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    Prison Architect - 2012




    Partie Préliminaire

    Les développements informatiques n’ont pas encore terminé de nous surprendre. On constate toute sorte d’approche : de la conception la plus stricte à la plus humoristique en passant par la plus excentrique. Les développeurs n’ont pas fini de nous faire rêver. Toutefois, je ne sais pas si à l’égard de ce sujet, j’admettrai ouvertement de l’extase, je ne sais pas quoi dire sur un opus aussi particulier. Avant toute chose, une petite rétrospective.

    En matière de Gestion, on distingue à peu près un panorama complet. En effet, on peut revivre l’histoire, que ce soit avec la Série des Grands Bâtisseurs ou la Série Civilization (elle fera l’objet de trois gros sujets dans un avenir certain et non hypothétique), on peut également incorporer un dirigeant de parc de loisirs, avec les Zoo Tycoon ou encore les RollerCoaster Tycoon, on peut étonnement s’initier dans un univers complètement décalé avec la Série Black & White etc. En fait, tout joue en notre faveur, des développeurs remarquables n’hésitent pas à percer des zones d’ombre, à les transcender. En 2015, on parachève le monde gestion, on peut en l’occurrence tout produire, sous un angle toujours plus étonnant. En effet, après chaque nouvel opus, on assiste à des transformations remarquables du domaine Gestion, le joueur en ressort souvent dérouté, pétrifié par ce cheminement exponentiel.

    Bien entendu, l’univers Gestion demeure passionnant, ouvert, vif, cependant, il ne plait pas autant qu’on pourrait le penser. Notre communauté semble dérisoire à la comparaison des jeux de masse et des gros blockbusters. En effet, on reste dans l’obscurité, on n’est peut-être pas isolée, mais presque. Il suffit de regarder un forum de football (par exemple Fifa) sur internet et de le confronter à un forum de jeux de gestion (Civilization par exemple). On va me dire que c’est illusoire comme opposition, mais elle dénote une réalité dure pour les développeurs et les passionnés. On aura plus tendance à trouver un fan de Fifa ou de Call of Duty qu’un passionné de Civilization, pour les Grands Bâtisseurs, je n’en parle même pas. La dernière fois que j’ai demandé, on m’a regardé comme si j’étais un martien.

    Ce miroir risque de déchirer les passions. Je ne dis que la véracité, celle qui fait froid dans le dos. J’essaye toutefois de marquer mon empreinte avec les moyens qu’on me donne et les quelques acquis en matière de jeux vidéo, cela s’extériorise misérablement. Deux à trois sujets par semaine, qui n’attirent pas tant que ça. Cependant, mon objectif n’est pas d’attirer, mais plutôt d’intéresser les quelques passionnés souvent volatiles, et, peut-être, leur donner envie d’essayer le jeu, voire, de s’inscrire sur le forum. Bon, pour cette dernière, c’est une ambition ardue à atteindre, mais j’espère bien tracer le chemin de l’inscription pour nombreux internautes. Une belle motivation sera un critère redoutable, difficile à renverser une fois trouvée !

    Le paragraphe précédent est à prendre au cinquantième degré.

    Mais j’avais vraiment envie de préciser quelques points. Revenons-en au sujet, car je m’y éloigne, je ne veux pas flooder. En effet, la gestion s’envisage dans de nombreux jeux, comme je le mentionnais, du plus rigide au plus loufoque en palliant subsidiairement le mystique, l’hermétique et l’ésotérique. Le jeu sur lequel je vais m’attarder aujourd’hui n’échappe pas à la règle et s’introduit dans la pure extravagance. J’avais tout vu, tout testé, mais je n’avais pas songé à m’occuper d’une prison. Et, pourtant, on verra qu’il y existe un réel intérêt à gérer une prison. Ce n’est pas forcément le jeu de l’année 2012, mais cela dit, je crois qu’il malmène efficacement le joueur. Avant de débuter la présentation, je ne vais pas le cacher, c’est un jeu alambiqué, et, je n’ai strictement rien compris aux règles du jeu (au commencement). *Jeu controversé*



    Présentation

    Prison Architect est un jeu de simulation/gestion commercialisé en 2012, développé par Introversion Software, et distribué exclusivement sur la plateforme Steam. Autrement dit, il faut Steam pour s'illuminer en tant que dirigeant d'une prison. C'est un jeu 2D, les graphismes ne seront pas le point que nous retiendrons. En effet, nous considérerons seulement le fond.

    Mais Prison Architect, qu'est ce que c'est ? Alors, ce nom vilain, sauvage, ne porte pas à confusion. Il permet au joueur d'incarner un chef de prison, dans tous les sens du terme. C'est à dire qu'on s'occupera des emplacements, donc de la structure générale, jusqu'à des critères plus précis, comme la nourriture, les petits prisonniers et leurs cellules, les gardiens etc. Cet opus s'humanise raisonnablement. Bien entendu, c'est rapide comme présentation, dans les faits, Prison Architect demeure plus ambigu. Ce n'est pas seulement construire une prison et s'occuper de la nourriture, c'est aussi penser à la réglementation, aux indications hygiéniques/horaires, en fait, on devient un véritable gardien. Tout cela sera précisé In Infra.



    Remarque

    Test effectué chez un ami. Il est accessible uniquement sur Steam. Comme je n'ai pas de Steam, je n'ai pu l'essayé que brièvement, toutefois, c'est amplement suffisant pour me donner une impression générale sur l'univers des prisons.


    Impression

    Prison Architect n’est pas un jeu habituel. En effet, s’initier dans un espace aussi glauque que les prisons n’attire pas tellement. « Hey, ça te dit une partie de Prison Architect ! » Bon, on trouvera plus intéressant, au mieux, la personne vous attribuera la plus belle blague de l’année, au pire, elle ne vous comprendra pas. Dans les deux cas, vous passez pour un ringard. Pourtant, le jeu existe. Concrètement, ça donne quoi ?

    Eh bien, la première impression qui peut décrire idéalement cet opus, c’est l’extravagance. A cet égard, se lancer dans une partie de Prison Architect, c’est se glisser dans la peau d’un dirigeant/gardien de prison. Oh, cela parait familiers, toutefois, sur le papier, les objectifs sont plus tordus et tendront à déstabiliser les joueurs, même les plus robustes. De ce fait, on ne pourra écarter notre sensibilité, car, développer une infrastructure pour les prisonniers exigent finalement bien plus que de simples aménagements.

    C’est le premier point positif. Cet opus n’échappe pas à cette coutume propre aux jeux de gestion qui est celle de durcir au maximum les objectifs pour qu’ils deviennent inaccessibles. En l’occurrence, on découvre un milieu d’enfer, réclamant toute notre attention, une finesse intellectuelle irrésistible, et toujours, une certaine sagesse. En effet, bâtir la prison de rêve pour les détenus, c’est comme s’engager dans une grotte obscure. Autrement dit, on se dirige en aveugle. Les prisonniers demeureront imprévisibles. Nombreux sont les critères à frapper à notre porte de gérant, et ces derniers s’extériorisent constamment, tout au long de la partie. En fait, quand on pense avoir produit tout le boulot parfaitement, il subsiste nécessairement une imperfection, un truc qui va pas, un conard de prisonnier qui se sent pas bien ou qui a transgressé les règles. Cet événement naturel, me diriez-vous, a pour conséquence de tout bousculer au sein de notre petit établissement pénitentiaire.

    Bon, trêve de plaisanterie ! Au lieu de raconter tout et n’importe quoi dans le désordre, je vais commencer par le début du début, soit « Create New Prison ». Oui, mon pote avait le jeu en anglais. Comme je suis une sacrée brêle en compréhension, j’ai bien pataugé, et celui-ci se foutait bien de ma gueule. On arrive sur une carte pratiquement vierge. On trouve en pratique une petite route, un terrain, et des tas de consignes/menus.

    Comme je l’ai antérieurement précisé, je ne m’attarderai pas sur la forme. Celle-ci nous donne l’impression de se situer sur un jeu de Game Boy des années 2000. Pour autant, elle demeure redoutable pour les mélancoliques comme moi qui ont connu la fameuse petite pépite. En effet, l’émotion nous tourmente quelque peu dès l’instant qu’on découvre la carte. Oh, un Tintin : Objectif Aventure, ou encore un World of Astérix. Pourtant, les graphismes se caractérisent à l’identique, et nous sommes en … 2012 ! Toutefois, c’est un choix effectué par les développeurs, et il semble efficace pour cet univers sordide. Comme le monde des prisonniers en fait reculer plus d’un, autant le rendre rassurant, attendrissant pour que certains joueurs s’y hasardent. En effet, à partir de cette approche bizarre, inaccoutumée, on se doute que cet opus casse complètement la notion stricte, et la joint au loufoque et à l’extravagance. Les petits personnages me donnent le sentiment de me situer sur une partie de Worms. C’est assez amusant. Outre ces quelques mots sur la forme, qu’en est-il du fond ? C’est bien cette problématique qui risque de bâtir une sérieuse controverse.

    La controverse s’insinue par le biais des développements informatiques particulièrement lamentables et infidèles pour l’univers vécu en réalité par les prisonniers. Cet opus tend à falsifier ce milieu (donne l’impression que tout est beau, tout est rose, tout est gentil), pis encore, il en dérangera plus d’un parce qu’incarner un dirigeant de prison pourrait paraître choquant voire intolérable dans un jeu humoristique. Du moins, c’est ce débat qui revient de par la lecture du titre réalisé par les créateurs. Toutefois, cette problématique semble, à mes yeux, illusoire et sera remarquablement écartée. En effet, comme toutes créations parfois excentriques, les développeurs cherchent avant tout à offrir aux joueurs de nouvelles possibilités, des éventualités qui n’existaient pas antérieurement. En l’occurrence, en 2012, c’est bien une innovation car je ne connais pas nombreux jeux qui mettent en exergue le monde pénitencier. Pourtant, eux l’ont fait. Il ne se sont pas posés la question de savoir si cet opus allait plaire ou pas, il sont directement passés à l’action.

    Cela me fait penser à ce jeu, il y a quelques années, qui avait excité les passions, mêlant toute sorte de commentaires, de l'indignation à l'incompréhension en passant par la surprise et la bonne bouffée d'oxygène ou la mauvaise bouffé d'azote. En effet, je parle bien entendu de Clodogame. Un jeu en ligne qui permet au joueur d'incarner le clochard le plus talentueux de Paris. Alors, faut dire que j'ai été étonné, c'était assez inhabituel. Je n'ai jamais essayé, mais voici ce qu'on peut lire sur la plateforme ici. Et voici ce qu'on peut lire comme étalage épatant sur le net, notamment sur Le Nouvelobs. M'enfin, voilà ce qui se passe quand un jeu sort de l'ordinaire, il y a immédiatement des débats déchaînés protégeant le pour, le contre etc. Au final, le leçon qu'on doit retenir, c'est que l'affaire du clodo dans Paris n'a pas dit son dernier mot puisqu'on peut toujours l'incarner malgré cette agitation humaine, pour si peu... :degout:

    Maintenant que j'ai exposé mon point de vue sur la forme qui me paraissait loufoque, digne d'un jeu des années 2000, mais qui permet de renouveler émotion et nostalgie, et, après avoir manifesté ouvertement la magnifique controverse qui n'a pas fini d'en agiter certain, il est temps d'aborder le fond, avant d'approfondir nos propos sur l'ambiance.

    Mais qu’en est-il du fond ? Eh bien, en tant que joueur, j'ai pris plaisir à élaborer ma prison, car les critères et les obligations s’enchaînent, ce qui accentue entre autre notre immersion dans cet univers excentrique. Comme je le disais, on commence sur une carte vierge avec de nombreux menus, rien de plus chiant, surtout quand c'est en anglais. D'emblée, on distingue le budget de départ, on le considère minutieusement. D'ailleurs, avec les jeux de gestion, on devient un très bon gestionnaire. Si, si, je suis véridique. Outre l'argent, on doit prendre en compte le magnifique message qui s'affiche sur notre écran. On doit en particulier suivre une certaine cohérence, pour la survie de la prison. Autrement dit, si on s'écarte de notre mission, eh bien, on perd la partie purement et simplement. Dans tous les cas, le joueur doit se montrer délicat avec chaque indication, il doit même lire à travers les lignes. Oui, comme tout n'est pas indiqué, c'est au joueur de se bouger le popotin pour pallier les erreurs et les imperfections. Votre supérieur n'a pas à vous tenir par la main comme un petit enfant.

    En conséquence, ce constat néfaste de la difficulté, mais tellement jouissif, rejoint le premier point positif. Le deuxième point surprenant qu'on rencontre, ce sont les nombreuses éventualités proposées par les développeurs. On observe toujours de l'intérieur sa prison, jamais de l'extérieur. En d'autres termes, on est un gestionnaire à l'état strict, ou si vous voulez, en tant qu'architecte, on ne doit pas répondre présent pour embellir l'extérieur de sa prison, mais plutôt on est amené à s'occuper exclusivement du cadre interne. Ainsi, on doit s'employer dans des structures, des cellules, des aménagements, et tout particulièrement à la réglementation. En effet, le budget sera étudié délicatement, car, définir des cellules par exemple coûtent relativement cher. A cela s’ajoute comme je le mentionnais toutes les obligations/restrictions et là je peux vous assurer qu’on croule… Avec humour bien entendu, car, cet opus ne perd pas en vitalité et en extravagance, on sera constamment surpris, parfois on aura froid dans le dos en s’apercevant de tel critère, trop souvent on ressentira de la chaleur en cas de réussite. A ce sujet, si on est mauvais au début, ce n’est pas grave, il ne faut en aucun cas désespérer, il faut tout simplement recommencer une partie pour mieux comprendre ses erreurs. Oui, car on en produit des bourdes, certaines demeurent grotesques. Je me souviens durant mon test que ma prison s’apparentait surtout à une grande foire, c’était la zizanie totale. Résultat, je me suis retrouvé à la porte en l’espace de 30 minutes. Je serais excusé car le jeu se cristallisait par sa langue étrangère.

    La réglementation suppose essentiellement un respect abouti en termes d’hygiène (nourriture/propreté/besoin) mais également elle met en lumière des points auxquels on ne pense pas forcément immédiatement. Pourtant, ils sont les corollaires d’une prison : l’orthodoxie des horaires. En effet, les prisonniers sont encadrés obligatoirement, dès l’instant qu’il existe un vide juridique, intentionnel ou non volontaire, eh bien, on se trouve sous les eaux rapidement. Si ce n’est que la zizanie intérieure, on peut la surmonter. Malheureusement, il y a les réprimandes externes qui viennent nous enfoncer davantage, comme les avertissements ou les sanctions. Tant qu’on n’est pas limogé, ça roule !

    Donc, cet opus se conforme fidèlement aux nombreuses coutumes pénitentiaires, malgré une forme évasive et assez déroutante. Le fond demeure fluide et efficace. J’aimerais ajouter quelques mots sur l’ambiance.

    Le fond et la forme fabriquent une ambiance suffisamment hilarante et jubilatoire. On n’atteint pas le paroxysme, toutefois, on sera heureux de ne pas voir le temps défiler devant nos yeux. La durabilité varie en fonction du joueur et de son tempérament. S’il est solide, il résistera et il jouera. De même, s’il est patient, il persévérera. Enfin, s’il est agité, comme mon cas, on passera rapidement à autre chose. Je l’ai essayé deux jours, pas un troisième. En fait, si je ne me suis pas remis dedans, c’est tout simplement parce que je trouvais une couche hermétique entre mon écran et le jeu, ce qui m’empêchait de m’évaporer dans cet univers parallèle. Un monde bizarre à prendre au dixième degré, nombreux joueurs en sortiront touchés. Si je garde un souvenir vague finalement, c’est parce que l’opus testé était en anglais, la barrière de la langue et de la juste compréhension n’aident pas. Et, forcément, je me suis formalisé.

    Toutefois, je ne casserai aucunement ce monde, car il conserve une parfaite véracité sur les prisons, il met le joueur en péril fréquemment. En d’autres termes, on se situe sur un très bon jeu de stratégie, de gestion et de simulation. Mais malheureusement, comme tous les excellents jeux, il y aura des interférences, des gènes. Ces dernières priveront le joueur d’une bonne entrée en matière de Game Play, du coup, on abandonnera, pour aucune raison véritable ou valable. Une petite conclusion devrait, je pense, rehausser ce sentiment antinomique sur mes quelques développements.



    Conclusion

    Prison Architect s'insère dans ce groupe particulier de jeux vidéo qui expérimente des innovations, des retouches. On l'avait vu avec Black & White, toutefois, dans le cadre de ce sujet, on va encore plus loin. Alors, comme je le disais au début du topic, j'avais tout imaginé, mais jamais je n'avais songé, un jour, me retrouver à la tête d'un tel environnement. Les parcs d'attractions, je me souviens des nombreuses heures devant RollerCoaster Tycoon, tout passait remarquablement. Bon, j'atténuerai mes propos en admettant ouvertement que j'attends le prochain en 2015 pour conclure sur ces 15 années de travail. Alors, conjointement, je m'exaltais avec la construction de villes splendides, notamment avec la Série des Grands Bâtisseurs, et le développement d'empires emblématiques avec la Série Civilization. Puis, en 2015, dernièrement, je me passionne en tant que dirigeant d'une ... prison. En conséquence, je passe du monde ouvert, drôle, énorme, jouissif à un univers cloisonné, fermé, hermétique, terne, assez triste. Oui, il y en a des qualificatifs.

    En effet, qui aime s'occuper des prisonniers. :degout: C'est un monde déroutant qui laissera perplexe, je l'avoue. On ne pourra pas s'enchanter d'entamer une partie dans le costume d'un gardien de prison. Toutefois, malgré un univers laborieux (2D), j'estime qu'il subsiste un réel intérêt à s'approprier cet opus. En effet, on constate finalement un espace, certes dramatique, mélancolique, mais mêlé à de l'étrange et du loufoque, résultat, le jeu est touchant. J'ai été impressionné, car les graphismes me font penser davantage à un espèce de mod bizarre, cependant, quand on devient un peu plus attentif, eh bien, on se métamorphose, on découvre un milieu largement évasif et suffisamment jubilatoire.

    Pour autant, je n'ai pas forcément déliré devant mon ordinateur puisque le jeu reste assez limité. Néanmoins, on peut s'y attarder raisonnablement car il n'y a pas de transgression grotesque avec la réalité. J'avais surtout peur de jouer à un jeu ignorant le réalisme. Mais les développeurs ont respecté cette éthique, et le rendu demeure passable, envisageable pour un passionné de gestion/simulation.

    Enfin, si on souhaite débuter une partie dans cet opus, il faut bien comprendre qu'on ne cherche pas forcément l'excitation mais plutôt l'émancipation, la sagesse, la clairvoyance ou encore la compréhension. En effet, le domaine prisonnier reste un univers obscur, qui est déjà entré dans une prison ? Pas moi en tout cas, et j'espère ne jamais y mettre les pieds, sauf peut être à Alcatraz pour le célèbre Al Capone. A prendre avec humour. Non, plus sérieusement, on se sent davantage familiarisé avec ce milieu dantesque, notre approche en sortira quelque peu mouvementée. On nuancera, les plus rigides n'éprouveront qu'une simple perte de temps, les plus sages glorifieront cet opus. De mon point de vue, je me fixe comme point de repère l'intelligence des développeurs. Les effets ne sont pas nécessairement géniaux, le rendu est d'ailleurs bizarre, mais on peut s'y consacrer sagement.

    En tout état de cause, ce n'est pas un jeu à éviter ni même à ignorer, on peut y faire un tour, après tout, s'occuper d'une prison, c'est comme construire un parc de loisirs au sens baroque, les prisonniers sont les visiteurs et les cellules sont les manèges. Ce n'est pas drôle comme confrontation, toutefois, cet opus complétera férocement notre imagination et nos acquis en la matière. Je ne connaissais rien, eh bien, je confirme, j'ai gagné quelques notions. Le mot de la fin: ésotérique.



    Quelques Aperçus

    On remerciera Cortogogo pour sa présentation et son extravagance :














    Dernière modification par Strabon, 25-03-2015, 19h05.

  • #2
    Je l'ai depuis un bon moment, c'est le seul jeu que j'ai jamais eu en accès anticipé, et je dois avouer que je suis conquis. Je n'ai jamais été vraiment au bout de mes prisons, mais je me suis toujours éclaté, et chaque mise à jour apporte des ajouts appréciables. J'ai vraiment hâte de voir le résultat final, et si les développeurs sauront trouver encore du contenu intéressant et approfondir toujours plus les possibilités d'ici là.

    En tout cas merci pour cette belle présentation, et ton style d'écriture, très agréable !

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    • #3
      Merci à toi sa me fera peut être passez le pas

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      • #4
        Ahahah, ça m'y a tellement fait penser : http://www.lemonde.fr/ameriques/arti...9068_3222.html

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        • #5
          C'est drôle, j'ai également fait le rapprochement entre les deux en lisant l'article ce matin

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          • #6
            Est-ce que quelqu'un sait comment passer son clavier en azerty ?

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            • #7
              Maj+Alt pour passer de qwerty à azerty et inversement.

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              • #8
                Ça je sais, c'est classique, mais là ça ne fonctionne pas... Pas plus que dans The Witcher... Ce serait peut-être mon nouveau clavier ? Ça marche chez vous ?

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                • #9
                  Il faut d'abord modifier les paramètres linguistique. Sur Windows 7, l'anglais et le français sont déjà activé mais sur Windows 8 j'ai eu le même souci car je ne possédais que la langue française pour mon clavier. Pour modifier c'est assez simple va dans le panneau de config puis : Panneau de configuration\Horloge, langue et région\Langue . Ensuite tu fais ajouter une langue et la suite je penses que tu es apte pour y arriver sans problèmes!

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                  • #10
                    Si ça ne marche pas, effectivement, soit l'anglais n'est pas activé soit le raccourci n'est pas créé. L'un et l'autre se trouve au même endroit.

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                    • #11
                      Merci Teabow, c'était bien ça le problème ! Et en passant, j'ai découvert que Windows existe même en alsacien

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                      • #12
                        @Turambar de rien! J'ai appris cette particularité à mes dépends... Des amis m'ont mit Windows en Assamais (langue que j'ai découverte grâce à eux! )

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                        • #13
                          Une fois qu'on a débloqué toutes les "technos" d'entretien, est-ce que garder le chef d'équipe a encore une utilité ?

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                          • #14
                            J'avais une belle prison, 100 places, aucun problème de sécurité, seulement deux morts depuis le début et aucun évasion. J'étais en train de lancer un grand plan d'agrandissement à 300.000$. Et là PAF, un tunnel qui traverse toute ma prison, un demi-block entier s'est rassemblé pour le creuser, tellement loin du bord (en plus j'ai une double clôture séparée de 15 mètres) que je fouillais depuis des jours un autre block sans soupçonner les vrais foreurs. Deux évadés, je rattrape le troisième de justesse, mais c'est un dangereux et je n'ai qu'un garde sur place, j'ordonne de l'abattre. Je donne l'ordre de tirer à volonté et de ramener tous les prisonniers dans leurs cellules, puis je lance deux fouilles générales de suite. Outre ce tunnel (8 cellules concernées, quand même), j'en trouve 4 autres en cours de forage (alors que je gérais très bien la contrebande, très peu circulait, apparemment mes défenses anti-tunnels étaient plus faibles, malgré mes rondes de chiens). Et là, histoire d'améliorer la situation, mon condamné à mort, un criminel "légendaire" avec tous les traits qui vont bien, et que je ne peux pas exécuter à cause d'un bug (les condamnés à mort appartenant à un gang ne vont pas à leurs appels), se démerde pour sortir de sa cellule... cellule de très haute sécurité avec deux gardes dont un armé postés en permanence devant. Il les a tous les deux tué avant qu'on ne le maîtrise, et ça ne fait qu'un jour qu'il est là, et je ne vois pas comment me débarrasser de lui...

                            J'imagine mes pauvres gardiens de prison, deux mois qu'ils se la coulent douce, et là, en deux jours, je pense qu'ils vont tous me présenter leur émission

                            EDIT : Bon, problème réglé, ce mec avait notamment le trait "tueur de flics" mes gardes se sont acharnés sur lui après l'avoir tasé, il est bien mort.

                            EDIT 2 : C'est la journée... Je lève l'alerte, les prisonniers de haute sécurité sortent prendre leur heure de récréation dans la cour. Juste à côté, mes ouvriers continuent les travaux, et par erreur il y a une ouverture dans le mur, seul un petit morceau de clôture reste. Une quinzaine de prisonniers s'y précipite, j'envoie les gardes en force, ça tase de tous les côtés puis ça matraque dans les deux camps. Pas d'évadés et pas de morts, mais l'infirmerie et les cellules d'isolement sont bondées.
                            Dernière modification par Turambar, 04-08-2015, 21h13.

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                            • #15
                              Un vrai bonheur ce jeu

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