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  • [Récit] MiniaAr chez AARahàzade - Mameloukes GPO "Les Sous de Descartes"

    AAR Mameloukes - MiniaAr chez AARahàzade



    Une nouvelle année qui commence, et c'est le grand bain de la GPO qui repart. Pour cette édition 2017, j'ai choisi un pays comme je les aime: les Mamelouks. En effet, il s'agit une nouvelle fois d'un pays avec une historique particulièrement mauvaise dans les GPOs Restif: Disparu / Éliminé / Vivotant tant bien que mal avant de se faire sortir par le Danemark... Bref, il était de mon devoir de montrer au peuple Mundusien le potentiel inexploité de ce pays en GPO.

    Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, et comme d'habitude, un peu d'histoire.


    Les Mongols repartent la queue entre les jambes, défaits par les (légèrement) basanés Mamelouks.

    Les Mamelouks sont une caste d'esclaves guerriers au service des Ayyoubides (les héritiers de Saladin) amenés des plaines de la Volga pour servir dans les armées Syriennes et Égyptiennes. Mais les Ayyoubides étaient loin d'être des dirigeant au niveau de leur illustre prédécesseur, et les Mamelouks décidèrent de prendre le pouvoir pour eux-mêmes et d'exécuter le Sultan qui n'avait pas réussit à défendre la ville de Damiette de la croisade lancée par le roi franc Louis (un kafir se parant du titre de Saint). Le sac de Bagdad par les Mongols et la persistance de la présence franque au Levant était le signe qu'Allah avait abandonné leurs anciens maîtres.

    Les Mamelouks ainsi libérés démontrèrent à la face du monde leur puissance en réussissant pour la première fois à vaincre les barbares mongols au cours d'une bataille rangée à la bataille d'Ain Jalut en Palestine en 1260. Les faibles et décadents chrétiens avaient été sauvés de l'invasion par la mort du Grand Khan; les fiers et insurmontables Mamelouks défirent les terribles cavaliers mongols en combat singulier, démontrant ainsi clairement leur supériorité sur les infidèles.


    L'ère des Révolutions de Palais.

    La dynastie des Baharites, vainqueurs des Mongols tout en étant d'origine turque (Kipchaks) eux-mêmes amenèrent l'Etat Mamelouk à son apogée. L'arrivée de dignitaires de la Horde d'Or au Caire montra également à ces barbares la lumière d'Allah et les souverains de la Horde se convertirent également à la foi mahométane et s'allièrent au Mamelouks contre les païens mongols de l'Ilkhanate. Malheureusement, la Peste Noire qui frappa le Levant au XIVème siècle créa de grands troubles et les sultans Baharites furent remplacés par les Mamelouks Burjites d'origine circassienne, et donc décadents. Les sultans se succèdent pour de cours règnes et l'instabilité gagne le pays. Au nord, les Ottomans se sont remis de la dévastation de Tamerlan et reprennent leurs conquêtes. Le sultan Jaqmaq qui règne en 1444, à l'âge de 71 ans, est-il vraiment l'homme de la situation?
    Dernière modification par MiniaAr, 23-01-2017, 12h43.

  • #2
    J'approuve ce titre, très bien trouvé !

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    • #3
      Quand je vois toutes les belles illustrations que MiniAAr arrive a trouvé dans ces AAR je me dis qu'il doit détenir un musée privée et qu'il n'y a pas d'autres explications.

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      • #4
        J'adore ce titre !!

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        • #5
          Ouai! Google est à son nom!

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          • #6

            Chapitre I - Le Combat des Sheiks



            Ô Soudan, mon Soudan

            C'est déjà ça, c'est déjà ça.

            Avec un Sultan qui entame sa 72ème année et pas d'héritier en vue, il faut se lancer rapidement pour éviter d'être bloqué par une régence handicapante dès le début. C'est pourquoi la mission de conquête de Qisr Ibrim sur les bords du Nile et représentée plus haut est immédiatement choisie. Après avoir signé une alliance avec nos voisins Libyens du Fezzan, la guerre est donc déclarée au royaume Nubien de Makuria, avec ses alliés coptes d'Alodia et de Medhi Bahri mis en cobelligérants. La guerre se déroule sans accroc et les infidèles sont vaincus et occupés un par un. Une première paix est signée avec Medhi Bahri qui voit le port de Massawa sur la mer Rougeet sa région intérieure intégrer le Sultanat Mamelouk.

            Pour atteindre l'Alodia, un accès militaire avait été demandé aux tribus nomades des Bejas. Historiquement, les royaumes chrétiens de Nubie avaient passé un deal avec les pouvoirs musulmans d'Egypte qui leur permettait de rester indépendant du moment qu'ils stoppaient les raids des Bejas en Haute-Egypte. Mais la déliquescence des royaumes Nubiens a permis aux Bejas de reprendre leurs raids et le Sultan dans sa grande clairvoyance décida de profiter de la présence de son armée au Soudan pour les soumettre définitivement. Après 3 années de campagne, il pouvait se targuer d'un succès retentissant: Makuria et l'Alodia, derniers royaumes chrétiens de Nubie, étaient annexés, les terres Béjas étaient pacifiés et l'acquisition du port de Massawa renforcerait le contrôle Mamelouke sur le commerce en Mer Rouge. Ne restaient alors plus au Soudan que les émirs de Dongola. Après un dernier détour des cavaliers Mameloukes, ceux-ci acceptèrent la suzeraineté Égyptienne et prêtèrent serment de vassalité au Sultan. En échange, la quasi totalité des terres conquises au Soudan seront confiées aux Émirs afin qu'ils en gèrent l'administration quotidienne.

            La Pacification du Soudan: 5 ans rondement menés
            Spoiler:

            Nouvelles Frontières

            Un peu d'exotisme n'a jamais fait de mal.

            Alors que l'encre des traités de paix avec les Nubiens était à peine sèche, Sultan Jaqmaq qui avait pris la tête de ses armées, lança une nouvelle offensive au Nord de la Syrie cette fois, avec pour but la prise de la cité d'Al-Raqqah sur les bords de l'Euphrate. Il était temps car en effet, le Sultan Ottoman avait lui aussi lancé sa propre offensive sur les Moutons Blancs (Aq Qoyonlu) et annexé la ville-forteresse de Diyarbekir (à vos souhaits). Le Sultan, ivre de victoire (entre autres choses), décéda malheureusement subitement dès la prise de la ville et un conseil de régence des principaux émirs se mit en place avant la majorité du fils du Sultan. Le premier acte du conseil de régence fut d'annexer promptement les dernières possessions turkmènes en Syrie, et également d'accepter l'offre d'allégence du Malik du Fezzan dans le Sahara au sud de la Tripolitaine. Ces terres riches en ressources et aux nombreuses cités et vastes campagnes allaient certainement faire du bien au trésor Egyptien...
            Au moins ça fera joli sur les cartes postales!
            Spoiler:
            Cependant, dans la plus pure tradition Mamelouke, l'héritier mineur du Sultan fut déposé lorsque l'un des émirs fut suffisamment puissant pour écarter les autres et se déclarer sultan à son tour. Contrairement à ses prédécesseurs de la dynastie des Burji (Circassiens), le nouveau sultan Abd al-Aziz était un Abaza, c'est à dire un Abkhaze. Un changement pour le moins radical pour le Sultanat Mamelouke. La première action du nouveau sultan(-usurpateur) fut de se démarquer totalement de son précédesseur et de lancer une invasion au nord de la Syrie, avec pour objectif la ville d'Al-Rahba alors que le pays était également envahi par les Ottomans. Mais il s'agissait cette fois des Moutons Noirs (Qara Qoyonlu)!

            A ce stade, il est temps de parler un peu de ma relation avec mon puissant et ombrageux voisin turc. En GPO restifienne, il y a deux grandes écoles:
            1. Le Mamelouke qui s'écrase et qui meure à la fin.
            2. Le Mamelouke qui ne s'écrase pas et qui meure quand même à la fin

            Mon ambition dans cette GPO étant de fonder une 3ème école, c'est à dire une qui ne meure pas à la fin et qui alterne entre s'écraser et combattre, le début de la GPO se caractérise par une diplomatie active avec le Sultan turc qui a pour but de tenir le territoire initial, s'étendre autant que possible, tout en ne froissant pas la susceptibilité de mon voisin. C'est pourquoi l'expansion au en Mésopotamie se cantonne aux deux provinces syriennes restantes, sans toucher plus au Qara Qoyonlu avec une Irak qui sera "neutralisée". C'est-à-dire laissée libre, pour l'instant.

            Le Charme et le Sheik

            On est déjà dans un sale état.

            Afin de me donner une chance de tenir la distance face aux pouvoirs quasi-divins du Grand Turc Mehmet (qui moura finalement en 1453 lors du siège de Yerevan), il fallait également que je "muscle mon jeu" au niveau des Estates. En effet, d'habitude je me contente d'aller chercher les 100 points de monarques dès que possible. Mais pour cette GPO, et surtout au début, je décide rapidement qu'il faut aller chercher le 150 points. Pour cela, il faut atteindre une influence de 75%, ce qui est dangereusement proche des 80% qui déclencheront un désastre.

            Qu'à cela ne tienne, dès la première année je fais en sorte d'arriver à 75% au plus pour les trois Estates, et je prends le maximum de points. Le premier event me force à choisir entre les marchands et les bourgeois, et je choisis ces derniers qui passent alors à 84% et lance le progrès du désatre. Les Emirs quant à eux sont mécontents et leur loyauté passe en-dessous de 40% ce qui rend ma maintenance plus chère, et je regagne mon manpower plus lentement. Je laisse le désastre des marchands progresser jusqu'à 95% environ, puis je leur retire Alep ce qui les fait redescendre en-dessous de 80% d'influence, et fait également baisser leur loyauté. Pour les Emirs, j'ai un plan qui sera rapidement mis en action. Enfin, on peut noter les dhimmis qui vont disparaître rapidement par l'action de l'Uléma qui a fourni les Imans nécessaires pour convertir les populaces païennes de Nubie, ainsi que les Maronites du Liban.

            Heureusement que la main invisible veille au grain:
            Spoiler:

            Le Hejaz Exagère

            Pas de temps à perdre en salamalecs.

            Après cette pause de consolidation que d'aucuns voudraient bien décrire avec malveillance comme proche de l'implosion du pays, il était temps de repartir pour une nouvelle phase de conquête. De reconquête en l'occurence, puisqu'il s'agissait de réintégrer le Hejaz où les Shérifs de la Mecque avaient cru bon de prendre leur indépendance du pouvoir du Caire. La garantie abandonnée 5 ans plus tôt, avec un espoir nul d'une vassalisation diplomatique, ce seront des menaces qui seront envoyées aux pays voisins du Hejaz: Najd, Shammar, Yemen. Et ce afin de bien leur signifier que la réintégration du Hejaz serait imminente. Ce qui fut promptement accompli, avec au passage notre aura de grande puissance qui nous permettra de briser l'alliance du Hejaz avec Oman, ce qui facilitera la tâche des armées Mameloukes. Une fois le Hejaz annexé au Sultanat Mamelouk, les Emirs ayant participé à la campagne seront récompensés par de larges donations de terres, ce qui résoudra le problème de loyauté dont nous avions parlé auparavant. Evidemment, les cités saintes de la Mecque et de Médine seront données à l'administration de l'Uléma.

            Pas touche au Dihram!
            Spoiler:

            Mocha nous voilà!

            Ce café est plus fort que ce à quoi je m'attendais.

            Porté par le rapide succès de la reprise du Hejaz, le sultan lance alors une nouvelle offensive, cette fois-ci dirigée contre le Yemen. Malheuresement, elle aura été bien moins préparée et le Yemen pourra compter sur deux alliés particulièrement peu coopératifs: Hormuz et les somaliens du Warsangali. En effet, si le Yemen en lui-même est rapidement occupé, une armée doit rester pour assiéger la capitale fortifiée de Sana'a. Mais dans le même temps, les Hormuzi font des débarquements dans les provinces du Hejaz, tandis que les somaliens remontent la côte de la Mer Rouge et atteignent même la Haute-Egypte. Avec seulement 2 armées, et 3 fronts à gérer en même temps, les allers-retours successifs seront assez coûteux à la fois en homme et pour le budget.

            Mais finalement, l'aide indirecte de l'Ajuuraan, un autre état somalien, qui attaquera le Warsangali puis la défaite de l'armée Hormuzi, nous permettront de signer une paix avec le Yemen qui perdra ses principales provinces de Mocha, Sana'a et Aden. Afin de ne pas faire s'éterniser cette guerre déjà longue, l'annexion totale du Yemen n'aura pas été recherchée.

            Sur ce, la session se termine après un bon 24 ans de jeu, et je suis assez content de ma session qui a vu le glorieux sultanat Mamelouk s'étendre dans totues les directions. Evidemment, cela a également été le cas de mon puissant voisin turc, qui contrairement à moi, n'a pas conquis que du désert...
            Dernière modification par MiniaAr, 25-01-2017, 00h39.

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            • #7
              Le Combat des Sheiks : Nan mais please, à quand le général 6/6/6 appelé Obélix.


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              • #8
                Au vu du superbe titre de l'AAR, la prise de Bagdad est plus que certaine! L'Ottoman est au courant?

                Sinon ton deuxième épisode et ta progression en Mer Rouge ne manque pas de Charm.

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                • #9
                  Mon petit doigt me dit qu'il est déjà au courant .

                  Commentaire


                  • #10
                    Envoyé par Restif Voir le message
                    Mon petit doigt me dit qu'il est déjà au courant .
                    Je viens de voir la carte de la deuxième session: les frontières de l'ancienne Irak sont intéressantes...

                    Commentaire


                    • #11
                      Voilà, prologue et premier chapitre terminés.

                      Et oui Liquid, la référence dans le titre est voulue (comme souvent).

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                      • #12
                        Tu m'connais Nossiub, l'agression Mamelouke ne restera pas impunie ! (Pour une fois que c'est pas moi l'agresseur, d'ailleurs.)

                        Très chouette AAR MiniaAr (ça donnerait presque envie de ne pas t'attaquer pour que tu continues à pondre ce boulot avec le même entrain)

                        Commentaire


                        • #13
                          Envoyé par Miox Voir le message
                          Tu m'connais Nossiub, l'agression Mamelouke ne restera pas impunie ! (Pour une fois que c'est pas moi l'agresseur, d'ailleurs.)

                          Très chouette AAR MiniaAr (ça donnerait presque envie de ne pas t'attaquer pour que tu continues à pondre ce boulot avec le même entrain)
                          Mais juste presque hein, faudrait pas abuser non plus.
                          Dernière modification par MiniaAr, 28-01-2017, 23h55.

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                          • #14
                            Chapitre II - Le Domaine Dédié



                            Le temps du Désert

                            Il ne faudrait pas y passer trop longtemps.

                            Comme Naples et la Castille avait déclaré la guerre à Tunis en fin de session précédente, je m'étais empressé de faire de même afin de pouvoir donner à mon vassal du Fezzan la région de Tripolitaine. Malheureusement, si j'arrivais rapidement à siéger le fort de Djerba, je ne peux demander les provinces que je souhaite avoir, car le fort sur l'lîle n'est pas pris en compte dans les forts contrôlés de la région... Et malheureusement, les autres forts tunisiens sont occupés par les puissances infidèles. Qu'à cela ne tienne, je signe une paix dans laquelle je prends le fort de Djerba, et décide de remettre la Tripolitaine à plus tard.

                            Dans le même temps, je lance une offensive dans un autre désert: le désert arabique après le désert libyen. En effet, l'Al Haasa est sans allié et une cible tentante afin de terminer ma conquête de l'Arabie. L'armée ennemie sera rapidement éliminée et le siège (long) de la capitale Qatif pourra commencer. J'essaye de faire aussi vite que possible, car en effet, les événements en Méditerranée se sont accélérés: Venise et la Hongrie ont attaqué les Ottomans alors que ceux-ci étaient occupés dans une guerre contre les Timourides. Cela me donne les coudées franches pour la phase la plus importante de mon expansion cette session.

                            Une Chère Rasade

                            On a pas fini de la remplir.

                            Car pendant que le Turc est occupé, je décide d'envahir l'Irak, toujours au main du Qara Qoyonlu. Ce dernier est particulièrement faible, et la conquête de Bagdad, Bassorah et la majorité des provinces irakiennes pourra s'effectuer sans trop de difficulté. Dès la paix signée, je relâche l'Irak en vassal avec pour but de l'annexer dès que possible. L'Irak est une prise de choix et, cela commence à ce voir, l'une des régions nécessaires pour former l'Arabie. Car en effet, il s'agit de l'un de mes objectifs dans cette GPO. Mais pour cela, il fallait soit vaincre, soit convaincre l'Ottoman pour y arriver. J'ai évidemment tenté la seconde approche, et le voisin turc y semblait réceptif au moins la première session.

                            Mais en cours de semaine, il est venu m'annoncer qu'il prendrait l'Irak pour lui-même. Se faisant, il se mettait entre moi et mon objectif. J'ai donc décidé d'agir et de lui souffler l'Irak sous le pied, pendant qu'il avait toujours une trêve avec le Qara Qoyonlu. Mais cela ne me semblait pas suffisant, et l'Ottoman était depuis le départ plus que très intéressé par la Syrie (sans spécifier "Toute la Syrie" ou plutôt la région d'Alep). Du coup, lorsque les Hongro-Vénitiens se sont fait écrasés par les troupes Ottomanes revenues du front Perse, j'ai accepté la demande d'alliance de la Hongrie et suis rentré dans la guerre. Mon objectif était de limiter la casse pour mes nouveaux alliés, avec comme accord tacite qu'ils viendront me protéger si jamais le Turc venait s'en prendre à mes nouvelles conquêtes.

                            West Meets East

                            Sortez les violons.

                            Une fois mes armées rassemblées au Nord de la Syrie, je lançais mon invasion de l'Anatolie. L'armée turque complètement occupée dans les Balkans, je pouvais lancer des sièges même en Montagne. L'idée était de forcer l'Ottomans à se battre pour défendre l'Anatolie au coeur de son pays pour donner de l'air aux chrétiens pour qu'il puisse reconstruire leurs armées. Avec la chute rapide du fort d'Ankara grâce à l'un de mes généraux à 1 en siège (j'en avais deux), je peux même rapidement mettre le siège sur la partie asiatique du détroit de Marmara (province de Koaceli). Avec notre contrôle total des mers, si ce fort tombe l'Ottomans ne pourrait plus traverser. Par ailleurs, les rebelles arméniens dans le Caucase coupent la liaison des turcs avec leur vassal Perse.
                            Le bouchon Anatolien sur le point d'être sabré:
                            Spoiler:
                            Là, l'Ottoman décidera de jouer son va-tout et concentrera la totalité de son effort dans les Balkans, détruisant les armées hongroises et vénitiennes après les avoir isolées l'une de l'autre. Pendant ce temps, le fort de Koaceli était tombé et il avait donc perdu son accès à la moitié de son pays. Nous essayons de traverser et faire le siège de Constantinople mais sommes repoussés de l'autre côté du détroit. J'ai cédé à Venise et à la Hongrie l'occupation de quelques provinces afin qu'ils puissent refaire quelques troupes. A ce stade de la guerre, l'Ottoman est très endetté et n'a aucun espoir de récupérer l'Anatolie. Mais dans le même temps, la Hongrie est elle complètement occupée soit par les Turcs, soit par les nombreux rebelles qui ont fini par se révolter. La décision de continuer ou pas la guerre revient donc au Hongrois qui est le plus touché de notre alliance, et il obtient une victoire minime: Skopje pour son vassal Perse et Rhodes pour Venise. C'est ce qui s'appelle une victoire à la Pyrrhus (non pas le joueur suédois) puisque les rebelles hongrois obtiendront leur indépendance: Transylvannie, Croatie, Bosnie.

                            La Pologne en profitera pour prendre une province Transylvanienne, mais heureusement pour le Hongrois, il réussira à récupérer tous ses territoires révoltés sur lesquels il n'avait pas perdu ses cores. A l'exception de Skopje qu'il devra rendre à l'Ottoman en échange de l'annulation de la vassalisation turque de la Bosnie. Si cette guerre a été gagnée, elle n'a abouti qu'à retarder l'Ottoman dans ses conquêtes, puisqu'il a ensuite pendant la session repris ses coups de boutoir contre les Timourides. Et j'ai également gagné une cible particulièrement large dans mon dos, ce qui n'est pas très rassurant.
                            Barre de Chiites

                            Nos joints seront bientôt comblés

                            Avec l'Irak sous contrôle (indirect), les Mamelouks avaient maintenant en leur possession les lieux saint du Chiisme: Najaf (Mausolée d'Ali, gendre et héritier du Prophète Mohammed) et Kerbala (Mausolée d'Hussayn, fils martyr d'Ali). Par ailleurs, les récentes conquêtes au Yemen et dans le Golfe Arabe ont également mis les Mamelouks en contacts avec les respectivement les Zaydis et les Qarmatiens, deux branches de l'Islam chiite. Sans rentrer dans un cours théologique, ces deux branches diffèrent du chiisme duodécimain pratiqué en Perse (et donc soumi aux Turcs). Enfin, l'Egypte était le coeur du Caliphat Fatimide, nommé ainsi en honneur de Fatima, la fille de Mohammed et l'épouse d'Ali. Forts de ces contacts et de cet héritage, les Mamelouks se familiarisèrent petit à petit avec l'Ismaelisme. Et lorsqu'une "procession" religieuse partit des montagnes Zaydistes du Yemen et gagna rapidement la totalité de l'Arabie, rejointe par des Qarmatiens, les soldats Mameloukes ne firent que le minimum afin de maintenir l'ordre sans jamais affronter et détruire ce mouvement. Après avoir atteint les villes de la Péninsule Arabe, les zélotes ismaëlites arrivèrent en Egypte en franchissant le Sinaï. La vallée du Nil fut rapidement convertie à leur message de tolérance et d'opposition à la domination étrangère (i.e. turque) sur les terres d'origine du Prophète et du premier vrai Caliphe, Ali. Après plusieurs années de prosélytisme, le Sultan décida qu'il était temps de rétablir la paix religieuse chez ses sujets, et accepta les demandes des Implorants: La tolérance égale pour les sunnites et ismaëlites était décrétée dans tout le pays.
                            En Egypte, on fait les choses pile poil à moitié:
                            Spoiler:

                            Retour au Bled

                            Pour une poignée de dinar.

                            Seconde tentative cette fois réussie, la Tripolitaine est annexée en fin de session. Par ailleurs, le Toghourt qui a annexé les restes de la Tunisie (Tataouine et Gafsa) est également suffisamment petit (ou nous suffisament gros, au choix), pour être vassalisé diplomatiquement, ce qui fut promptement réalisé. Cette expansion au Maghreb n'était pas véritablement planifiée, mais comme à la fois le Maroc et les Italiens (Gênes et Naples) ne semblaient pas plus intéressés que ça, je n'allais pas me priver de cette expansion gratuite.

                            A noter également qu'au cours de la session, j'ai adopté la Renaissance dans un timing confortable, c'est à dire bien avant les Ibériques et peu après les Ottomans. J'aurais pu le faire plus tôt, mais j'ai attendu que l'institution s'étende plus sur mon pays pour réduire le coût de l'adoption. Et de toute façon, je n'avais pas trop de technologies à passer. J'ai également débloqué mes deux premiers groupes de doctrines: Qualité afin de renforcer mes troupes et éventuellement ma marine, et Commerce qui devrait m'aider à terme pour augmenter significativement mon revenu. J'aurais pu choisir économique pour cela, car les taxes sont toujours plus importantes à ce stade, mais j'ai décidé de viser le long terme. Enfin, je lance l'annexion de mon vassal Dongola, qui aura malheuresement un roi 6/6/6 qui arrivera en route donc je ne profiterai pas trop d'un éventuel développement, et je déclare une guerre en fin de session contre l'Oman, qui se retrouve sans allié.

                            Au final, ce fut une session à nouveau productive et intéressante, avec de nombreux défis qui s'annoncent pour la suivante. Stay tuned pour le Chapitre III.
                            Dernière modification par MiniaAr, 30-01-2017, 09h55.

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                            • #15
                              Les jeux de mots sont....


                              douteux

                              Commentaire

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