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  • #31
    Les Pays-Bas sont preneurs aussi (moi ça ne veut pas )

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    • #32
      Tout est dans le clic, vous cliquez sans conviction, ça ne marche pas, c'est normal.

      Mais sinon, j'ai une dizaine de cibles ( Pasai-Malacca-Khmer-Brunei-Ternate-Ayu-Orissa-Dai Viet-Maja, même si certaines commencent à s'épuiser), et je leur prends environ un territoire tous les 10 ans (les 5 ans de trêve et le temps de faire redescendre de moitié le -120), donc ça doit être environ ça oui. Après, bah c'est le côté débile du snow ball, je suis plus gros, donc je grossis plus vite. Le plus dur, c'est la rotation des diplomates, c'est probablement le facteur limitant.
      Dernière modification par Neroonian, 17-03-2017, 17h14.

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      • #33
        La suite?

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        • #34
          Avec la déco d'une heure trente et l'heure de remise en état a minima du pays, je n'ai pas grand chose à dire cette semaine, je ferai un pack groupé la semaine prochaine.

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          • #35
            Sessions 10 et 11: L'Allemagne, ça vous gagne.

            La session 10 commence avec pleins de projets en tête puisqu'au moins deux guerres avaient été prévues durant l'inter-session et que je souhaitais mettre un petit coup d'accélérateur en Asie, maintenant que tous les pique-assiette arrivaient dans mon pré carré indochinois. Dès l'host, je rappelle un diplomate d'Asie. Et paf, le crash V2. 1h 30 de déco cette fois-ci, et je retrouve au rehost un pays ravagé, qui a réussi à prendre 5k d'emprunt et à stacker mes troupes au Bengale. L'IA s'amuse à déplacer une flotte de lourds à 1% dans des zones à attrition, donc je paume une trentaine de bateaux 20 secondes après et prime. Je me dis que si je me concentre sur la remise en état , je ne vais faire que ça, et je décide de ne pas le faire: le pays se remettra doucement, ce qui explique son état très moyen en fin de session 10.

            Je décide donc de réaliser l'une des guerres envisagées auparavant et les décos font que la seule possible est une guerre au côté du polonais contre l'Empire pour obtenir sa dissolution. Le mouvement est relativement audacieux de la part du polonais et je décide de le suivre, d'abord pour encourager l'audace, et ensuite parce que l'Empire constitue un bloc relativement solide depuis le début de la GPO ( en atteste la protection apportée par l'Autriche et la Prusse à une Hanse pourtant agresseur en session 5), et que le briser ne peut qu'être positif pour moi, en lui substituant de nouvelles alliances.

            200000 anglais débarquent à Dantzig et la Pologne lance l'attaque sur l'Autriche alliée au dernier électeur, l'archevêque de Cologne. Nous pensons que la Prusse rejoindra la défense et que la Hanse la financera, ce qui aurait fait une guerre serrée mais gagnable, d'autant que nous avions un excellent cb. Au lieu de ça, après une bataille en Silésie, la Pologne subit l'attaque de la Prusse alliée à la Hongrie, dans une guerre séparée, qui devient rapidement une guerre commune Empire+ Hongrie contre Pologne-RU soutenues par des troupes suédoises et courlandaises. C'est la malédiction de quantité: les adversaires ramènent autant d'hommes que tu en as avec quantité, sauf que tu ramènes de l'anglais en carton et qu'ils ramènent des prussiens. Le résultat est rapidement évident: notre demi-succès silésien devient défaite devant l'armée coalisée devant Poznan: battus en défense, il devient difficile d'envisager une victoire qui nécessiterait d'aller assiéger les forêts allemandes. Une dernière bataille se déroule sur Plock. Elle se déroule même 4 fois, puisque nous subissons une série de décos suivies de rehost. Et on se fait 4 fois rouler dessus avec le bonus de terrain. Les carottes sont cuites, et je décide de proposer une paix à nos adversaires, tant que l'équilibre de la guerre ne rend pas trop évidente notre défaite et qu'il est donc possible d'obtenir une paix sans perte territoriale. La paix est rapidement signée pour 600 ducats par tête, soit 2400 ducats payés par le Royaume-Uni (ce qui n'empêchera pas que l'on rejoue une n-ième fois la bataille de Plock en début de session 11, pour une nouvelle défaite, serrée). . C'est cher, mais on arrive au moment où les ducats en servent plus à rien de toute façon. Les bourgeois anglais payent comme à chaque fois cette lubie.

            La bataille de Plock, que nous aurons vécu 4 ou 5 fois.

            La session 11 commence par une rapide phase de réorganisation dont le pays avait bien besoin depuis la déco. Un grand plan de réarmement est mis en place à l'occasion du changement de modèle de vaisseaux, et la construction des second rang des batiments de FL terrestre et maritime permettent de les porter à des niveaux presque intenables pour le pays ( le but étant plus d'augmenter le pool de mercos que d'augmenter la troupe totale).

            L'Angleterre en pleine reconstruction militaire.

            L'expansion en Asie reprend, toujours avec la même méthode, même si avec l'arrivée de l'Espagne ou des Pays-Bas dans la région, qui eux font le choix d'une expansion militariste, je m'interroge sur la pertinence de mon modèle. Une vingtaine de provinces et 300 de dev rejoignent le giron de l'Empire des Indes durant la session.

            Je n'avais pas à proprement parler de projets de guerre pour la session 11, si ce n'est le traditionnel maintien de l'équilibre continental, avec peut-être des interventions à prévoir contre la France, maintenant qu'elle a digéré les restes suisses et fini quantité. Il se trouve que celle-ci s'avère incapable de battre de façon décisive les Pays-Bas et qu'elle subit en plus une nouvel assaut allemand. Les puissances navales se font des guerres coloniales avec ardeur, l'Europe du Nord s'enflamme dans une guerre hanso-suédoise et le Proche-Orient flambe de nouveau. Les autres font a priori très bien mon boulot, je me tourne donc joyeusement les pouces quand l'Empereur des Allemagnes décide d'insulter le Royaume-Uni. Cet affront ne pouvant reste impuni, les armées anglaises se mettent en route. débarquant comme toujours à Anvers pour se diriger vers le centre de l'Allemagne. 5 généraux sont tirés. Le meilleur s'avère être un 1-1-4-1 (Si-Si, on peut ne même pas avoir un 2 étoiles en 5 tirages plus deux princes). Au vu de la qualité des généraux, et d'un premier avertissement sur les forts ( puisqu'une partie de mes armées galère trois minutes pour trouver le chemin de Nuremberg, je décide ne pas faire dans la finesse et d'empiler 240000 hommes sur la province. L'armée autrichienne tente une première bataille qui se termine par une éclatante victoire anglaise (bon, j'ai perdu 2.5 fois plus d'hommes, mais ça, on aurait pu l'enlever des livres d'histoire). N'importe quoi pour n'importe quoi, je décide d'enchaîner avec un assaut qui laisse 40000 mercenaires sur le tapis. Nuremberg tombe et on la pille joyeusement pour faire passer l'envie d'insulter le seul véritable Empereur.

            Le Siège de Nuremberg. Tout en finesse.

            Sauf que... le réseau de fort fait à nouveau des siennes: je ne parviens pas à bouger certains de mes stacks de Nuremberg, et je n'arrive pas non plus en partir pour continuer la progression en Autriche. Autant dire qu'avec 150k empilés avec une attrition limitant la régen, ça commence à sentir assez mauvais. Et ça devient même assez critique quand l'armée autrichienne renforcée revient à la charge: cette fois-ci la bataille tourne clairement en sa faveur. L'ensemble de mon armée refuse de retraiter vers les Pays-Bas et je ne peux proposer qu'Ansbach comme retraite acceptable, ce qui est bien sûr assez mauvais. Une fois sur Ansbach, je vois que l'autrichien en poursuit pas et commence à retraiter vers le Nord. Sauf que 4 stacks partent et trois restent, m'indiquant qu'un fort empêche leur mouvement. Aikiko se rend compte de la situation inconfortable de la moitié de mon armée et vient les wyper sur Ansbach. Une fois de plus, faire des guerres à distance sans réseau de fort en défense, c'est de la m####. Aikiko vient assiéger Calais , espérant gratter quelques sous dans la paix, m'enfin, les autrichiens se rendent compte après tant d'autres que le Channel , c'est pénible, et une paix blanche est signée, d'autant plus facilement que j'avais déjà reconstitué mes armées, alignées le long de la côte Sud pour dire bonjour. , La guerre est assez riche d'enseignements: avec ma projection, ma religion et du prestige j'arrive à dépasser en moral une armée continentale correcte avant même d'avoir terminé les idées religieuses. Par contre, se battre avec des trois étoiles polonais est plus pratique qu'avec les généraux maison.
            Dernière modification par Neroonian, 31-03-2017, 16h45.

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            • #36
              Session 12: Aventures en Inde

              Durant l'intersession, je décide de changer de stratégie en Asie. Les prises de territoires via l'option menacer de guerre ont été extraordinaires, mais les autres européens et l'Arabie arrivent en force et blob bien plus rapidement avec leurs armées. Je décide de faire de même pour sécuriser ma zone d'influence. Dès le début de la session, 80000 hommes partent pour les Indes. J'attaque et vassalise rapidement deux petites principautés indiennes, choisies à la fois pour leurs revendications et leurs idées. le Jarkand et le Bahmani. Sitôt cela fait, j'attaque le puissance du sud de l'Inde, le Chanda, allié au Jawnpur. Cela me permet de grignoter celui-ci sans appeler ses alliés, dont l'Arabie. Le Bahmani grossit sur le centre du Deccan tandis que le Jarkand parvient aux portes de la vallée du Gange. Je me tourne ensuite vers le Nord: la Horde s'approche du Tibet, et le néerlandais et l'espagnol ont commencé leur conquête de la Chine, je tiens à réserver ma part de gâteau. J'attaque donc l'Assam et le Dali et feed ce dernier sur l''essentiel de la frontière Nord. Dans le même temps, les menaces de guerre se poursuivent à l'intérieur de ma zone d'influence. Le bilan de cette offensive en Inde est positif, mais je me rends compte que je vais raidement être bloqué: j'ai attaqué le dernier allié non-humain du Janwpur et n'ai pu que lui prendre trois provinces dans la paix. Mon expansion future sur celui-ci dépend de ses alliés, et surtout de l'Arabie.

              L'inde avant.

              Jusque-là, j'avais entretenu de bonnes relations avec celle-ci, soldé par un partage à la louche de sous-continent. Les choses évoluent cependant rapidement durant la session: outre que ses alliances avec les IAs me gênent, une guerre arabo-ottomane voit l'Empire ottoman se faire littéralement balayer, puisqu'en l'espace d'un an ou deux, les arabes bloquent la rive asiatique du Bosphore. Pour moi, cela change beaucoup les choses. Jusque-là, même si l'Arabie gagnait les guerres, celles-ci semblaient un minimum serrées, preuve que l'Empire ottoman était encore capable de tenir son voisin. Il ne l'est visiblement plus, ce qui veut dire que l'Arabie n'a aucune raison d'accepter de lâcher son alliance avec les IA indiennes dans un rapport de force, et qu'elle sera surement de plus en plus libre d'ouvrir de nouveaux fronts. Accessoirement, autant être agresif en Europe peut très vite coûter une coa, autant une guerre contre la 2e puissance mondiale à l'autre bout du monde peut plutôt me valoir des amitiés.

              Je décide donc de prendre l'initiative du conflit, je n'ai aucune chance de gagner une guerre défensive si mes troupes sont en Grande-Bretagne au dow.

              Pour cela , je dois obtenir une fenêtre, parce qu'évidemment, je vais devoir désarmer mes îles et que ça va attirer les convoitises. Une guerre contre la France et l'Espagne qui sont les deux principales menaces est donc à envisager. Il se trouve que le néerlandais, pour des raisons différentes, partage cet avis. Une succession de querelles commerciales et d'actes de piraterie met le feu aux poudres, et l'alliance anglo-néerlandaise déclare la guerre à la France rejointe par l'Espagne. Sur le papier, les camps semblent plus ou moins équivalents, à part sur mer. Mais très vite, il s'avère que nous sommes en mesure de prendre la technologie militaire tandis qu'ils ne le sont pas. Les premières batailles sont donc des succès écrasants, et le réseau de forts français étant fragile au Nord, nous nous retrouvons très vite à occuper le Nord du pays. Mes troupes ont un moral largement dans la norme, mais elles souffrent encore et toujours d'un commandement défaillant. Chaque engagement sans les généraux néerlandais se soldera par un échec. Finalement, le haut-commandement anglais décide qu'il en a marre de perdre des batailles et regroupent l'intégralité du corps expéditionnaire en un seul corps d'armée de 240000 hommes qui se promène avec plus ou moins de réussite dans le sud de la France. La dernière bataille a lieu devant Bordeaux occupée, et suite à leur défaite, les franco-espagnols acceptent de traiter. Une paix généreuse est envoyée, demandant la rupture le l'alliance latine, but de guerre du Royaume-Uni depuis 100 ans et une levée de rivalité pour faire durer la trêve. Fidèle à ma tradition, je romps l'alliance néerlandaise sitôt la guerre terminée, et mes troupes embarquent immédiatement pour l'Inde escortées par une flotte.

              Je fais alors une erreur. j'aurais pu attaquer immédiatement, mais j'estime que la technologie est passée depuis trop longtemps, que l'arabe est sûrement en mesure de la prendre, et je n'ai pas encore les moyens de prendre la suivante. Je ne pense pas pouvoir gagner sans la technologie d'avance sur une partie du conflit et je décide donc de faire une rapide guerre avec le Ming pour faire grossir ( un peu trop d'ailleurs ma marche dalienne) avant d'attaquer l'Arabie avec la technologie suivante. Pas de chance, mon monarque, solide en militaire, meurt pile à ce moment, et la technologie suivante s'éloigne d'autant. La fin de mes trêves européennes approche et celle de la session avec. Il est évident que voir toute mon armée au fin fond de l'Inde risque de gâcher un peu mon effet de surprise, et de me valoir des attaques supplémentaires. Je décide donc de passer à l'attaque à quelques mois de l'acquisition de la technologie suivante. Je recrute quelques généraux ( dont, pour la première fois en 3000h de jeu, un 6 en siège), potables pour une fois, un seul amiral parce qu'avec la guerre en Chine, je suis en négatif en points diplo, et j'attaque, envahissant rapidement l'Habsan, la marche arabe du Deccan. La progression est rapide, la flotte intercepte en plus quelques navires arabes vers Ormuz. Néanmoins, rapidement, l'Arabie mobilise ses forces, et avec les IA indiennes, celles-ci s'avèrent nettement supérieures aux miennes (en grande partie parce que le Jawnpur est en fait capable de cracher 70k de qualité plus que correcte).

              Le problème des guerres coloniales, c'est qu'il est difficile d'avoir les yeux partout. Je vois d'un coup un point rouge à Gibraltar: ma flotte de lourds que j'avais positionné là pour bloquer la méditerranée vient d'intercepter la flotte arabe partant envahir les îles. N'ayant d'un amiral, dans l'océan Indien, je me bas sans amiral et je crains un instant le pire. Mais non, la qualité maritime anglaise est débile, Gibraltar est considéré comme de la Haute-mer, et les vaisseaux arabes semblent anciens. Le combat finit avec quelques pertes arabes, le navire anglais le plus amoché est à 86%... Deux secondes plus tard, un dow me parvient. la trêve avec la France s'est achevée dans l'intervalle et il m'attaque en débarquant immédiatement avec 200 transports ( que quelqu'un lui a certainement prêté, même si je n'ai pas trop eu le temps d'enquêter). Un escadre à Gibraltar, l'autre à Ormuz, la troisième à Aden, je n'ai que des navires de commerce pour intercepter, mais je n'ai de toute façon aucune possibilité technique de mener une guerre navale sur mes îles nécessitant de rester concentrer et une guerre terrestre à l'autre bout du monde. je décide de capituler immédiatement dans la guerre française, pour d'abord le commerce de la Manche puis finalement 10% de mes revenus.

              Capituler m'a pris 10 secondes, mais ça a suffit pour que je rate une bataille en Inde où 40000 hommes ont été battus par l'arabe qui a terminé sa concentration. Enfin libéré du front occidental, je décide de refaire mon stack expérimenté en France et je le lance à l'assaut. La bataille est relativement apocalyptique en perte, les anglais semblent l'emporter, mais les renforts indiens font basculer le sort en faveur de l'Arabie. La session se termine. Mon stack se reforme, la technologie n'est pas loin, ça va être serré.




              En dehors de ça, pas grand chose en gestion interne. D'abord parce que j'ai depuis trois sessions des rois calamiteux, entrecoupés de régences désastreuses, et ensuite parce que je n'aime pas la gestion de pays aussi gros et déconcentrés. Le revenu va donc un peu à vau-l'eau, mais on rentre dans la phase où le ducat n'a plus guère d'importance, donc ce n'est pas très grave.
              Dernière modification par Neroonian, 07-04-2017, 18h44.

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              • #37
                Session 13: End

                La session commence avec la Grande-Bretagne en guerre contre l'Arabie en Inde. Regroupé en un seul stack de 240000 hommes, pour une fois commandée correctement ( par un général qui tiendra presque toute la session qui plus est), l'armée anglaise inflige rapidement une série de revers à l'armée arabe, avec deux victoires sur le stack principal de l'arabe, et deux wype de corps d'armées isolés. Rapidement en très mauvaise posture dans le Nord de l'Inde, d'autant que je passe la technologie, l'arabe accepte finalement ma paix (rupture de l'alliance avec le Jawnpur et plan de partage indien plus en ma faveur, même s'il ne verra jamais le jour finalement). Objectif doublement rempli, je m'offre la moitié du Nord de l'Inde, et l'Arabie s'est affaiblie dans cette guerre. La session confirmera le recul arabe, même s'il doit sans doute plus à une série d'alliances ottomano-européennes qu'à ma guerre.

                Je ramène l'armée en Europe, et remet le pays en état rapidement, bien aidé par la n'ième guerre franco-néerlandaise. Je déclare la guerre à la France pendant sa guerre pour interrompre le paiement de l'indemnité de guerre ( j'arrive je ne sais trop comment à perdre 600 hommes dans cette guerre de 4 secondes). Je monte un bref moment à 400 ducats de revenus, ce sera mon maximum. Dès cet instant, il apparâit de plus en plus visible dans les guerres en cours qu'on se dirige vers une dernière session, et je renonce rapidement à rétablir mes finances, la suite de la session sera marquée par un endettement progressif qui culminera autour des 26k en fin de session et un MP qui oscillera entre le 0 et le -10000 au gré des consolidations.

                Je n'avais pas renoncé à mon projet de destruction de l'Empire. Celui-ci sortant d'une guerre contre l'Est, il me semble à ma portée, et j'attaque Cologne soutenue par la Hanse et par la Prusse. le stack de 240000 hommes assiège Cologne qui tombe sans résistance. Je rush l'interface de l'Empire et f###, j'avais oublié le dernier électeur, le Wurtemberg. Tant pis, je décide de serrer les fesses sur Cologne. L'adversaire arrive, en nette supériorité numérique... et se fait botter les fesses. C'est que dans l'intervalle, j'ai terminé religieuse et que j'arrive enfin presque à ce que je voulais ( puisqu'à la base, je souhaitais plouto à la place de quantité, et que cette débilité de révolution n'a jamais pointé le bout de son nez). Néanmoins, toujours le même problème, mes mercos se régénèrent moins vite que l'adversaire, et je ne peux pas espérer gagner une bataille avec malus. Je stationne donc sur Cologne et une seconde attaque, mieux préparée avec plus d'hommes et un malus de moins se termine par une défaite. Je demande un repli vers Calais pour réembarquer, et mon général décide que Trêves est un repli nettement plus optimal. Je passe à un cheveu du stack wype général sur Trêves, mais l'IA accepte cette fois de retraiter sur Calais. Les allemands me poursuivent, l'un d'entre eux ( Cologne ou la Hanse, je ne sais plus) va trop vite, me rejoint sur Calais longtemps avant les autres et se fait stack wype une armée. La bataille de Calais se termine par le réembarquement de l'armée en relatif bon ordre. Je ne gagnerais pas à la loyale, mais je décide de tenter le rush sur le Wurtemberg, qui n'a pas de forts. Ma flotte fonce jusqu'à Venise et débarque le stack, mais je ne peux accéder au Wurtemberg, bloqué par un fort de Cologne en forêt. Tant pis, paix blanche. J'hésiterais toute la fin de session à y retourner, mais le trio sera en guerre quasi permanente.

                La fin de la GPO étant confirmé, le reste ne sera qu'une série de guerre sans véritable but:
                -Une guerre contre la Russie d'Ivo se terminera rapidement, puisqu'après la prise de Ryazan, une petite série de batailles verra le russe nous repousser vers la Mer Noire. L'armée russe est typiquement celle que je ne peux pas battre, elle a autant de moral que la mienne avec de meilleurs généraux et de la cavalerie.
                -Une intervention dans la guerre porto-espagnole. Le Portugal et Gênes ayant présumé de leur capacité à vaincre l'Espagne, je viens en renfort pour éviter la submersion. Mon armée inaugure le système du train de mercenaire ( chaque mois, on clique sur consolider le stack de 240k, et les mercenaires ressortent en Grande-Bretagne pour transiter à la chaîne vers le stack). On assiège Gérone, on bat assez facilement l'armée espagnole qui est très loin en moral ( 6.X contre 9.1), je décide de lancer l'assaut sur Gérone pendant la retraite espagnole et pile à cet instant, l'armée russe venue jusqu'en Espagne attaque le stack en plein assaut qui se fait défoncer et retraite en Italie ( pour une fois, ça fait du bien d'avoir des forts pour protéger une retraite...). le reste de la guerre sera une série d'aller-retour en Italie. Deux opérations se démarqueront. D'abord un débarquement du stack anglais sur les espagnols venant de changer d'unités sur le siège de Gênes avec la destruction de la moitié de l'armée espagnole, puis l'attaque amphibie sur la Murcie qui se soldera par une série de défaites anglaises, mes généraux préférant retraiter vers Grenade que sur ma flotte. Finalement, par je ne sais quel mystère, l'infanterie réembarque, et l'artillerie reste à quai et se fait wype.
                -Une attaque navale de Venise en pleine guerre ibérique. Venise a créé un stack de 300-350 galères et attaque mes 250 transports. 130 lourds anglais arrivent rapidement pour les affronter et ... la flotte vénitienne est assez largement dominée. La paix blanche proc instant sans que je comprenne pourquoi: c'est l'ottoman qui a enforce peace Venise après sa défaite navale.

                Bilan:

                Dans l'ensemble je suis assez content de mon Angleterre qui termine assez nettement devant l'Arabie en terme de développement. auxpremières places en terme de limites terrestre et maritimeet reste, malgré mon sous-investissement dans la gestion du pays, dans le top trois des deux catégories de revenus. J'ai tenu le rôle qui me semble être celui de l'anglais, en mettant des stops à toute puissance que je sentais en train de prendre l'ascendant de l'Espagne à l'Arabie en passant par la France ou l'Empire) même si ça n'a pas toujours été couronné de succès. Je n'ai jamais été allié d'un autre joueur, en dehors des guerres, même si au final, l'alliance objective avec les Pays-Bas et des alliances ou PNA tacites avec les puissances navales ont tenus toute la partie). Je m'étais fixé comme objectf diplomatique avant le début de la GPO d'éviter toute disparition de pays au bénéfice d'un majeur. En dehors de mon échec à sauver la Suisse, je pense avoir plus ou moins réussi, tous les mineurs attaqués ou menacés ont été défendus.

                Sans véritablement briller ( commençant la colo en 1480 j'aurais dû trouver les continent déjà envahis de latins), j'ai réussi à prendre très tôt l'avantage colonial et à le garder quasi sans flotte, puisque je n'ai quasi jamais été menacé sur mer. C'est ma plus grosse surprise au final, j'étais ultra-vulnérable sur mer, et je pense que n'importe quel pays qui se serait donné la peine d'essayer aurait pu me battre sèchement sur l'eau. Ma diplomatie qui a toujours visé à éviter la coalition de plusieurs nations navales, quitte à attiser leurs rivalités, a porté ses fruits, mais je pensais tout de même être plus attaqué Tant mieux pour moi, tant pis pour l'équilibre colonial.

                Le succès des Pays-Bas a fortement contribué à cela aussi, même si avec le recul, notre Tordessillas à nous signé en session 3 ( la route sud vers l'Asie pour lui, la route Ouest pour moi) était une énorme erreur de ma part, sans doute la plus grosse de la partie pour moi : le RNW est infiniment plus pauvre que l'Amérique classique ( Pour comparaison, j'étais à 25 de tarif en 1720 avec le RU, je suis à 40 plus 200 ducats annuels de flotte d'or avec le Portugal du samedi un siècle plus tôt), et le réseau commercial y était bien trop apocalyptiquement complexe pour réellement être efficient). L'Afrique néerlandaise lui rapporte infiniment plus à tous les niveaux. Finalement, cette erreur s'est avérée utile, le Pays-Bas est devenu un monstre capable de tenir la France seul, m'épargnant d'avoir à m'investir plus que de raison sur ce front, mais ça aurait pu infiniment plus mal tourner.

                Une précédente GPO sur le RU, privé de Pays-Bas et forcé d'affronter le Portugal full naval et une Espagne full terrestre sans trop de succès m'avait convaincu de tenter une Angleterre terrestre: la qualité navale anglaise se suffit à elle-même tant qu'elle ne tombe pas sur un monstre naval ou qu'elle réussit à le limiter diplomatiquement, et sans capacité terrestre, le poids diplomatique d'un pays est vite limité: un majeur ne peut pas ne pas avoir d'armée capable d'affronter un autre majeur seul. Là-dessus, je reste mitigé: j'ai réussi à atteindre plus ou moins ce que je voulais, à savoir une armée anglaise extrêmement haute en moral, capable grâce à une limite proche des 400 d'aligner un stack de 240000 hommes quasi full mercenaire, pour ignorer quasi complètement la problématique MP. Clairement, ça reste nettement plus efficace que les builds basés sur le MP. Néanmoins, le fait de n'avoir par réussi à prendre ploutocratique, sans doute à cause de mes décos, a fortement affaibli le build ( je voulais faire plouto/admin, et non quantité/religieuse). Dommage, j'aurais bien aimé voir ce que ça donnait.

                Sur un plan plus général, la GPO s'est bien passée, malgré les départs préjudiciables des joueurs portugais, suédois ou ottomans. l'ambiance a été bonne du début à la fin, au moins dans mon coin du monde. Merci aux organisateurs.

                Niveau bémol, j'en poserais deux:
                -Ce RNW était bien trop grand pour être générateur de conflit: en 1720, on était encore loin d'avoir achevé la colonisation, avec pourtant 8 coloniaux. Accessoirement, il était extrêmement pauvre, bien trop pour qu'envisager une guerre coloniale puisse être rentable.
                -Le blob en Afrique et en Asie malgré les règles visant à la limiter s'est révélé bien trop facile et surtout bien trop déséquilibrant: un Pays-Bas somme toute petit en Europe a pu dominer la France grâce à son afrique en estate, et si j'avais comme lui passémon Asie en états, ma FL terrestre aurait frôlé les 700.
                Dernière modification par Neroonian, 08-04-2017, 10h50.

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                • #38
                  La flotte du Portugal aurait pu dominée les mers de cette GPO, mais au final la diplomatie de ce joueur était trop ridicule: les seuls bâtons dans les roues qu'il a mit c'était contre le commerce espagnol... Ou comment rendre inutile son avantage naval quoi...

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