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    The Movies - 2005




    Partie Préliminaire

    Arggg, la Gestion, un bonheur particulier que nombreux ne comprennent pas. En effet, je constatais dans mon sujet précédent Prison Architect, que beaucoup n'osent pas s'attarder sur la stratégie au simple motif que le cerveau en prend un coup. Autant s'apprivoiser des jeux simplifiés ou les objectifs demeurent moins délicats et plus accessibles. En fait, la Gestion, c'est une autre paire de manches. Du moins, jusqu'ici, il n'y a aucun problème. Toutefois, la difficulté survient quand on déplore une communauté réduite à son paroxysme. On trouvera ainsi davantage de fans incommensurables des Fifa, des Call of Duty, des jeux à gros budget, des blockbusters qui éliminent tout espoir d'être un jour surpassé. Mais qu'en est-il des quelques hasardeux qui tentent de renverser cette dure réalité ?

    En l'occurrence, quand je mentionne les petits jeux, cela pourrait être critiquable car il y a aussi pas mal de passionnés, mais, il y en a moins. Il suffit de différencier deux forums francophones, deux objets antinomiques, l'un traitant des jeux de guerre, l'autre explicitant la pure stratégie. On remarquera que le premier aura tendance à davantage attirer les internautes que le second. Toutefois, ce n'est pas si grave car finalement cela n'empêche pas les innovations informatiques, des améliorations qui sont exponentielles.

    A cet égard, les développeurs n'hésitent pas à transformer fréquemment l'approche du joueur. Je vais bien entendu m'étendre particulièrement sur le monde Gestion, comme le sujet proposé aujourd'hui se glisse dans ce groupe d'indiscipliné. En matière de Gestion, de par la lecture de mes quelques sujets, on trouve toute sorte de possibilités. En effet, on dénote la conception stricte qui se borne au parfait gestionnaire, comme La Série RollerCoaster Tycoon. Dans cette série, on incarne un dirigeant de parc d'attractions au sens rigide, pas d'extravagance. Toutefois, on pourra quand même produire des parcs dantesques, mais on reste sur la réalité. D'ailleurs, ce n'est qu'un avant goût de ce que nous propose les développeurs. Il ne sont pas restés isolés, d'autres sont allés encore plus loin. Par exemple, pour les passionnés d'histoire, ils se glorifieront des travaux d'Impressions Games et de Sierra avec La Série des Grands Bâtisseurs, ou encore, Immortal Cities: Les Enfants du Nil et CivCity : Rome, deux opus traditionnels sur le fond mais qui suivent cette continuité dans la progression. Autrement dit, les éventualités métamorphoseront les idées du joueur. Il en ressortira plus clairvoyant, car ces quelques opus mêlent sagesse inexorable, bonheur exceptionnel, et le plus important, travail intellectuel. Je ne suis pas ici pour faire l'éloge des jeux vidéo de Gestion, toutefois, on est bien forcé de considérer ces divers projets comme l'aboutissement d'un développement laborieux, mais qui tend finalement sur du concret, une parfaite cohérence, un grande durabilité, une belle jouissance entre autre.

    Oh, si la Gestion ne restait que sur l'univers des manèges et l'histoire, on pourrait aisément estimer des apports ordinaires. Cependant, les fondateurs se dirigent vers des performances étonnantes, transcendant au final les gros blockbusters. Alors que dans ces derniers, on assiste à une répétition, la Gestion espère innover après chaque nouvel opus. On le verra notamment avec la Série Sid Meier's Civilization.

    En l'occurrence, les développeurs, comme je le disais, ne se réduisent pas à l'histoire ou la construction de manèges pittoresques, ils s'expérimentent sur d'autres espaces. En conséquence, on identifiera de la pure extravagance avec Black & White 2, on retrouve en particulier un éditeur récurrent dans cette épopée: Lionhead. A cet égard, Lionhead, c'est mentionner nombreuses réussites. On distinguait en parallèle hier Prison Architect, petit jeu mettant en exergue un intérêt ésotérique pour les prisonniers. En d'autres termes, la Gestion touche véritablement tous les domaines, et c'est bien ce qui est intéressant. Pour les passionnés, c'est comme sa lancer à l'aveugle dans des divertissements surhumains, qui dépassent notre perception habituelle de la matière traitée. En fait, on va plus loin, du coup, on s'émancipe. L'exemple facile est la gestion des cités. Nous avons vu qu'avec La Série des Grands Bâtisseurs, on se révolutionnait intellectuellement. On devient plus fort, plus précis, et les effets se ressentent dans la réalité.

    En l'occurrence, le jeu que je vais aborder aujourd'hui n'échappe pas à la règle de l'intemporalité. C'est ainsi que je définis les jeux de Gestion, plus particulièrement ceux qui mettent en déroute le joueur, ceux qui insistent sur un point original et qui nous font rêver. En effet, après étonnement jubilatoire sur les intérêts d'entamer une partie sur un quelconque jeu de Gestion, on situera notre espèce encore différemment. Car, chaque opus tente d'arborer un certain secteur de notre dure réalité. En particulier, The Movies met sur la table le Cinéma. En fait, tout ce qui concerne les tournages, les acteurs, les divers plans qu'un réalisateur peut considérer au cours d'un film. Je ne vais pas cacher mon emportement évasif en découvrant cette possibilité pourtant peu commune, mais évidemment jubilatoire. Aucun jeu ne propose de se glisser dans la peau d'un acteur ou d'un réalisateur. Bien entendu, les éventualités abondantes offertes par les développeurs en surprendront normalement plus d'un.

    En tout état de cause, je crois que j'ai à peu près tout dit en une simple phrase. Je pourrai m'arrêter ici, ainsi, les lecteurs volatiles peuvent dorénavant échapper aux quelques développements qui vont suivre en se consacrant laconiquement à la section Quelques Aperçus. Car, je ne cherche pas à tenir la ficelle du suspens, toutefois, pour les lecteurs les plus coriaces, je vous invite à lire ce qui va suivre pour davantage d'indications, bien que les vidéos mettront en exergue parfaitement mes dires. Tout d'abord, entamons une présentation de cet opus au titre sauvage et distinctif The Movies.



    Présentation

    Et c'est Lionhead qui s'y colle une fois de plus. Après Black & White, les développeurs entament un milieu extravagant et gigantesque en termes de possibilités. En effet, The Movies est un jeu de gestion commercialisé en 2005, développé par Lionhead Studios et édité par la paire Activision & Feral Interactive.

    The Movies, qu'est-ce que c'est ? Pour être honnête, cet opus aborde le panorama cinématographique. En fait, en tant que joueur, on pourra dorénavant s'infiltrer dans les Grands Ecrans, en apprendre davantage sur cet espace mystérieux, bien sombre aux yeux du spectateur. J'estime pour mon cas, que notre ignorance n'est pas anodine, car elle permet conjointement de percer toutes ces zones d'ombre à travers la production de Lionhead Studios. Du coup, toute cette incompréhension futile sur le milieu demeurera assommée par les nombreuses possibilités. A ce propos, on pourra incarner le réalisateur rêvé, devenir une star hollywoodienne, contenir les mésententes entre les acteurs, les diriger vers la perfection etc. Pour faire simple, la gestion s'extériorise par la direction complète de studios (les bâtiments, les décors etc.), et tout ce qui s'y attache (l'équipe, et plus précisément le développement excentrique de notre film).

    Ce qu'on doit retenir, c'est ce droit offert par les développeurs de pouvoir fabriquer un film à partir d'un jeu mêlant humour et indiscipline. En l'occurrence, après avoir perpétré quelques parties, eh bien, dans ces conditions, le monde du cinéma ne sera plus aussi hermétique, pis encore, on le comprendra ostensiblement ! Oh, on notera uniquement un point récurrent à l'issue d'une campagne: loyauté. Cet opus reste fidèle à la réalité, c'est bien ce critère que je vais développer In Infra.



    Remarque

    Comment ne pas évacuer une petite remarque sur cet opus. En fait, pour anecdote, j'ai découvert ce jeu récemment alors que sa commercialisation date de 2005 ! En l'occurrence, on peut toujours se volatiliser, même avec des jeux anciens. Il ne faut pas déclasser les quelques opus sortis il y a maintenant 5 ans ou plus, on doit tout considérer minutieusement en matière Gestion pour dénicher la perle rare.


    Impression

    Alors, The Movies est un jeu différent, bien loin des attentes d’un joueur normal. En fait, je crois qu’en installant cet opus, j’avais peur de me retrouver dans un milieu étendu, rigide, et surtout confus. En effet, ce sentiment vient me tourmenter inévitablement car je sais que l’univers cinématographique ne se définie pas aisément, c’est large, c’est vaste comme sujet. En l’occurrence, les développeurs se sont malmenés avec une telle approche, pourtant, en débutant une partie, quelle n’a été ma surprise en découvrant toutes les possibilités ! Je pense que The Movies allègue son opposition avec tous les autres jeux dans la mesure où je n’ai jamais autant apprécié les détails, les précisions. Les développeurs ont considéré délicatement chaque point, opérant entre autre une revitalisation de notre patrimoine cinématographique en matière informatique. Il n’existait aucun projet aussi formidable attestant une telle liberté, une telle originalité, par le biais du cinéma. Rien, c’était le néant, l’obscurité à la Batman, l’homme dans la nuit, caché derrière son masque. En fait, le cinéma n’attirait pas tellement, tout ce milieu étrange et palpitant demeurait écarté, pis encore, négligé.

    Mais en 2005, Lionhead Studios va inscrire son nom sur le monument des jeux vidéo. En effet, cet opus relate avec minutie, de fond en comble, de A à Z, le Cinéma. Directement ou indirectement, de près ou de loin, tout se retrouve dans un unique opus. Bien entendu, il y aura en 2006 une extension, elle restera bien superficielle contrairement aux apports de son prédécesseur. Toutefois, les américains et les anglais pourront se vanter d’aller encore plus loin en termes de jouissance, au niveau du style. Ils se glorifieront des éventualités poussées au paroxysme en 2006. On en démordra, nous, pauvres français avons été évincés par la filiale Activision. Celle-ci se permettait manifestement de nous traiter comme des chiens battus, en refusant d’accorder son extension sur notre territoire. Toutefois, cette problématique dissidente en a poussé certains à passer à l’action. Cela s’extériorise par un Patch, certes fébrile, mais qui au moins puise son existence dans cette agitation. Pourquoi tant se battre pour rien ? Non, certains ont relancé la série française en 2006, par une extension que je qualifierai de « mod », de « projet-béta », ou encore « d’avant-projet ». C’est un peu la réponse révolutionnaire que nous portons au siège de l’entreprise Activision. Du moins, pour ne pas extrapoler mes propos, c’est le message donné par les fondateurs de ce projet, plus précisément les membres de la Communauté Française The Movies. Tout cela sera étudié In Infra afin d’éviter l’incompréhension et l’incertitude à l’égard du sujet initial.

    Le but étant d’examiner The Movies, le pourquoi il a tant marqué les esprits, que ce soit en France ou à l’étranger. Comme je le mentionnais précédemment, on distinguait une controverse vis-à-vis de l’extension, mais ce n’était pas la seule. En effet, avant même 2005, on assistait à de nombreux jeux relatant avec effervescence les grands films, mais cela en restait là. En l’occurrence, le joueur pouvait incarner son personnage préféré, lui attribuer une seconde vie à travers son écran PC ou sa console. On pouvait tout faire, soit, mais il subsistait comme une épaisseur, une négligence.

    Je crois qu’on accordait de l’importance à l’égard du film en lui-même, pas à l’égard de sa production, sa consolidation, toute la couche hermétique. Ce point inaccoutumé devait à un moment donné s’extirper, éclater à la lumière. Comment ce faisait-il que les développements informatiques se bornaient uniquement à redorer le blason des films, et non du Cinéma en général ? Vous savez, toutes les étapes qui suivent un certain cheminement, avant que le film débarque dans les salles. On ne pond pas un œuf en un jour ! A ce propos, ce dernier apparaissait délaissé en matière de jeux vidéo. Je pense aux frères Lumière. Comment interpréteraient-ils cette erreur ? Du moins, cette imprécision ou encore, cette imperfection, en fait, les développeurs se refusaient farouchement d’entendre parler d’un quelconque projet sur le Cinéma. Car, il faut bien se l’avouer, c’est un sujet qui porte à confusion, un puits sans fond. Le Cinéma, quoi, c’est tellement vaste, il suffit de se mettre à la place d’un producteur pour comprendre l’ampleur d’une telle idée, certes lumineuse, mais terrifiante.

    En effet, en tant que fondateur, imaginons, par où commencer ? Qu’est-ce que je dois aborder ? Je dois me pencher sur les acteurs, ou plutôt sur les réalisateurs ? En fait, je dois travailler en général ou en précision, prendre l’équipe au complet, donc au sens strict, ou plutôt ne retenir que quelques fonctions pour la véracité et un juste équilibre ? Du coup, se pose la question du studio ? Comment incorporer un film dans un film dans un jeu ? C’était ça la problématique, ou du moins la controverse initiale, un casse-tête chinois bien plus ardu qu’on pourrait le croire. C’est comme avancer à l’aveuglette, ou pis, marcher sur un file, voire sauter avec un parachute fébrile. Mais il semble qu’en 2005, quelques producteurs expérimentés ont tenté l’aventure. On peut confronter cet acte héroïque comme le tournage perpétré par une équipe en plein Océan Indien, sur la légendaire île du Crâne, référence à ce bon vieux King Kong de Peter Jackson.

    Ainsi, en 2005, est cristallisé un jeu bouleversant, principalement pour le joueur. Mais c’est aussi un jeu qui renverse toutes les opinions néfastes, qui vient en quelque sorte agiter l’univers informatique. Nombreux sont les passionnés à se précipiter dans les magasins pour obtenir le sésame. Pour mon cas, je n’ai pas connu cette période de trouble, je ne vais pas le cacher, il y a certains événements que j’aurais aimé connaitre, mais que je ne verrai jamais. Une fois installé, qu’est-ce qu’on découvre ? Bien, nous allons en conséquence aborder trois développements, le premier concernera la forme, le deuxième concrétisera le fond, enfin, dans le dernier, on approfondira en quelques mots l’ambiance générale.




    Tout d’abord, traitons la forme. En effet, eh bien, je crois qu’on est sur un étalage particulier, on sort de l’ordinaire, on déborde en matière d’extravagance et de jouissance. C’est en quelque sorte la cerise sur le gâteau. Mentionner la forme, c’est avant tout regarder un projet bizarre, étouffant au niveau de l’excentricité. Je ne rigole pas, j’avais l’impression de crouler sous les détails abondants, toutes les possibilités, par exemple, je songe aux cinématiques dans les cinématiques. Oui, ce sujet risque d’en porter à confusion plus d’un. J’espère ne pas me perdre moi-même. En l’occurrence, on trouve des petits films bien consolidés, mais en tant que dirigeant et réalisateur, on doit également passer derrière la caméra. Cela se traduit par la création de nos propres pellicules, des cinématiques faibles sur la durée mais puissantes sur l’humour et la décadence. On peut tout produire sur la forme, en l’état, je crois que la forme explose par les méfaits du joueur. Bien entendu, soyons raisonnable, mais la raison finalement n’existe pas quand les éventualités se multiplient pour notre plus grand bonheur, on déborde de joie, on devient un chien fou courant après une petite balle rouge, ou un chat guettant les oiseaux.

    Alors, pour simplifier mes dires et éviter les chevauchements de paragraphes, la forme concerne principalement la manière dont est présenté le jeu. Sur ce coup, je n’ai finalement aucune critique à authentifier, il n’y a rien en matière de mauvais. Tout se réalise dans la perfection, les graphismes nous réchauffent même, la 3D, on pleure d’émotion. Cela arrive tous les 50 ans, un jeu qui sort de l’ordinaire, et qui effectue sa tournée générale chez les passionnés. De dieu, je ne trouve pas les mots justes pour la forme, je m’imagine déjà patauger sur le fond, sur l’ambiance, je risque tout simplement de m’évanouir. Quel jeu ! En tout cas, sur la forme, nous ne retiendrons que la perfection, une allure irréprochable, l’aspect s’extériorise par des développements ingénieux. En parallèle, les créateurs certifient tout simplement de l’expérience, de la sagesse et de la clarté dans les résultats.




    Ceci n'est qu'un avant-goût de ce que l'on peut faire, les éventualités sont étendues au maximum, on pourra noter le fameux « paroxysme » mais je commence à me poser la question si ce terme est bien approprié pour qualifier cet opus. En tout cas, sur le fond, je ne sais par ou débuter, je n'ai pas de plan, je crois que mes lecteurs déploreront cette zizanie écrite, une multitude d'arguments partant dans tous les sens. Bien entendu, je reste structuré, clair et précis, mais, je vais partir en live sur le fond, c’est inévitable !

    Aborder le fond, c’est tout simplement s’attarder sur le noyau dur du jeu, le cœur de notre sujet, bien que les organes respiratoires soient représentés par un ensemble, le fond reste le point substantiel. En revanche, il demeure consubstantiel des autres parties, car un jeu s’analyse dans sa globalité, mais qualifier le fond, c’est finalement mettre en relief tout et n’importe quoi. Surtout dans ce jeu, le fond peut faire office de dépotoir, toutefois, nous éviterons cette approche négative, nous tenterons de garder une certaine cohérence dans nos propos.

    Ainsi, entamons nos dires comme jadis les développeurs ont créé cet opus. En d’autres termes, écrivons à l’aveuglette. Non, plus sérieusement, ce jeu marque les esprits par son extravagance, son indiscipline, son inconduite. En conséquence, prenons cette idée comme plan, et on tombera dans la déroute totale. Vous ne voyez toujours pas ou je veux en venir ? Pourtant, cela semble très simple, comme Stanislas-André Steeman, écrivain célèbre pour son inconfort, sa décadence, qui, je crois, d’ailleurs, prend la parole dans les derniers chapitres de son livre L'assassin habite au 21 pour mentionner une situation extraordinaire. Il a donné tous les indices pour repérer l’assassin, et, c’est au lecteur de fignoler l’enquête. Sur cette perspective, je ne vais pas garder le silence ou cette coutume idiote de vouloir jouer le suspens. En fait, mettre en exergue le fond, c’est admettre l’inexistence de plan, car, cet opus est volatile, il échappe à toutes idées de règles ou de structures. En l’occurrence, cet opus forme un panachage inhabituel et extravagant, déroutant pour le joueur, car il mêle toute sorte d’univers. Du plus inhabituel au plus futile, alternant fiction et réalité, en passant par le chimérique et le rêve, on peut inscrire cet opus dans le sens qu’on désire.




    Cette indiscipline est due à l’intelligence des développeurs. En un mot, c’est un jeu « immersif ». Toutefois, on peut lui en ajouter un deuxième, c’est un milieu « fidèle » au Cinéma. On peut aussi adjoindre les termes suivants : « jubilatoire », « riche », « séduisant », « dantesque », « spécial », « paranoïaque », « démesuré » etc. On pourrait sortir tous les écrits du dictionnaire, on pourrait s’appuyer aussi sur les nombreux synonymes de notre langage tant convoité, tant alambiqué et antinomique. Bon, trêves de plaisanterie, pour édulcorer mes développements, je ne citerai que la base qu’il faut à tout prix connaitre pour comprendre The Movies.

    Pour simplifier, on débute une partie sur une carte presque vierge, non, pas complètement. A cet égard, on entreprend nos premières ébauches cinématographiques, mais avant de créer son film, encore faut-il constituer une équipe solide et compatible avec le projet. Bien entendu, je ne le cacherai pas, mais toutes ces étapes dénotent une réelle fidélité, subordonnée en parallèle par un humour irrésistible. Il y a des acteurs, bon, je ne vais rien dire sur leur façon de faire, mais bizarrement, ils me font pleurer, ils me permettent de dédramatiser, quand je vois les bourdes de certains derrière la caméra, je me demande comment j’ai pu trouver une aussi belle équipe de bras cassé.

    Avant de s’amuser derrière un « second » écran, on doit constituer les studios, car pas de bâtiments accueillant nos stars, cela équivaut à pas de film. En conséquence, on doit fonder divers aménagements, alors, sur ce coup, on sera éblouis par la variété, du plus commun au plus inhabituel, on touche véritablement tous les angles. Pour le premier, on notera l’école d’art cinématographique ou dramatique qui permet de trouver la perle rare, l’acteur/l’actrice incroyable, prenons l’exemple de Bianca Castafiore dans la série des Tintin. C’est le même principe qui ressort, la fondation d’une équipe tragique pour un film dramatique s’extériorisera par des acteurs épatants, surpassant nos attentes. Oh, je vais quand même le préciser, il y a tout un panorama d’acteur, du gros au maigre, le beau gosse et le moche, le monsieur muscle, le noir, le chinois, le blanc, en fait, il y a véritablement tout. Les développeurs n’ont rien oublié. D’ailleurs, je mentionnais le critère dramatique, mais le film fournit des possibilités immenses, on peut générer tous les univers qu’on veut. Chaque personnage choisi détient des droits et obligations. Mais il faut considérer subsidiairement ses points forts et ses points faibles, savoir comment on peut le mettre en valeur, à quel moment du tournage. On doit aussi se pencher sur le rôle qu’il détiendra dans notre œuvre cinématographique : simple figurant ou acteur principal ?




    Donc, une fois que nos acteurs sont complets, on doit songer conjointement à l’équipe technique. En conséquence, le joueur construit de nouveaux édifices pour recevoir toute cette horde d’individus bizarres. Après les durs aménagements, qui laisseront une marque sensible dans notre porte-monnaie, on doit observer les offres des studios concurrents. Car, The Movies ne se borne pas uniquement à mettre en exergue la possibilité de créer son film, il va plus loin, il met notamment en perspective tous les déboires que peuvent rencontrer un studio au cours d’un tournage : accident, maladie, querelle, agitation, protestation, lenteur etc. Tout ce qui peut impacter de près ou de loin la durée de la réalisation. Et, singulièrement, qui ira pleurer auprès de son financier : le joueur ! En effet, on nous attribue un budget pour finaliser un grand film, mais derrière, on est contrôlé par un supérieur hiérarchique. Si on produit de la bouillasse, comme dans Tonnerre sous les Tropiques, on risque tout simplement d'être sanctionné, insulté même dans notre travail, pis encore, mis à la porte ! Alors, la gestion s'introduit sur tous les champs, c'est de la pure tactique, le joueur doit manifester une finesse d'esprit redoutable pour surmonter chaque passage néfaste ou instable. En fait, il faut être draconien. La tactique se lie à la stratégie et corroborent le domaine Gestion.

    Un studio, finalement, c'est beaucoup de choses. Cela va des acteurs aux réalisateurs en passant par son histoire cinématographique, donc tous les tournages, sa renommée s'extériorise par un classement, donc des prix, en conséquence, des Oscars ! Outre les bâtiments qui symboliseront la forme, on devra subsidiairement manifester un vif intérêt pour le fond. Il demeure amusant de mentionner les stars du studio. Car, plus un studio gagne en reconnaissance, plus nos acteurs s'élèvent, notre budget aussi !

    Cependant, il y a un mais. En effet, entre-temps, les personnages soutiendront des primes plus élevées, creusant un peu plus votre déficit. Il suffit qu'un concurrent offre un budget plus alléchant, je peux vous assurer que certains n'hésiteront pas à tourner leur veste, l'argent avant la loyauté ! Mais cela fonctionne dans les deux sens, on peut dénigrer les studios concurrents en convaincant qu'on est meilleur, plus populaire, plus riche. En fait, c'est le jeu de l'offre et de la demande en matière cinématographique. Arggg, quel jeu ! Gérer une star n'est pas simple, car, elle fait chier, et cela, constamment. Quand il y en a une seule, ça passe, mais il suffit qu'il y existe tout un troupeau pour qu'on croule sous les exigences des uns et des autres. Pourtant, on doit s'imposer, car c'est bien le joueur qui fait office de réalisateur. Bien entendu, le joueur est omniscient dans cet opus, on se glisse dans la peau de chaque protagoniste, on vie tout, on voit tout, en fait, nos yeux sont multipliés par 100.




    Après ces nombreuses étapes, souvent laborieuses, je vais les rappeler: construction des divers bâtiments, constitution d'une équipe solide. On passe enfin au dernier niveau soit la réalisation du film. On met en route le point extravagant du jeu, vous savez, on met en lumière les moteurs de notre machine pour atteindre les sommets. Cette dernière mission reste symbolique, car les développeurs l'ont tout simplement très bien réussis.

    Je ne serais que dire sur une telle précision, en fait, fabriquer un film, c'est mentionner implicitement des épreuves redoutables. Les exigences, les obligations, rien ne manquent à l'appel. Dans tous les cas, cet opus retrace fidèlement la réalité. En termes de réalisme, c'est tout simplement formidable. On fait donc appel à divers personnages, par exemple, le scénariste, spécialisé dans les scripts et montages, on choisit ensuite les rôles de chaque acteur, donc on lance un grand casting. On ne retiendra que les meilleurs, ou bien, les plus appropriés au thème développé. Par exemple, si on décide d'arborer un film sauvage, le critère décisif retenu sera le physique des acteurs. Je pense à la création d'un film de guerre avec des militaires. Le joueur doit regarder avec précision chaque détail. Bien entendu, chaque acteur détient des préférences particulières, des atouts habituels ou inhabituels. En l'occurrence, on constate avec surprise des éléments auxquels parfois on ne songerait même pas, pour le moins du monde en tout cas ! On peut permuter notre acteur selon nos envies, mais il y aura des limites à un moment donné.




    Dès cet instant, le plus gros du travail commence. En fait, les choses sérieuses débutent avec les effets spéciaux, la manière dont on souhaite tourner notre film. Une fois de plus, cet opus n'écarte pas la règle parfaite de la réalité, on peut tout produire. On peut se défouler dans tous les sens du terme, aborder tous les univers inimaginables: Star Wars, Zombies, Guerre, Horreur, Humour, Rencontre, Exploration etc. Je ne vous laisse même pas supposer toutes les possibilités qui s'offrent à nous, c'est tout simplement dantesque. Comme je le mentionnais conjointement au départ, on découvre un jeu particulièrement ouvert et décalé, les éventualités sont gigantesques.

    Prenons l'exemple de la bibliothèque. Des personnes étaient en train de lire quand un homme fit irruption avec une arme. Déjà, la bibliothèque, c'est un bâtiment ancien au style Poudlard avec des grandes étagères, des livres innombrables, des longues tables en bois etc. On se situe dans un espace généreux, très bien consolidé, les détails demeurent époustouflants. Non, mais sérieusement, je ne pourrai trouver le juste mot pour cet opus, on peut le qualifier comme on veut, on peut le mentionner n'importe comment car cet opus touche exactement tout sur tout, il n'oublie rien !




    On peut tout reproduire, cet opus engage fidèlement chaque période de l'histoire, que ce soit l'histoire réelle ou l'histoire évasive. Donc, on peut très bien s'attarder sur un décors digne des Etats-Unis au Far West. Pour éviter d'être confus et long dans mes développements, j'achève le fond en offrant les dernières étapes du film dans ce sujet: la promotion du film, sa sortie au Cinéma, ses récompenses etc.

    D'ailleurs, il faut mentionner obligatoirement les nombreux mods et Patchs qui ajoutent de la vitalité au jeu de base. J'aimerais donner quelques indications enfin sur l'ambiance du jeu.




    Eh bien, l'atmosphère passe par des graphismes riches, propres, clairs pour un jeu de 2005. On notera la musique, tous les effets sonores, puis, tout particulièrement, l'angle de vue du joueur qui demeure bouleversé à jamais. On devient le joueur passionné et passionnant, derrière notre écran PC, on se dirige conjointement dans la peau d'un réalisateur, donc, c'est un peu la dualité d'écran qui s'extériorise.

    En tout état de cause, outre la musique, cet opus se caractérise par son aspect immersif, aspect redoutable à l'époque. On peut enfin recréer des films, certes parfois bizarrement, mais qu'est ce qu'on s'amuse. L'humour ne manquera pas. Les possibilités sont énormes, quelle splendeur cristallisée par un unique opus ! Je n'ai jamais autant obtenu avec un seul disque, pourtant, les développeurs ont fabriqué un monde évasif, déroutant, parfaitement flexible, jubilatoire ! Je ne pourrai, comme je le mentionnais, trouver le bon terme, le juste mot. On découvre des millions de décors, tout est ouvert, une générosité inexorable. En l'occurrence, je crois qu'une conclusion serait un idéal pour The Movie.



    Conclusion

    En guise de conclusion, on admettra sincèrement un jeu parachevant davantage l'univers Gestion. En d'autres termes, il parvient à renforcer ce milieu encore déchiré par les blockbusters parallèles. En effet, la Gestion n'a pas dit son dernier mot, encore moins les créateurs. Des ambitions débordantes, des idées lumineuses et extravagantes, voilà comment on pourrait qualifier le travail effectué en 2005 dans The Movies. En fait, je crois que les apports sont innombrables, ils se cristallisent remarquablement sur le bout des doigts, difficile d'énumérer des développements aussi vertigineux. Car, The Movies se manifeste avec vigueur, rigueur et cohérence.

    Tout d'abord, concernant la vigueur, eh bien, on découvre un jeu efficace, fluide qui achève l'univers cinématographique sur nos écrans PC. Après avoir regardé de nombreux films, on pourra s'extirper de notre quotidien en devenant « l'Homme derrière la caméra », ou plutôt, pour extrapoler nos propos, celui qui s’occupe de tout, celui qu’on voit partout, l’individu irréprochable et omnipotent. Cette vigueur s’insinue aussi par les bons graphismes qui me rappellent la 3D de RollerCoaster Tycoon III, on se retrouve exactement sur un espace identique, tellement fiable. En fait, cet opus atteste une belle fermeté quant au résultat attendu. Et ces résultats répondent présents positivement.

    Ensuite, la rigueur ne concerne pas réellement le jeu mais plutôt le travail en parallèle effectué par les développeurs. Souvent, on les oublie car ils se cachent derrière le titre de leur opus. Outre le fait qu’ils sont bien visibles sur la jaquette ou sur quelques screens, en général, le joueur se fiche de savoir si c’est X éditeur ou Y développeur qui l’a créé, tant que le jeu est appréciable, c’est tout ce qui compte. Dans tous les cas, j’avais envie de cristalliser ce court paragraphe pour les fondateurs, vous savez, outre le constat néfaste sur lequel on s’attarde, les noms des deux grandes entreprises, on trouve davantage dans l’ombre, il suffit seulement de s’y introduire délicatement. Derrière cette obscurité s’exprime toute une communauté humaine, toute une équipe, cela passe des simples directeurs à des fonctions plus précises comme les techniciens, les spécialistes, les musiciens (pour la bande sonore) etc. Tous ces individus passent à la trappe, ils sont dégradés au profit de leur grande enseigne. Donc, un merci s’impose pour toutes ces âmes sensibles, car, sans un groupe soudé, motivé, bien-fondé, il n’y aurait pas de The Movies ! Une belle détermination s’extériorise par un travail fastidieux et un rendu formidable.

    Enfin, la cohérence, les développeurs n’ont pas falsifié ou détérioré l’univers cinématographique, ils n’ont pas déguisé le rôle d’un réalisateur ou d’un acteur. Autrement dit, le maître mot dans ce paragraphe sera « loyauté ». Cette droiture se concrétise par un jeu remarquable, pas forcément des plus extraordinaires, mais qui permet au joueur d’incorporer le monde du cinéma, tout ce qui concerne la consolidation d’un film du début, des prémices, jusqu’à la fin, sa sortie sur les Grands Ecrans.

    Pour terminer cette conclusion, je pense que les développements informatiques prouvent qu’il y a des grandes choses à vivifier, à animer, surtout qu’on vit dans un monde parfois lourd, chiant, tordu et répétitif, autant pouvoir s’évader un petit peu. Cela fait beaucoup de bien. Comme le sport finalement, les jeux vidéo sont une passion, une coutume, une pratique, qu’il faut considérer minutieusement. En d’autres termes, seuls des créateurs aguerris et acharnés peuvent relancer l’industrie informatique sous un autre angle, palliant les erreurs, les incohérences. En l’occurrence, on admettra ouvertement qu’en 2005, on se situe sur un jeu jouissif et hétéroclite. Toutefois, cette position enthousiasmante se réduit uniquement à l’égard des passionnés bizarres. En fait, ils pourront s’y attarder, pas les autres. Mais on pourra aussi mentionner plus globalement les joueurs évasifs, moins certains du résultat, les songeurs, les indécis, les incompris, les chieurs, les fans de Gestion etc.

    En tout état de cause, ce jeu touchera une large communauté, du moins, tous les gens qui aiment l’univers du cinéma se métamorphoseront avec The Movies . Il semble intéressant de dire quelques mots sur son extension The Movies : Stunts and Effects , apparue seulement un an après la sortie époustouflante du premier.



    Ouverture sur l'extension américaine The Movies : Stunts and Effects

    Après une réalisation palpitante, les développeurs ont décidé d’étendre les possibilités en renouvelant notamment les effets de surprise. Cela se traduit par une extension au doux nom de The Movies : Stunts and Effects, commercialisé pour notre plus grand malheur exclusivement aux Etats-Unis et au Royaume Uni. La France sera évincée ! En l’occurrence, cet opus sortira en 2006, une année après le bouillonnement passionné des critiques positives à l’égard de son prédécesseur. Il est développé par Lionhead Studios et édité par la paire Activision & Feral Interactive, une répétition convenable. On observe une revitalisation de la matière, on offre aux joueurs des rêves jusqu’ici inaccessibles. Par exemple, le mode caméra sera bouleversé, les nouvelles alternatives déborderont, et, ce plaisir n’est garanti que pour les citoyens américains et anglais. En ce sens, une controverse s’est introduite dans la série.

    En effet, en France, on assistait entre autre à une insurrection, à une révolution insupportable et à la française bien entendu. Sous le coup de l’émotion et de l’indiscrétion, nombreux sont montés au créneau en affirmant ouvertement cet évincement tordu et inadmissible. En conséquence, l’éditeur Activision a certifié que l’opus ne sortirait pas sur notre territoire et qu’on pouvait toujours se *talquer le cul* pour voir un jour un quelconque nouvel épisode. Les agitations françaises n’auront pas trouvé le « chemin des buts ».

    Toutefois, on sera heureux d’apprendre que des travaux fastidieux sous l’égide de quelques ambitieux ont vu le jour. Ils extirperont tant bien que mal un patch relatif à son extension, patch traduit dans notre bonne vieille langue. Affaire à suivre sur le Forum Officiel. On notera les nombreux apports dans cette vidéo ici.



    Quelques Aperçus

    Cette dernière section servira pour embellir le sujet.




    On remerciera Héxa Gone pour sa présentation solide du jeu. Inutile d'en mettre davantage, car sa vidéo en dit beaucoup.
    Dernière modification par Strabon, 26-03-2015, 18h27.

  • #2
    J'ai raté ce topic ! Mince ! Beau boulot c'est un de mes jeux préférés dont le genre est malheureusement trop rare ...

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    • #3
      Un grand foutrak ce jeu, mais bien marrant, bien qu'un peu répétitif. Mais il me manquait tellement que je l'ai racheté dernièrement pour une bouchée de pain sur Amazon! Attention, quelques manipulations sont à réaliser pour faire tourner le jeu.

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