrir la savane africaine ! Pour les poissons, Vingt mille lieues sous les mers). Concernant le cadre ou l'environnement, le joueur imaginatif/inspiré n'hésitera pas à reproduire avec minutie de véritables zoos, des descriptions littéraires ou même des films (Jurassic Park, Océan etc.). Sur la forme, c'est un très bon jeu, rien à dire. Passons au fond maintenant.

Le fond comprend le gameplay, les nombreuses missions (didacticiels), ainsi que toutes les cartes en partie libre. J'ai envie de commencer par la fin pour en dérouter quelques-uns sur le forum.

Tout d'abord, le mode partie libre offre de nombreuses possibilités. Il suffit d'observer le nombre de cartes. Allez, je vais les compter: environ 28 (environ car le matin, je ne suis pas réveillé). Le menu est simplifié, on constate une seule option modifiable : l'argent. En effet, le joueur peut entamer une partie avec un maximum de 500000. Le minimum est de 10000. Vous me connaissez, pour moi, c'est le maximum (et je ne suis pas fier, je débute donc excusable, ça permettra d'en montrer davantage). D'ailleurs, novice que je suis, j'ai débuté l'univers Zoo Tycoon très récemment, plus précisément il y a deux jours.

J'étais depuis fort longtemps habitué à vivre la gestion à travers les manèges. Quoi que, j'avais essayé les animaux avec RollerCoaster Tycoon 3. Le soucis, c'est que les développeurs avaient dans le même temps, apporté une autre extension qui se nommait Délires Aquatiques !. Forcément, j'ai migré dessus comme j'adore l'eau, -les animaux aussi-, mais Distractions Sauvages ! ne m'intéressait pas tellement. On notera plusieurs choses sur lesquelles Chris Sawyer a (re)travaillé. En effet, il ajoute les safaris, c'est à dire les promenades dans l'enclos, il améliore la 3D, les textures, et plus globalement, l'environnement général. Les animaux s'identifient nettement, leur masse corporelle a été améliorée, en fait, Chris Sawyer a revigoré Zoo Tycoon. Bien entendu, c'est assez bête de confronter deux jeux qui ne sont pas sortis la même année, avec 5 années d'écart... Concernant notre sujet, on découvre plusieurs cartes intéressantes et particulièrement jouissives. On peut également mentionner que chacune projette le joueur dans un milieu particulier, avec des caractéristiques propres. Le parc change de dimension, au joueur de choisir (petite, moyenne, grande). La description de la carte fournit un minimum d'information, les développeurs résument en une ligne notre futur champ d'action. J'ai une préférence pour les cartes désertiques (pas désert au sens strict, seulement une carte ou on trouve peu d'éléments au départ), avec un sol plat, quelques montagnes/falaises, forêts et un/ou deux point(s) d'eau. J'apprécie Zoo Tycoon dans la mesure ou il permet à n'importe quel joueur, selon ses préférences, de rechercher son bonheur, son type de parc. Toutefois, à la différence de RollerCoaster Tycoon, et c'est bien dommage, Zoo Tycoon nous restreint aux cartes fabriquées par les développeurs. La possibilité d'un éditeur n'existe pas dans ce premier opus. Zoo Tycoon conserve une grande marge de réalisme, il suffit de distinguer le titre des cartes proposées: Cratère, Océan, Toundra, Ville, Pyramides du désert etc. Les créateurs collent avec la réalité, et j'aime beaucoup, ça évite les malentendus par exemple.

Menu Partie Libre.

Comme dans tous les jeux vidéo, les développeurs proposent un mode campagne et un mode partie libre. Parfois, on trouve un niveau intermédiaire qui vient s'ajouter, le mode éditeur qu'on déplore grandement dans Zoo Tycoon en 2001 (même Chris Sawyer a pensé à ne pas l'oublier !). Il convient d'aborder les didacticiels & scénarios. En effet, Zoo Tycoon sera apprécié tout particulièrement pour les nombreuses parties/campagnes. Une différence avec RollerCoaster Tycoon qui ne semble pas négligeable: le verrouillage. Certaines parties doivent être débloquées, on suit un cheminement convenable. Dans RollerCoaster Tycoon 2, je cite le 2 car il apparaît en 2002 (1 an après Zoo Tycoon) sur les marchés, les développeurs ouvrent l'entier jeu immédiatement. Il n'y a pas réellement de challenge, dans Zoo Tycoon, on doit se lancer dans chacun des scénarios pour déverrouiller le suivant.

Les didacticiels nous introduisent convenablement dans Zoo Tycoon. Les objectifs sont simples, il suffit de réaliser les indications, on peut prendre comme exemple: appuyer sur tel bouton, tel animal, zoomer, etc. C'est un jeu qui nous accompagne et qui nous propose une aide utile. Une fois ce mode achevé, le joueur peut se jeter dans l'arène, les choses sérieuses commencent. Dorénavant, les objectifs du scénario varient en fonction du parc. Les premiers zoos nous orientent sur des obligations de résultat si je puis dire très faciles. On note une date limite à respecter (6 mois, 12 mois etc.), et diverses responsabilités comme adopter un animal, s'occuper de tel partie du parc, obtenir une note à tel niveau (adaptation, moyenne, un total pour le zoo, satisfaction, bien-être des animaux/visiteurs, budget etc.). On constate en passant une description du parc très bien détaillée, une image qui décrit le cadre du parc (l'environnement, désert, forêt, eau etc.), enfin, la dernière fenêtre indique la liste des scénarios. Le nombre est assez réduit sans les extensions. Dommage. Cependant, le screen que j'appose si dessous comprend les deux extensions.

Didacticiels & Scénarios.

On termine Zoo Tycoon avec le gameplay. En effet, les développeurs nous glissent dans la gestion pure et dure. Elle s'identifie sur plusieurs niveaux : l'argent, les animaux, le personnel, les visiteurs, le terrain (pour les animaux encore une fois) et tou(te)s les bâtiments/infrastructures. Bien entendu, si je simplifie, la gestion concerne le parc et son ensemble.

Premièrement, l'argent (). Si je débute mes développements sur la trésorerie, c'est parce qu'il y a un intérêt étonnant. A cet égard, la monnaie constitue la pierre angulaire de notre zoo. L'opération se manifeste par: pas d'argent = pas de zoo. En fait, notre trésorerie permettra à notre zoo de se développer, de s'agrandir, de grossir, de sorte que les visiteurs ne ressentent jamais le besoin de quitter l'ambiance animalière. Chaque action a un coût plus ou moins élevé. Ce n'est pas un hasard, rien n'est gratuit, les développeurs ont cherché à coller au maximum la réalité. On remarque qu'ouvrir une nouvelle attraction emporte la moitié de notre budget fréquemment. Eh oui, on ne s'en rend pas compte, un animal exige davantage qu'une cage. En effet, il entraîne dès sa création des soins, donc un soigneur/expert, il souhaite jouir d'un espace vaste (important est insuffisant, veut toujours plus), tel environnement qui agit comme miroir avec son état naturel (il ne doit pas distinguer un détail insolite, sinon, il ressentira de la tristesse et du mal-être) etc. Ce n'est qu'un début sur le travail qui doit être effectué par le joueur. On multiplie ce parcours par le nombre d'animaux et on atteint un seuil d'obligations gigantesque.

Ce qui est faux: les développeurs indiquent dans les informations que tel animal préfère vivre seul, mais la réalité est largement différente. Prenons l'exemple de l'ours qui vie en solitaire, dès sa création dans son enclos, tout ce qu'il souhaite, c'est une compagne. On crée donc une femelle et pouf il fait des petits. Le problème, au fur et à mesure du temps, si chaque animal tend à s'accoupler, la problématique qui survient à un moment X concerne la taille des enclos ! Vous n'imaginez pas le travail qu'exige un animal, même le plus gentil, le plus doux, le plus beau, le plus affectueux, le plus petit du monde. Autre point fourbe, généralement, nombreux animaux désirent une cage idéale. Je vais prendre l'exemple du tigre qui m'a particulièrement énervé. Une fois son enclos fabriqué, avec un territoire digne de son milieu sauvage, il ressentait un mal être. En effet, j'avais créer deux arbres en trop, et un rocher qui ne lui convenait pas. Zoo Tycoon est un jeu qui s'inscrit sur des détails. Question : avez vous essayé la cohabitation de plusieurs animaux ? Le résultat demeure génial. Tigre, animal terrifiant, avec un pauvre petit singe (bien entendu, je sais que c'est impossible, juste un peu d'humour). Pour l'humour, je vais mettre quelques screens du carnage. Je souhaite, certes, montrer la mort du pauvre singe, mais surtout, je vous demande d'observer mon budget. A l'origine, j'ai 500000, mais cela diminue très rapidement. En passant, je me trouve à la deuxième étape de mes développements soit les animaux (je crois que tout le monde avait deviné !).

Le commencement.

En premier lieu, je me permets d'élaborer son enclos. Je dois avouer qu'il est un peu vaste, on remarquera pour l'instant quatre choses. D'abord, j'ai réalisé la cage, ensuite, j'ai ajouté un abris, puis la route qui entoure totalement l'enclos, enfin, j'ai embauché un soigneur. Déjà 14000 en moins sur mon budget dé départ. Cela démontre toute la difficulté de Zoo Tycoon, je viens de débuter, et j'ose imaginer les joueurs expérimentés qui commencent avec 30000 ou moins, c'est un challenge redoutable !

Un animal force le joueur à déposer un prix. Pour notre fameux tigre du Bengale, c'est 800 dollars. La note peut très vite être salée, un ours coûte 1100 par exemple, plus l'animal est rare, recherché, plus son prix est élevé. Il convient également d'ajouter le sexe de l'animal: mâle ou femelle.

Création précipitée de l'animal.

En effet, j'ai créé avec précipitation mon pauvre tigre sans regarder si l'intérieur de son enclos lui convenait. Le système est identique pour chaque animal. Ainsi, on distingue plusieurs informations (dans la petite fenêtre verte). Le smiley indique le bien-être du tigre. Il semble heureux, bien que seul dans un milieu désertique (malheureux, smiley rouge, moyen, smiley orange). En dessous, les fruits et autres représentent la nourriture, c'est à dire, si l'animal est ou non bien nourri. Comme il vient tout juste d'être créé, il ne manque de rien pour l'instant. La forme rouge correspond à l'état de santé. Il est en très bonne santé.

La barre jaune (c'est à dire qu'on se trouve à la limite du désastreux) indique un manque de végétation propre à son environnement naturel d'origine (la cage doit lui rappeler le souvenir de son domaine initial, avant sa capture et sa mise dans le zoo). Il suffit de cliquer dans les recommandations du soigneur (à droite du dollar vert, le dollar vert permet de vendre son animal). A gauche du dollar se situe les informations sur l'attraction, la main offre l'éventualité de déplacer son animal à tel endroit. Le cœur à droite correspond au sexe de l'animal. Si dessous, dans la bulle, sont indiqués les commentaires des quelques visiteurs (plus communément réflexion). On remarque que dès sa création, les nombreuses barres (visiteurs, appréciation etc.) ont changé.

Les recommandations du soigneur sont innombrables.

C'est parti pour une petite séance de coloriage. Le tigre du Bengale désire des arbres (il va falloir que je cherche son arbre favori parmi la liste donnée, je vais perdre 1000 au moins si ce n'est plus), il y a trop d'herbe (à bon ?), il n'y a pas assez de tapis de forêt tropicale (la séance coloriage par excellence), de l'eau douce (l'animal souhaite un peu d'eau de vie dans son enclos). Enfin, notre fameux tigre cherche un rocher (pas celui du lion). Le rocher m'a rendu dingue il y a deux jours ! J'oubliais, l'enclos idéal n'existe pas, je vais m'embêter avec un tigre, imaginez la situation avec des animaux plus volumineux...

Zoo Tycoon est un jeu amusant, très immersif mais qui manque cruellement sur l'aspect gestion. Vous allez observer mon agacement à trouver les bonnes doses de couleur (le machin va durer 1 heure...). Mais c'est amusant encore une fois.

Rapidement.

On fait le point. Notre soigneur exige toujours davantage pour son tigre. En effet, l'animal n'est jamais satisfait pleinement. La barre jaune s'est remplie peu à peu de vert, au fur et à mesure des modifications. Notre tigre veut plus d'arbres, il fait quand même bien chier, pour une fois, il a l'air de se sentir bien, seul, sans compagnie. Le rocher n'est pas encore réalisé car je ne suis pas certain que la liste lui convienne.

On va encore s'amuser à colorier le terrain. Le joueur doit chercher la dose parfaite. Par exemple, notre tigre n'est pas satisfait sur l'eau. Il en manque. Par contre, notre soigneur estime que la terre est surabondante. Je vous épargne le message du style il n'y a pas assez d'herbe...MERDE, il faudrait savoir !

Enfin !

Notre tigre semble content de son enclos. Toutefois, un problème en amène un autre dans ce jeu. Zoo Tycoon est sans fin. Notre parc n'atteint jamais la perfection et c'est bien dommage. Comme je le constatais, Zoo Tycoon constitue un jeu de gestion au détail infime. Qu'est ce qu'on découvre maintenant ? Eh bien, c'est fort simple, notre animal manque de nourriture. BON DIEU, je t'ai embauché pourquoi toi, abruti de soigneur ? Désolé, je me suis emporté, je m'excuse, je suis désolé. Tous ces aménagements m'ont coûté 25000, pour un seul animal. Imaginez un joueur qui désire fonder un parc immense avec des centaines d'animaux ? La question ne se pose pas, on connait déjà la réponse...

Bien, le moment tant attendu est l'accouplement. On va glisser une petite femelle dans l'enclos et voir la réaction de notre cher tigre puis nous terminerons cette séquence avec le massacre tant attendu du singe !

Amor, Amor.

La réaction est immédiate. En effet, l’opération m'a coûté 800. Et allez, encore 800 dollars ! Quand on aime les animaux, on ne compte pas. La cote de notre parc devrait augmenter, on va s'en servir pour accroître le prix d'entrée. Un mâle et une femelle devrait davantage attirer qu'un mâle seul. Alors, une famille, n'en parlons pas.

Au niveau des aménagements, si un petit naît, il faudra investir (encore !) dans des jouets. A cet égard, certains animaux aiment s'amuser, c'est le cas par exemple des singes ou des lions. On remarque également les rochers. J'ai enfin trouvé son rocher, j'ai dû je pense déboursé 2000 en plus, 2000 dollars de gaspillage (les mauvais investissements). Par ailleurs, un autre souci risque de provoquer la pagaille très prochainement dans mon parc. Outre les animaux, il y a aussi la question du confort des visiteurs. Nombreux admirent les enclos, mais une fois qu'ils en ont fais le tour, ils souhaitent casser la croûte, ou aller aux toilettes. Malheureusement pour eux, aucun aménagement n'est réalisé...

Début des problèmes.

Visiteur 43, comme pleins d'autres, va commencer à se plaindre. Ce n'est qu'une question de temps. Il convient de mentionner les aspects généraux. Tout d'abord, comme les animaux, le visiteur doit se sentir bien. C'est un impératif. En dessous, notre visiteur doit être comblé par une nourriture abondante, des boissons etc. En ce qui concerne le numéro 43, il va bientôt être en manque. En bleu, le signe représente les toilettes. Enfin, l'éclair correspond à l'énergie du visiteur. Le numéro 43 est en pleine forme et tant mieux.

Concernant les trois carrés à droite, chacun exige notre attention. En effet, le premier permet d'obtenir des informations sur la durée de la visite du zoo, son animal préféré (par exemple, un visiteur peut admirer les bisons ou les crocodiles, si on ne réalise pas son rêve, il est fort probable qu'il sera déçu à la fin de la visite) et son inventaire. Un visiteur peut se munir d'objet comme des cartes, ou des souvenirs. Le cœur représente son bien être/confort. La bulle indique des réflexions supplémentaires non-négligeables. Par exemple, visiteur 43 estime que les tigres ont l'air heureux dans leur cage.

D'ailleurs, je crois que j'ai évité quelques mots sur le personnel. Ne vous inquiétez pas, tout devrait y passer.

Les changements en cours de partie...

Plus on avance dans le jeu, plus des options se débloquent. Cette fenêtre apparaît plusieurs fois au cours d'une partie. Les objets concernent les décors le plus souvent, quelques bâtiments également. Ce qui nous intéresse sont les animaux. En effet, au bout du deuxième message de ce type, on remarque un panel formidable d'animaux, le choix est très diversifié. On trouve des animaux ordinaires, mais aussi des animaux particuliers que je ne connaissais même pas, dont j'ignorais tout simplement l'existence. Il convient d'observer dorénavant le massacre du singe parce que ça a trop durer le blabla.

Que la chasse commence !

En réalité, c'est un pauvre babouin olive qui fait l'objet d'une expérience formidable. Il m'a coûté 900 dollars ! 100 dollars de différence avec les tigres, c'est un scandale ! J'en profite pour mentionner le personnel. En effet, du personnel peut être recruté durant une partie: des guides, des soigneurs, des scientifiques (pour les dinosaures, extension), des spécialistes marins (pour les animaux aquatiques, extension), des agents de maintenance (réparation des grilles cassées etc.), et des bâtiments regroupant une équipe de récupération des dinosaures (extension). Bien entendu, je suis en train de jouer à Zoo Tycoon Complete Collection car les possibilités s'étendent/sont diversifiées. Par ailleurs, chaque personnage embauché coûte plus ou moins cher. Cela signifie qu'on doit verser un salaire mensuel (800 dollars). Le joueur doit être attentif à sa trésorerie car il peut très rapidement se retrouver en déficit. Je ne vais pas le cacher, je n'ai pas pris ma capture d'écran au bon moment car un message est apparu 10 secondes après comme quoi le babouin n'appréciait pas son enclos. J'ai envie de mentionner l'expression des visiteurs, ébahis par cette erreur grotesque. Concernant notre babouin, adaptation de l'enclos se situe dans la zone rouge.

Massacre.

Le but du jeu n'est pas que les animaux se dévorent entre-eux. Ceci est le résultat d'une mauvaise cohabitation. Plus sérieusement, je désirais montrer le chaos provoqué. Dans RollerCoaster Tycoon 3, il y avait davantage d'humour, par exemple, quand un animal réussissait à s'échapper, on distinguait un mouvement de foule hilarant, les gens criaient et levaient les bras au ciel. Disons-que j'appréciais ce détail. Malheureusement, dans Zoo Tycoon, les développeurs n'ont pas inséré cet élément et c'est dommage.

Il convient d'aborder la question du terrain et des bâtiments. Concernant l'environnement, chaque animal souhaite profiter d'un cadre de vie agréable. Ainsi, tous les éléments doivent répondre présents dans son enclos. Ainsi, pour notre tigre, on devait réaliser un milieu tropical, avec un peu d'eau douce, quelques arbres, roches, et un sol rempli d'une végétation luxuriante. Bien entendu, cela varie en fonction des animaux. Chacun demande un territoire approprié, conforme à son mode de vie. Les singes désirent des grands arbres pour sauter de branches en branches, les crocodiles aiment l'eau salée, les ours adorent les cavernes, ils sont à l'abri des regards malveillants. Il manque peut être une espèce. Je n'ai pas trouvé les oiseaux comme les perroquets etc. Le jeu s'arrête à l'autruche, point négatif.

L'idée que tel animal couvre tel environnement m'a parfaitement séduit, ce qui semble dommage par ailleurs, c'est qu'on passe plus de temps à élaborer les cages qu'à jouir de nos animaux (effectivement, on se restreint à la palette couleur). J'ai pris le tigre, mais je pouvais très bien m'attarder sur des animaux plus impressionnants ou plus nombreux. Ce qui revient est l'aspect répétitif, on construit, on reconstruit, il n'y a que la forme des enclos et le contenu qui changent, mais pour le reste, Zoo Tycoon n'offre pas d'autres éventualités. Toutefois, j'apprécie l'immersion, la liste d'animaux, les décors, les musiques, les images (enfantines), et l'ambiance générale.

Pour les bâtiments, Zoo Tycoon ne propose pas grand chose car le but primordial est de bâtir un zoo, pas une ville. On se limite à des infrastructures zoologiques, quoi que assez réduites. Les stands ne sont pas nombreux (on note la boutique à souvenir, quelques vendeurs, sur RollerCoaster Tycoon 2, on s'enchantait en distinguant toute la liste). Au niveau des cages, j'ai été ému pour la clôture en béton/électrifié au style jurassique.

Je crois que j'ai fait le tour. Concernant les deux extensions, rapidement, elles ajoutent de nombreux objets, animaux, de nouveaux didacticiels, de nombreuses nouvelles cartes, des possibilités nouvelles. Je souhaite affirmer un point. Zoo Tycoon seul ne conçoit pas, il est nécessaire d'y jouer avec les extensions comprises sinon, on se fait vite chier (un peu comme avec RollerCoaster Tycoon 2, toutefois, il y avait davantage sous Chris Sawyer même sans les extensions). Les extensions enrichissent l'ensemble, elles amplifient la durée de vie du jeu, c'est indéniable.

Zoo Tycoon : Dinosaur Digs sort en 2002 suivi par Zoo Tycoon : Marine Mania la même année. Les développeurs/éditeurs restent identiques. Le premier offre un regard insolite de la gestion. On remplace les animaux sauvages par des dinosaures féroces. Le point négatif est le choix apporté, il y en a peu (à peine une quinzaine). De nouveaux personnages comme les scientifiques viennent renforcer l'univers jurassique. On voit avec humour le scientifique injecter un produit dans l’œuf, au milieu de l'enclos. Ce passage rappelle Jurassic Park 1, et devrait s'identifier également dans Jurassic Wolrd. La seconde extension cherche à créer une atmosphère aquatique au jeu d'origine. En effet, les animaux marins étaient délaissés, leur nombre sera accru. On note par exemple des baleines, des requins marteaux, des requins baleines (très bien réussi, avec les tâches sur le corps !) etc. Dans cette extension, le joueur doit créer des grandes piscines, des bassins et introduire les animaux dedans. Le bassin peut être creusé, ou non. Une autre possibilité que j'ai apprécié: les spectacles. En effet, cette extension propose des animations extravagantes pour les visiteurs, on n'atteint pas la bande annonce du dernier Jurassic Park, mais ça a le mérite d'exister.

Par ailleurs, les développeurs ont estimé évident de regrouper toutes les modifications dans un seul opus. Il sortira en 2003, et prendra le titre Zoo Tycoon : Complete Collection. Ce jeu achève le premier chapitre Zoo Tycoon. Tout se trouve dans un seul CD et c'est très utile. On peut tout de même apprécier le nouveau fond du menu, qui mélange dinosaures & animaux aquatiques. Le système est identique à RollerCoaster Tycoon (avec ses extensions), le lancement du jeu reste analogue, seuls les éléments apportés s'ajoutent au jeu de base. Il convient de terminer nos propos avec quelques screens:

Spoiler:

Un menu agréable.



Des nouvelles possibilités.



Je m'appelle Piscine.

Strabon, Jumanji Man

[Larkh]

Même si le sujet est incomplet, je te remercie d'en parler Zoo Tycoon a été mon premier jeu de gestion J'en garde un super souvenir!

[Turambar]

Je n'ai joué qu'au 2, j'en garde un extrêmement bon souvenir, c'était un jeu prenant avec une très bonne atmosphère, malgré les bugs liés aux visiteurs qui se retrouvaient dans des enclos ou aux animaux qui se retrouvaient dans les allées, ce qui peut faire très mal à tes revenus si tu ne le corriges pas sous 10 secondes.

[DoubleSquall]

Je n'ai joué qu'au 2 également. Dernièrement je me suis mis sur son principal concurrent, Wildlife Park 2 Ultimate.

[ludor]

DoubleSquall ! Pauvre fou ! Tu viens de me faire découvrir un jeu qui va me faire manger autant d'heure que Zoo Tycoon !

[Seigneur Grievous]

Je l'avais acheté à sa sortie, et pareil pour son extension qui m'avait fait rêver. Cependant je le trouve moins réussi que Rollercoaster en ce qui concerne la gestion : les animaux doivent avoir un enclos avec des conditions parfaitement préfédinies, au final on passe son temps à colorier le terrain et placer des baballes dans les enclos plutôt qu'à vraiment gérer économiquement un zoo. Le deuxième opus est mieux réussi sur ce point d'ailleurs.

[Strabon]

Sujet terminé ouf.

J'espère que Seigneur Grievous est satisfait des quelques images.

[Melitas]

j adore ce jeu quand j' achetais les tigres et que j' ouvrais la cage pour les lancer sur les visiteurs en les enfermant dans le parc que de bon souvenir.

[Seigneur Grievous]

Sujet terminé ouf.

J'espère que Seigneur Grievous est satisfait des quelques images.

Ouaip Super présentation

Tu devrais tester le deuxième qui est bien mieux à tous points de vues. Et si c'est pour gérer un parc à dinosaures, un seul jeu à tester, c'est Operation Genesis !

[Xehanort]

j adore ce jeu quand j' achetais les tigres et que j' ouvrais la cage pour les lancer sur les visiteurs en les enfermant dans le parc que de bon souvenir.

Moi c' est le T-Rex que je relâchais de temps en temps , sinon tout ça me rappelle un certain Papy Grenier .

[DoubleSquall]

DoubleSquall ! Pauvre fou ! Tu viens de me faire découvrir un jeu qui va me faire manger autant d'heure que Zoo Tycoon !

L’inconvénient est que les extensions sont à moitié indépendantes. Les objets et animaux sont dispo dans toutes les extensions mais les missions et maps libres ne sont pas communes. Il faut bidouiller un peu les fichiers.