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  • Lucky Luke Transcontinental Railroad Builders

    Lucky Luke Transcontinental Railroad Builders - Décembre 2014




    Lucky Luke Transcontinental Railroad Builders est un jeu vidéo de Gestion (ou plutôt un jeu qui nous accompagne gentiment dans l'univers de la Gestion) sorti en décembre 2014. Il est développé et édité par Iwin. Iwin est un groupe qui offre au joueur des milliers de petits jeux/possibilités informatiques innombrables, faciles d'utilisation et de compréhension, dont la principale virtuosité, est de nous plonger dans des mondes divers et variés. Ces derniers ont d'autant d'influence car le choix est pratiquement illimité. De l'univers fantastique, magique, irréel, glauque, sombre, en passant par les bandes dessinées, Iwin est un véritable catalogue de jeux vidéo directement accessible. Pour information, le site se trouve Ici.

    Bien entendu, il y a à prendre et à laisser. Iwin est facile d'accès, voici le principal point positif qu'on apposera. De plus, Iwin permet au joueur peu expérimenté de s'améliorer via des jeux fiables et simplifiés. Il n'y a pratiquement rien à suivre en termes d'installation, on le télécharge et hop. Si on recherche des points négatifs, ils seront peu séduisants à mentionner puisqu'ils concernent les aspects mineurs et enfantins des jeux proposés. En effet, Iwin est un concepteur utile mais très basique. Il suffit d'observer la liste pour s'échapper du site. Enfin, le problème écœurant est la non-gratuité du processus. La situation ressemble étrangement aux applications qu'on installe sur un Apple. J'ai quand même décidé aujourd'hui d'en parler rapidement sur ce sujet avec l'exemple de Lucky Luke Transcontinental Railroad Builders cela en matière de Stratégie & Gestion.

    Lucky Luke reste bizarrement sympathique et me fait beaucoup penser à un certain Tintin : Objectif Aventure sorti en 2001. Sur la forme, c'est un jeu qui plaît. J'ai l'impression de me glisser dans la bande dessinée sans le moindre effort. Les développeurs respectent les désirs du joueur. Ceci est accentué par une superbe ambiance de jeu. En effet, on retrouve des screens appréciables, une bande son adaptée et sensible à mon goût (Far West).

    C'est aussi un jeu qui demeure simplifié, comme se borne Iwin. Le menu de jeu n'est pas sans intérêt et permet de ne pas perdre son temps avec les options. On lance une grande campagne, la seule éventualité possible dans Lucky Luke. Cette campagne est accompagnée d'une histoire sur les chemins de fer, et donne au joueur une série de missions plus ou moins abordables. On aperçoit quelques cinématiques avant le lancement de chaque partie, cela dénote cette envie, au moins, chez les développeurs, d'accrocher l'attention évasive des joueurs les moins tolérants sur ce genre informatique. Pour mon cas, j'ai immédiatement ressenti ce besoin de me glisser davantage dans cet univers enfantin mais digne d'existence.




    Comme je l'admettais, l'histoire semble aisée à comprendre, on doit parcourir les plaines désertiques afin d'atteindre l'ouest américain avec notre fidèle Jolly Jumper dans l'objectif de régler quelques troubles engendrés par les méchants Dalton. En effet, les habitants locaux sont désorientés et terrifiés. Un chemin de fer en construction demeure au point mort depuis l'arrivé des brigands. Les ouvriers comptent sur la venue de Lucky Luke pour remédier au problème. Ainsi, en tant que joueur, on doit se concentrer sur le bon fonctionnement du chantier, on doit veiller à ce que les Dalton ne détériore pas nos plans et protéger les travailleurs les plus sensibles. On devient à la fois un architecte (on dirige les plans, on donne des indications, on informe les travailleurs sur l'orientation du projet) et un gardien. Mais c'est un jeu qui se concentre sur la Gestion primordialement. Dans ce cas, le plus important et le plus intéressant est de connaitre à travers un Lucky Luke enfantin, les grandes fonctions de la stratégie & Gestion. On se lance, on passe d'abord par la case départ, on est conseillé, bichonné, constamment aidé, cela a le mérite de percer les obscurités les plus profondes sur la Gestion.

    Si je dois affirmer quelque chose, c'est bien la facilité. Lucky Luke Transcontinental Railroad Builders plaira, malheureusement, on le terminera sans grande émotion particulière. Outre la fluidité et la rapidité des missions, les stratèges les plus engourdis passeront leur chemin à la mention de ce nom. Pour les joueurs en quête d'aventure et encouragés par l'univers de la bande dessinée, cet opus revalorise son auteur. Ainsi, les nuls en gestion peuvent s'y attarder pour apprendre les bases, les fortiches demeureront insensibles. Lucky Luke semble discret sur le net, les développeurs & éditeurs à se lancer dans l'univers des BD se comptent sur le bout des doigts. J'admettais dans un autre sujet mon enthousiasme grandissant, seul, à vouloir jouer à un Tintin, un Astérix ou un Lucky Luke entièrement refondé graphiquement. Le problème reste la demande qui est très très faible à ce jour. Dans ces conditions, rares sont les développeurs à déposer leur candidature pour créer un jeu sur une quelconque BD. Du coup, on se limite à des jeux basiques, frappés par le découragement général d'une communauté délaissée depuis des années. Heureusement, on peut se glorifier du cinéma qui continue l'aventure des bandes dessinées comme on l'a vu avec Steven Spielberg en 2011. Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne redimensionnait l'image du Tintin et notre plaisir à la lecture d'Hergé. C'est aussi en octobre 2011 que sortait une forme d'extension sur informatique. Fortement critiquée, elle permet tout de même de montrer qu'avec un peu d'ambition, on peut faire mieux qu'un Tintin : Objectif Aventure sur les graphismes (une différence graphique non négligeable entre le premier opus Ici et une suite que je qualifie d'éphémère en l'état Ici).

    En 2014, on assiste à Lucky Luke Transcontinental Railroad Builders. 2001 et 2014, ce que je constate, c'est finalement une différence réduite entre Tintin et notre sujet. On reste symboliquement sur la même longueur d'onde. Dommage, j'aimerais un monde ouvert, décloisonné avec des graphismes époustouflants, outrepassant les limites du livre. Sentir, ressentir, s’émouvoir devant son PC ce qui pour l'instant n'est pas le cas. On apprécie le moment, mais c'est tout. Bien sûr, je pense que ce désir ne s'exaucera jamais car les joueurs intéressés sont insuffisants.




    Il convient d'aborder rapidement le fond. Lucky Luke Transcontinental Railroad Builders n'est pas un périple infranchissable. On distingue un menu de jeu espiègle, suffisamment malicieux pour m'attirer. J'ai de très beaux souvenirs d'enfance, donc rien ne m'empêche de me replonger dans l'émotion et l'aspect jeu miroir. Lucky Luke offre un certain nombre de missions, avec pour fond amusant la carte des Etats-Unis remodelée. Pour description, on y observe un chemin de fer qui traverse d'Ouest en Est le vaste territoire américain. On y découvre les nombreuses ressources que regorgent cette carte. A l'ouest se situe un environnement désertique, instable et difficile d'accès, au centre, on suit un même constat mortel, avant de se diriger vers une parcelle de terre à l'est fidèle à l'homme et ses ambitions. Quelques forêts et fleuves bordent ses environs. Au nord, on aperçoit une ligne enneigée, on ne peut penser qu'à ce territoire canadien sinistré. Ce qui nous intéresse à partir de cette carte, c'est ce fameux chemin de fer qui va permettre de relier l'ouest et l'est. C'est donc un projet ambitieux que se projette les civilisés. Malgré cela, les Dalton voient d'un mauvais œil ce projet et s'en tiennent à une hostilité farouche. Ils décident de s'attaquer au projet par l'ouest. Du coup, qui doit intervenir ? Comme la justice semble inefficace, seul Lucky Luke peut réinstaurer l'ordre et le bien être.




    Comment cet opus fonctionne ? Eh bien, il n'y a pas de quoi s'inquiéter, les règles et obligations se caractérisent simplement. Tout d'abord, comme on s'en rend compte immédiatement, on gagne des points au fur et à mesure des parties et de l'avancée du jeu. Soit dit en passant, c'est l'unique difficulté proposée par les développeurs. Le respect du temps permet d'étendre son score. Bien entendu, si c'est un jeu très facile, c'est aussi un opus très féroce sur le temps imparti. Les minutes deviennent très vite un challenge de taille bien que la carte soit suffisamment réduite pour le respecter. On trouve trois marqueurs de temps, ou plutôt je qualifierai cela de trois paniers. Le premier offre au joueur tous les points et le maximum d'étoiles, donc de prestige. Le deuxième panier faiblit notre célébrité et notre pouvoir. On gagne en gratitude mais on reste éloigné d'un respect prestigieux. Enfin, le dernier panier est à écarter, car il concerne la médiocrité. Si on accomplit les missions avec difficulté et lenteur, notre image régresse considérablement. Le mieux est de commencer au milieu. En l'occurrence, plus on avance dans le jeu, davantage sont les objectifs et contraintes à exaucer.




    Il y a donc un score et une contrainte de temps à observer avec minutie. Mais ce n'est pas tout, on perçoit des objectifs de partie. En fait, chaque mission épargne le joueur d'une inertie insoutenable. Le joueur doit toujours accomplir quelque chose, j'apprécie cela, on ne connait pas le repos et la détente. Au niveau de ces objectifs, on débute avec aisance et non-brusquerie et on monte en responsabilité. Ce que je constate d'enfantin finalement, c'est la présentation du jeu souhaité par les développeurs. On s’immerge dans un univers taquin, vif, émouvant, accueillant, enfantin (ce terme revient et continuera) tout ce qu'on voudra, et la Gestion s'arrête à un seul personnage qui effectue le travail pour 10 normalement. Comme je l'affirme, je regarde cet opus avec émotion et type boule de cristal qui reflète mon enfance. Si j'ai décidé de me lancer, c'est pour l'aspect admiratif du monde Lucky Luke, un peu comme Tintin : Objectif Aventure, et pour le rappel d'une origine éloignée. Je ne recherche pas la performance ou la qualité des dialogues, seulement un fond original et malicieux. Pour le coup, je porte de l'admiration (je préfère tout de même les BD, c'est plus étoffé, prospère). Bon, encore une fois, je ne le dirai jamais assez, j'ai essayé, terminé, c'est très sympa mais une partie suffit largement. Une critique me vient à l'esprit, Lucky Luke reste immobile sur son cheval et surveille le(s) travailleur(s) (vous comprenez peut-être mieux ainsi un autre point néfaste, un seul travailleur pour un projet titanesque de construction de chemin de fer, étonnant mais réel). J'espérais un peu d'imaginaire, en abondance si possible, un quelconque trouble survenant au cours d'une partie. Il n'en sera presque rien.




    La durée de vie du jeu n'est pas glorieuse. En une heure, c'est achevé. On compare cet opus comme les jeux qu'on installe sur son ipad pour dérouler un temps trop long. Concernant la Gestion dans son sens strict, c'est très faible, un peu paresseux par rapport à la richesse des BD. Bien que le cadre soit vivifiant, on se projette avec envie sur la partie suivante, car celle en l'état anéantit notre désir présent. Une partie dure entre 2 et 5 minutes, opus dérisoire qui finalement trouve sa force dans l'aspect miroir et enfance des joueurs. Les développeurs tentent de ranimer certaines passions, ils réussissent de manière momentanée pour mon cas. Si je dois conseiller quelques joueurs, passez votre chemin sur cet opus, un bon vieux Tintin : Objectif Aventure de 2001, pourtant, sera mieux accueilli. Gestion ou Aventure, mon choix arbore Tintin, car les développeurs ont insisté sur l'aventurier qu'est son personnage principal. Ici, dans ce sujet, on s'attarde sur une Gestion étonnement affaiblie par les aspects enfantins, sinon, c'est très sympa. Lucky Luke, merde, c'est davantage une histoire d'aventure, de périples excitants et amusants, la Gestion apparaissait difficile à peaufiner. Donc, il y a un sentiment d'incompréhension et d'admiration. Je ne comprends pas le but du jeu, la Gestion, tout en gardant un sourire émouvant devant ces quelques parties. On voit mieux Lucky Luke revêtir un costume de shérif que d'architecte. Surprise et désorientation sont les maîtres mots qualifiant cet opus.
    Dernière modification par Strabon, 18-07-2015, 12h52.

  • #2
    Mais où vas tu chercher tout ça
    Dernière modification par DoubleSquall, 22-07-2015, 19h01.

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    • #3
      Demain je vais faire un sujet spécial DoubleSquall . Normalement tu ne seras pas déçu

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      • #4
        c 'est quoi ce jeu ?

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        • #5
          @Strabon : "un sujet spécial, DoubleSquall" ou réellement "un sujet spécial DoubleSquall" ?

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