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  • Inquisición Señor! (GPO - Lundi : Blobbi Jacob)


    Inquisición Señor!





    Session 1 :

    Le soleil se lève sur le fier royaume de Castille. À sa tête, Juan II de Trastàmara regarde au-delà de ses frontières et se demande comment le royaume pourrait-il se rapprocher au plus près du divin. Plusieurs choix s’offrent à lui, les ennemis ne manquent pas. Entre infidèles aux portes de l’Europe, la puissante France au Nord et les compatriotes Aragonais qui refusent de se soumettre à l’autorité, le moindre faux pas pourrait coûter cher au royaume.




    La première décision fût de se rapprocher du fier royaume du Portugal, qui bien que faible militairement, n’avait pas son égal sur la maîtrise des mers de Séville. Le roi aurait aussi voulu un rapprochement avec Aragon afin de les convaincre de se joindre au royaume mais leur jalousie les poussa à nous insulter et déclarer au monde notre rivalité. Cela fit bien rire notre roi, que ces paysans puissent croire qu’ils pourraient être l’égal de notre Royaume.

    Le roi se demanda très vite quel sort réserver aux impies du Maroc, principal royaume hérétique de la région. C’est donc rapidement que des émissaires furent envoyés afin de rédiger moult rapports dépeignant la culture et les habitudes marocaines afin d’en faire une propagande à travers toute l’Europe catholique et justifier une intervention pour les guider vers le chemin de Dieu. Cependant quel ne fut pas la surprise de ces émissaires de rapporter au roi que les marocains sont en fait presque de vraies êtres humains. Leur foi hérétique ne serait pas si inébranlable et leur tentation pour le catholicisme serait grande. L’histoire nous dira si cela n’était qu’une ruse perfide pour amadouer les émissaires castillans, art dont les musulmans sont passés maîtres, ou si leur rédemption est sincère. En attendant, bien qu’aux yeux du monde la Castille dénonce le Maroc comme son impie rival, des tractations et accords se négocient.

    Prêtre Marocain



    Après une soirée privée à la cour organisée par notre roi, un scandal éclata au sein de la noblesse Castillane quand son fils, notre prince Enrique de Trastàmara, fortement alcoolisé aurait eu l’idée de forniquer devant témoin avec une chèvre. Déjà faible sur la réflexion sans la forte consommation de vin, notre roi n’eut d’autres choix que de déshériter son incapable de fils suite à cette nouvelle honte apportée sur le royaume. Officiellement il fut exilé afin de ne point choquer les royaumes voisins mais en vérité le roi avait besoin de combustible pour chauffer son château de Tolède, il recouvra donc le Prince de suie et annonça la crémation sur bûcher d’un groupe de voleurs arabes (un pléonasme selon le Roi).



    Heureusement la nouvelle femme de notre roi, dont le mariage scella l’alliance avec le Portugal, se montra fort portée sur la chose afin de donner au royaume une nouvelle héritière, Julia de Trastàmara. Le roi se demanda rapidement s’il n’y avait pas nouvel avantage à tirer de sa fille, l’héritier du Royaume d’Aragon étant un mâle un mariage ibérique et une réunification était encore envisageable. Les préparations du mariage s’accéléraient quand soudainement une partie de la noblesse organisa un coup d'état et destitua l'héritière pour proposer à sa place Fernando de Trastàmara, le fils caché de Enrique (plus dégourdi que feu son père dès l’âge de 2 ans mais nous sommes tout de même devant quelqu’un de relativement con). La destitution de sa fille qui s’enfuie au Portugal, et la vue de ce nouvel héritier qui s’enthousiasmait devant ses propres excréments, causa grande peine à notre roi, qui en mourut en 1450. La noblesse ne pouvant se résoudre à laisser un tel retardé prendre le pouvoir un jour, décida de prendre les armes afin de mettre sur le trône quelqu’un pouvant au moins s’alimenter sans systématiquement tout régurgiter. La guerre civile Castillane débuta.





    Alors que la rébellion commençait à prendre de l’ampleur, le conseil de régence préféra ignorer que le pays s’entre-déchirait et préféra mener une guerre aux côtés du Portugal pour bouter les impies hors d’Europe et terminer la Reconquista. La guerre débuta donc en
    1447 contre les royaumes hérétiques de Grenade, Tlemcen et Tunis. Grâce aux tractations effectuées avec le Portugal et le Maroc, un accès militaire est accordé et les troupes Castillanes et Portugaises traversent le détroit pour répandre la vraie foi au Maghreb. Cependant l’avancée de nos armées fut stoppée nette lors du siège de Tala Imsan, une attaque par les forces tunisiennes força les armées castillo-portugaises à se retrancher à Gibraltar.



    Mais un nouveau coup dur arriva lorsque la rébellion castillane intercepta une armée du conseil qui devait arriver en renfort au Maghreb. Après l’exécution de la totalité des hommes de cette armée, le conseil décida qu’il était peut-être temps d’agir contre la rébellion… Et s’enfuit donc en Aragon, laissant la clef sur la porte du château de Tolède. Les rebelles entrèrent donc victorieux et couronnèrent un nouveau roi bien plus capable que ses prédécesseurs : Felipe I Velasco.




    Alors que la conquête du Maghreb battait son plein avec le renfort cette fois-ci des 22k de l’ancienne armée rebelle, les importants changements du gouvernement et le bazar administratif qui en découla, fit qu’un dessin d’un enfant du haut conseillé militaire Alonso de Benavides fut envoyé aux royaumes du Tlemcen et de Tunis et fut interprété comme une demande de paix. Les infidèles ayant beaucoup de mal à discerner les documents officiels et les dessins d’enfant, ils acceptèrent les exigences et se rendirent au royaume de Castille. Après s’être rendu à la Castille et déposé les armes, le royaume n’eut d’autres choix que de stopper les hostilités et laissa donc l’infortuné royaume du Portugal continuer sa guerre, seul. Evidemment cela eu de lourdes conséquences sur l’allié Portugais qui ne put retirer que bien peu d’avantages lors du traité de paix. Et malgré les cadeaux et lettres d’excuses à la cour Portugaise, le mal était fait et l’expansion Portugaise au Maghreb fut largement compromis.

    Dessin incriminé



    C’est depuis ces événements que aujourd’hui encore il est de coutume pour un Portugais de saluer un Espagnol par un gigantesque facepalm.
    Statue commémorant cet événement



    La guerre terminée, le nouveau roi Felipe décida de faire payer leur mépris aux anciens membres du conseil qui avaient trouvé place au conseil du roi d’Aragon. Pour cela il signa un accord avec la France et le Royaume de Naples pour que cette dernière obtienne son indépendance. La France attaqua donc la première, réduisant à néant les armées aragonaises et capturant, avec l’accord du roi, le Roussillon. Vint alors la déclaration de guerre de Naples à son persécuteur, rejointe par le Royaume. Les armées Aragonaises étant en déroute, la victoire fut rapide. Naples obtint son indépendance et sécurisa la Sicile et Malte, tandis que la Castille pris Valence. Ils auraient dû accepter de se soumettre à notre volonté.





    Notons la rencontre fortuite des armées Autrichiennes et Castillanes en Aragon, ces derniers étant venu sans doute passer des vacances dans la région.

    Pour finir, les quelques révoltes des territoires conquis furent vite réprimées. Et notre nouveau roi eu un nouvel héritier : Enrique Velasco.





    La Castille éclairera le monde.
    Dernière modification par Weyland_Stark, 06-02-2017, 20h53.

  • #2
    C'est con d'avoir un roi avec +10% de durabilité de la flotte avant les guerres de course face à l'Angleterre.

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    • #3
      S'il te plait rassure moi, le "ze veux SA !!!" est fait exprés ? (je parle du sa qui pique les yeux ( )

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      • #4
        Envoyé par Genesiss Voir le message
        S'il te plait rassure moi, le "ze veux SA !!!" est fait exprés ? (je parle du sa qui pique les yeux ( )
        Un enfant te dis-je

        x) Surtout qu'on voit qu'à la base j'avais mis un C puis ai rajouté une courbe
        Dernière modification par Weyland_Stark, 24-01-2017, 22h57.

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        • #5
          Je le remets ici, mais merci pour ce texte Weyland, j'ai bien ri

          Et comme je te disais, si tu en doutais encore, tout est pardonné pour les Portugais.

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          • #6
            C'est plus facile si tu fais un post par session plutôt que d'éditer ton premier post chaque semaine.
            Ça risque de devenir dur à suivre à force.

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            • #7
              Session 2 :

              Bien que son installation au Maghreb soit critiquée à travers l'Europe par des royaumes jaloux de sa splendeur, la Castille ne voulue pas en rester là. Bien que notre nouveau roi dû reprendre la diplomatie avec ses voisins là où ses incapables de prédécesseurs l'avaient laissé, les accords et tractations reprirent. Tout d’abord nos ambassadeurs s'en allèrent au Maroc afin de rappeler à leur gouvernement leur engagement à bouter les véritables hérétiques du Tlemcen et Tunis hors du monde des vivants (notre roi ayant défini les Marocains comme des hérétiques pouvant encore trouver la rédemption). Cependant, les diplomates marocains ayant oublié d'apprendre la langue de Dieu (l'espagnol bien sûr), aucune communication ne put s'effectuer correctement.

              Des tractations supplémentaires s'effectuèrent avec la France, en présence des émissaires Portugais, sur l'installation Française dans les colonies. La Castille afficha à nouveau son enthousiasme à permettre à la France une installation afin de sceller une amitié tacite entre nos pays. Bien que la France ait comme projet de s'installer en Afrique noire afin d'y fonder une colonie de plus de 1000 de dev selon ses projets, un accord est trouvé avec le Portugal, il aurait l'intérieur des terres tandis que le Portugal occupera la côte.

              Les mois et années passèrent sans que le roi du Maroc ne sembla motivé à bouter les impies, tandis que ces derniers continuaient à raser et piller les côtes castillanes. Notre roi, devant l'agacement de cette situation, décida donc de prendre les devants et engagea son armée afin de répandre la civilisation par le feu et le sang dans cette région barbare. Les armées décimèrent sans difficulté les ennemis de la vraie foi et les premiers sièges de leurs « forteresses » (des mottes de terres et de mierda séchée, soyons clairs) s'engagèrent. C'est alors que dans sa bonté, notre roi eu l'idée d'inviter les soldats napolitains à la fête afin qu'ils puissent s'installer en Tunis pour aider à civiliser cette région du monde grâce à la seule vraie foi. Cependant, la flotte espagnole étant occupée à explorer les mers inconnues de l'Ouest, aucune armada ne pouvait quérir embarquer les troupes napolitaines. Ces dernières passèrent donc par la France et la Castille pour venir eux aussi décapiter des maures.

              C'est à ce moment là que le roi du Maroc sortit de sa léthargie et se décida enfin à passer à l'attaque, mais dans sa folie plutôt que d'accepter notre soutien, il s'en retourna vers l'hérétique sultanat des Mamelouks, sans doute afin de prendre de court les ambitions de conquête Napolitaine. Cependant c'est à ce moment précis que le Sultan de l'Empire Ottoman décida de passer à l'attaque, ce qui força les Mamelouks à l'abandon de cette campagne. Cela fit bien rire notre roi que des hérétiques, sans doute dans leur folie, s'entre-tuèrent.

              La guerre se termina officieusement peu après, Naples s'installa en Tunis et les armées Castillanes se préparaient au retour. Cependant le noble royaume du Portugal décida de passer lui aussi à l'attaque afin d'humilier ses rivaux maghrébins. Mais des escarmouches réfugiées dans le désert menaçaient les troupes portugaises, la Castille ne pouvait donc pas déclarer la fin de la guerre, afin de pouvoir soutenir son allié si besoin.

              La guerre dura donc officiellement de nombreuses années supplémentaires, bien que très peu de combats castillans n'arrivèrent et qu'une grande partie de l'armée était rentrée au pays. Au final les armées portugaises ne purent déloger les escarmouches et les négociateurs Tunisiens refusèrent de faire la paix au Portugal car ils étaient, semble-t-il, persuadés qu'il s'agissait des troupes Castillanes qui occupaient leur capitale, et non les Portugais. La paix fut donc signée, sans enthousiasme de la part des diplomates portugais.

              Notre roi ayant quasiment oublié que le pays était encore en guerre, envoya un de ses diplomates négocier le traité de paix avec Tlemcen et Tunis avec pour seul instruction de « faire saigner ces cabróns ». Le diplomate réclama donc les côtes Algériennes de Dahra à Annaba.

              Ce traité, bien que jugé encore trop gentillet par notre roi, choqua apparement les souverains européens qui condamnèrent les conquêtes castillanes. Ces déclarations, notamment de la part du Royaume Hongrois et de la France, révélèrent l'affection de leurs dirigeants pour l'hérésie maure, ce qui choqua notre roi jusqu'a la crise cardiaque. Son fils Enrique IV Velasco prit la tête du royaume. Sans s'excuser d'avoir provoqué la mort de son père, le Royaume de France continua sa diplomatie en menaçant notre jeune roi de venir s'installer en Ibérie par la conquête de la Catalogne. Cependant, notre naïf roi pensa que puisque des accords avaient étaient signés et que le Roussillon avait été gracieusement laissé à la France, cette dernière ne profanait que des menaces et n'oserait pas jouer d'une pareille perfidie.

              La décision fut tout de même prise de continuer la conquête du royaume d'Aragon, avec l'aide du Royaume de Naples avec qui ils se partagèrent la Sardaigne. La guerre fut courte et victorieuse, avec l'acquisition de Aligante pour notre royaume. Cependant durant cette courte guerre, de nombreuses révoltes éclatèrent dans le pays. Bien que nombreux, les rebelles n'étaient composés que de paysans ou de sauvages maures. Bien qu'encore une fois des royaumes étrangers vinrent se moquer ou s'inquiéter de ces révoltes, ils se permirent de juger sans connaître. Les révoltes furent, comme prévu, vite réprimées. Cependant avec deux guerres menées d'affilées et ces médiocres rebellions, notre armée avait besoin de repos.

              Suite aux critiques des souverains européens, notre roi préféra jouer la diplomatie. Il proposa donc une rétrocession des territoires récemment conquis au Maghreb, au profit du Royaume du Maroc. Les tractations étaient en cours, un accord fut trouvé et accepté par les deux souverains : les contrats ne devaient plus qu'être signé. C'est alors que l'impensable arriva.

              L'ignominie, le coquebert, le grippeminaud, la truandaille, la boursemolle, le foimenteor, le perro, le gilipollas ! Bref : La France.

              En grand perfide et traitre, la France attaqua les restes encore fumants de l'Aragon afin de s'accaparer la Catalogne... Tout accord avec la France fut donc rendu nul et non avenu. Notre jeune roi apprit une grande leçon : la plus grande perfidie ne vient pas forcément de l'hérésie la plus apparente..

              Ces événements firent que l'économie du pays n'était pas au mieux mais se stabilisera rapidement. La construction de bâtiments prit du retard, et nos voisins au Nord avaient une légère avance technologique, bien qu'en militaire nous nous devions d'être perpétuellement à jour, mais notre roi et son jeune fils, Juan Velasco, rattraperont rapidement ces torts.

              Notre pays a subi quelques revers, mais bien que l'outrage de la France à notre encontre choqua profondément notre population, une revanche ne sera pas orchestrée dans l'immédiat : la colonisation du nouveau continent récemment découvert devant avancer au plus vite. Mais que le peuple Français en soit sûr, la Castille payera ses dettes.




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