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  • 15 – 17 Mai 2015 – (2.1) Tour de Picardie : Etape 1 : Guise - Flixecourt
    Historique de l’épreuve :
    L’épreuve est crée en 1936 et était à l’origine appelé Tour de l’Oise. Pendant longtemps elle était disputée sur 4 étapes. C’est une course qui sans être aussi prestigieuse que sa voisine des 4 jours de Dunkerque, a un palmarès de grands champions impressionnant !
    Jeans Stablinsky (Champion du monde, vainqueur du Tour d’Espagne, d’une étape du Tour de France), Louis Caput, Cyrille Guimard (vainqueur de 9 étapes de grand Tours), Bernard Hinaut (plus de 40 victoires d’étape et 7 classements généraux en grand Tour !), Gilbert Duclos Lassale (double vainqueur de Paris Roubaix), Thierry Marie (8 étapes de grands Tours), Miguel Indurain (7 classements généraux de grands Tours), Vinokourov (Un Tour d’Espagne, une médaille d’or à Pékin), Kirsipuu (4 étapes de grands tours), Tom Boonen (qui a tellement gagné de grandes courses que je serais incapables de vous les citer).
    Et j’en oublie !!!
    Mais j’ai quand même l’impression qu’avant il y avait un contre la montre sur cette course. Aujourd’hui ce n’est plus le cas : il y a trois étapes, toutes plates. Du coup c’est les sprinteurs qui se partagent le gâteaux depuis quelques années : Ben Swift (Sky, 1ère division) en 2010, Romain Feuillu (Bretagne Séché Environnement, 2ème division) en 2011, John Degenkolb (Giant Alpecin, 1ère division) en 2012, Marcel Kittel (Giant Alpecin, 1ère division) en 2013, Arnaud Démarre (Française des Jeux, 1ère division) en 2014.
    Bref, Manix aura de quoi faire, et on va essayer de lui faire gagner ici son premier sprint massif en catégorie 1. Pas mal des sprinteurs présents sur les 4 jours de Dunkerque sont restés dans le nord de la France pour cette course, il va y avoir de la concurrence ! Mais Manix a prouvé qu’il pouvait gagner en terminant deux fois sur le podium d’un sprint la semaine dernière.

    Effectif aligné :
    Nom – Spécialité – Rôle sur la course
    Manix – Sprinteur/Flandrien – Sprinteur/leader
    Foureur – Sprinteur – Poisson pilote
    Rahl – Sprinteur/Puncheur – Equipier/poisson pilote
    Vertigo – Rouleur - Baroudeur
    Aragox – puncheur – Equipier
    RedTovarich – sprinteur –Equipier

    Directeur sportif : Archange

    Ici tout le monde a bien récupéré. Il faut dire que les transferts entre la wallonie et la Picardie ce n’est pas bien long.



    Le profil est tout plat. Au niveau stratégie : on essaie d’envoyer Vertigo dans l’échappée, pour qu’il montre le maillot et joue le classement de grimpeur. Sinon ben on mise sur Manix pour le sprint final.







    Y’a quand même pas mal d’équipe World Tour ! Mais le plateau de sprinteur est pas si ouf que ça :


    Sur le Papier Démarre est le meilleur, mais ses 4 jours de Dunkerque étaient décevant et il est tombé 4 fois !! Autant dire que c’est un peu la grande inconnue du jour !
    Lobatto en revanche a gagné devant Manix la dernière étape des 4 jours de Dunkerque. Petit et Morkov avaient aussi fait bonne impression sur cette course.

    Ca devrait se jouer entre ces 4 là et Manix. Mais attention à ne pas négliger Theuns et Hutarovich.

    On regrettera que Kittel, pourtant présent en grande forme aux 4 jours de Dunkerque, ne soit pas resté pour le Tour de Picardie.



    Place à l’étape qui s’élance de Guise !

    Et je n’ai toujours pas mes notes !

    Spoiler:

    Je me souviens que Vertigo a bien pris l’échappée, mais je sais plus avec qui. Je sais juste qu’il y avait Steve Chainel de la Cofidis (2ème division) qui avait fait deuxième du classement de la montagne sur les 4 jours de Dunkerque (classement remporté par Foureur). Il devait vouloir se consoler en remportant le classement de la montagne du Tour de Picardie.
    Vertigo sera pas très à l’aise, et ne marquera que très peu de points, que ça soit pour les GPM, ou pour les sprints intermédiaires.

    L’échappée sera revue assez tôt.

    Place au sprint !

    A trois kilomètres de l’arrivée, trois trains se livrent une bataille féroce !
    La Française des Jeux (première division) à gauche emmène le champion de France Arnaud Démarre ! Le Belge de Top Sport Vlanderens (2ème division) Edward Theuns est dans sa roue.
    Au centre les Movistar (1ère division) emmènent le favori du jour : Lobbato.
    A droite Rahl et Foureur tente de remonter Manix afin qu’il ne perde pas trop de temps dans le prochain virage qui tourne à gauche.
    Derrière les coureurs de la MB, Yannick Martinez (Europcar, 2ème division en vert), Huttarovich (Bretagne Séché Environnement, 2ème division en vert, noir et rouge (rouge car c’est le champion de je ne sais plus quel état balte) et Morkov (Saxo-Tinkov, 1ère division, en bleu et jaune) essaient de prendre la roue de Manix.




    Mais le rythme est trop intense pour Foureur, qui une fois n’est pas coutume, s’écarte avant même que Rahl ne lui passe le flambeau !
    Ca joue des coudes ! Finalement Manix va réussir à prendre la roue de Lobatto toujours emmené par 2 coéquipiers !
    Les FDJ se sont fait légèrement distancés et les équipiers du champion de France semblent en bout de course. L’un d’entre eux se contente de prendre la roue de Démarre pour gêner Edward Theuns.
    Morkov, Martinez et Hutarovich ont perdu la roue de Manix et sont loin désormais.

    Tout ça va très vite !!!!!!!

    Nous sommes à 1, 5 kilomètres de l’arrivée ! Rahl décide de lancer un sprint en puissance de très loin. Il prend rapidement quelques mètres. L’objectif était de faire paniquer les movistar, mais ça ne prend pas, ils continuent à rouler à leur rythme !





    Rahl est rattrapé sous la flamme rouge ! Le poisson pilote de Lobato lance le sprint, Manix est fermement callé dans la roue de l’espagnol.
    Les autres sprinteurs sont à une dizaine de mètre ! Ca va se jouer entre les deux premiers de la dernière étape des 4 jours de Dunkerque !




    Le poisson pilote de la Movistar s’écarte ! Lobatto produit son effort !
    Manix est dans le sillage ! Il se décalle à 150 mètres, bien plus tard que la semaine dernière où il avait dépassé l’espagnol à 250 mètres, mais n’avait pas résisté jusqu’au bout.





    Mais cette fois ci il ne parviendra jamais à remonter son adversaire ! C’est serré, mais sans appel, pas besoin de photo finish ce coup-ci :





    Derrière un groupe compact se dispute la troisième marche du podium. On notera que l’Europcar Yannick Martinez n’est plus présent, il a craqué. Par contre c’est un Etix-Quickstep qui prend l’ascendant sur ses adversaires : Nikolas Maes, il revient de loin.







    Allez ! C’est pas bien grave ! C’est déjà un beau résultat !

    Rahl prend la dixième place. Adrien Petit, de Cofidis, est un peu la déception du jour : 9ème, sans jamais avoir vraiment pu disputer la victoire.

    Au classement général, Manix est troisième dérrière Lobbato et Steve Chainel (qui a pris des bonifications dans les sprints intermédiaires). Notre belge est néanmoins le meilleur jeune. Au classement par point, il a 5 points de retard sur l’espagnol.

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    • 15 – 17 Mai 2015 – (2.1) Tour de Picardie : Etape 2 : Oisemont – Bailleul sur Thenain


      Coureurs alignés :

      Manix – Sprinteur/Flandrien – Sprinteur/leader
      Foureur – Sprinteur – Poisson pilote
      Rahl – Sprinteur/Puncheur – Equipier/poisson pilote
      Vertigo – Rouleur - Equipier
      Aragox : COUREUR BLESSÉ
      RedTovaich – sprinteur –Equipier

      Directeur sportif : Archange


      On perd un coureur ! Aragox est tombé après la ligne d’arrivé, et s’est déchiré des ligaments… Presqu’un mois sans compétition…
      Dans tous les cas : Vertigo perd son rôle de baroudeur et reprend sa place d’équipier : 3 hommes, c’est trop peu pour un train de sprint.


      Au niveau du profil, je n’ai pas de screen, mais vous me croyiez si je vous dis que c’est tout plat ?
      Niveau stratégie : on contrôle la course avec les Movistar, et on joue le sprint pour Manix.

      Spoiler:
      (J’ai pas mes notes, donc je sais plus qui était dans l’échappée du jour).

      A 6 kilomètres de l’arrivée : la Française des Jeux (1ère division) montre encore une fois qu’elle a des équipiers un peu faiblards pour entourer le champion de France. Il se retrouve avec un seul collègue.
      Seuls deux trains de sprint sont donc en place aujourd’hui : celui de la Movistar, et celui de MB : Vertigo, puis Rahl, puis Foureur, Puis Manix (en vert car Lobato porte le maillot jaune). RedTovarich s’est déjà écarté, il a pas mal roulé pour rattraper l’échappée dans la journée.




      4 kilomètres :
      Vertigo est un peu faiblard (d’habitude c’est Ryurk qui occupe sa place, et je peux vous dire que c’est pas la même !). Les movistars nous dépassent pas mal.
      D’ailleurs les autres sprinteurs ne s’y trompent pas : Démarre et son équipier prennent la roue de Lobbato. Le troisième et le 4ème de la veille sont dans la roue du champion de France.

      Sur la droite de la route on peut voir un FDJ essayer de revenir en tête pour épauler Arnaud Démarre. Mais bon, après l’effort qu’il fournit pour remonter, pas sûr qu’il lui soit d’une grande utilité.




      3 kilomètres :
      Ok, j’ai rien dit !
      Désormais trois, les FDJ forment un train de sprint et se déportent sur la droite… Trois conséquences :
      • Ils coupent notre train de sprint en isolant Vertigo et nous bloquent un peu le passage !
      • Ils laissent totalement le champ libre au train de la Movistar. Lobbato file sans personne dans sa roue.
      • Les sprinteurs des formations qui ne disposent pas de train de sprint qui jusque là suivaient Démarre, s’efforce de reprendre la roue du champion de France, et bousculent ainsi Rahl qui a de la peine à remonter Foureur et Manix ! Souvenez vous qu’on est à 60 à l’heure là !





      2 kilomètres :
      Après nous avoir forcé à freiner, les FDJ produisent un formidable effort et se rabattent sur la gauche pour perturber le train des Movistar. Les coureurs des deux équipes se mélangent dangereusement. Theuns et Maes s’accrochent à la roue du champion de France.

      De notre côté on est enfin tranquilles ! Rahl fait ce qu’il peut pour remonter, mais on a du freiner pour éviter de percuter les FDJ, et à ces vitesses, difficile de reprendre le kilomètre heure qu’on a perdu !
      Dérrière le sprinteur d’Europcar fait l’effort pour combler le trou et prendre la roue de Manix !




      500 mètres : Le sprint est lancé !

      (ne faites pas attention au mec en première position, c’est le dernier de la course qui a un tour de retard sur le circuit final)
      A gauche le sprint c’est un peu joué au bluff et à l’équilibrisme. Finallement Démarre Prend la Roue de Theuns, Lobatto a réussi à garder celle de son poisson pilote. Nikolas Maes se retrouve un peu tout seul au centre de la route.

      Foureur lance le sprint pour Manix, mais tellement loin ! Rahl n’a jamais pu récupérer ce qu’il avait perdu à cause des FDJ.
      Le Europcar n’aura finalement pas réussi à prendre la roue de notre belge !
      Par contre Morkov déboule du bout du monde en boulet de canon sur la droite O_O. Il devait avoir des supers jambes mais a du être enfermé dans le peloton.



      Troisième victoire en trois jours de course pour Lobato.
      Démarre n’aura même pas essayé de doubler Theuns, le champion de France doit être affaibli par ses chutes de la semaine passée.
      Manix finit très fort et parvient à dépasser Maes. Foureur finit 6ème.
      Morkov, à droite de la route, n’a pas démérité, mais il est parti de vraiment super loin et calle logiquement sur la fin.



      Notre maillot vert jettera son vélo pour tenter de monter sur le podium… trop court.



      C’est un super finish de Manix néanmoins, dommage qu’on ait été victime de la tactique de « l’essuie-glace » de la FDJ.(oui, c'est le vrai nom d'une vrai stratégie d'équipes de sprinteur)



      Manix est toujours deuxième au classement par point, mais Lobato a vraiment beaucoup d’avance.




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      • quand tu dis que tu n'a pas tes notes, c'est que tu n'es pas chez toi lorsque tu rédiges ton compte rendu où c'est une figure de style pour dire que tu n'en as pas? :P

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        • C'est que j'avais pris des notes sur des feuilles de papier quand j'ai joué durant le week end, mais quand j'ai fait ma valise pour retourner dans ma ville d'étude, ben je les ai oublié.


          Sinon : Vilcoyote
          Marcus
          @BlackRabbit85
          Nossiub
          @Zastis

          Le mois de juin approche et c'est là que les recrutement des nouveaux coureurs commencent ! Vu que vous faites partis des principaux lecteurs, ça me semble logique que vous soyez prioritaire pour rejoindre l'aventure (j'ai peut être oublié quelqu'un d'ailleurs ! )
          Si vous voulez rejoindre l'équipe MB, j'aurais besoin de quelques infos :
          - Une dénomination
          - Votre âge
          - Votre nationalité (les belges, canadiens... à la rigueur suisse, seront prioritaires)
          - Votre taille
          - Votre région (ça peut être région natale, ou d'adoption, ça joue sur les courses favorites)
          - Votre spécialité : pas obligé, mais vous pouvez vous sentir grimpeur, sprinteur, à 'laisse sur les pavés, bon descendeur, puncheur, contre la montre, etc etc. Ca peut aussi dépendre de votre poids si jamais vous arrivez pas à vous décider : si vous êtes relativement maigre, je vous passe en grimpeur, si vous êtes plutôt costaud, vous pouvez privilègier les gros rouleurs et sprinteurs. (vous serez aussi meilleur sur les pavés).

          Toutefois, pour ne pas trop déséquilibrer le jeu, je ferais en sorte de recruter des coureurs existants déjà dans le jeu, mais sans contrat, ou alors en contrat avec une équipe de développement. Je ferais de mon mieux pour trouver des coureurs correspondant aux caractéristiques données. Mais ça risque de ne pas coller complètement.


          BlackRabbit85
          ​​​​​​​Zastis
          Dernière modification par Archange, 29-01-2017, 11h48.

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          • l'inspiration me prends, c'est parti

            Vilcoyote Roadrunner
            22
            France
            1.90m 80kg
            île de France
            j'ai tendance à être assez bourrin sur un vélo, disons puncheur

            je suis ouvert à tous changement du moment que je suis dans l'équipe
            voilà
            Dernière modification par Vilcoyote, 30-01-2017, 17h18.

            Commentaire


            • Vu tes mensurations et ta région sprinteur ça peut convenir aussi, de même pour le côté bourrin
              Je prendrais un puncheur ou un sprinteur selon les dispos (et les intérêts) de l'équipe.

              bon par contre, j'ai les finances pour un seul stagiaire

              Commentaire


              • Du coup, on fait quoi, on tire au sort ? Je laisse les infos pour moi au cas où.

                Une dénomination : Marcus Tellico
                - Votre âge 22 ans
                - Votre nationalité Français
                - Votre taille/poids : 1,75 mètres et 60 kilos
                - Votre région (ça peut être région natale, ou d'adoption, ça joue sur les courses favorites) : la Lorraine
                - Votre spécialité : J'y connais vraiment pas grand chose, mais j'ai un peu un gabarit de grimpeur plutôt avec mon poids plume nan ?

                Commentaire


                • Effectivement ! On peut imaginer que si tu faisais du sport d'endurance et que tu avais une régime adapté, tu tomberais facilement à 57-58 kilo, un petit gabarit de grimpeur.


                  Non : je vais voir si des coureurs correspondent à vos stats, ensuite je rentrais en négo et je prendrais ce que je peux prendre en stage, je ferais au mieux. Les autres vous serez recruté.... Mais pour la saison prochaine
                  Mais on suivra peut être vos résultat en amateur.

                  Commentaire


                  • 14 – 17 Mai : (2.2) Rhône Alpes Isère Tour : Etape 3 : Chaponnay – Saint Maurice l’exile


                    L’étape du jour part donc de Chaponnay :



                    Un village fleuri de niveau 4 ! Ce n’est pas rien quand même !


                    Effectif aligné :

                    Benoit – Courses par étape – Leader
                    Scramouille – Puncheur – Electron libre
                    Heraemoes – Grimpeur – Equipier
                    Sauron – Grimpeur – Equipier
                    Kysmoboy – Grimpeur – Equipier
                    Faras – Grimpeur –Equipier

                    Directeur sportif : Le nain

                    Pour cette étape, Heraemoes retrouve un rôle d’équipier : on va vraiment essayer de s’imposer avec Benoit ou Scramouille aujourd’hui !



                    Ca tombe bien, deux étapes passées bien à l’abri dans le peloton, protégé par Sauron et Kysmo, ont permis à Benoit de retrouver un peu de fraicheur !




                    Au niveau du parcours : Ca commence tranquillement dans la banlieue Lyonnaise. C’est tout plat, avec un petit sprint intermédiaire à Pont l’évêque. Deux petites cotes ensuite : la cote du jardin et la cote de Monsteroux.
                    Juste après un autre sprint à Espinouze, et ensuite c’est un long faux plat descendant jusqu’au final intéressant de cette étape. On commence par monter la petite cote de j’ai-pas-trouvé-le-nom, on monte en gamme avec la cote de Burdigne avant d’attaquer le juge de paix du Rhône Alpe Isère Tour : le col de l’Oeillon.

                    S’en suit ensuite une belle descente, puis un bon faux plat montant jusqu’à l’arrivée, à Saint Maurice L’exil.


                    D’un point de vue stratégie : on attend la cote de j'ai-pas-trouvé-le-nom bien à l’abri dans le peloton, et on improvise.
                    Ca reste une étape de moyenne montagne, des bons puncheurs voir des sprinteurs légers, peuvent espérer disputer la victoire à Saint Maurice L’exil si le rythme n’est pas trop soutenu.


                    Au départ de l’étape, Hera est à 5 secondes de Clément Venturini. Benoit, Scramouille et Faras sont à 17 secondes. Tout est possible ! Rappelons que Venturini est avant tout un cyclocrossman, plutôt accès sprinteur.






                    C’est parti !

                    Spoiler:
                    Le début sera très agité : les étapes de moyenne montagne sont très ouvertes : tout le monde veut tenter sa chance.
                    Bretagne Séché Environnement (2ème division) et Adria Mobile (3ème division) contrôlent les échappées. Brice Feuillu et Primoz Roglic affirment leurs prétentions. L’ancien vainqueur d’une étape du Tour de France à Andore-Arcalis et le double vainqueur du Tour d’Azerbaïdjan sont en effet des prétendants sérieux à la victoire finale.

                    La bagarre matinale prend fin peut après le premier GPM, au sommet de la cote du jardin.

                    Un groupe de 6 coureurs a finalement pris le large :
                    2 étrangers :
                    Routley, un canadien d’Optimum Kelly Finance (3ème division)
                    Tamouridis, un grec de Beppu Turkish Selesport (3ème division)
                    4 français :
                    David Cherbonnet, pour l’équipe de l’armée de Terre (3ème division)
                    Benoit Jasserand, pour l’équipe de développement de Chambéry
                    David Gouault, pour Auber 93 (3ème division)
                    Fabien Grellier, pour l’équipe de développement Vendée U.

                    Seul Grellier a déjà marqué des points pour le classement de la montagne : 16. Pas de quoi inquiéter Heraemoes.

                    Le rythme se ralenti donc dans le côte de Monsteroux. On récupère.
                    Mais juste après le second sprint intermédiaire, sur le territoire de la commune au nom rigolo d’Espinouze, Bretagne Séché Environnement et Cofidis (2ème division) se mettent à rouler comme des bruts dans le faux plat descendant !
                    Il reste pourtant 90 kilomètres à parcourir O_O
                    Ils doivent se dire que les coureurs de deuxième division sont plus costaud que ceux de troisième et qu’ils ont tout intérêt à durcir la course le plus tôt possible.
                    En tout cas, l’étape s’annonce éprouvante, puisque qu’il n’y aura eu que 20 kilomètres de récupération entre le départ agité et la mise en marche du peloton pour préparer le final.

                    A 80 kilomètres de l’arrivée, ils ne sont déjà plus que quatre hommes en tête : un duo Jasserand / Gouault, distancé par Cherbonnet et Tamouridis.

                    Le peloton arrive finalement au pied de la cote de j’ai-pas-trouvé-le-nom. Jasserand et Gouault se relèvent et se font absorber par le paquet. Benoit Jarrier (Bretagne Séché Environnement) part alors en contre dans la montée. C’est loin d’être un gros grimpeur, l’équipe bretonne fait sans doute cela pour se décharger de la responsabilité de la poursuite.

                    C’est d’ailleurs Adria Mobile qui reprend la première place en tête de peloton et qui impose un solide tempo.

                    Yoann Barbas, le meilleur grimpeur de l’armée de Terre, trouve néanmoins la force de s’extirper à son tour et part à la poursuite de Jarrier et du duo de tête où se trouve un de ses équipiers.

                    Coup d’épée dans l’eau finalement : les Cofidis reviennent épauler Adria mobil et finalement tout le monde est repris juste après le GPM.

                    Plus d’échappée, 70 kilomètres à parcourir.

                    La descente est la petite portion de plat qui suit est assez tanquille : Bretagne Séché Environnement, Cofidis et Adria Mobil temporisent un peu.

                    Mais ce répit ne dure qu’un temps ! L’équipe des balkan rehausse le rythme au pied de la cote de Burdignes !

                    Petite description de ce relief trouvé sur ce site :
                    https://www.cols-cyclisme.com/massif...ntal-c1539.htm

                    « Ascension pas très longue (environ 6km) mais rude. Tout de suite on attaque dans une pente à 7% sans un pic d'ombre. Apres le pont toujours autant de pente mais un peu d'ombre. L'épingle au niveau de l'antenne relais offre le seul (très) petit répit de la montée. A partir d'ici la partie que je trouve la plus dure, toujours la même pente arasante (on est pas loin des 9% selon moi) surchauffée par le soleil et sans vue vers le sommet. Il faut un gros mental dans cette partie qui semble interminable. le dernier kilomètres est plus roulant, ou plutôt moins raide aux alentours de 5-6%. »



                    Nos gars sont bien placés derrière Adria Mobil. L’attaque de Benoit Jarrier plus tôt nous donne une idée : Faras place une attaque dans le moment difficile (après le pont).

                    A 1,4 kilomètre du sommet, Faras possède déjà une minute d’avance sur le peloton ! Il a vraiment roulé comme une brute, sans profiter du beau panorama :



                    Yoann Barbas, de l’armée de Terre, repart en contre ! Attention à lui ! Il a gagné le Tour des Pays de Savoie l’an dernier, il se défend donc en montagne.

                    Alors que Faras arrive au sommet, à Burdignes, il possède 1min30 d’avance sur le peloton, 1 minute sur Barbas, preuve que notre petit grimpeur du sud-ouest n’a rien lâché sur la portion plus facile à 5/6%.




                    Finalement le coureur de l’armée de Terre ne fera pas long feu et sera repris dans la descente. Le peloton fait d’ailleurs cette descente à fond, emmené par la Cofidis. Clément Venturini, le maillot jaune, est d’ailleurs toujours présent dans les premières positions du peloton.

                    Lorsque Faras aborde la dernière difficulté de la journée, le col de l’Oeillon, il ne possède plus qu’une minute d’avance. Il annonce en prime qu’il plafonne un peu dans son effort.

                    Il me semble qu’il s’agit de cette ascension, mais le jeu ne la rend pas bien car la portion en descente est placée beaucoup plus prêt du sommet qu’en vrai :



                    Notre coureur continue tout de même, essayant de gérer son effort pour ne pas exploser. Et à vrai dire, c’est derrière que ça explose ! Le peloton se fragmente dés les premiers pourcentages ! Hera, bien que deuxième du général, se relève : ses deux échappées la veille et l’avant-veille l’ont entamé. Il sait qu’il ne peut rien espérer. Alors hop ! On change pour un braquet plus facile, on relève la tête et on discute avec d’autres lâchés en profitant du splendide paysage :



                    Notre jeune Kysmo se relève aussi un peu plus loin :



                    Benoit, Scramouille et Sauron notent que Clément Venturini, le maillot jaune, montre des signes évidents de faiblesses désormais.
                    A vrai dire, les équipiers d’Adria Mobil plafonnent aussi un peu : Faras ne cessent de ralentir, mais pourtant l’écart est stable : une minute. Benoit décide donc de partir en contre, un peu avant le premier sommet. Il donnent ses deux bidons d’eau à Sauron pour se décharger, et place une banderille.

                    Il revient en un temps record sur Faras qui l’attend le long de la rambarde :



                    Le grimpeur du sud ouest donne alors ses propres bidons d’eau à Benoit qui les saisit au passage. Le normand se calle alors sur un rythme de croisière un peu plus modéré, laissant là Faras qui se relève, regardant distraitement les habitants des maisons isolées dans la montagne en train de prendre leurs déjeuners dehors en famille.

                    Il est rapidement repris par un peloton, réduit à une trentaine d’unité, emmené par Bretagne Séché Environnement et Cofidis. Le maillot jaune, Clément Venturini, n’est plus là, mais il est évident que la formation Cofidis roule pour un autre leader.
                    Sauron est toujours là, veillant à ce que Scramouille reste toujours dans les premières places du groupe.

                    Après la petite portion en descente (placée à 3 kilomètres du sommet dans le jeu) :



                    Benoit possède 45 secondes d’avance. Mais il s’engage dans la dernière portion du col de l’oeillon avec une ardeur décuplée. Les spectateurs présents sur le bord de la route noteront son style particulièrement aérien : souvent en danseuse, il avale les pourcentages avec facilité.



                    Dans le groupe de poursuivant, ça commence à être dur pour beaucoup de monde. Les Cofidis semblent s’être mis un peu dans le rouge. C’est uniquement Guillou, le dernier coéquipier de Brice Feuillu (Bretagne Séché Environnement) qui fait le tempo.
                    Sauron et Scramouille s’accrochent, mais Faras est lâché.

                    Benoit arrive enfin au sommet !



                    Et il voit derrière lui arriver la voiture du Nain, qui donne tout ce que le moteur peut donner pour revenir à hauteur du normand. Benoit sourit : si la voiture est là, c’est que l’écart vient de passer la minute !!
                    Plus qu’une grosse descente et un faux plat montant ! 26 kilomètres à tenir !

                    Et derrière ça casse dans les 500 derniers mètres ! Guillou roule vraiment fort pour Romain Feuillu et les deux hommes prennent de l’avance sur les autres, mètre après mètre. Seul Romain Hardy pour Cofidis et Markus Eibegger, l’autrichien de Baku Turkish Selesport, arrivent à accrocher la roue de l’ancien vainqueur d’Andorre-Arcalis.
                    Ces deux là ne sont pas les gars qu’on attendait le plus, mais Hardy a déjà terminé troisième du Rhône Alpe Isère Tour en en 2012, et a terminé troisième du Tour de Turquie l’an dernier. L’autrichien est lui aussi un habitué de ces courses par étape montagneuses de catégorie 2 et compte notamment deux Istrian Spring Trophy à son actif.

                    Scramouille et Sauron se trouvent dans un groupe de 12 juste derrière. Rémy Di Gregorio (Marseille-13-KTM) fait le tempo pour essayer de ramener son leader, Julien El Fares, sur l’avant de la course.

                    Au pied de la descente il ne reste plus que 10 kilomètres de faux plat montant ! Benoit à 27 secondes d’avance sur le trio Feuillu, Hardy, Eibeigger. 50 secondes derrière ces poursuivants se trouve Guillou qui s’est relevé. Il ne tarde pas à se faire rattraper par le groupe Scramouille/El Fares toujours emmené par Di Gregorio.

                    Benoit est crevé, il est obligé de ralentir le rythme pour ne pas exploser !

                    Mais derrière ça ne s’entend pas du tout ! Hardy et Eibeigger veulent en garder sous la pédale, mais Feuillu en a marre de faire tout le travail tout seul ! Ca gamberge !

                    Feuillu finira par partir en solitaire, mais le mal est fait :



                    Benoit entre dans la dernière ligne droite à Saint-Maurice-l’Exile sous les ovations du public !



                    Victoire ! Une première pour Benoit !

                    Et il faudra attendre 1min13 pour voir enfin arriver Brice Feuillu !!! Le groupe Scramouille/El Fares rattrape Romain Hardy sur la ligne !



                    Benoit empoche naturellement le maillot jaune !



                    Et logiquement le maillot blanc :



                    Heraemoes arrive avec prés de 8 minute de retard, et file enfiler un nouveau maillot de meilleur grimpeur :



                    Il en profite pour monter une deuxième fois sur le podium : MB est également la meilleure équipe !



                    Bravo à Scramouille qui prend la troisième place de son groupe lors du sprint :



                    Bravo aussi à Sauron qui s’est accroché dans ce même groupe jusqu’au bout alors qu’il a travaillé toute la journée pour Benoit, puis pour Scramouille. Grâce à lui on empoche le classement par équipe !



                    (On notera qu’aucun Adria mobil n’est dans le Top 20, c’est ce qu’on appel rouler pour rien )



                    Faras 38ème à 6 minutes.



                    Kysmo et Hera, le benjamin et le doyen, finissent ensembles à 8 minutes.












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                    • Tout d'abord joli tour de Picardie avec beaucoup de suspense au sprint mais ca semble compliqué avec la perte d'Aragox :/
                      Et jolie performance en montagne aussi

                      Concernant mon coureur
                      - Lulu Rabbit
                      - 23 ans
                      - Français
                      - 1m71 pour 70kg
                      - Pays de la Loire
                      - Plutôt sprinteur dans l'âme je te laisse le choix d'un profil plus adapté si nécessaire

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                      • arrêter de tous vouloir être aussi bon que moi !! en prenant un puncheur ou un sprinteur ça vous dit pas un poste d'équipier et de surcroit mauvais ?

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                        • je te rappel que sans tes "mauvais" équipier tu n'irais pas loin non plus :P

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                          • Ouais fin, ses deux poissons pilotes c'est Foureur et Rahl, je suis pas sûr qu'on puisse les qualifier de mauvais.

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                            • Oui, je précise qu'en tant que sprinteur, vous avez de fortes chance pour finir dans le train de Manix, et ce d'autant plus que ce rôle ne satisfait par Foureur qui lui veut se la jouer baroudeur

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                              • Je vais faire un gamin prometteur (enfin j'espère).

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                                19 ans
                                Français
                                1m85 pour 80 kilos
                                Ile de France
                                Contre la montre.

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