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  • Châteaux en Espagne [une Castille sous LSD]

    Nous sommes en 1444, la guerre de 100 ans se finit diplomatiquement à l'avantage de la France tandis que le Turc ne connaît plus aucun contrepoids depuis Varna. C'est une période trouble ou un simple mouvement peut engendrer de grandes conséquences. C'est une époque d'opportunités pour qui saura les exploiter.

    C'est avec cela en tête que nous retrouvons la nation qui nous intéresse: le Royaume Catholique de Castille-Léon (le RCCL). Si la (re)conquista est presque terminé la région n'en reste pas moins plus divisée que jamais. Malgré sa médiocrité le souverain du RCCL en est bien conscient et ses premières actions consistent à unifier la péninsule ibérique.
    Très vite une alliance avec le Portugal est conclue et scellée par les liens sacrés du mariage, puis c'est une double action qui est entreprise. Alors que le Roi s'en va courtiser le souverain de la Navarre il charge son fils Enrique de bouter une fois pour toute les fidèles d'Allah hors du pays. Les nouvelles sont bonnes en Navarre, le petit état comprend la nécessité d'opposé un front uni mais la situation semble plus tendu que jamais à Grenade, l'héritier déçoit encore, il n'avance plus et préfère se prélasser à l'ombre des oliviers. S'en est trop pour le Roi qui doit aller en urgence à Grenade avant que le petit état musulmane ne puisse bénéficier du support des Maures. Le situation est vite rétablie et Grenade finit par tomber mais le mal et fait. Les nobles n'accepteront jamais un héritier aussi paresseux comme monarque.

    Le Roi est contraint d'exiler son fils aux Canaries mais la situation continue de s'envenimer. La nouvelle héritière est la filleule du Roi, une Trastamara d'Aragon, mais elle ne fait pas l'unanimité et quelques partisans portugais avec la Reine consort décident de fomenter un coup. La guerre civile éclate aux quatre coins du pays mais les forces loyalistes finissent par l’emportée et la situation se stabilise en RCCL.






    Pendant ce temps le voisin aragonais subissait aussi quelques revers. Son sujet napolitain venait de reprendre son indépendance tout en le boutant hors d'Italie. Même les îles Baléares étaient passées sous le contrôle de Naples qui avec son alliance aux infidèles Maures montraient clairement sa volonté de chasser les Espagnols de Méditerranée.






    Les Portugais également bien conscient du danger que représentait l'alliance de Napolito-mauresque décidèrent de mettre à profit les troubles internes marocains pour prendre l'initiative.
    En effet le Sultan marocain après avoir annexer le Tlemcen c'était retrouvé face à des rebellions titanesques. D'abord des loyalistes de Tlemcen puis bientôt d'un prétendant quelconque qui remettait en cause la capacité à diriger du Sultan (qui pourrait le contester après tout..).
    Dans sa folie le Sultan jeta son pays dans la guerre civile, et son armée à l'assaut du prétendant retranché dans l'Atlas. Les batailles n'étaient que de gigantesques boucheries mais le Sultan persistait dans sa démence à détruire son pays. C'est sa mort lors d'un de ses assauts dégénérés qui finalement sauva le peuple marocain. Le prétendant monta sur le trône, et son armée de partisans, en majorité des pêcheurs et des fermiers se débanda d'elle-même.
    C'est là que nous retrouvons nos amis Portugais. L'opportunité était trop belle pour eux, le Maroc sans armée s'offrait à eux et l'assaut fut lancé. Refusant de comprendre la situation le nouveau Sultan se mit emprunter sans vergogne aux Juifs du RCCL comme le fit feu son prédécesseur pour remobiliser une armée, et fort de l'avantage du terrain il engrangeait quelques petites victoires. Il était prêt à plonger son pays dans la banqueroute pour résister au Portugal. L’allégeance de Naples fut dévoilé au grand jour et les Napolitains se mirent à tuer des chrétiens pour le compte de l'Infidèle.
    Naples traître à sa religion, Naples aux Baléares. Vous l'avez bien compris le RCCL ne pouvait pas laisser passer ça et les troupes castillanes durent rentrer dans la guerre pour éviter une défaite magistrale aux Portugais lors du siège de Fez ou les forces napolito-mauresques mettant à profit le terrain massacraient les Portugais.
    Devant la grande armée chrétienne le prétendant marocain finit par retrouver la raison et se rendit au Portugal, restant ensuite seul face aux troubles paysans qui ne tardèrent pas à éclater dans son pays pendant que Italiens et Ibériques se retrouvaient à nouveau en conflit d'influence à Alger.

    Spoiler:
    et de un château...
    Dernière modification par Azrock, 15-01-2017, 09h06.

  • #2
    Un Maroc qui a déjà perdu Fez, Tanger et Gharb, quelle agressivité des ibériques!

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    • #3
      Faut dire que, si l'on en croit l'AAR, le Marocain a invité les Ibériques à passer les vacances sur ses terres.

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      • #4
        Alger tomba très vite aux mains du RCCL et le Pape lui-même vint bénir l’armée victorieuse dans cette nouvelle enclave chrétienne entourée d’infidèles barbares. A n’en point douter le Saint Siège avait enfin trouvé son champion dans le RCCL et son armée du Christ en les troupes castillanes.
        Cependant la rencontre avec le souverain pontife avait transformé le Roi. Il était entré sur un plan beaucoup plus… spirituelle de l’existence et n’était plus à même de diriger les affaires matérielles de son Royaume. Il décida donc de se retirer en laissant la place à sa fille, Maria.
        i Ave Maria !

        Une femme montait pour la première fois sur le trône d’une des grandes puissances d’Europe. Elle apportait un nouveau souffle. La promesse d’un Monde nouveau.
        Très vite elle chamboula la donne en tendant la main à son ancien rival, son cousin d’Aragon, alors aux abois sous les coups répétés de son ancien vassal napolitain. Cette décision, alors que le Monde pensait qu’elle entrerait elle aussi en guerre contre cet ombre d’Aragon, prit le roitelet de Naples complètement au dépourvu qui dut alors battre le rappel de ses troupes et de sa flotte. L’Aragon avait trouvé son protecteur.



        Fort mécontent de sa déconvenue le roitelet de Naples décida de s’en prendre au souverain pontife car il le savait en très bon terme avec la Reine du RCCLA et caché derrière son armada de galères se pensait intouchable. Mal lui en prit.

        Après son aide répété aux infidèles le Royaume de Naples montrait son vrai visage. Celui d’un infidèle et aucune flotte de galères au monde, aussi grande qu’elle soit, ne pouvait résister au courroux divin de l’armada du Christ. Ainsi la flotte castillane bénie par Dieu lui-même balaya les infidèles napolitains et débarqua la compagnie catalane heureuse de pouvoir enfin en découdre avec son vil oppresseur. Appuyé par les troupes catalanes et par la flotte castillane le Pape put repousser l’infidèle. Rome était sauvé et en gage de remerciement la compagnie catalane put récupérer les Baléares qui avaient été annexés tantôt par les infidèles.
        Fort de son prestige la Couronne de CLA put embrasser une ère de renaissance où elle serait le phare du Monde.
        La Reine décida de lancer son pays dans une course à l’exploration au-delà du Monde connu. Les chantiers navals fonctionnaient sans relâche, que ce soit pour les armateurs locaux ou des étrangers, toujours dans l’idée de pousser toujours plus loin les frontières du RCCLA quand de sombres nouvelles tombèrent. Le Royaume était dangereusement à la traine.

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        • #5
          La Reine, touchée par la main de Dieu durant cette croisade, se reclut de plus en plus dans le monde spirituel.
          Les affaires bien matérielles de notre monde semblaient bien lointaines pour elle et c’est ainsi que l’apogée qu’elle avait initié du temps de sa jeunesse s’estompa. Ainsi recluse dans ce qu’on appellera plus tard sa tour de cristal elle vu sans les voir et sans agir tous les désastres qu’eu à subir le RCCLA.
          Le conseil régnant qui couvrait jusqu’alors la situation de la Reine ne put plus rien faire quand la mort accidentelle de la jeune héritière mit au grand jour l’état impassible dans lequel elle se trouvait. Un élan populaire força la dynastie Trastamara à agir. La Reine fut déposée, envoyée au couvent et remplacée par sa jeune nièce.
          Hélas la tâche était trop rude pour la jeune femme qui, en plus de ne pas faire l’unanimité chez les Trastamara, notamment la branche cadette d’Aragon, dût céder aux menaces anglaises : le nouveau monde serait britannique tandis que les ibériques pouvaient s’estimé heureux s’ils réussissaient à avoir quelques îlots perdus. Sans nulle le départ d’un effet boule de neige.
          De manière prévisible le prestige de la couronne anglaise à son plus haut attira les savants du monde entier, au grand dam des ibériques qui s’enfoncèrent alors dans l’ignorance. Heureusement le génie su enfin descendre de sa tour de cristal, il atterri en Galice.




          Les Castillans réussirent enfin à établir quelques bases durables sur les îlots arides de Seabite tandis que l’armée se modernisait avec l’apport d’artillerie, si l’économie pouvait seulement suivre et tenir une flotte capable de projeter cette armée le RCCLA sortira de l’isolement forcé dans lequel il était plongé.
          Dernière modification par Azrock, 02-02-2017, 22h24.

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          • #6
            La jeune Reine Isabelle n’était heureusement pas sotte et la politique coloniale qu’elle mit en place eu le succès escompté en attirant à son tour les savants du monde latin.




            La modernisation de son armée achevée elle put enfin faire rentrer dans le rang les voix dissonantes d’Aragon en montrant sa poigne d’acier à la branche cadette Trastamara. Son emprise était telle qu’elle parvint même à finir la consolidation des couronnes d’Espagne dont ses aïeux les Rois des Asturies ne pouvaient que rêver.




            Avec la paix finalement assuré à l’intérieur des frontières grâce à une centralisation rondement mener ainsi qu’à la poigne de fer de l’armée dans le gant de velours de la politique royale c’était maintenant l’occasion pour le nouvellement créer Royaume d’Espagne de montrer de quoi il était capable hors de ses frontières.
            La cité marchande de Gênes ainsi que son suppôt milanais étaient des ennemis déclarés du Royaume. Non content de seulement piller le commerce accordé par Dieu lui-même à la cité de Séville ils lorgnaient outrageusement sur les îles de Méditerranée. La crise exacerbée par la création d’une marine de guerre uniquement destiné à tuer les marins espagnols et par l’espionnage des arsenaux de Barcelone éclata quand une flotte de corsaire Génois passa au large de Valence.
            S’en était trop pour la Reine qui réunissant ses amiraux déclaré une guerre d’humiliation contre les Italiens. Alors que l’armée commençait à embarquer pour défendre le fort de Syracuse le Royaume de France déclara sournoisement la guerre et traversa les Pyrénées.
            C’était une catastrophe. Les troupes durent débarquées en toute hâte pour aller défendre la forteresse du Roussillon et malgré le terrain avantageux les troupes espagnoles passèrent non loin de la défaite. Pendant ce temps une troisième armée française elle venait de débarquée en Cantabrie, au-delà de la ligne de fortification ou elle pillait allègrement




            Les troupes encore sous le choc du carnage du Roussillon se mirent en route pour repousser l’envahisseur à la mer confiant dans l’incapacité de l’ennemi de s’échapper entre le blocus espagnol et le fort de Navarre. C’était sans compter le génie du général adverse qui permit aux Français de faire retraite juste aux pieds du fort.




            La situation devenait bloquée et l’Espagne accepta de reconnaitre une défaite mineure pour pouvoir ensuite retourner sur le front italien. Mais le mal était déjà fait. La forteresse de Syracuse tombé l’armée Espagnole n’avait plus aucun espoir de débarquer de façon sereine en Italie tandis que la voix terrestre était bloquée par la France.
            La flotte espagnole connue au départ quelques succès mais son incapacité à faire débarquer l’armée donna le temps aux italiens pour la noyer sous le nombre de galères.



            Alors la route fut ouverte pour les Italiens, et les îles espagnoles furent envahies puis annexées.

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            • #7
              Depuis le début avec ce titre je me demande si tu es un fan invétéré de Zazi...

              https://youtu.be/xICWYCoZ7BQ?t=82

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              • #8
                L’Espagne sortait exsangue et endetté d’une guerre d’humiliation où elle perdait ses îles méditerranéennes quand elle se rendit compte, après un séjour dans le désert marocain, que ses ennemis, non content de lui avoir volés ses terres et d’être sans honneur, colonisaient sur les îlots espagnols de Seabite.
                Il ne faisait aucun doute alors que les Italiens étaient alliés officieusement à l’Angleterre pour enfoncer l’Espagne sur tous les fronts. Mais un tel acte ne pouvait rester sans conséquence et il marqua ainsi le déclenchement de la première guerre coloniale entre Européens.
                La province coloniale génoise et les deux provinces napolitaines furent immédiatement occupées par les forces coloniales.



                La guerre semblait bien engagée, l’armada espagnol précédemment humilié par les flottes de galère bloquait le grand large au-delà de Gibraltar tandis que de l’autre côté la centaine de galères italiennes n’osaient pas s’aventurer en haute mer.
                La Reine confiante dans son blocus attendait incessamment sous peu la réédition de ses ennemis, car après tous les enjeux étaient minimes, à peine trois provinces encore bien sauvage, et plus la guerre se prolongeait plus les Italiens perdaient leur avantage colonial. C’était sans compter sur la capacité innée de ses nations à transformer toutes guerres en guerres totales et territoriales quand cela n’avait pas lieu d’être.
                Ainsi l’on vit passer l’alliance avec la perfide Albion d’officieuse à officielle avec une petite partie de la flotte anglaise qui sans aucune provocation espagnole décida de couler l’armada. S’il parvient malgré tout à se réfugier à Séville les dégâts n’en étaient pas moins considérables et mettaient grandement à mal la capacité espagnole à bloquer les innombrables galères italiennes.
                Les Italiens refusaient la défaite coloniale en cherchant à apporter des enjeux européens. Le temps était alors compté pour l’Espagne qui décida d’envahir militairement la république de Gênes pour les forcer à reconnaitre la défaite.
                Gênes tomba sous l’artillerie espagnole mais ne chercha jamais à se rendre, ce qui à posteriori aurait dû mettre la puce à l’oreille de la Reine. En effet, pendant que les Espagnols assiégeaient la ville les Italiens eux en retrait n’avaient pas hésiter à recourir à l’emprunt pour recruter tous les mercenaires d’Italie et des régions avoisinantes afin de constituer une armée que jamais ils n’auraient entretenue en temps normal.
                Cette armée presque deux fois supérieure en nombre à l’armée espagnole balaya complétement les forces de la Reine.



                Et c’est ainsi qu’encore une fois une guerre sans grand enjeux se transforma en guerre totale par l’avidité de ses deux états italiens qui lorgnaient devant les riches centres commerciaux espagnols.
                Les Espagnols furent repoussés hors d’Italie et les Italiens portés par la chance et le surnombre assiégèrent avec succès la forteresse frontière du Roussillon.





                Un grand nombre de batailles plus désastreuses les unes que les autres pour la Couronne Espagnole eux encore lieu conduisant à la perte de la forteresse de Valence qui força la Reine à son tour à jouer la carte de la guerre totale pour éviter la perte de province européenne. Tous les mercenaires d’Ibérie furent recrutés et petit à petit la chance changea de camp malgré l’avantage technologique napolitain.
                La grande armée italienne fut piégé dans les montagnes aragonaises et on n’entendit plus jamais parler d’elle. Magnanime dans la victoire la Reine offrit une paix blanche à ses innommables ennemis, qu’ils refusèrent malgré tout, avant de se rendre compte que sans plus aucune armée la guerre était peut-être mal avancée pour eux.



                La Reine avait ainsi évité le pire en préservant ses centres de commerces mais elle avait cependant dû abandonner le Roussillon à la France, province maudite qui avait laissé passer les Italiens.


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                • #9
                  Ah oui les combats on été solides...

                  Que de pertes par attrition côté italien

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                  • #10
                    Heureusement que la France était là pour racheter la dette espagnole (et le Roussillon)

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                    • #11
                      Envoyé par Scramouille Voir le message
                      Heureusement que la France était là pour racheter UNE dette espagnole (et le Roussillon)
                      corrected

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                      • #12
                        Genre tu as des emprunts à 1k5 ?

                        Commentaire


                        • #13
                          Epuisé par la guerre et la perfidie des Italiens la Reine ne tarda pas à monter aux cieux. Son Diego n’était pas encore en âge de monter sur le trône et se fut donc au conseil de régence qu’incomba la lourde tâche de redresser le pays.
                          Le fruit le plus visible de cette politique de redressement entamé par les grands esprits du Royaume d’Espagne fut l’établissement d’une imprimerie à Santander. Longtemps dénigré par la noblesse et le clergé l’Espagne avait failli passer à côté de l’innovation que représentait l’imprimerie mais l’intendant des finances tout juste revenu d’un séjour à Venise su prêcher au conseil les avantages de la dite invention.
                          Sans nul doute l’imprimerie marquerait un siècle d’or pour la ville de Santander et pour l’Espagne.



                          Et puisqu’un miracle n’arrive jamais seul la descente d’un des fils de Dieu pour régner dans la très catholique Espagne ne choqua personne.



                          S’ensuivit une longue période de redressement du pays
                          Spoiler:



                          L’armée oubliée


                          Des arabes en déroute


                          une politique coloniale qui laisse pantois


                          Avant que finalement le pays ne retrouve la lumière du jour, les juifs ne détenaient plus de pouvoir !


                          le der des der

                          En conséquence très logique, le Royaume d’Espagne redevint une nation sur laquelle il fallait compter


                          Et il était temps, les perfides Italiens, qui venaient de subir deux défaites continentales sans même se défendre alors que Dieu sait ce qu’ils avaient fait pour une simple guerre coloniale où ils n’avaient pas de colonies, continuaient à étaler leurs prétentions imaginaires sur l’intégralité territoriale de l’Espagne.
                          Prions pour que Dieu pourfende leurs centaines de galères et pour que l’Archange Gabriel puisse défendre nos frontières. Dieu est avec nous.

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                          • #14
                            Des Arabes en déroute... tu cherches vraiment à t'attirer les foudres de Miniaar?

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                            • #15
                              moi je note juste que c'était louis qui remplaçait l'Arabie et plus toi, après t'as déroute Miniaar ne veut plus de toi :/

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