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  • Partie 2 : Descente du Tourmalet et ascension du col d’Aspin


    Spoiler:
    Danielson (Canondale, 1ère division, Noir et vert) et Jérémy Roy (FDJ, 1ère division, Bleu blanc rouge) plongent à tombeau ouvert dans la descente avec un peu plus de deux minutes d’avance sur le peloton.



    Le groupe maillot jaune, d’une trentainne de coureur seulement, est emmené à vitesse prudente par l’équipe Ag2r (1ère division, maillot terre et ciel).
    Certains de nos gars sont déjà crevés, à l’image d’Hera qui était dans l’échappée. Mais Benoit, Sauron et Didelord ont de bonne sensation.
    En attendant le col du Tourmalet, même placé loin de l’arrivée, aura réservé un beau spectacle pour le plaisir des spectateurs venus sur le bord des routes.



    Notre pauvre Ryurk lui n’est pas de cet avis. C’est avec une joie non dissimulée qu’il entame la descente, longtemps après la tête de course.



    Le duo de tête arrive à la mi-course en revenant dans la vallée d’où le peloton s’est élancé ce matin : Bagnères de Biggores.



    Les deux hommes sont obligés de lever légèrement le pied dans cette longue portion plane et l’écart avec le groupe maillot jaune repasse sous les deux minutes.




    Mais contre toute attente, l’équipe Ag2r lève le pied. Sans doute que les équipiers du maillot jaune avaient besoin de souffler.
    N’empêche que l’écart flirt désormais avec les 3 minutes et qu’une quarantaine de coureurs sont revenus avec parmi eux Gouggar et Ryurk.



    Enfin, notre lourd lorrain ne tardera pas à se faire décramponner avec le champion de Finlande dans un petit tape-cul



    L’étape met les organismes à genoux. Il fait très chaud (alors que jusqu’à présent l’été a été très pluvieux). Le ballet des équipiers pour aller à l’arrière chercher des bidons commence. Gouggar est de corvée : maintenant que Ryurk n’est plus là, c’est lui le plus mauvais grimpeur.




    Le peloton aborde maintenant le contrefort du col d’Aspin. L’enchainement Tourmalet / Aspin, Aspin / Tourmalet fait partie des grands classiques du Tour de France. Les cyclistes le connaissent par cœur : il fut emprunté 73 fois par la grande boucle. Là encore Octave Lapize fut le premier à passer au sommet en 1910.



    L’écart avec l’échappée est redescendu sous les deux minutes dés les premiers faux plats amenant au pied du col.
    Dans le peloton Hera est cuit, il perd inexorablement des places.



    Mais un trio de coureur est bien décidé à redonner vie à la course !

    Bretagne Séché Environnement (2ème division) met tapis en envoyant ses deux meilleurs éléments à l’attaque dés le pied de l’Aspin : Eduardo Sepulveda et Pierrick Fedrigo (qu’on a croisé sur Paris-Troyes où il a gagné devant Ryurk). Les deux hommes emmènent avec eux le grimpeur de la formation de l’armée de Terre : Yoann Barbas (3ème division).





    Benoit a encore une fois des jambes de feu : sa préparation a juste été parfaite !!
    Gouggar aussi a des fourmis dans les jambes. On utilise son punch pour durcir la course ! Notre breton lâche les chevaux à l’avant du peloton !



    Le maillot jaune se met immédiatement dans la roue de Gouggie. Il surveille désormais de prêt Benoit car son attaque est désormais téléphonée.
    En revanche on notera que le leader de la course n’a plus d’équipier : c’est malin, à trop les faires rouler….

    Toujours est-il que le trio parti en contre tout à l’heure est entrain de se faire reprendre par le tempo de notre breton.





    Le peloton qui s’était reconstitué dans la vallée explose à nouveau :



    Alors que le peloton arrive au sommet, Kenny Elissonde passe à l’attaque ! Il est suivi avec du retard par l’italien Formolo !



    Les coureurs n’en n’auront pas le temps, mais depuis le sommet du col d’Aspin, on peut apercevoir le lac de Payolles où se situe l’arrivée.




    Après le sommet la situation est la suivante :
    Eduardo Sepulveda franchit le col en tête après une ascension fulgurante, aidé par Fédrigo.
    • A trente secondes naviguent encore Danielson et Roy qui attendent leurs leaders : c’est bien joué tactiquement !
    • Le leader de la FDJ, Kenny Elissonde, est pourtant à plus d’une minute.
    • A 20 secondes du grimpeur de poche de la FDJ se trouve Formolo qui est à sa poursuite : il est encore loin de rejoindre Danieslon.
    • 15 secondes derrière l’italien se trouve Yoann Barbas qui a été rejoint par Guillaume Levarlet d’Auber 93 (3ème division) qui s’est extirpé du peloton.
    • 10 secondes derrières les deux hommes se trouve un groupe maillot jaune réduit à une vingtaine de coureurs.






    Commentaire de Gouggar :

    Je suis pas mécontent du boulot que j’ai fait dans le col d’Aspin, je pense que j’aurais pu reprendre Fédrigo et Barbas avant le sommet mais Benoit m’a dit que je risquais de faire exploser Sauron, Did’ et les autres, et qu’il ne voulait pas se retrouver isolé entre l’Aspin et Val Louron.
    En tout cas quand tu vois que dérrière toi il n’y a plus que vingt coureurs qui tiennent ton rythme, tu peux te dire que tous les efforts que tu as fait à l’entrainement jusqu’à présent sous rentabilisé, ça fait plaisir.


    Dernière modification par Archange, 10-04-2017, 08h57.

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    • Partie 3 : Descente de l’Aspin et ascension du lac de Payolles

      Spoiler:

      Les Cofidis (2ème division, en rouge) décident de faire la descente dans le groupe maillot jaune.



      Levarlet (Auber 93, 3ème division) et Barbas (Armée de Terre, 3ème division) sont repris.



      A l’avant, Sepulveda (Bretagne Séché Environnement, 2ème division, vert et noir) se révèle être un mauvais descendeur. Il se fait rattraper par le duo Roy / Danielson.



      Chez nous c’est le jeune Kysmo qui, fatigué, fait un écart et termine dans l’herbe. Pas de chute mais une minute de perdu sur le peloton. Il ne pèsera plus sur la course.



      Plus que 25 coureurs dans le groupe maillot jaune. La victoire se jouera entre eux et les 5 à l’avant.
      Nous sommes en surnombre avec 5 coureurs. C’est d’ailleurs Faras qui impose un tempo modéré dans cette portion plane.
      Il y a encore 4 Cofidis, Trois Canondale et trois Ag2r.



      Gouggie est à l’agone, il ne va pas résister aux premières pentes du lac de Payolle.



      Devant les cinq hommes de tête se sont regroupés. Mais Formolo et Elissonde contrent immédiatement dans ce long faux plat menant à l’ultime ascension, laissant leurs équipiers et Sepulveda sur place.



      Le trio Roy/Danielson/Sepulveda ne tarde pas à être repris pas une groupe maillot jaune emmené par un Ag2r et Faras.



      Le maillot jaune fait rouler son équipier à grand train. Il semble vouloir revenir sur le duo avant les premiers lacets du lac de Payolles.
      Faras n’en peut plus et se relève. Benoit a toujours Diderlord et Sauron avec lui.



      A l’avant l’italien et le français voient que c’est foutu et se relèvent, voulant conserver encore quelques forces pour leurs leader (Vichot pour la FDJ, Acevedo pour la Canondale).



      Ils seront repris dans un tape cul de 400 mètres à 10%.



      Tape-cul qui sera fatal à Diderlord.



      Acevedo passe à l’attaque dans la petite portion plate précédent l’ascension. Une poignée de coureurs tentent de le suivre. Benoit et Sauron préfèrent rester caller dans la roue du maillot jaune.



      Mais l’équipier de ce dernier est un peu à bout. C’est finallement Sauron, quasiment au sprint, qui essaie de ramener le peloton maillot jaune sur les fuyards.



      Les organismes sont à bout. Seuls Benoit et Vuillermoz parviennent à suivre le savoyard. Le trio revient sur un des hommes partis en contre dans le virage qui donne sur l’ultime ascension. Ils ne sont plus que 4 devant.

      https://steamuserimages-a.akamaihd.n...A2EB2E1FB3A95/

      Allez ! Sauron donne ses dernières forces pour réduire l’écart avec le quatuor de tête. Benoit est dans sa roue, concentré sur son effort tout en surveillant Vuillermoz du coin de l’œil.



      Les hommes de têtes sont à quelques dizaines de mètres, 25 secondes tout au plus. Le coureur tchèque qui les accompagne semble d’ailleurs entrain de craquer.
      Le leader de la Cofidis, Nicolas Edet, revient au train sur le trio maillot jaune toujours emmené par Sauron.



      Le tchèque de Cult Energy (2ème division) est repris par Sauron, mais le lieutenant de Benoit ne parvient pas à réduire l’écart avec le trio de tête qui naviguent à 30 secondes à 5 kilomètres du sommet.
      Après un ultime coup de pédale, Sauron s’écarte et Benoit passe immédiatement à l’attaque !



      Seul le maillot jaune parvient à tenir sa roue. Et Vuillermoz le contre immédiatement après que Benoit se soit rassit sur la selle. Ni une ni deux le normand se dresse à nouveau sur les pédales et accroche le leader de la course.



      Fin de course pour Sauron qui va tenter de finir à un rythme correct pour essayer d’accrocher un top 20 sans trop se crever.



      La bagarre entre le maillot jaune et le maillot blanc les rapprochent fortement du trio de tête. Benoit poursuit son effort et place à nouveau un contre dés que Vuillermoz se rassoit. Le leader de la MB ne préfère même pas regarder son cardiofréquencomètre qui doit exploser depuis deux minutes. Ses jambes sont affreusement douloureuses, un point de côté horrible le tenaille, ses poumons brûlent, ses yeux pleurent…



      Mais en serrant les dents il revient sur Arthur Vichot lâché du groupe de tête. Vuillermoz ne suit plus !!



      Benoit parvient finallement au terme d’un effort surhumain à raccrocher le duo de tête emmené par Acevedo. Il se calle dans la roue du leader de la Iam cycling (1ère division) Jérôme Coppel. Il reste 3,5 kilomètres avant l’arrivée. Benoit doit rester dans les roues au moins un kilomètres sans changer de rythme pour récupérer.



      Il apprend dans l’oreillette que Vuillermoz mène la poursuite derrière avec Vichot et qui Nicolas Edet essaie de revenir au train sur le maillot jaune.



      Jérôme Coppel n’est pas au mieux, Benoit prend sa place dans la roue d’Acevedo.



      Le coureur de la Canondale demande alors des relais à Benoit, qui refuse. Il compte bien le laisser se fatiguer pour l’aligner au sprint.



      Peine perdue ! Le vieux routard colombien le domine facilement et franchit la ligne d’arrivée en tête.





      Et c’est là que Benoit se rend compte de son erreur monumentale. Il est deuxième à seulement 14 secondes au général de Vuillermoz !!! S’il avait relayé Acevedo, il aurait pu remporter la route du Sud !!!!



      Ce n’est pas le maillot de meilleur jeune qui va le consoler.



      Les treize premiers de l’étape.



      Sauron termine une nouvelle fois dans le top 20 d’une course par étape montagneuse.









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      • 20 – 22 Juin 2015 : (2.1) Route du Sud – La Dépêche du Midi : Etape 3 : Saint – gaudens Castres


        Une étape pour sprinteur. C’est fini, on ne peut plus rien faire pour essayer de récupérer la première place du général… Enfin, on ne peut plus perdre la seconde non plus !



        Le peloton s’élancera de Saint – Gaudens.





        On va essayer d’envoyer un coureur dans l’échappée histoire de montrer le maillot sur Eurosport. Sinon le reste sera groupé autour de Benoit en cas de problème technique.


        Spoiler:


        On sent que beaucoup de coureur de type « rouleurs » ont rongé leur frein pendant deux jours. La lutte pour l’échappée est âpre. En plus les équipes de 3ème division n’ont pas trop eu l’occasion de se montrer dans les échappées au cours des deux derniers jours.

        Chez nous c’est Diderlord qui attrape le bon coup. Décidemment il lui a fallu attendre juin pour faire quelque chose celui là !



        On retrouve avec lui Gustave Larson de Cult Energy (2ème division en noir et Rouge), Julien Guay d’Auber 93 (3ème division en bleu), Kevin Ledanois de Bretagne Séché Environnement (2ème division en noir et vert) et Clément Penven de Marseille-Provence-KTM (Bleu et blanc).

        L’écart ne sera jamais bien important, les équipes de sprinteurs veillent à ne pas louper leur seule occasion de briller.

        Le gros du groupe sera repris à moins de 5 kilomètres de l’arrivée. Seul le suédois Larsson tentera un ultime baroud d’honneur dans le circuit de Castres.





        Le malheureux sera repris sur la flamme rouge.



        Jans Roy de Wanty Groupe Gobert, s’impose sans difficulté, magnifiquement emmené par son poisson pilote Frederique Robert. Décidemment WGG est vraiment une des meilleures équipes continentales… En tout cas sur les courses françaises.
        Le militaire Jimmy Raibaud prend la deuxième place tandis que Matteo Pelucchi complète le podium… Résultat surement décevant pour sa formation de 1ère division.



        Benoit a demandé à Ryurk de l’escorter dans le final, pour être sûr de ne pas perdre de temps sur une cassure. Ils prendront les 6ème et 7ème place, preuve de leurs formes ! C’est prometteur pour les championnats de France du contre – la – Montre qui arrivent incessamment.

        Un résultat qui permet en outre à Benoit de remporter le classement par point !






        Interview de Benoit sur Eurosport :

        Satisfait de ce résultat Benoit ?

        Pas vraiment, grosse grosse frustration. L’équipe était présente tous les jours, j’avais des super jambes mais j’ai manqué de confiance. J’aurais dû assumer la course mais je me suis enfermé dans une position attentiste…. J’ai manqué de confiance en moi… J’aurais du gagner cette course.

        C’est néanmoins un résultat satisfaisant pour votre 1ère année pro ?

        Oui c’est sûr, d’un point de vu comptable c’est très satisfaisant. Mais j’aurais aimer accrocher une course par étape de catégorie 1. L’an prochain on sera en 2ème division et j’espère obtenir des invitations dans des courses World Tour. Ca serait bien de les aborder en sachant que j’ai déjà réussi à gagner l’échelon juste en dessous.

        Quelle est la suite du programme ?

        Là je vais rentrer en Normandie m’entrainer activement pour les championnats de France de chrono au sein de ma famille. Ensuite je courrais les championnats de France en ligne. Selon la forme et l’envie je prendrais peut être l’avion pour la chine pour disputer une course par étape début juillet…
        Le gros objectif après les championnats de France de chrono, c’est le Tour de l’Alberta au Canada. Mais c’est un palier au dessus, jusqu’ici je n’ai jamais disputé de courses par étapes de plus de 5 jours. Je sais que je suis performant sur 3 ou 4. Mais une semaine c’est peut être plus compliqué.


















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        • 27 Juin 2015 : Championnats de Belgique du contre-la-montre :



          Notons tout d’abord que Faras, qui à l’instar d’Hera, d’Aragox et de Diderlord ne s’était engagé que pour un an au lancement du projet fait jouer la concurrence alors que nous lui avons proposer de le renouveler !
          Faras ?

          https://steamuserimages-a.akamaihd.n...508A1DB4819ED/



          Les championnats de Belgique du contre la montre se déroule dans le petit bourg de Geel.





          Effectif :

          Manix, Sprinteur/Flandrien

          Le parcours est assez court : 15 kilomètres, et c’est tout plat.

          C’est ce qui a décidé Manix à y participer. Depuis quelques semaines, il ne roule plus que 3 ou 4 fois par semaine et ce ne sont que des petites sorties d’endurance. Il alterne avec beaucoup de repos et quelques autres sports pour se détendre. Autant dire qu’il n’est pas en forme, mais il est bien motivé à l’idée de participer à ses championnats nationaux.

          https://steamuserimages-a.akamaihd.n...E9999B09FE1DE/

          Il sera d’ailleurs interrogé par la télévision belge avant le départ, car les habitants du plat pays, passionnés de vélo, n’ont pas manqué de remarquer les bons résultats de l’enfant du pays expatrié dans une équipe française.
          • Manix, les amateurs avertis de sport cycliste n’auront pas manqué de relever votre nom cette année. Vous êtes en effet le belge de rang continental le plus prolifique en ce début de saison : 1er du classement continental, bien placé à la Coupe de France et avec prés de 10 victoires à votre actif, dont certaines très prestigieuses puisque vous avez tout de même remporter les 4 jours de Dunkerque, l’une des rares courses françaises à faire rêver les flandriens. Vous avez des ambitions aujourd’hui ?
          • Absolument pas haha ! Je suis complétement hors de forme. Je fais ma coupure de mi-saison et je compte reprendre tard, fin août voir début septembre. Le début d’année a été très intense et j’y ai laissé des plumes. Et puis je ne suis pas un spécialiste du chrono.
          • Pour ceux qui ne vous connaissent pas, comment vous définiriez vous ?
          • Un pur routier-sprinteur. J’ai une bonne pointe de vitesse et j’ai pas mal gagner au sprint mais ce que je préfère c’est les courses de mouvements dans le final, si possible dans des petites bosses, bien venteuses, ou sur des pavés.
          • Justement, avec ce profil, comment vivez-vous le fait d’être dans une équipe française, ce qui vous donne un accès limité aux courses belges propices à votre profil ?
          • Haha, pour l’instant très bien. Je fais parti des deux principaux leaders et j’ai une équipe bâtie autour de moi sur beaucoup de courses. J’ai en plus eu l’occasion de m’amuser sur les 4 jours de Dunkerque et sur le Tro Bro Leon qui sont deux courses françaises apparentées à des flandriennes. Et je les ai gagné toutes les deux ! L’an prochain on sera en deuxième division, et j’espère bien découvrir quelques unes des grandes classiques flandriennes pour m’y tester ! Enfin, j’espère qu’on y sera invité !
          • Quels sont vos objectifs après la reprise ?
          • La Coupe de France. Clairement. On est très bien placé et il faut qu’on la gagne, que ce soit par moi ou par mon coéquipier Scramouille. On a deux styles très différents puisqu’il est plutôt puncheur donc ça devrait bien se passer, on se tirera pas dans les pattes. Sinon je vais vraiment me concentrer sur le sprint puisque les courses « pavées » sont terminées. Il faut que j’améliorer ma vitesse de pointe. Gagner une course de catégorie 1 en sprint massif est vraiment l’objectif !
          • Hormis la Coupe de France, y’a-t-il une course que vous visez en particulier ?
          • Euuuh… Paris – Tours. C’est une course que j’espère gagner un jour et elle est importante pour une formation française. Mais je ne sais pas si je serais encore en forme d’ici là, j’ai un programme vraiment éprouvant pour une première année.


          Spoiler:
          La course sera remportée par un membre de la formation Trek, Kristof Vandewalle, devant le Quickstep Yves Lapaert et un de ses coéquipiers : Jasper Stuyven. Tous trois auront bouclés les 15 kilomètres en moins de 17 minutes 40. A peine plus d’une minute par kilomètre !
          Les 5 premières places sont occupées par des formations World Tour.



          Manix fera contre toute attente un temps tout à fait correct, similaire à celui de la plupart des concurrents : un peu plus de 18 minutes pour 15 kilomètres. Faut dire que sans être un monstre du chrono, Manix sait se faire mal sur les lignes droites biens plates.






          Il est bon ok ! Mais il ne faut pas qu’il prenne la grosse tête non plus ! N’est-ce pas manixbe

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          • 27 Juin 2015 : Championnats de France du contre la montre : Saint – Amand – Les – Eaux



            La course française se déroule non loin de son homologue belge puisque le parcours se trouve sur la commune de Saint – Amand – les – Hauts, dans le Nord-Pas-De-Calais.


            https://steamuserimages-a.akamaihd.n...6954AA639B460/

            Le parcours c’est pas pour les tapettes, contrairement à la Belgique.
            44,3 kilomètres ! Un vrai chrono pour spécialiste. Et il y a même une bonne portion en faux plat dans le final pour faire bien mal comme il faut !

            On a aligné nos coureurs en forme qui sortent de la route du sud. Ils sont là pour ne pas perdre le rythme en vue des championnats de France en Ligne.
            Rahl et Vertigo sont également présents. Le premier en vue de préparer la course en ligne, le second car il affectionne le contre la montre. Mais tout deux sont comme Manix, complétement hors de forme.

            En fait, la plupart sont ici pour donner des indications de course à Benoit et Ryurk. Nos deux leaders partiront en dernier et bénéficieront ainsi des indications et des ressentis de tous ceux qui les ont précédés.
            Comme quoi, même en contre la montre, le vélo reste un sport d’équipe.


            Spoiler:

            Début de la retransmission :

            Thierry Adam : Alors Laurent ? Quels sont les favoris aujourd’hui ? Faites nous un petit tour de la liste des engagés.

            Laurent Jalabert : Déjà si on regarde du côté des équipes étrangères, on retrouve trois noms qui devraient figurer dans le top 10 final : Maxime Bouet pour QuickStep, et un bon binôme de la IAM : Chavanel et Coppel. Jérôme Coppel a d’ailleurs terminé troisième du classement général de la Route du Sud qui s’est terminée il y a quelque jour et est donc très en forme.
            Du côté des équipes françaises, bah je vais prendre par ordre alphabétique. Donc Ag2r la Mondiale. On a quelques bonnes références chez Ag2r avec notamment Jean-Christophe Péraud toujours redoutable dans ces longs chronos, surtout lorsque ce n’est pas complétement plat. C’est le seul qui pour moi peut espérer un podium aujourd’hui dans cette formation même si l’équipe est en World Tour.

            Thierry Adam : L’équipe française de référence sur le chrono reste la FDJ.

            Laurent Jalabert : Oui tout à fait, la FDJ a quelques coureurs avec un niveau très homogène en contre la montre : Roy, Roux et Pinot. Mais s’ils font toujours des bons résultats, ils sont rarement gagnants sur ce genre d’exercice.
            Ensuite je continue ma liste… Association Mundus Bellicus Histoire et Stratégie. Deux coureurs à suivre ici. Benoit qu’on a déjà suivi sur le Critérium international et qui est redoutable cette saison sur les courses par étapes de catégorie continentale française.

            Thierry Adam : Oui vous parliez de Jérôme Coppel troisième de la Route du Sud, mais le deuxième le voici ! Derrière Alexis Vuillermoz.

            Laurent Jalabert : Oui, il est en forme et il travaille régulièrement le contre-la-montre pour essayer de ne pas perdre de temps lors des courses par étape. On l’avait vu signer un top 10 en Corse justement au chrono d’ouverture. Si on regarde ses autres références en exercice chronométré on voit un top 20 sur l’Etoile de Bessège qui lui permet d’accrocher le podium final et un prologue assez moyen sur les Boucles de la Mayenne… Moi je pense qu’il peut accrocher un top 15 voir un top 10.

            Thierry Adam : Oui, en tout cas on va le suivre avec attention ce petit jeune car il grimpe bien : déjà 4 victoires cette année : une étape et le classement générale du Rhône Alpe Isère Tour et deux victoires en Pologne, et des top 5 en Corse, sur la Route du sud et à l’Etoile de Bessège. L’an prochain son équipe devrait être en 2ème division et on a hâte de voir ce qu’il peut donner dans les longs contre la montre, souvent le point faible des coureurs français jouant le général ces dernières années.

            Laurent Jalabert : Toujours dans cette équipe, le leader désigné n’est pas Benoit mais Ryurk que je n’ai jamais vu jusqu’à présent. Je regarde les fiches… Il fait un chrono très moyen à l’Etoile de Bessège mais le profil était particulier avec une arrivée en pente dans les hauteurs d’Ales. Il remporte le prologue du Tour de Normandie, il fait 4ème du prologue de la Mayenne. On manque de référence sur les longs chronos pour lui, mais s’il est désigné leader alors qu’ils comptent Benoit dans l’équipe, c’est sans doute un coureur qui peut espérer un top 10 également.

            Thierry Adam : Oui, coureur aux résultats déjà intéressants : le général et deux victoires sur le Tour de Normandie et une deuxième place sur Paris-Troyes derrière Pierrick Fédrigo. Mais si j’en crois les deux trois remarques que j’ai lu à son sujet c’est surtout une bête de travail dans les course, toujours à rouler dans le final pour ses leaders.





            1ère intermédiaire passage de Benoit :

            Jalabert : … Oui Chavanel vient d’exploser le deuxième temps intermédiaire, il est bien parti pour battre le temps d’Anthony Roux à l’arrivée.

            Thierry Adam : On nous signale que Benoit, de Mundus Bellicus, arrive au premier pointage, un coureur qu’il faut suivre !

            Jalabert : Oui, 7 secondes de retard sur le temps de référence de Chavanel et d’Anthony Roux après la première partie technique. Mais les écarts se font vraiment sur la partie plate et dans la légère montée finale.



            Benoit, 2ème intermédiaire :

            Thierry Adam : Chavanel a craqué dans le final, alors qu’il avait 20 secondes d’avance sur Roux et Pinot au second pointage, il termine à 10 secondes d’Anthony !

            Jalabert : Oui, il a sans doute trop donné dans la portion plane et le faux plat final l’a cuit. Il faut en garder en réserve dans le final.

            Thierry Adam : On nous signale que Benoit arrive avec 30 secondes de retard sur le temps de Chavanel au deuxième intermédiaire.



            Benoit arrivée :

            Thierry Adam : Hééééé, regardez le temps de Benoit n’est pas trop mal.

            Laurent Jalabert : Effectivement là où la plupart des coureurs ont faibli dans le final on sent qu’il en a gardé sous la pédale pour fournir un effort constant même dans la montée. Il avait 30 secondes de retard sur Chavanel au deuxième pointage, il termine avec moins de 20 de débours. Ça devrait lui assurer un top 10.

            Thierry Adam : Et on annonce d’ailleurs que son équipier Ryurk vient se s’élancer, c’est le dernier à partir… Alors que Jérémy Roy vient de battre le premier temps intermédiaire ! 5 secondes de prit sur le temps de Chavanel et Roux !



            Ryurk premier pointage :

            Laurent Jalabert : Voilà le dernier coureur arrive au premier pointage. C’est un temps correct, à peu près similaire à celui de son équipier au même endroit.



            Ryurk Deuxième pointagne :

            Jalabert : … Après attention Thierry, certes Roy a 15 secondes de retard sur Chavanel au deuxième pointage, mais on a vu qu’il fallait en garder sous la pédale pour le final. Peut être qu’il saura être plus incisif quand…

            Thierry Adam : Olala ! Ryurk vient d’exploser le temps de Jérémy Roy au deuxième intermédiaire ! 24 secondes d’avance !

            Laurent Jalabert : Oulah oui ! On voit bien un coureur très aérodynamique. Mais ça tourne pas beaucoup les jambes. On est sur un style plein de puissance, on emmène un énorme braquet. Ca donne pas l’impression comme ça mais ça va très très vite. Attention de ne pas se griller sur le final !



            Final Ryurk :

            Thierry Adam : Voilà ! C’est fait ! Jérémy Roy est champion de France du chrono ! Avec une énorme avance sur le second Anthony Roux, son coéquipier. Un podium constitué entièrement de coureurs de la FDJ !!

            Laurent Jalabert : Attendez peut être pas, Ryurk est là… Oui c’est bon pour le podium… on sent qu’il a bien craqué dans le final mais il se bat jusqu’au bout… c’est la deuxième place !





            Un super résultat ! Ryurk 2ème ! Benoit 6ème ! Devant France Télévision ! Wou-Hou !

            Le reste c’est pas glorieux mais c’est pas grave : Vertigo et hors de forme et les autres ne sont pas spécialistes. N’empêche qu’on pensait pas que le troisième de l’équipe soit Faras et ses moins de 60 kilos…

            En tout cas Diderlord est dernier Il ne peut pas être constant lui ?

            https://steamuserimages-a.akamaihd.n...D739D5F6E36A5/



            Interview Ryurk :

            • Votre analyse ?

            Bah j’ai perdu ! Qu’est-ce qu’y a à analyser ? Ma préparation n’était pas top, j’ai courru après ma forme pendant un mois ! J’ai fait des courses pour avoir du rythme mais on était invité que sur des courses montagneuses et la Route du Sud m’a fait mal avec le Tourmalet et l’Aspin. J’ai pas complétement récupéré… Voilà, Roy était plus fort.

            • Et est-ce que vous pensez que vous auriez du en garder sous la pédale pour le final ? Jérémy Roy nous a dit avoir temporiser un peu à mi-course pour être sûr de finir fort.

            Ouais ça non j’y réfléchis pas trop. Je roule c’est tout, j’en garde pas sous la pédale ou je sais pas quoi. Je roule !

            • C’est néanmoins encourageant pour votre première année pro ! Vous comptez bien revenir l’année prochaine ?

            Oui bien sûr !

            • Et vos objectifs d’ici la fin de l’année ?

            Bah j’espère être sélectionné pour les championnats du monde après ce que je viens de faire ici ! Sinon… bah je vais cibler les chronos où je participerais. Ce mois-ci j’en fait un en Chine et un autre en Alsace, pas loin de chez moi ? Je vais essayer de gagner. Puis voilà sinon je fais ce qu’on me dit de faire sur les autres étapes, je roule quand on me dit de rouler. Moi j’y comprend pas grand choses aux courses quand j’y suis c’est confu. Je me concentre sur ce que je sais faire : emmener un gros braquet pour emmener mes leaders quand ils demandent ça me va.

            • Vous avez tout de même terminé deuxième de Paris – Troyes et vous avez remporté une victoire d’étape en Normandie. Vous n’avez pas d’ambitions personnelles sur d’autres courses que les chronos ?

            Si si ! Mais j’attends qu’on me le dise. A chaque fois c’était Manix qui me disait que je devais y aller et faire l’effort jusqu’au bout. Je l’ai fait. Ca a marché en Normandie, ça a raté à Troyes. Moi je roule quand on le demande, que ce soit pour les autres ou pour moi-même.










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            • Ryurk : " Voilà, je sais que je suis juste néo-pro et que j'ai sans doute encore une longue carrière devant moi, mais je suis vice-champion de Franc de clm donc si je pouvais faire les championnats du monde ça serait vraiment cool. "

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              • 29 Juin 2017 : Championnats de Belgique :

                Le circuit se déroule sur le territoire sylestre de la Roche-En-Ardenne. Et qui dit Ardenne, dit parcourt vallonné :





                Manix participe. On va voir pour essayer de lui faire prendre une échappée et montrer le maillot. Sinon il se contentera de suivre le rythme et d’essayer de terminer. Ca va pas être facile, il y a autant de dénivelé que dans une petite étape de montagne, et il n’y a que très peu de portions de récupération.

                http://steamuserimages-a.akamaihd.ne...BA2119521FEF4/



                Ils ne sont que deux autres belges à être seuls dans une équipe à l’instar de Manix : Jens Keukeleire pour Orica (1ère division) et Seeldraeyers qui courre dans une petite équipe turque.


                Spoiler:

                Manix sera le premier attaquant de la journée, bien décidé à prendre l’échappée du jour pour se montrer.



                Ils sont quelque uns à prendre sa roue.



                Mais le peloton veille à ne pas laisser partir un groupe trop important et revient avant le début du second tour de circuit.



                Ni une ni deux Manix repart à l’attaque dans la montée du deuxième tour : c’est sa dernière chance, il n’a clairement la forme en ce moment et ne pourra tenter le coup une troisième fois.



                Un quatuor se détache péniblement du peloton !
                On retrouve :
                Wilson, en vert et noir, pour AN Chain Post Reaction, une 3ème division irlandaise
                Vanreyten en rouge, qui doit être de l’équipe de développement de la Lotto-Soudal mais je suis pas sûr.
                Julien Vermote, en noir et bleu, de je sais pas quelle équipe…

                https://steamuserimages-a.akamaihd.n...8FB800B340883/

                C’était le bon coup ! Mais notre lourd Manix n’arrive pas à soutenir leur rythme. Les trois compatriotes filent, mais Manix est repris au sommet de la bosse. Dommage.



                On se laisse glisser au milieu du peloton et on finit comme on peut.



                La première moitié de course ça va, ça roule plutôt tranquillement, on laisse plus de 7 minutes à l’échappée, Manix tient sans problème.



                Mais quand le final s’accélère, ça commence à sauter. La performance de Manix est honnête, il tient bien et se relève avec une dizaine d’autres coureurs à 35 kilomètres de l’arrivée.




                On a un beau podium final :



                Manix terminera plus fatigué qu’il ne l’a jamais été. Les abandons ont été nombreux sur cette course exigeante. 82ème à 15’42.





                Petit mot de Manix sur le site de l’équipe :

                Crevé ! Atroce, presque 2000m de dénivelé ! Jamais un moment de cale ! Je suis littéralement vidé.
                Je vais faire une vraie coupure pendant deux semaines : pas de vélo, et juste un peu de natation de temps en temps, et on va s’autoriser des extras sur la nourriture et la bière. Je vais reprendra dans plus d’un mois, à la Polynormande. J’aurais fait deux mois avec très peu de compétition, ça va me permettre de me ressourcer pour revenir en forme pour les coupes de France.

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                • Dur ce championnat de Belgique !

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                  • Pas autant que les championnats de France 2016

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                    • 29 Juin 2017 : Championnat de France en ligne : Saint Amand les Eaux

                      C’est le grand jour ! Les championnats de France ! Une course en circuit de 250 kilomètres dont le parcours change tous les ans ! Le vainqueur a l’honneur de porter une année entière le maillot tricolore sur toutes les courses, sauf les contre-le-montre.

                      Mais cette année le parcours n’est absolument pas pour nous : c’est tout plat ! Néanmoins il y a un peu de vent, ça pourrait sourire à de bons rouleurs… Comme Ryurk !



                      Le problème c’est que Ryurk a beaucoup donné au contre la montre et n’a pas bien récupéré. C’est un peu le problème de notre lorrain : la récup’ ! Faut peut-être moins forcer à l’entrainement !
                      On a Rahl également qui nous sert de leader de secours, mais il n’a pas couru depuis près d’un mois. Cela dit on se souvient de sa course de rentrée au Tour du Haut-Var, où il avait directement pris la deuxième place d’une étape assez difficile derrière Alberto Contador. S’il nous refait la même chose ça ira bien.


                      Niveau concurrence c’est particulier, puisque les équipes étrangères n’alignent qu’une poignée de coureur là où les équipes françaises en ont 8 !





                      Ainsi Cult Energy (2ème division), la Team Raleigh (3ème division), Movistar, BMC et Lotto Soudal (1ère division) n’ont qu’un seul coureur sur le parcours !
                      D’autres comme Voralberg (3ème division), Giant (1ère), Iam (1ère) ou Veranclassic n’en ont que deux ou trois.

                      Mais bon, les trois favoris du jour sont les grands sprinteurs français : Arnaud Démarre (FDJ, 1ère division), Nacer Bouhanni (Cofidis, 2ème division) et Bryan Coquard (Europcar, 2ème division). Et tous les trois ont une équipe entièrement dévouée à leurs causes.

                      L’objectif est clair :
                      • Avoir tout le temps quelqu’un dans l’échappée pour se montrer à la télé.
                      • Faire sacrifier tous nos grimpeurs pour abriter Rahl, Ryurk et éventuellement Benoit le plus longtemps possible. Dans le final il faudra qu’ils essaient de profiter du vent pour s’isoler avec un petit groupe en piégeant les sprinteurs, et aller chercher une bonne place. Un top 5 serait déjà un super résultat au vu du profil !


                      Spoiler:


                      Hera est bien décidé à passer à la télé devant des millions de téléspectateurs. Il a déjà connu un petit quart de gloire sur le Critérium international, mais ici l’audience est plus importante. Sympa quand on sait que c’est sa seule année de carrière, lui qui prend sa retraite en octobre.



                      Il sera à l’origine d’une échappée de 6 coureurs :
                      Clément Koretzky en deuxième position, Team Voralberg, 3ème division.
                      Théo Vimpère, en bleu, Auer 93, 3ème division
                      Bruno Amirail, en camouflage, Armée de Terre, 3ème division
                      Romain Pillon, en orange, Roubaix Lille Métropole, 3ème division
                      Romain Lemarchand, en noir, seul représentant de l’équipe Cult Energy, 2ème divison.




                      L’échappée creuse rapidement un écart. Mais Marseille – Provence – KTM, qui n’a pas d’hommes représentés à l’avant, envoie Clément Penven en contre.



                      Il fait la jonction avec l’échappée, mais cela ne plait pas aux trois équipes de sprinteur (FDJ, Europcar et Cofidis) qui se mettent alors à rouler : 7 hommes en tête c’est trop vraisemblablement.



                      Le groupe sera donc repris par une coalition Cofidis/FDJ. Dommage pour Hera, il ne sera pas en tête quand la retransmission télé commencera.




                      A partir de là on entre dans une longue phase de temporisation. C’est finalement à 200 kilomètres de l’arrivée que trois hommes vont s’extirper du peloton.

                      • On retrouve Clément Koreztky
                      Romain Kowalsky pour Raubaix Lille métropole
                      • Et c’est Diderlord qui s’est accroché pour nous !



                      C’est parti pour 150 kilomètres où ça va rouler plus ou moins tranquillement avant la bagarre finale.




                      La collaboration est bonne, le public est nombreux sur les bords du circuit pour ce championnat de France !



                      A 50 kilomètres de l’arrivée, l’écart avec l’échappée est de moins de 3 minutes. La tempo s’accélère en tête de peloton et sous l’effet du vent et des virages, ce dernier est très étiré.





                      A 30 kilomètres de l’arrivée, l’écart passe sous la barre de la minute. C’est ce qu’attendait Sébastien Turgot d’Ag2r (1ère division) pour tenter le jump’ !




                      Mais à l’avant Clément Korezstky est bien décidé à ne pas rendre les armes facilement. Il contre ! Kowalsky et Diderlord le prennent en chasse.

                      https://steamuserimages-a.akamaihd.n...6EBCB38050616/

                      Derrière eux Turgot fait le forcing, résistant au retour des Cofidis.



                      Le rythme augmente fortement pour devenir effréné ! Le peloton se scinde en deux sous l’effet du vent et des virages. Si la plupart de nos hommes sont dans le premier groupe de 50, Ryurk est piégé dans le deuxième peloton. C’est dommage on aurait bien eu besoin de lui dans le final… Mais le lorrain n’a plus le moral et la forme depuis son relatif échec aux championnats de France (2ème, ça ne lui suffit pas ! )



                      Ils ne sont plus que 50 à pouvoir se disputer la victoire à 30 kilomètres de l’arrivée, nous entrons dans la phase finale de ces championnats de France !




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                      • Archange C'est pas bien les cliffhangers, on veut la suite.

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                        • Partie 2 :

                          Spoiler:


                          Sébastien Turgot revient sur le duo Dider/Kowalsky… et les laisse littéralement sur place ! Il fait le jump’ et rejoint Koreztsky à l’avant.



                          Notre homme ne tardera pas à être repris…. Mais bon ! On est passé à la télé !



                          Dérrière, voyant que la cassure ne rentrera pas sur le premier peloton, Ryurk met pied à terre. Il compte s’aligner sur une course en Chine prochainement et compte bien se fatiguer le moins possible pour rien. Abandon donc.



                          A 18 kilomètres de l’arrivée le duo de tête a 20 petites secondes d’avance sur un groupe d’une quarantaine de coureurs emmené par la Cofidis. L’effectif est au complet chez MB sauf Ryurk qui a abandonné et Diderlord qui vient d’être lâché du groupe, mais c’est compréhensible.

                          Turgot et Koreztsky sont portés par la foule venue en nombre sur le circuit.



                          Ils seront néanmoins repris à 15 kilomètres de la ligne.



                          Sylvain Chavanel, 5ème du contre la montre, place alors un contre ! Immédiatement pris en chasse par la Cofidis.



                          Il a du mal à faire le break, d’autant plus que les Cofidis sont renforcés par les Europcar, et les FDJ et plus étonnamment les Ag2r qui n’ont pourtant que Samuel Dumoulin en meilleur sprinteur.



                          Le vent et le rythme ont eu raison de Gouggar, Hera et Saurom. Il ne reste plus que Benoit et Rahl dans un groupe de 30 coureurs désormais.



                          Et encore Benoit est vraiment juste, il a du mal à garder les dernières roues. Rahl se débrouille comme il peut, malgré le vent, pour rester placé. Il guette une occasion pour attaquer ou suivre un attaquant. Il a des jambes de feu aujourd’hui, comme au Tour du Haut var, comme quoi c’est un coureur qui attaque fort après les coupures.

                          Mais ça roule trop vite, personne ne parvient à sortir depuis la tentative avortée de Chavanel. A 4 kilomètres de l’arrivée, Rahl se résigne et prend la roue de Nacer Bouhani, espérant réussir à faire un Top 5 au sprint.





                          Mais Nacer Bouhanni décide d’anticiper ! Il fait un gros effort pour aborder le dernier virage avec une bonne longueur d’avance. Rahl est complétement décollé, il se démène pour essayer de recoller sur le sprinteur de la Cofidis.



                          Peine perdu, Rahl n’est pas assez puissant sur les sprints plats, il préfère quand ça monte un peu. Il est vite dépassé par de nombreux coureurs.



                          Nacer Bouhanni est très fort mais ça revient très vite derrière ! Il se fait sauter sur la ligne par Bryan Coquard pour Europcar !



                          Rahl finit 12ème, ce qui est honnête au vu du profil. Il a manqué un Ryurk en forme pour aller chercher un top 10 je pense.

                          Une victoire qui doit faire du bien à Bryan Coquard puisqu’elle vient débloquer le compteur d’une saison quasi vierge de tout résultat.





                          Analyse de Rahl sur le site de l’équipe :

                          Difficile d’être déçu, le profil était vraiment pas pour nous. Je pense avoir vraiment fait du mieux que je pouvais et les autres aussi. Ils m’ont vraiment protégé le plus longtemps possible, mais je ne pouvais pas sortir dans le final comme on l’avait prévu. Ca roulait beaucoup trop vite ! Il manquait un petit passage difficile pour faire la différence. Là tout a été fait pour sacrer un sprinteur ou un très gros rouleur.
                          Pour le sprint j’ai peut-être mal géré mais je n’aurais pas pu faire mieux que 7 ou 8, et quand c’est plat ça ne me correspond pas. Peut-être que si Fourreur avait été là il aurait pu accrocher le top 5, c’est plus son style, mais gagner c’était mission impossible.

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                          • Mince Mundus ne sera pas champion de France!

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                            • Il reste plus que Kysmo pour espérer prendre un titre national cette année.

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                              • Ca ira mieux l'année prochaine.
                                Tu va continuer ta carrière sur le 2015, ou passer au PCM 2016 pour la prochaine saison ? (celle ci est loin d'être finis d'ailleurs)

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