The Great Conflicts 872-1071 : aperçu de l'Imperium Romanum

The Great Conflicts est un mod de Medieval II : Total War se focalisant sur les affrontements entre l'Empire romain, l'Empire bulgare et l'Empire carolingien, ainsi que les conflits mineurs dans les Balkans, l'Italie, la Grèce, le nord de l'Afrique et l'Asie Mineure, sur la période du IXème au XIème siècle. Aujourd'hui, voici l'aperçu de l'Imperium Romanum, le Saint-Empire romain germanique héritier de l'Empire de Charlemagne et se revendiquant celui de l'Empire romain d'Occident.
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~ IMPERIUM ROMANUM ~
(Le Saint-Empire romain germanique)




PRÉSENTATION.

En 476, Romulus Augustus abdique : c’est la fin de l’Empire romain d'Occident. L’Empire romain d'Orient quant à lui tient bon.
Plus tard, Charlemagne tente de restaurer la gloire de l'Empire mais à sa mort, son royaume est partagé entre ses trois fils et son oeuvre demeure inachevée. Une scission s’opère peu à peu entre les Francs de l'Ouest et les Francs de l'Est, plus tard appelés « Teutons ».
Ayant abandonné la possibilité d'une quelconque unification avec l'Ouest, les Germains se concentrèrent sur d’autres fronts. Ils combattirent d'abord les Magyars, et les tribus slaves du nord-est furent soumises. Bien que ce fut des préoccupations majeures, les rois germaniques n'oublièrent jamais leurs obligations impériales. Certains d'entre eux s'y consacrèrent entièrement, tel Otton III. Entre 951 et 1051, plus de douze campagnes furent menées en Italie, la plupart du temps victorieuses. Cependant l'Italie du sud restait hautement contestée. Combattant les forces locales de l’Empire romain d’Orient, des Duchés lombards, les Musulmans et plus tard des Normands, les Germains sortaient peut-être victorieux, mais n'étaient jamais capables d’établir une présence à long terme.




RELATIONS AVEC L'EMPIRE ROMAIN D'ORIENT.

Ces relations furent toujours quelques peu spéciales. En effet, l'Empereur d'Orient se considérant comme la plus haute autorité sur terre, le fait que Charlemagne et ses successeurs revendiquèrent le titre d' « Empereur » entrait en conflit avec cette vision. Le titre leur était « refusé ». Cependant, ils le portaient, car régnant sur Rome et défendant les valeurs de la chrétienté.
Les deux empires pouvaient parfois passer des accords, en plus de n'être pas vraiment un problème l'un pour l'autre.

Cette situation perdura jusqu'à ce que la pression normande soit une menace pour l'Empire d'Orient. Des mesures furent alors prises et une politique « anti-occidentale » fut adoptée par les politiciens et les érudits. Les « Francs » et les « Celtes » furent de nouveaux qualifiés de barbares, et aucune différence ne fut faite entre « Normands, Francs ou Germains ». L'animosité entre les deux empires grandit, et le schisme religieux n'arrangea pas la situation.




SOCIÉTÉ.

Pour les plus pauvres, peu de choses changèrent . La population était composée majoritairement de paysans travailleurs. Liés à un seigneur, ils avaient tout juste de quoi subsister. Mais ce n’était pas une vie horrible, au contraire : l'espérance de vie était plutôt bonne si l'on survivait à l'enfance et la nourriture, bien que simple et peu équilibrée, était suffisante. Ils dépendaient cependant totalement de leurs récoltes et ne possédaient que peu de terres et d'argent. Heureusement, avec l’expansion de l'Empire, les raids et pillages ennemis ne les frappèrent plus aussi souvent, contribuant de ce fait à une vie quelque peu meilleure. Cette expansion créa également de nouvelles opportunités dans de nouvelles terres.

La noblesse quant à elle, eut droit à plus de changement. Les nobles ecclésiastiques furent profondément impliqués dans l’administration au niveau local et régional. Ils rassemblaient également la plupart des troupes de l'armée du roi et étaient ses atouts les plus sûrs en temps de guerre. Bien sûr, ce soutien avait un prix : le pouvoir grandissant et indépendant de l'Eglise.
Les nobles laïcs quant à eux étaient plus concernés par leurs intérêts locaux que par le royaume ou même l'Empire. Leurs relations avec le roi étaient souvent tendues, la rébellion ouverte étant le dernier recours. En général, la noblesse était pacifiée, les querelles plus rares et ils se retenaient de piller leurs propres gens. Les effets d'une spiritualité plus profonde, et plus exactement les réformes de Cluny purent être observées. En bons chrétiens, les nobles se devaient de bien se tenir, ou iraient en enfer. L'idéal du chevalier chrétien plein de droit et de vertu, défendant faibles et innocents, était né.

L'administration croissante engendra la naissance d'une nouvelle caste, les « ministériels », des serviteurs qui n’étaient pas légalement libres, mais qui jouissaient d'un prestige social dû à leur travail. Une part importante de la puissance militaire était issue de ces « ministériels ».

Les villes étaient également en expansion, de même que le commerce inter-régional. Cependant le niveau d'urbanisation restait faible.




ORGANISATION MILITAIRE.

La cavalerie lourde :
Le poing de fer de l'Empereur était sa cavalerie de Loricati (hommes en armure) ou Armati (hommes armés). En effet, ces hommes allaient devenir les chevaliers en armures scintillantes, vertueux défenseurs de la chrétienté. Contrairement à leurs prédécesseurs, ils ne se livraient pas au pillage et vivaient une vie plus religieuse. Ils n'étaient cependant pas des saints, bien sûr...

Contrairement à la croyance populaire, les Loricati étaient des guerriers très disciplinés sur le champ de bataille, capables d'étudier et d’effectuer de complexes manoeuvres tactiques. Il y a une bonne raison au fait que ces guerriers allaient devenir la force dominante sur les champs de bataille d'Europe, d'Afrique et du Proche-Orient. En plus d'être disciplinés, ils possédaient un équipement qui leur permettait une grande flexibilité. Étant armés plus lourdement que la plupart de leurs opposants, ils pouvaient aisément briser, par leur puissante charge, n'importe quelle ligne de bataille. Mais ils étaient cependant assez flexibles pour, si nécessaire, prendre de court des ennemis plus lourdement armés. Ils ont rencontré et surpassé toutes les situations imaginables, combattant les armées musulmanes, celles de l'Empire romain d'Orient, des Normands, des Vikings, des Hongrois, des Polonais et bien d'autres encore...

Le style de combat normand et leur équipement fut vite adopté. Cependant, quelques caractéristiques germaniques étaient toujours présentes, comme par exemple le port de casque sans protection nasale.

Les troupes levées :
Les troupes levées en masse n’étaient plus utilisées par les Germains. Les habitants des villes (Urbani) prenaient les armes pour défendre leurs foyers si nécessaire, mais les contingents de masse des populations rurales étaient rarement appelés aux armes.
A la place, les Ducs envoyaient en campagne des troupes régulières, mieux entraînées et mieux équipées (par souci de jouabilité, les moddeurs ont décidé d’attribuer à chaque duc un certain type d'unité : des arbalétriers pour la Saxe par exemple, même si bien sûr le Duc de Saxe n'avait pas que des arbalétriers à sa disposition). Les troupes régulières se montrèrent vitales dans plusieurs batailles et fournirent une force d’infanterie fiable.


Tactiques et stratégies :
Le commandement et le contrôle des armées ottoniennes et saliennes s'inscrirent dans la continuité des traditions efficaces de leurs prédécesseurs. Bien que le commandement et le contrôle n'étaient pas aussi sophistiqués que dans l'Empire romain d'Orient, cet aspect ne devrait pas être sous-estimé non plus. Les Consilium Regis, conseillers du roi, préparaient les campagnes avec soin, se basant sur la topographie et l'ethnographie connues. La reconnaissance et le travail des éclaireurs commençaient en hiver, précédant généralement les campagnes carolingiennes qui elles, se déroulaient pendant l'été.
La planification était toujours « sub silentio », secrète, et les commandants de moindre importance ne recevaient que les instructions nécessaires au bon déroulement de leur tâche.
Dans la bataille, les armées franques pouvaient effectuer des manoeuvres compliquées, bien que la plupart du temps des stratégies simples étaient préférées. La cavalerie lourde chargeait les ennemis plusieurs fois, pendant que le reste des troupes prenaient l'ennemi de flanc, puis chargeait à son tour. Le « timing » était crucial dans de telles opérations. Pendant ce temps, les troupes levées défendaient les possibles routes de retraite (pas seulement celles des alliés, mais si possible, elles bloquaient également celles de l'ennemi). Les troupes régulières pouvaient être utilisées aux points stratégiques. Les qualités grandissantes de ces troupes étaient souvent utilisées lors des sièges, pour prendre d'assaut les brèches ou défendre les murs.
Sur le champ de bataille, les différents contingents communiquaient au moyen de drapeaux ou de cors.

Les annales des opérations ottoniennes et saliennes rapportent que les campagnes étaient la plupart du temps couronnées de succès. Ces victoires peuvent être attribuées au commandement mais également aux avancées au sein de l’armée elle-même, comme les troupes régulières sélectionnées ou les charges de cavalerie normande.




L'ARMÉE.
Partie I : les troupes levées


- COMPROVINCIALES -

Composées de paysans, ces troupes ont seulement le plus basique des équipement pour combattre. Leur manque d’entrainement ne leur permet pas le maniement d'armes plus sophistiquées. Seulement utilisés pour renforcer les lignes dans les situations désespérées, on ne devait pas compter sur ces soldats. Cependant, les contraintes de la vie de paysan ont préparé les hommes pour la dure vie lors des campagnes militaires. De plus, la possibilité de pillage et d’enrichissement en ont motivé plus d’un pour les combats.


- URBANI -

Les citadins ont appris à leurs dépends que les richesses attiraient les ennemis. Plus d’une fois, ils durent les combattre seuls. Bien que leur équipement soit plutôt faible, ils possèdent un moral élevé car ils pourraient tout perdre si la bataille tournait mal. Patrouillant sur les murs, ils sont prêts à se défendre contre tout ce qui pourrait être lancé contre eux. Pillards vikings, maraudeurs magyars et bandes armées slaves ont été tous été repoussés par ces miliciens. Ils ne doivent pas être sous-estimés.


- MILITES AGRARII -

Ces troupes ont pour mission la surveillance des défenses, c’est pourquoi l'équipe en a fait une infanterie alors le nom implique des cavaliers. Mais depuis que le terme « agrarius » est (à presque 100%) une contradiction en lui-même, ceci ne devrait pas être pris trop littéralement. Ils n’ont également participé à aucune opération offensive. Ils apparurent sous la dynastie des Ottoniens, fournissant une capacité de défense semi-professionnelle dans les zones frontalières, lorsque les territoires germaniques étaient en permanence attaqués par les Vikings, Slaves et Magyars. Il semble qu’avec le succès militaire des Ottoniens et des Saliens, ces milices n’aient plus été utilisées par la suite.

Partie II : les troupes régulières

- SPECULATORES -

La reconnaissance est une part essentielle de la planification stratégique, ainsi qu'au niveau tactique. Étant bien sûr plus utilisés pour recueillir des informations que pour se battre, ces éclaireurs sont malgré tout capables de se défendre eux-mêmes et de garder l'ennemi à distance. Bien entendu, ils seraient totalement dépassés s'ils se retrouvaient confrontés à une archerie puissante, à cause de la faible portée de leurs javelots. Ils seraient également facilement dispersés par la cavalerie légère. Il n’y a cependant aucune raison de sous-estimer ces éclaireurs.


- ALAMANNI -

Les Souabes, appelés Alamanni en latin classique, avaient une formidable réputation d'épéistes. Bien que moins connus que leur descendants avec leur épées à deux mains, les épées souabes et ceux les maniant étaient déjà réputés au XIème siècle. Les épées étaient d'excellente qualité et les hommes extrêmement braves, en plus d'être bien entraînés. Les boucliers ronds peuvent sembler démodés, mais ils conviennent parfaitement à leur style de combat, mieux que les boucliers normands. Cependant, ces guerriers montrent parfois un comportement présomptueux, pour ne pas dire arrogant. Il ne sont pas particulièrement lourdement armés, mais possèdent un équipement équilibré, leur permettant de prendre part à des batailles prolongées.
L’heure de gloire des Souabes fut lors de leur dernier combat à la Bataille de Civitate. Le Pape et son armée avaient reçu en renfort 700 épéistes souabes. Les troupes papales, ne faisant pas le poids face aux Normands, fuirent le champ de bataille. Pourtant, les Souabes attaquèrent seuls. Ayant provoqué les Normands plus tôt, il ne leur fût fait aucun quartier et ils moururent jusqu'au dernier.


- BAWARI -

Les levées bavaroises ont un équipement quelque peu déficient, manquant d’armure lourde. De plus, ils sont plutôt indisciplinés. Mais ils sont également des combattants féroces qui ne craignent personne, ce qui fait d'eux un atout bienvenu pour n'importe quelle armée. Vivant à la frontière de la Bavière, ils sont fréquemment appelés à la défendre et ont donc beaucoup d'expérience en la matière. Mais ils mènent également les invasions dans les terres à l’est. Leur plus grande contribution à l'histoire militaire fut lors de la Bataille de Lechfeld, lorsqu'ils coupèrent la retraire des forces magyars. Ils tendirent des embuscades, bloquèrent les routes et les forts : bien peu des envahisseurs survécurent.


- BOEMI -

La Bohème est l'une des régions frontalières de l’Empire, mais est également l'une de ses provinces les plus importantes. Sa défense est donc vitale, et les nobles locaux se tiennent à la hauteur de la tâche. L’infanterie bohémienne qu'ils déploient profite d'une réputation professionnelle : bien entraînée et bien armée, rivalisant même avec les plus récents équipements normands. Ainsi, ces soldats possèdent les boucliers normands plus modernes mais arborent toujours les casques et armures d'écailles des pays de l'est. Ces lanciers lourds peuvent servir de point d'ancrage à une armée et devenir le fléau de la cavalerie adverse. Leurs excellentes capacités défensives sont souvent requises en Bohème, c’est pourquoi on les voit peu en campagne avec l'Empereur.


AMÉLIORATION



- SAXONES -

Au XIème siècle, une vieille arme revint à la mode : l’arbalète. Connue depuis l’antiquité, l’arbalète a des avantages indéniables face à l’arc. Elle est très facile à utiliser avec efficacité, et ses carreaux peuvent transpercer n’importe quelle armure. Comme c’est une arme peu onéreuse, on peut transformer des paysans non entraînés en une force meurtrière en déployant peu d’effort.
La noblesse essaya de rendre cette arme illégale et d’empêcher sa prolifération, mais elle échoua. L’armée germanique ne fit pas exception, et l’arbalète fût peu à peu introduite. C‘est en Saxe, le duché et la maison du roi, que cette arme apparut en premier, cette région étant souvent le foyer de l’innovation militaire en Germanie.


- FRANCI -

Les hommes de Franconie portent le fier nom de « Francs » et, en plus d'être de bons épéistes, utilisent une hache de combat. Cette arme est simple, relativement peu coûteuse mais très utile, donnant aux Francs une marge d’action lorsqu’ils ne peuvent pas utiliser leurs lances ou veulent surprendre l’ennemi. Ils sont souvent occupés à la défense de leurs terres contre les incursions des Francs occidentaux. À cause de leur proximité avec la France, leur équipement est plutôt de style occidental. Le bouclier rond était toujours populaire en Europe de l’ouest et peut être vu sur la Tapisserie de Bayeux, par exemple. La chemise de maille fut disponible par la suite, lorsque les frontières devinrent plus sûres et la Franconie prospère.


AMÉLIORATION



- FRISII LIBERI -

La légende raconte que Charlemagne fut si impressionné par les performances des guerriers frisons qu’il leur accorda la liberté, entendant par là qu’ils n’auraient pas de maître hormis l’Empereur romain. Ce qui est plus proche de la réalité historique est que les Frisons furent exemptés de service militaire afin de pouvoir combattre les pillards du nord. De plus, la structure féodale n'était pas établie en Frise, à cause de la forte influence des classes de fermiers indépendants et de marchands. Par conséquent, ils étaient des hommes libres, défendant leurs propres terres et propriétés, ceci n’étant pas très fréquent dans l'Europe médiévale.
Les nobles locaux tentèrent maintes fois de les contrôler, mais les Frisons n’abandonnèrent jamais. En vérité, ils tuèrent (au moins) deux comtes et le roi dut l’accepter : il avait besoin des Frisons pour défendre le littoral du nord. Ils servirent l’Empereur au cours de nombreuses batailles, mais se firent également mercenaires avec plaisir. Ils intégrèrent l’armée d’Alfred le Grand, défendirent Rome face aux Musulmans en 854 et à partir du XIème siècle, les Frisons étaient présents sur les champs de bataille de l’Espagne à la Palestine. Les Frisons libres sont experts en défense. Leurs flèches atteignent leur ennemi à grande distance et leurs épées leur permettent de tenir leur position à la différence de la plupart des autres archers.

Partie III : nobles et professionnels

- CLYPEATI -

La cavalerie légère n'occupe pas une place de premier plan dans la stratégie militaire ottonienne, mais de telles formations existent en petit nombre. Caractérisés par leur protection principale, le grand bouclier, ils effectuent des missions de reconnaissances, harassent les ennemis et supportent la cavalerie lourde. Bien sûr, ils forment des cavaliers idéaux pour poursuivre les ennemis en déroute. Toutefois, ils ne sont pas faits pour engager directement une formation hostile et devraient se jeter dans la mêlée uniquement s'ils sont soutenus par le reste de l'armée.


- LORICATI -

La force principale des armées germaniques est le Loricatus, le cavalier lourd. Ce sont des nobles de moindre importance, des écuyers de grands nobles, ou des ministériels (serviteurs royaux). Et si la plupart d'entre eux ne dévouent pas leur vie à la guerre, ils sont excellemment entraînés. La finesse de leur équipement atteint le niveau de l'art et ils suivent les modèles normands de cavalerie lourde.
Hauberts de maille, casques de fer et les nouveaux boucliers de type normand les protègent parfaitement, et leur accordent suffisament de mobilité pour attaquer et se retirer à volonté. Ils ont également adopté la charge avec la lance couchée. Ce sont les « prototypes » du chevalier.




- DOMINI AC DEFENSORES -

Les nobles les plus pauvres combattent également en tant que Loricati. Ils ne sont pas uniquement les seigneurs (Domini) de leurs sujets, mais aussi leurs défenseurs (Defensores) selon la demande de la nouvelles éthique chrétienne. Effectivement, ils défendront leur territoire et leurs sujets, mais ils ne sont pas aussi motivés que d'autres Loricati pour s'engager dans des campagnes en terres lointaines, leurs intérêts étant sur leurs terres. Bien protégés mais très mobiles, ils forment une cavalerie versatile dont la principale tactique est la charge de front. Toutefois, leur équipement peut être qualifié d'obsolète, comme leurs boucliers ronds par exemple.


- DOMESTICI -

Ces Loricati rattachés à la maison impériale, sont les meilleurs cavaliers de l'Empereur. Ils n'obéissent qu'à lui et à lui seul. Choisis pour leur loyauté et leurs capacités, ils appliquent la volonté de leur maître sans poser de questions, toujours fidèles à leur serment. Rares sont ceux qui peuvent rivaliser avec leur maîtrise de la lance et de l'épée. Ils ont terrassé leurs adversaires sur les rivages des mers glacées du Nord et sous le soleil brûlant de l'Italie méridionale, maîtres d'une expérience considérable acquise lors de multiples batailles sous de multiples bannières. Ayant séjourné en Italie plus longtemps que d'autres troupes, ils ont appris et acquis d'autres traditions et équipement militaire. Par conséquent, ils portent des vestes d'écailles de fer inspirées des troupes byzantines. Toutefois, cet équipement est plus un choix idéologique que militaire : ce type d'armure semble plus ancien et correspond aux critères de « Renovatio Imperii » apprécié par les empereurs germains.


AMÉLIORATION





- LEGIO SLAVICA -

Ce n'est pas uniquement par respect des traditions romaines que d'avoir une garde étrangère, mais il s'agit également d'une décision tactique. Comme la garde d'un seigneur n'est pas impliquée dans la politique, elle n'a pas d'intérêts à y gagner et ainsi, ces soldats ne sont pas aussi prompts au complot que les nobles. Toutes leurs relations sociales dépendent du roi et il est donc dans leur intérêt de le garder en vie et d'obéir à ses ordres. Ces « barbares » effrayent les domestiques du palais, et ce encore plus lorsqu'il s'agit de barbares païens. Mais leurs compétences martiales sont une autre raison d'employer leurs services. Une infanterie lourde avec autant de capacités dans le maniement des haches et des épées dépasse de loin ce qu'une armée germanique traditionnelle a à offrir. La Legio Slavica est donc un atout parmi les plus sûrs. Ironiquement, les premiers guerriers slaves au service des Germains sont apparus en 982, à peine six ans avant l'emploi des Varègues en tant que gardes par l'Empereur romain Basile II.


- CONSILIUM REGIS -

L'entourage de l'Empereur est composé de ses lieutenants les plus fidèles, hauts nobles et courtisans qui ont parfois grandi avec l'Empereur. Ils sont plus qu'une garde, ils sont les compagnons de l'Empereur, l'ombre derrière ses pas et ses champions les plus féroces. Ils sont liés à son sort jusqu'à leur dernier souffle. Ainsi, ces frères d'armes tomberont jusqu'au dernier pour le défendre, mais ils ne seront pas les premiers à mourir. Ils ont passé toute leur vie, exposés au danger, guerroyant au coeur des batailles, survivant aux assassins et à l'environnement hostile de la vie en campagne. Pour eux, être sur leurs gardes, c'est être en vie. L'Empereur ne peut pas demander meilleurs gardes du corps.